Pourcentage moyen de réduction des émissions de gaz à effet de serre lorsqu'on pratique le covoiturage régulièrement.
Pourcentage du temps où une perceuse achetée est inutilisée dans un foyer moyen, justifiant la pertinence du partage d'outils.
Quantité moyenne de vêtements jetés par personne chaque année en France, soulignant l'importance du partage et du réemploi textile.
Quantité annuelle mondiale de nourriture gaspillée ou perdue, pouvant être réduite par des initiatives collaboratives de partage alimentaire.
L'économie du partage, c'est tout simplement un modèle qui encourage à partager, échanger ou louer des biens et des services entre personnes, plutôt que d'acheter systématiquement du neuf. Au lieu d'accumuler chacun chez soi des objets qu'on utilise rarement, l'idée c'est de les mettre en commun avec d'autres personnes. Ça permet d'éviter le gaspillage et de limiter la quantité d'achats inutiles. Par exemple, plutôt que chaque famille ait sa propre perceuse (qui ne sert en moyenne que 12 à 15 minutes sur toute sa durée de vie !), on peut emprunter celle d'un voisin ou en louer une ponctuellement via une plateforme spécialisée. Ça marche aussi pour les voitures (avec l'autopartage ou le covoiturage), les logements (colocation ou échanges d'appartements), ou même des compétences (cours de guitare contre jardinage par exemple). C'est concret, c'est malin, et ça aide à préserver l'environnement tout en renforçant les liens sociaux.
Tu connais probablement déjà BlaBlaCar, l'appli de covoiturage : c'est typique de l'économie du partage. Le conducteur partage ses sièges vides avec des passagers allant dans la même direction. Ça permet d'éviter d'avoir plusieurs voitures vides sur les routes tout en divisant les frais d'essence et de péage.
Autre exemple sympa : Too Good To Go, cette application qui lutte activement contre le gaspillage alimentaire. Les restaurants, boulangeries ou supermarchés proposent leurs invendus à petit prix via l'appli. Résultat : tu sauves de la nourriture de la poubelle, tu fais des économies et tu réduis concrètement le gaspillage.
Dans un esprit similaire, tu as les bibliothèques d'objets, comme La Remise à Montréal ou L'Atelier des Bricoleurs à Paris. Tu peux y emprunter perceuses, machines à coudre, jeux vidéo ou matériel de camping au lieu d'en acheter. Utile pour ces objets que tu utilises trop rarement pour justifier un achat.
Tu as aussi le concept de jardins partagés, présents dans beaucoup de villes. Les habitants cultivent ensemble fruits, légumes et herbes aromatiques sur un terrain commun. C'est convivial, ça crée du lien social et ça aide à consommer local et bio sans se ruiner.
Enfin, pense aux plateformes comme Vinted, où des particuliers vendent et achètent des vêtements de seconde main. Le vêtement reste utilisé plus longtemps, tu dépenses moins et tu réduis ton impact sur la planète.
L'économie collaborative existe depuis bien avant internet ! Dès les années 70, des initiatives communautaires comme les Systèmes d’Échange Locaux (SEL) apparaissent, permettant de troquer services et biens sans argent. Dans les années 80-90, des projets comme les coopératives de consommation et les marchés solidaires gagnent en popularité.
Mais tout explose vraiment dans les années 2000 avec l'arrivée massive du web 2.0 : plateformes et applis connectent facilement des milliers de personnes entre elles. Couchsurfing (2004) propose l'accueil gratuit de voyageurs chez des particuliers volontaires. Puis viennent Airbnb (2008) et Blablacar (2006), deux géants qui font connaître au grand public le partage de logement et le covoiturage.
La crise financière de 2008 donne un gros coup d'accélérateur : les gens cherchent à économiser et tourner le dos à la surconsommation. Le partage devient pratique, économique et cool. Aujourd'hui, plus de 70% des Français déclarent avoir déjà utilisé au moins une fois un service d'économie collaborative (sondage Ademe, 2019).
L'explosion du numérique a clairement boosté l'économie du partage : avec l'accès généralisé à internet et l'usage massif des smartphones, on peut désormais connecter facilement des utilisateurs entre eux pour partager des biens ou services. Par exemple, Blablacar a pu se développer rapidement parce que presque tout le monde a un smartphone avec un accès internet permanent.
La crise économique de 2008 a aussi joué un sacré rôle. Après cette période, beaucoup de gens se sont mis à chercher comment réduire leurs dépenses et rentabiliser ce qu'ils possédaient déjà. Louer son appart sur Airbnb ou partager sa voiture via le covoiturage étaient des solutions économiques très pratiques pour pas mal de monde.
Autre facteur clé : une prise de conscience écologique croissante, surtout chez les jeunes générations. Les jeunes d'aujourd'hui sont plus sensibles aux problèmes environnementaux et préfèrent souvent utiliser un objet en commun plutôt que d'en acheter chacun un neuf. Un rapport de l'étude Deloitte Millennial Survey de 2020 indique que près de 60 % des jeunes adultes privilégient les entreprises ayant un impact environnemental et social positif.
Enfin, il y a eu un changement culturel. On valorise beaucoup plus aujourd'hui l'accès que la propriété elle-même. Avoir accès à une perceuse pour faire quelques trous chez soi sans forcément devoir l'acheter devient une évidence pour beaucoup. C'est ce changement de mentalité qui rend le partage plus naturel et populaire.
| Exemple concret | Plateforme associée | Type de ressource partagée | Impact pédagogique et écologique |
|---|---|---|---|
| Autopartage entre particuliers | OuiCar, Getaround | Véhicules personnels | Sensibilise à une mobilité durable, réduit la congestion urbaine et les émissions CO₂. |
| Prêt d'objets du quotidien | Mutum, Peerby | Outils, matériel de bricolage, électroménager | Valorise la notion de consommation responsable et montre l'avantage économique du partage. |
| Échange de compétences ou de savoir-faire | TimeRepublik, Skillshare | Connaissances, cours, compétences spécifiques | Favorise l'apprentissage collaboratif et renforce les liens sociaux entre jeunes. |
Aujourd'hui, notre planète subit une pression énorme : chaque année, l'humanité consomme en moyenne 1,7 planète Terre en ressources naturelles (Global Footprint Network, 2021). Ça veut dire qu'on épuise plus vite ce que la Terre arrive à renouveler naturellement. La biodiversité paie un lourd tribut : environ 1 million d'espèces animales et végétales risquent l'extinction dans les prochaines décennies à cause de nos activités (IPBES, 2019). Autre chiffre marquant : selon l'ADEME en France, chacun d'entre nous produit environ 580 kg de déchets par an. Beaucoup finissent enfouis ou incinérés, polluant les sols, l'eau et l'air. Nos océans ne sont pas épargnés non plus : chaque minute, c'est l'équivalent d'un camion-poubelle entier de plastique qui y est rejeté, soit 8 millions de tonnes par an (UNEP, 2021). Quant au climat, si on continue au rythme actuel, l'augmentation des températures mondiales pourrait atteindre jusqu'à 4°C supplémentaires d'ici 2100 par rapport à l'ère préindustrielle, selon le GIEC. Résultat ? Plus de sécheresses, de tempêtes violentes, de vagues de chaleur intenables et la disparition de certaines îles et régions côtières. Il est donc urgent d'inverser la tendance, et la jeunesse a clairement son rôle à jouer là-dedans.
Apprendre tôt à consommer de manière responsable permet aux jeunes de prendre conscience de l'impact réel de leurs achats quotidiens. Un jean neuf nécessite par exemple près de 7 500 litres d'eau pour être fabriqué, soit environ l'équivalent d'une centaine de douches. En sensibilisant concrètement à ces chiffres, on aide les jeunes à mieux visualiser les ressources impliquées derrière un produit. Des programmes pédagogiques existent déjà dans certaines écoles, comme des ateliers pratiques où les élèves réparent eux-mêmes leurs appareils électroniques ou créent des vêtements à partir de tissus récupérés. Ce type d'activités leur permet d'expérimenter directement les concepts de durabilité, de réutilisation et d'économie circulaire. Plutôt que de juste parler théorie, ils réalisent vraiment ce que coûte à la planète chacun de leurs gestes au quotidien. Des initiatives comme le défi "zéro déchet à la cantine" encouragent aussi les élèves à réduire concrètement leur quantité de déchets alimentaires (environ 30 kg par an par élève en moyenne en France). Ces approches montrent aux jeunes qu'ils ne sont pas simplement des consommateurs passifs, mais de véritables acteurs capables de faire des choix éclairés pour préserver l'environnement.
Une économie durable, c'est une économie qui s'appuie sur des ressources utilisées intelligemment, sans épuiser la planète. Les emplois verts, par exemple, augmentent constamment depuis des années : selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT), passer à une économie plus verte pourrait générer 24 millions de jobs supplémentaires d'ici 2030. Bonne nouvelle pour les jeunes, ça ouvre plein d'opportunités concrètes dans des secteurs comme la réparation, la réutilisation, la conception durable ou encore l'économie circulaire. Par exemple, apprendre à réparer ou à fabriquer soi-même certains objets plutôt qu'à les acheter neufs stimule l’autonomie et l’esprit d’innovation. D'autres compétences utiles comme l'économie d'énergie, le bricolage ou la gestion collaborative de projets sont aussi très recherchées par les entreprises aujourd'hui. Plusieurs villes encouragent déjà des programmes éducatifs pratiques où des jeunes montent des projets collaboratifs durables comme des jardins partagés, des ateliers de réparation ou des plateformes numériques d’échange. Ça les prépare directement aux réalités d'un monde économique qui bascule progressivement vers la sobriété et la circularité. Le but c’est pas seulement d’être plus écolo, c’est aussi d'être prêt pour demain, avec des compétences solides, utiles et recherchées.


Nombre de planètes nécessaires si l'ensemble des êtres humains consommaient au rythme moyen d'un Américain, ce qui démontre l'urgence d'une consommation plus raisonnée.
Création de l'organisation Greenpeace, marquant une prise de conscience mondiale croissante des enjeux environnementaux et le début de nombreux mouvements citoyens pour une consommation plus durable et collaborative.
Création du concept de consommation collaborative par Marcus Felson et Joe L. Spaeth dans leurs travaux académiques, introduisant l'idée de partage des ressources plutôt que leur possession individuelle.
Fondation d'Airbnb, plateforme phare du logement collaboratif permettant aux particuliers de proposer leur logement à la location temporaire.
Création d'Uber, plateforme emblématique du transport collaboratif et partagé, marquant un tournant majeur vers une mobilité basée sur l’utilisation partagée des véhicules.
Lancement de l'application de covoiturage Blablacar, symbole du succès du partage dans le secteur des transports en France et en Europe.
Publication de 'What's Mine Is Yours: The Rise of Collaborative Consumption' par Rachel Botsman et Roo Rogers, un ouvrage influent qui popularise le concept d’économie collaborative à l’échelle internationale.
Conférence COP21 à Paris, aboutissant à l'accord international historique sur le climat, renforçant la nécessité d'adopter des pratiques durables telles que l'économie du partage.
Notre mode de consommation actuel pousse à extraire bien plus de ressources naturelles que ce que notre planète peut régénérer. Chaque année, on mesure le jour du dépassement, une date symbolique où l'humanité a dépensé toutes les ressources que la Terre est capable de produire en un an. En 2023, cette date tombait le 2 août, ce qui signifie que pendant presque 5 mois, nous avons vécu à crédit sur les ressources futures.
Prenons l'exemple de l'eau douce : selon les Nations Unies, environ 2 milliards de personnes vivent déjà dans une région où l'eau est rare, et ce chiffre pourrait atteindre les 5 milliards d'ici 2050 si on ne change rien à nos habitudes. Pour fabriquer un seul jean, on consomme en moyenne environ 7 500 litres d'eau, soit l'équivalent de l'eau nécessaire à une personne pour boire pendant 7 ans.
Autre exemple concret : les minerais rares comme le lithium ou le cobalt utilisés dans nos smartphones et véhicules électriques. Leur extraction intensive entraîne souvent la destruction d'écosystèmes entiers, mettant en danger la biodiversité locale. En République démocratique du Congo, premier producteur mondial de cobalt, l'exploitation minière artisanale pour ce matériau implique régulièrement des conditions de travail difficiles et dangereuses, parfois même du travail des enfants.
Pareil pour les forêts : d'après la FAO, chaque année, environ 10 millions d'hectares de forêts disparaissent dans le monde, principalement pour laisser place à l'agriculture intensive et à l'élevage industriel. Rien qu'en Amazonie, la déforestation a fait disparaître près de 17% de la forêt tropicale initiale en 50 ans, menaçant des milliers d'espèces et les populations autochtones.
La surpêche aussi cause des dégâts : selon la FAO, près de 35% des stocks mondiaux de poissons sont exploités à un niveau non durable, risquant ainsi de vider certains océans de leurs ressources vitales pour les communautés locales.
Ces pratiques montrent clairement comment notre modèle actuel de consommation pousse à exploiter toujours plus les ressources naturelles, bien au-delà des limites écologiques.
Chaque année, plus de 2 milliards de tonnes de déchets solides municipaux sont produits dans le monde. Pire, selon la Banque mondiale, ce chiffre pourrait atteindre 3,4 milliards de tonnes d'ici 2050 si on continue notre mode de consommation actuel.
Un truc dingue : en France, chaque habitant produit environ 580 kg de déchets ménagers chaque année. Sur ce volume, seulement une petite moitié est recyclée ou compostée, le reste finit en incinération ou en décharge. Résultat : des énormes quantités de ressources précieuses se retrouvent définitivement perdues.
Un autre chiffre qui parle : environ 8 millions de tonnes de plastique terminent leur course dans les océans chaque année. Ça crée ce qu'on appelle le « septième continent », une zone gigantesque de déchets flottants. D'ailleurs, on estime aujourd'hui qu'il y a plus de 150 millions de tonnes de plastique dans les océans au total.
Le problème majeur, c'est que beaucoup d'objets qu'on jette pourraient être réutilisés, réparés ou partagés. Pense aux smartphones : en moyenne, un Français change son téléphone tous les 2 ans, alors que l'appareil pourrait parfaitement durer 4 à 5 ans en réalité. En choisissant plutôt de partager ou réparer certains objets, on pourrait réduire sacrément la montagne de déchets à gérer.
La consommation traditionnelle, en plus de faire mal à la planète, crée aussi des inégalités sociales sacrément importantes. Par exemple, la production massive de vêtements à bas coûts pousse souvent à l'exploitation de travailleurs précaires, parfois même des enfants, dans des pays comme le Bangladesh ou l'Inde. Là-bas, il n’est pas rare que les ouvriers bossent jusqu'à 14 heures par jour dans des conditions dangereuses, tout ça pour des salaires de misère (parfois même inférieurs à 3 euros par jour).
Nos achats rapides à bas prix dans les grandes chaînes peuvent aussi fragiliser l'économie locale. Quand tu achètes chez une multinationale, ton argent part souvent loin, dans des mains déjà très riches. Du coup, les petits commerces de quartier ou artisans locaux galèrent à survivre. Ça veut dire moins d'emplois locaux, moins de liens sociaux, et des centres-villes qui commencent à tous se ressembler.
Et puis, cette manière de consommer "jetable" pousse les gens à s'endetter inutilement. Acheter tout le temps la dernière paire de baskets stylée ou le smartphone flambant neuf devient un piège financier, surtout quand c'est à crédit. Aux États-Unis, par exemple, en 2022, la dette moyenne des ménages due aux cartes de crédit était autour de 7 000 dollars. Ça crée de l'insécurité économique, du stress, et une pression sociale constante pour toujours avoir plus, même quand on n'en a pas vraiment les moyens.
Le saviez-vous ?
Selon une étude de l'ADEME, le covoiturage entre deux personnes permet de réduire jusqu'à 50 % les émissions de gaz à effet de serre d'un trajet par rapport à l'utilisation individuelle d'une voiture.
D'après une enquête de l'association Zero Waste France, chaque objet partagé régulièrement (comme une perceuse ou un appareil à raclette) permet d'éviter l'achat de 10 nouveaux objets semblables, contribuant ainsi à limiter la surconsommation et les déchets.
Une étude européenne indique que la durée moyenne d'utilisation effective d'une perceuse achetée neuve est de seulement 12 minutes sur toute sa durée de vie, ce qui rend le partage de ce type d'équipement extrêmement bénéfique pour économiser ressources et argent.
Selon le WWF, si le monde entier consommait comme un Européen moyen, nous aurions besoin de 2,8 planètes pour subvenir à nos besoins. L'économie du partage aide à réduire cette empreinte écologique en favorisant une consommation plus responsable et raisonnée.
Partager plutôt qu’acheter neuf permet de réduire significativement la quantité de ressources consommées. Exemple simple : fabriquer une voiture produit environ 6 tonnes de CO₂ en moyenne, alors qu'utiliser le covoiturage pour les trajets quotidiens réduit nettement cette empreinte carbone. Louer ou échanger des objets comme des perceuses, des vélos ou des vêtements permet de prolonger leur durée de vie, réduisant directement l’exploitation de matières premières et l'énergie consommée lors de leur production. Prends l’exemple du textile : pour produire juste un jean, il faut environ 7 500 litres d’eau, soit l’équivalent de l’eau bue par une personne pendant environ 7 ans. En optant pour le partage, la location ou les achats d'occasion, chacun aide à diminuer fortement cet impact écologique. Moins produire, c’est aussi moins transporter, emballer et stocker : autant d’étapes très gourmandes en énergie et sources d’émissions polluantes. Le partage, c’est une manière concrète et accessible d’alléger collectivement notre empreinte écologique.
L’économie du partage permet d’utiliser au maximum des ressources qui existent déjà mais sont souvent sous-utilisées. Exemple tout simple : une voiture personnelle reste garée environ 95% du temps, selon l'étude publiée par l'ADEME en 2015. Grâce au covoiturage ou à l'autopartage, une seule voiture est utilisée par plusieurs personnes. Résultat : moins de voitures produites, moins de pollution et moins de bouchons.
Même chose avec les outils de bricolage. Une perceuse est utilisée en moyenne 12 minutes durant toute sa vie. Pas très efficace ! Avec des ateliers coopératifs ou plateformes de partage telles que Mutum ou ShareVoisins, chaque outil est utilisé bien plus souvent par plusieurs usagers.
Cette façon de partager limite le gaspillage et réduit clairement notre besoin en ressources naturelles. En gros, on produit moins mais on fait mieux avec ce qu’on a déjà sous la main. C’est malin, écologique, et ça encourage la création de liens sociaux entre voisins ou au sein de communautés locales.
Avec le partage, on réduit clairement la quantité de déchets produite, simplement parce qu'on utilise davantage les objets existants plutôt que d'en acheter de nouveaux. Par exemple, une perceuse individuelle ne sert en moyenne que 12 à 15 minutes pendant toute sa vie. C'est quand même dingue ! En la partageant, on limite sérieusement la fabrication de perceuses neuves, et donc tous les déchets liés à leur production, emballage et fin de vie. Autre détail intéressant : une étude de l'ADEME montre qu'acheter un appareil électroménager reconditionné plutôt que neuf permet d'éviter la production de 20 à 50 kg de déchets, selon l'appareil concerné. Côté textile, louer ou échanger des vêtements plutôt que les acheter réduit aussi massivement les déchets : l'industrie textile produit environ 92 millions de tonnes de déchets chaque année dans le monde, alors chaque geste compte ! Le partage permet donc non seulement de jeter beaucoup moins, mais aussi d'éviter la surproduction liée à nos achats impulsifs ou peu réfléchis.
Part des Français déclarant consommer régulièrement des biens ou services collaboratifs.
Nombre estimé d'utilisateurs réguliers du covoiturage longue distance en France, démontrant la popularité croissante des pratiques collaboratives.
Quantité moyenne annuelle de déchets produits par habitant en France, pouvant être diminuée grâce à l'économie du partage.
Part des jeunes français (18-24 ans) ayant déjà utilisé des plateformes de partage ou de location d’objets et d’équipements.
Quantité moyenne d'eau nécessaire pour produire un seul jean en coton, encourageant le partage et la réutilisation vestimentaire.
| Domaine | Exemples d'activités réelles | Plateforme typique | Bénéfices pédagogiques |
|---|---|---|---|
| Mobilité partagée | Covoiturage entre étudiants | BlaBlaCar | Sensibiliser à la réduction des émissions de CO₂ et à l’économie collaborative. |
| Biens et objets partagés | Emprunter ou louer des outils au lieu de les acheter | Mutum, Allovoisins | Apprendre la consommation raisonnée, éviter le gaspillage. |
| Hébergement collaboratif | Accueil chez l'habitant durant un échange scolaire | Airbnb, Couchsurfing | Favoriser les échanges culturels, découvrir d’autres modes de vie. |
Le covoiturage permet de diminuer concrètement les émissions de CO₂ en limitant le nombre de voitures sur les routes. Une voiture partagée avec trois passagers, par exemple, émet jusqu'à trois fois moins de gaz à effet de serre par personne qu'une voiture individuelle. Des applis comme Blablacar comptent aujourd'hui plus de 100 millions d'utilisateurs dans le monde et facilitent ces trajets groupés au quotidien.
Les vélos en libre-service sont une autre variante très efficace. À Paris, le service Vélib' a enregistré plus de 215 millions de trajets depuis son lancement. D'un point de vue écologique, ces vélos réduisent non seulement les émissions polluantes, mais aussi le bruit et la congestion urbaine. Une étude récente a même montré que plus de 60 % des trajets réalisés en vélo libre-service remplacent directement des déplacements auparavant effectués en voiture, transport collectif ou scooter motorisé.
Ces solutions améliorent aussi la solidarité locale. Par exemple, dans certaines petites communes rurales, des groupes de covoiturage informels permettent à des jeunes isolés ou à des personnes âgées sans véhicule de rejoindre facilement commerces ou écoles, tout en renforçant les liens sociaux.
Vivre en colocation divise par deux en moyenne l'empreinte carbone liée au logement, comparé à vivre seul. C'est logique : chaleur, électricité, appareils électroménagers, tout est partagé ! Aujourd'hui, des projets de logement collaboratif intergénérationnel se développent aussi, avec des étudiants ou jeunes adultes cohabitant avec des personnes âgées. Ces initiatives permettent d'échanger des services et de nouer des liens sociaux solides tout en limitant l'isolement et les dépenses énergétiques individuelles. Autre tendance cool : les habitats participatifs, où plusieurs familles décident ensemble de la conception et de la gestion d'un logement commun, avec jardins partagés ou buanderies collectives. En France, en 2021, on recensait déjà plus de 900 projets de ce type, montrant que le phénomène prend vraiment de l’ampleur. Côté bénéfices concrets, dans ces habitats, on réduit généralement de 20 à 30 % les factures d'énergie, grâce à une meilleure isolation et à des équipements mutualisés. C'est une manière simple, conviviale et concrète de réduire son impact environnemental et ses dépenses, tout en enrichissant sa vie sociale.
Partager les objets du quotidien, comme des outils de bricolage, des vêtements ou des jeux, c'est une façon toute simple mais super efficace de moins gaspiller et économiser des ressources naturelles.
Prenons les outils, par exemple : une perceuse électrique ne sert en moyenne que 12 minutes dans toute sa vie ! Pas très malin que chacun achète la sienne, non ? Du coup, des initiatives comme les bibliothèques d'objets (ou “outilthèques”) apparaissent de plus en plus. À Toronto par exemple, la Toronto Tool Library propose à ses membres plus de 5 000 outils différents en prêt, allant d'une simple perceuse à une tondeuse à gazon.
Pour ce qui est des vêtements, au lieu d’acheter sans cesse du neuf (et donc de polluer, car produire un jean nécessite environ 7 500 litres d'eau !), l'option de la location ou échange de vêtements, comme le proposent des applis telles que Vinted ou encore des cafés-vêtements, est une vraie réponse. Il existe aussi des projets jeunes sympas, comme les trocs de fringues organisés dans les collèges ou lycées.
Quant aux jeux, le partage permet non seulement d’avoir accès à plein de jeux sans en amasser des montagnes chez soi, mais aussi de tester de nouveaux jeux régulièrement. Les ludothèques sont des exemples concrets : en France, il y a plus de 1 200 ludothèques où les enfants comme les adultes peuvent emprunter des jeux de société, des jouets d'extérieur ou même des jeux vidéo.
Autre point positif : ces échanges et partages créent du lien social, rassemblent les gens autour d'intérêts communs et favorisent une convivialité qu'on ne retrouve pas forcément lorsqu'on achète tout seul dans son coin.
Les plateformes de troc de compétences comme Stootie, Yoojo ou Allovoisins permettent de trouver facilement des services près de chez soi : bricolage, garde d’enfants ou aide en informatique par exemple. Le principe est simple : tu échanges ton savoir-faire ou une compétence contre un service dont tu as besoin. Concrètement, si tu t'y connais en réparation de vélo, tu rends service à quelqu'un qui pourra, lui, t’aider en maths ou en anglais par exemple.
Les SEL, ou Systèmes d’Échange Locaux, vont encore plus loin : ils utilisent leur propre monnaie interne, souvent appelée "unités locales" ou "grains de SEL", pour fluidifier et équilibrer les échanges. Pas besoin d’euros, tu rends service puis accumules des points pour demander d’autres coups de main à quelqu’un d’autre plus tard. Aujourd’hui, il existe plus de 600 SEL en France qui réunissent plus de 25 000 participants actifs.
Ces échanges locaux et réguliers renforcent aussi les liens au sein du quartier ou de la communauté, créant ainsi un vrai réseau de solidarité basé sur l'entraide et non seulement sur l'argent. C'est une façon concrète de lutter contre l’isolement et de s’inscrire dans une logique collective plus durable.
Certains établissements organisent des bibliothèques d'objets. À la manière d'une bibliothèque classique, les élèves peuvent y emprunter gratuitement des objets rarement utilisés comme des outils de bricolage, du matériel sportif, ou des instruments de musique. Ça incite à emprunter plutôt qu'à acheter !
Dans des collèges et lycées, on voit émerger des projets de repair cafés. Ces ateliers pratiques permettent aux jeunes d'apprendre à réparer eux-mêmes leurs objets cassés avec l'aide de bénévoles expérimentés. Le but : ne pas jeter systématiquement et lutter contre l'obsolescence programmée.
Autre exemple intéressant : la mise en place de potagers scolaires partagés. Chaque classe ou groupe d'élèves est responsable d’une zone précise du jardin. Les récoltes sont ensuite partagées entre participants, familles et parfois même la cantine scolaire. Ça sensibilise ultra-concrètement à l'alimentation durable.
Du côté extrascolaire, certaines associations organisent régulièrement des trocs de vêtements ou d'équipements sportifs. Les jeunes apportent des affaires en bon état dont ils n'ont plus besoin et repartent gratuitement avec ce qui les intéresse. Une super manière de renouveler sa garde-robe ou ses équipements sans gaspiller !
Enfin, certains établissements éducatifs lancent des défis zéro déchet. Ces challenges motivent élèves et enseignants à réduire activement leurs déchets sur une période donnée, tout en partageant astuces et bonnes pratiques au quotidien. Ça crée une dynamique collective très sympa et ça responsabilise vraiment tout le monde.
Les jeunes peuvent facilement découvrir l'économie du partage via des applis pratiques et sympas comme Too Good To Go, qui permet de récupérer à petit prix les invendus alimentaires des commerces. Autre exemple cool : Geev, une appli de dons d'objets et de nourriture pour éviter le gaspillage tout en faisant des économies. Vinted permet d'échanger ou de vendre ses vêtements, chaussures et accessoires inutilisés : idéal pour renouveler sa garde-robe sans consommer du neuf. Pour les trajets quotidiens, Karos ou Klaxit proposent du covoiturage domicile-travail ou domicile-études, parfait pour les étudiants. Côté location et partage d'objets pratiques, l'application Mutum est géniale : elle permet d'emprunter ou de prêter des outils, des appareils ménagers ou même du matériel sportif au sein de son quartier ou campus universitaire. Ces plateformes favorisent concrètement une consommation plus responsable tout en étant adaptées aux habitudes des jeunes utilisateurs connectés.
L'économie traditionnelle repose sur l'achat individuel, la possession personnelle des biens et une consommation souvent excessive. À l'inverse, l'économie du partage privilégie l'accès partagé à des biens ou services déjà existants afin d'optimiser leur utilisation, réduire les déchets produits et préserver les ressources naturelles.
Oui, l'économie du partage a un impact environnemental positif, car elle encourage une consommation plus responsable, limite la surexploitation des ressources naturelles et réduit significativement les déchets générés. À titre d'exemple, une étude de l'ADEME indique que le covoiturage permettrait de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre produites par trajet en voiture.
Non, l'économie du partage est beaucoup plus vaste. Outre le covoiturage ou la location de logements, elle inclut également l'échange d'objets (comme les vêtements, livres, outils), le partage de compétences et savoir-faire, la mutualisation de lieux de travail (coworking) ou encore la création de jardins partagés.
Les jeunes peuvent intégrer l'économie du partage de plusieurs manières : en participant à des échanges ou dons d'objets entre camarades, en utilisant des plateformes de covoiturage ou de location de vélos pour se déplacer, en s'inscrivant sur des plateformes en ligne pour apprendre ou partager des compétences (cours particuliers, ateliers collaboratifs) ou en participant à des projets scolaires de sensibilisation.
L'économie collaborative favorise le lien social, la confiance et la coopération entre individus. Elle encourage les échanges, permet de rencontrer de nouvelles personnes, renforce la solidarité et facilite l'accès à certains services ou biens pour des personnes qui n'en ont pas systématiquement les moyens.
Malgré ses nombreux avantages, l'économie du partage peut comporter certains risques, notamment en matière de sécurité des transactions ou d'assurance. Par exemple, prêter son logement ou son véhicule implique souvent de souscrire une assurance adaptée ou d'utiliser des plateformes reconnues qui garantissent la sécurité des utilisateurs.
Plusieurs établissements scolaires organisent des trocs de vêtements ou de livres scolaires entre élèves, mettent en place des jardins pédagogiques partagés ou facilitent des actions de covoiturage pour les déplacements domicile-école. Ces initiatives sont pédagogiques et permettent de sensibiliser concrètement les jeunes à la consommation responsable.

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Question 1/5