La pollinisation naturelle, c'est un peu comme le chef d'orchestre du monde agricole. Sans elle, nos récoltes seraient tristement limitées. Un grand nombre de plantes dépendent des pollinisateurs, comme les abeilles, les papillons ou même certaines espèces d'oiseaux, pour se reproduire. Si ces petites bêtes se font rares, on se retrouve avec des champs moins productifs. Ça serait ballot, non ?
On parle souvent de rendements agricoles maximaux, mais on oublie un détail important : la santé de notre écosystème. Les pollinisateurs jouent un rôle clé dans la croissance et la qualité des fruits, légumes et autres cultures. Une étude montre que près de 75 % des cultures alimentaires mondiales dépendent, au moins en partie, des pollinisateurs. Autant dire qu'ils sont des alliés incontournables pour les agriculteurs.
Mais attention, tout n'est pas rose ! Plusieurs facteurs menacent ce précieux service de la nature. Perte d’habitats naturels, utilisation intensive de pesticides, changements climatiques : autant de causes qui font fléchir la population des pollinisateurs. Si on ne réagit pas, l'impact sur nos assiettes pourrait être monumental. Il est grand temps de passer à l’action et de trouver des moyens efficaces pour protéger ces travailleurs de la nature et booster nos rendements. Au programme : des stratégies simples à mettre en place et des pratiques agricoles qui respectent mieux notre environnement.
En moyenne, la pollinisation naturelle accroît de 30% les rendements des cultures alimentaires dans le monde.
Environ 75% des cultures vivrières dépendent de la pollinisation par les insectes.
La valeur économique mondiale des cultures dépendant de la pollinisation est d'environ 10%.
La superficie agricole mondiale dépendante de la pollinisation naturelle s'élève à environ 1.4 milliard d'hectares.
Il existe plusieurs types de pollinisateurs, chacun jouant un rôle important dans la pollinisation des plantes. Les abeilles sont sans doute les plus connus. Il y a plus de 20 000 espèces d'abeilles à travers le monde. Elles sont efficaces grâce à leurs poils fins qui capturent le pollen. Les abeilles domestiques, par exemple, peuvent voyager jusqu'à 5 kilomètres à la recherche de fleurs.
Ensuite, les papillons entrent aussi en jeu. Ils apportent une touche de couleur aux champs et jardins. Leur long proboscis leur permet d'atteindre le nectar de fleurs spécifiques, tout en transportant du pollen. Les papillons préfèrent les plantes à fleurs ouvertes qui leur facilitent l'accès.
Les mouches, souvent moins appréciées, contribuent également à la pollinisation. Certaines espèces, comme les mouches à fruits, sont tout aussi efficaces que les abeilles. Les mouches se posent sur une large gamme de fleurs, ce qui les rend particulièrement pratiques pour certaines cultures.
Les colibris sont aussi de remarquables pollinisateurs, surtout en Amérique. Leur capacité à voler en place permet une précision remarquable lorsqu'ils butinent. Ils préfèrent les fleurs en tube où ils peuvent facilement atteindre le nectar.
Enfin, n’oublions pas les chauves-souris. Elles pollinisent de nombreuses plantes nocturnes. Ces créatures sont essentielles pour la reproduction de certaines espèces, comme le cactus saguaro, qui dépend entièrement de leur pollinisation.
Les interactions entre ces pollinisateurs et les plantes sont complexes et fascinantes. Chaque type a ses préférences et ses méthodes polliniques, et ensemble, ils assurent la diversité et la productivité des écosystèmes agricoles.
La pollinisation est un élément clé dans le processus de production agricole. En fait, environ 75% des cultures alimentaires dépendent de la pollinisation par des insectes, des oiseaux, et d'autres animaux. C’est impressionnant, non ? Les cultures comme les fruits, les légumes et même certaines céréales, comme le maïs, tirent profit de la pollinisation. Sans elle, les rendements peuvent chuter drastiquement.
Parlons des chiffres. Selon une étude, si la pollinisation était complètement absente, la production de fruits et légumes pourrait diminuer de 87%. Ça donne à réfléchir. De plus, des cultures comme les pommes, les amandes et les courgettes sont presque entièrement dépendantes de pollinisateurs ! Cela montre à quel point il est vital de conserver ces précieux alliés.
La biodiversité des pollinisateurs contribue aussi à une meilleure qualité des produits. Quand les plantes sont bien pollinisées, elles produisent non seulement en quantité, mais aussi en qualité. Des fruits plus gros, des légumes plus savoureux, c'est le combo gagnant.
Sans compter que la pollinisation naturelle peut réduire les coûts de production. Les agriculteurs n'ont pas toujours besoin de recourir à des méthodes artificielles comme l'ensemencement ou les traitements chimiques. La nature peut faire le travail à sa manière.
En gros, la pollinisation est indispensable pour maintenir des rendements agricoles stables et, par conséquent, pour garantir la sécurité alimentaire. Si on veut nourrir une population mondiale en pleine expansion, il devient urgent de s'intéresser à la protection des pollinisateurs et de leur habitat.
Stratégie | Description | Bénéfices |
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Conservation des habitats | Préservation et restauration des habitats naturels pour les pollinisateurs sauvages, comme les prairies fleuries et les haies. | Améliore la biodiversité, soutient les populations de pollinisateurs et augmente la résilience des écosystèmes. |
Utilisation de cultures intercalaires | Intercalage de cultures florales ou de plantes attractives parmi les cultures principales pour attirer et nourrir les pollinisateurs. | Fournit une source de nectar et de pollen continue, améliore la santé des pollinisateurs et peut améliorer le rendement des cultures. |
Lutte intégrée contre les ravageurs | Utilisation de méthodes de contrôle des ravageurs qui sont moins dommageables pour les pollinisateurs, comme la lutte biologique. | Réduit l'impact des pesticides sur les pollinisateurs et favorise les populations de pollinisateurs naturels. |
Plantation de bandes florales | Création de bandes de fleurs sauvages ou mellifères autour ou au sein des parcelles agricoles. | Offre un habitat et de la nourriture aux pollinisateurs, augmente leur présence et l'efficacité de la pollinisation. |
La perte d'habitats naturels est un des grands fléaux qui menacent les pollinisateurs. En fait, chaque année, on perd environ 13 millions d'hectares de forêts dans le monde. Ces espaces sont essentiels pour la biodiversité, car ils abritent de nombreux pollinisateurs vitaux. Les zones de prairies, de haies et de milieux humides disparaissent également à une vitesse alarmante, souvent remplacées par des monocultures.
Les raisons sont divers, mais principalement, c'est l'expansion agricole et urbaine qui est en cause. La construction de routes, de bâtiments, ou l'agriculture intensive élimine des espaces où les pollinisateurs étaient autrefois à l'aise pour se nourrir et se reproduire. Cette fragmentation des habitats rend la vie difficile pour eux. Les chemins d'accès aux ressources deviennent plus longs et plus dangereux.
Il est également important de noter que l'utilisation intensive de pesticides aggrave la situation. Les produits chimiques ciblent non seulement les nuisibles, mais aussi les pollinisateurs. Moins d'habitats et plus de produits chimiques entraînent une diminution de la population de pollinisateurs, ce qui impacte directement les rendements agricoles.
Des études montrent que cette perte d'habitats contribue à réduire les visites de pollinisateurs de 70% dans certaines régions. Si une plante ne reçoit pas l'attention d'un pollinisateur capable, son rendement est gravement compromis. Pour assurer une pollinisation efficace et ainsi des récoltes abondantes, il est important de préserver et restaurer les habitats naturels.
En cultivant cette prise de conscience et en agissant aujourd'hui, on peut empêcher la perte continue de ces écosystèmes et sécuriser notre future production agricole.
L'utilisation intensive de pesticides a des conséquences majeures sur la biodiversité et les pollinisateurs. Ces substances chimiques, conçues pour éliminer les nuisibles, ne font pas que s'attaquer aux insectes indésirables. Elles touchent également des espèces bénéfiques, comme les abeilles et les papillons. Des études montrent que l'exposition à des pesticides peut réduire la capacité de navigation et de reproduction des pollinisateurs. Par exemple, une recherche a révélé que l'exposition à des néonicotinoïdes, un type courant de pesticide, peut diminuer les populations d'abeilles de 30 à 50 %.
Les conséquences ne s'arrêtent pas là. La contamination des fleurs et des plantes par ces produits chimiques affecte également le nectar et le pollen, basiques pour l'alimentation des pollinisateurs. Quand les abeilles consomment ce nectar, elles ingèrent ces toxines, ce qui entraîne des effets néfastes sur leur santé et leur rôle important dans la pollinisation.
La montée de cette pratique intensive est liée à une conception de l'agriculture où le rendement prime sur la durabilité. L'utilisation de pesticides est souvent perçue comme une solution rapide aux problèmes de ravageurs, mais à long terme, cela nuit à l'écosystème. Moins d'insectes pollinisateurs se traduisent par des cultures moins bien fécondées. En clair, un cercle vicieux se met en place : moins de pollinisateurs égale de moindres rendements, incitant encore davantage à recourir aux pesticides pour compenser les pertes.
Pour modifier cette tendance, il faudrait un changement de paradigme. En mettant l'accent sur la diversification des cultures et des pratiques agricoles régénératrices, on pourrait à la fois améliorer la santé des écosystèmes et garantir des rendements durables. Des méthodes alternatives, comme l'agriculture biologique, montrent qu'il est possible d'atteindre des rendements comparables sans épuiser la nature. On n'est pas condamnés à choisir entre productivité et écologie ; ces deux objectifs peuvent coexister si l'on ajuste nos pratiques.
La valeur économique annuelle mondiale de la pollinisation par les abeilles est estimée à environ 1 trillion de dollars.
Début des premières expériences sur la pollinisation réalisées par le botaniste néerlandais Rudbeck.
Publication des travaux de Charles Darwin sur la pollinisation des plantes.
Développement de la pollinisation par les abeilles en tant que service écosystémique.
Déclaration de la Journée Mondiale de la Pollinisation par les Nations Unies.
La plantation de haies fleuries est une stratégie simple mais efficace pour soutenir la pollinisation naturelle. Ces haies, composées de plantes à fleurs, offrent un habitat privilégié pour une variété de pollinisateurs, notamment les abeilles, les papillons et d'autres insectes. En plus d’apporter une floraison tout au long de la saison, elles créent un corridor écologique, facilitant les déplacements des insectes d'une parcelle à une autre.
Un autre avantage des haies fleuries, c’est qu’elles participent à la biodiversité. En attirant des pollinisateurs, elles favorisent la fertilité des sols et améliorent la santé générale des écosystèmes agricoles. De plus, certaines espèces de ces haies, comme le sureau ou le cornouiller, produisent des fruits appréciés des oiseaux, contribuant ainsi à leur conservation.
En matière d’implantation, il est important de sélectionner des plantes locales et adaptées au climat de la région. Cela garantit non seulement une meilleure résistance aux maladies, mais aussi une intégration harmonieuse dans l’environnement existant. Pensez aussi à la diversité des fleurs pour attirer un maximum de pollinisateurs. Varier les espèces permet d'assurer une floraison échelonnée, ce qui est essentiel pour répondre aux besoins alimentaires des abeilles tout au long de l'année.
Il est important de maintenir ces haies par la taille régulière et l'entretien, pour éviter qu'elles ne deviennent trop denses, ce qui pourrait décourager les pollinisateurs. Ces efforts peuvent sembler demandeurs, mais les avantages pour les récoltes et la santé de l'écosystème en valent largement la peine. Les agriculteurs qui adoptent cette stratégie constatent souvent une augmentation significative des rendements, attestant ainsi de l'impact positif des haies fleuries sur la pollinisation naturelle.
L'installation de ruches d'abeilles est une stratégie efficace pour booster la pollinisation dans les exploitations agricoles. Les abeilles sont des pollinisateurs incontournables, responsables de près de 75% des cultures alimentaires mondiales. En intégrant des ruches sur les terres agricoles, les agriculteurs favorisent non seulement la pollinisation, mais augmentent également les rendements de leurs cultures.
Il est essentiel de choisir des souches d'abeilles adaptées à l'environnement local. Les abeilles noires, par exemple, sont particulièrement bien acclimatées aux climats tempérés d'Europe. En plus d'augmenter la production, l'installation de ruches permet aussi de diversifier les produits agricoles, notamment avec la production de miel, qui peut constituer une source de revenu supplémentaire.
Pour installer des ruches, il faut prendre en compte plusieurs facteurs clés. D'abord, les ruches doivent être placées dans des zones avec une abondance de fleurs pour garantir une alimentation continue pour les abeilles. Ensuite, il est important d'assurer une bonne protection des ruches contre les intempéries et les prédateurs. Une exposition au soleil le matin et un abri contre le vent favorisent la santé des colonies.
Il est aussi utile de former les agriculteurs sur l'apiculture de base. Comprendre les comportements des abeilles aide à mieux gérer les ruches. Par exemple, savoir quand récolter le miel sans nuire à la colonie est vital. Enfin, les synergies entre sélection de cultures et apiculture peuvent vraiment maximiser les bénéfices. Certaines plantes sont particulièrement attractives pour les abeilles, comme le trèfle et la lavande. En les cultivant à proximité des ruches, on optimise encore plus l’efficacité de la pollinisation.
En résumé, l'installation de ruches d'abeilles contribue significativement à l'écosystème agricole. Non seulement cela donne un coup de pouce à la pollinisation, mais cela augmente aussi la biodiversité sur les exploitations. Les agriculteurs ont donc tout intérêt à intégrer les abeilles dans leur modèle de production.
La diversification des cultures est une méthode qui ne bénéficie pas seulement aux rendements agricoles, mais qui joue aussi un rôle essentiel pour les pollinisateurs. En multipliant les types de plantes cultivées sur une même parcelle, on augmente la variété de fleurs accessibles aux abeilles et autres insectes pollinisateurs. Ces derniers, en se déplaçant d'une plante à l'autre, améliorent non seulement la pollinisation mais aussi la fertilité des sols.
De plus, la diversification permet de créer des habitats propices pour ces pollinisateurs. Par exemple, des cultures associées comme le trèfle et le maïs ou les légumineuses et les céréales peuvent attirer une gamme variée d’insectes. Certaines études montrent que jusqu'à 90% des cultures dépendent d'une pollinisation efficace, et une bonne diversité peut booster cette pollinisation.
Il est aussi intéressant de noter que certaines plantes sont plus attractives pour les pollinisateurs que d'autres. Par exemple, des fleurs comme les marguerites, les lavandes ou les tournesols deviennent de véritables aimants à pollinisateurs. Cela signifie qu'en diversifiant les cultures avec ces espèces, on peut non seulement augmenter les populations d'insectes pollinisateurs, mais aussi améliorer les rendements des autres cultures environnantes.
Les agriculteurs peuvent miraculeusement réduire leur dépendance aux pesticides en misant sur la diversification. En créant un écosystème équilibré, les prédateurs naturels des ravageurs s'installent. Cela réduit l'impact de nuisibles, offrant un environnement plus sain pour les pollinisateurs.
Et enfin, ne sous-estimez pas l’effet positif d’une rotation des cultures. En alternant les types de plantes sur une même parcelle d’année en année, on permet aux sols de se reconstituer tout en offrant une diversité florale pour les pollinisateurs. C'est un vrai win-win, tant pour les agriculteurs que pour la biodiversité.
Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ? Les abeilles ne butinent pas seulement les fleurs pour le nectar, mais aussi pour le pollen, qui est leur principale source de protéines.
Le saviez-vous ? Les pollinisateurs comme les abeilles, les papillons et les bourdons sont responsables de la pollinisation de plus de 75% des cultures vivrières dans le monde.
Le saviez-vous ? Certaines plantes ont développé des stratégies étonnantes pour attirer les pollinisateurs, comme certaines orchidées qui imitent la forme et l'odeur des insectes pour les attirer.
La réduction de l'utilisation de pesticides dans l'agriculture a des conséquences directes sur la santé des pollinisateurs. Les pesticides, et particulièrement ceux à large spectre, peuvent tuer non seulement les nuisibles, mais aussi les abeilles, les papillons et d'autres insectes essentiels pour la pollinisation. Par exemple, des études montrent que l'exposition aux néonicotinoïdes peut entraîner une diminution de 75 % des colonies d'abeilles. C'est colossal !
Pour favoriser la pollinisation, les agriculteurs peuvent adopter des méthodes alternatives à la chimie néfaste. La rotation des cultures permet de réduire la pression des ravageurs sans recourir à des produits chimiques. Il existe aussi des solutions biologiques, comme le bacillus thuringiensis, qui s'attaque spécifiquement aux larves de certains insectes sans toucher aux pollinisateurs. Utiliser des cultures de couverture, comme le trèfle ou la phacélie, peut aussi aider à conserver une biodiversité et à créer des habitats propices aux pollinisateurs tout en réduisant les infestations.
Adopter une approche intégrée de la lutte contre les ravageurs (IPM) est une stratégie qui allie méthodes préventives et réactives. En combinant la surveillance, l'utilisation de prédateurs naturels et la planification stratégique des interventions, les agriculteurs peuvent efficacement protéger leurs cultures tout en menant une action bénéfique pour les pollinisateurs.
Parler de formation est aussi important. Sensibiliser les agriculteurs aux effets des pesticides sur la pollinisation est un des moyens les plus efficaces pour encourager des pratiques respectueuses. Et il ne s'agit pas seulement d'éduquer, mais bien d'offrir des alternatives viables. En travaillant ensemble, agriculteurs, chercheurs et acteurs locaux peuvent faire de cette réduction des pesticides un objectif partagé, avec un bénéfice mutuel pour la production agricole et l'environnement.
La rotation des cultures, ça peut sembler basique, mais c'est un vrai atout pour conserver la santé des sols et attirer les pollinisateurs. En variant les cultures d'une saison à l'autre, les agriculteurs limitent l'accumulation de maladies et de parasites qui ciblent une plante spécifique. Par exemple, si tu fais pousser du maïs chaque année au même endroit, tu risques d'avoir des populations de ravageurs qui s'y installent confortablement. En changeant, tu perturbes leurs cycles de vie.
De plus, certaines plantes, comme les légumineuses, améliorent la qualité du sol en fixant l'azote atmosphérique. Ça veut dire que ton sol devient plus fertile pour les cultures suivantes. Pas besoin d'ajouter des engrais chimiques, ce qui est bon à la fois pour la planète et pour ton porte-monnaie.
En prime, la rotation des cultures crée une plus grande diversité dans le champs. Plus il y a de variété, plus tu attires des pollinisateurs différents. Ça augmente les chances que ces petits travailleurs butinent toutes tes plantes. Des études montrent que des champs diversifiés peuvent doubler le nombre de pollinisateurs comparés à des champs monoculturels.
Ne sous-estime pas le pouvoir d'une bonne rotation des cultures. C'est une méthode simple, efficace et durable qui booste à la fois les rendements agricoles et la biodiversité. Alors, la prochaine fois que tu planifies ton jardin ou tes champs, pense à cette stratégie qui a fait ses preuves depuis des générations.
Environ 25% des espèces végétales cultivées dans le monde dépendent de la pollinisation par les abeilles.
87% des espèces de plantes à fleurs dépendent de la pollinisation animale.
Seulement 2% des espèces d'insectes sont nuisibles, la grande majorité étant bénéfique pour l'agriculture en assurant la pollinisation.
La population de pollinisateurs a significativement diminué, avec des variations selon les espèces et les régions.
En Europe, 75% des cultures fruitières et légumières dépendent de la pollinisation par les insectes.
Pratique | Description | Exemple de mise en œuvre |
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Implantation de plantes mellifères | Introduire des plantes qui attirent les pollinisateurs grâce à leur nectar et pollen. | Plantation de lavande ou de sauge dans ou autour des cultures. |
Conservation des habitats naturels | Préserver et restaurer les zones sauvages et les haies qui servent d'habitat aux pollinisateurs. | Maintien de haies bocagères et de bandes enherbées le long des champs. |
Gestion des pesticides | Réduire ou choisir des moments d'application qui minimisent l'impact sur les pollinisateurs. | Application de pesticides en soirée lorsque les abeilles sont moins actives. |
La sensibilisation des agriculteurs aux enjeux de la pollinisation est primordiale. Pourquoi ? Parce que ces acteurs sont en première ligne dans la gestion de la biodiversité et des écosystèmes. Une bonne compréhension des pollinisateurs permet aux agriculteurs de maximiser leurs rendements tout en protégeant la santé de l'environnement.
Des études montrent qu'environ 75% des cultures alimentaires dépendent de la pollinisation. En ignorant cette donnée, les agriculteurs risquent de perdre non seulement en productivité, mais aussi en qualité des récoltes. Par exemple, les cultures de fruits comme les pommes ou les fraises, qui nécessitent une pollinisation efficace, peuvent voir leurs rendements chuter de 30 à 40% sans ces précieux insectes.
La formation sur la façon de créer des environnements favorables aux pollinisateurs aide à maintenir une agriculture durable. Cela comprend des pratiques telles que la rotation des cultures, qui enrichit le sol, tout en proposant des habitats propices aux abeilles et autres pollinisateurs. Sensibiliser les agriculteurs à ces techniques est essentiel pour assurer une cohabitation bénéfique avec la nature.
Les agriculteurs doivent aussi être informés des dangers des pesticides. Une utilisation excessive de ces produits peut réduire les populations de pollinisateurs. En fait, certains insecticides sont responsables d'un déclin estimé de 30% dans les colonies d'abeilles. En réalisant que ces produits pourraient nuire à leurs activités à long terme, les agriculteurs seront plus enclins à adopter des méthodes de culture respectueuses des pollinisateurs.
La sensibilisation permet enfin de développer des réseaux de collaboration entre agriculteurs, scientifiques et ONG. Ces partenariats peuvent mener à des solutions innovantes et à un partage d'expériences. Cela créerait un cercle vertueux où chacun contribue à la préservation des pollinisateurs et, par voie de conséquence, à la richesse des terres agricoles. Sensibiliser, c'est investir dans un futur de récoltes abondantes et de paysages durables.
Pour sensibiliser le grand public à l'importance de la pollinisation, plusieurs actions concrètes peuvent être mises en place. Premièrement, les ateliers éducatifs dans les écoles sont essentiels. En apportant des experts en pollinisation, on peut faire découvrir aux enfants le rôle vital des pollinisateurs dans notre écosystème. Cela permet aussi de créer une prise de conscience dès le plus jeune âge.
Ensuite, l'organisation de journées portes ouvertes dans les exploitations agricoles peut être une vraie bonne idée. Les visiteurs peuvent observer de près les techniques favorisant la pollinisation, comme la plantation de fleurs ou l’installation de ruches. Ça rend tout ça plus concret et accessible.
Les réseaux sociaux jouent aussi un rôle clé. Créer des campagnes de sensibilisation virales peut toucher un large public. Ces campagnes peuvent inclure des vidéos courtes qui montrent la beauté des abeilles et des autres pollinisateurs en action. Des défis en ligne peuvent également inciter les gens à partager leurs propres initiatives pour aider la nature.
Les événements locaux comme les festivals de la biodiversité sont une autre avenue intéressante. En réunissant des artisans, des producteurs bio, et des passionnés de nature, ces événements créent un cadre propice aux discussions autour de la pollinisation. Tout en s’amusant, les participants apprennent les bases de la protection de la biodiversité.
Finalement, il est important d’encourager les initiatives communautaires. Cela pourrait impliquer la création de jardins partagés, où les membres de la communauté peuvent apprendre à planter des fleurs qui attirent les pollinisateurs. Ces projets mettent en avant la collaboration et le partage des connaissances tout en ayant un impact direct sur l’environnement local.
La pollinisation naturelle est un enjeu important pour l'agriculture et la biodiversité. Sans pollinisateurs, de nombreux cultures souffriraient, et les rendements baisseraient dramatiquement. Il est donc essentiel de prendre conscience des menaces qui pèsent sur eux, comme la perte d'habitats ou l'utilisation excessive de pesticides. Favoriser la pollinisation, c’est aussi une question de choix agricoles. Des pratiques comme la plantation de haies fleuries ou la diversification des cultures peuvent faire toute la différence.
Il est urgent d'agir. Les agriculteurs doivent être sensibilisés aux bonnes pratiques et à l'importance d'un écosystème sain. En partageant les connaissances et en impliquant le grand public, on peut encourager des comportements respectueux de nos précieux pollinisateurs. Agissons maintenant pour garantir un avenir où la pollinisation naturelle reste une alliée incontournable de nos terres agricoles.
La pollinisation naturelle permet la reproduction des plantes, ce qui est essentiel pour assurer des rendements agricoles satisfaisants.
Les abeilles, les papillons, les coléoptères, les oiseaux et d'autres insectes jouent un rôle crucial dans la pollinisation naturelle.
La diminution des habitats naturels réduit le nombre et la diversité des pollinisateurs, ce qui peut entraîner une baisse de la pollinisation et des rendements agricoles.
Les pesticides peuvent tuer ou repousser les pollinisateurs, perturbant ainsi le processus de pollinisation et affectant les rendements agricoles.
La diversification des cultures attire différents pollinisateurs, favorisant ainsi la pollinisation croisée et augmentant les rendements agricoles.
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Question 1/5