Tester l'eau de puits est essentiel, car près de 15 % des puits privés en France révèlent régulièrement une contamination microbienne ou chimique selon l'Agence Régionale de Santé (ARS). Beaucoup l'ignorent, mais l'eau du sol peut sembler très claire tout en comportant des polluants comme les nitrates, les pesticides ou même des bactéries comme Escherichia coli, invisibles à l'œil nu. Et crois-moi, ces contaminants ne rigolent pas : intoxications intestinales, risques neurologiques, perturbations hormonales, c'est pas jojo. L'environnement aux alentours joue un rôle énorme : si ton terrain est proche de terres agricoles, industrielles, ou même d'anciennes activités minières, le risque monte en flèche. Autre chose que tout le monde ne sait pas : ton puits peut se dégrader dans le temps. Même si tout semblait nickel il y a cinq ans, des fissures dans le revêtement ou une corrosion lente peuvent changer la donne. Tester régulièrement évite les surprises et permet de réagir rapidement en cas de changements soudains dans la qualité de l'eau.
Le coût moyen d'un test complet de la qualité de l'eau de puits en France.
La teneur maximale admissible en plomb dans l'eau potable selon l'OMS.
La proportion de puits privés aux États-Unis qui ne sont pas contrôlés régulièrement.
Le pourcentage idéal de bactéries coliformes dans l'eau potable est de 0%, signifiant qu'aucune bactérie coliforme ne devrait être présente.
Boire ou utiliser une eau contaminée peut causer de vrais problèmes de santé, parfois immédiats, parfois à plus long terme. En France, autour de 1,5 million de personnes utilisent régulièrement un puits privé comme source d'eau potable. Mais environ 20 % de ces puits présentent une contamination microbiologique selon les analyses régulières menées par les agences sanitaires.
La présence fréquente de bactéries fécales comme Escherichia coli (E. coli) provoque par exemple des troubles digestifs sérieux : diarrhées, nausées ou vomissements assez violents. Mais certains types spécifiques d'E. coli comme l'O157:H7 peuvent carrément provoquer des complications sévères telles que l'insuffisance rénale.
Une forte teneur en nitrates est aussi très courante, surtout dans les zones rurales proches des cultures intensives. Sache que l'ingestion de nitrates au-dessus du seuil recommandé (50 mg/L selon l'OMS et la législation française) peut être dangereuse, spécialement chez les femmes enceintes et les nourrissons, menant parfois à la méthémoglobinémie, un trouble sanguin affectant l'oxygénation du corps.
Les pesticides issus de pratiques agricoles sont fréquemment retrouvés lors des contrôles d'eau de puits, avec parfois des concentrations inquiétantes : certains composés, comme l'atrazine ou les organochlorés, reconnus pour leur persistance élevée, ont des effets cancérigènes ou perturbateurs endocriniens bien établis.
Enfin, tu pourrais rencontrer des métaux lourds : arsenic, plomb, cadmium. L'arsenic par exemple peut engendrer des lésions cutanées caractéristiques (appelées kératoses), voire augmenter significativement les risques de certains cancers (peau, vessie, poumon) si l'exposition est chronique. Le plomb quant à lui entraîne souvent une accumulation progressive dans l'organisme, causant troubles neurologiques, retard du développement intellectuel et complications rénales.
Bref, une eau douteuse, ça ne se prend surtout pas à la légère.
Une eau de puits jaunâtre ou brunâtre peut indiquer une présence excessive de fer ou de manganèse, c'est fréquent dans les sols riches en minéraux. Si tu observes une couleur verdâtre ou bleutée, attention au cuivre : c'est souvent dû à de vieux tuyaux ou à des canalisations corrodées. Une couleur noirâtre peut apparaître si des bactéries sulfatoréductrices se développent dans le puits, produisant des dépôts noirs et gluants sur les parois du réservoir ou dans les filtres. Lorsque l'eau est particulièrement trouble et laiteuse (forte turbidité), c'est souvent un signe de particules fines ou d'argile en suspension remontées du sous-sol à la suite d'un forage mal réalisé ou d'un affaissement local. Ce genre de particules peut faciliter la colonisation bactérienne, donc prudence. Enfin, crois-le ou non, des dépôts blanchâtres ou crayeux, particulièrement visibles sur ta vaisselle ou au fond de ta bouilloire, indiquent un excès de calcium et de magnésium : l'eau est alors « dure ». Rien de dangereux pour ta santé a priori, mais tes appareils ménagers risquent d'en pâtir.
Un goût métallique ou amer est souvent lié à la présence excessive de fer, cuivre ou manganèse. Le fer, au-delà d'un goût métallique désagréable, peut même former des dépôts visibles rougeâtres ou brunâtres dans les éviers. Si l'eau vous semble plutôt salée, vous avez peut-être affaire à un excès de chlorure ou des infiltrations d'eau salée, fréquentes en bord de mer ou près d'une route salée en hiver. Une odeur d'œuf pourri ? C'est presque toujours dû à du sulfure d'hydrogène, qui provient naturellement de la décomposition organique sous terre ou de bactéries présentes dans le puits. Attention, une odeur chimique, comme celle d'essence ou de solvant, est particulièrement alarmante : elle pourrait signaler des fuites de carburant ou de produits industriels à proximité. Ces symptômes gustatifs ou olfactifs inhabituels ne garantissent pas systématiquement une eau dangereuse, mais doivent impérativement vous alerter et vous inviter à faire analyser votre eau rapidement.
Un dépôt blanc crayeux autour des robinets, chauffe-eaux ou bouilloires, souvent appelé calcaire, indique une dureté excessive (beaucoup de calcium ou magnésium). Ce n'est généralement pas mauvais pour la santé, mais cela use prématurément tes appareils électroménagers et limite leur efficacité. À long terme, ça augmente nettement ta facture d'énergie.
Des taches brun-rougeâtres ou des dépôts orange indiquent généralement un excès de fer ou de manganèse. Le fer laisse souvent un goût métallique désagréable, même s'il ne présente pas vraiment de grosses menaces sanitaires. Par contre, le manganèse en trop grande quantité peut être problématique (limite recommandée : 0,05 mg/L maximum par les normes sanitaires françaises).
Des taches bleutées ou verdâtres sur les éviers, la robinetterie ou même ta baignoire indiquent généralement une possible corrosion de tes canalisations en cuivre. Si l'eau du puits est un peu trop acide (pH inférieur à 6,5), cela attaque progressivement tes canalisations de cuivre et libère du cuivre en excès. La recommandation officielle définit une limite maximale de 2 mg/L de cuivre dans ton eau de consommation.
Enfin, une pellicule noire visqueuse dans la cuvette des toilettes ou à proximité des robinets peut être un signe de bactéries ayant établi leur petit nid douillet dans ton réseau, comme les bactéries sulfato-réductrices (responsables également d'odeurs d'œuf pourri caractéristiques). Ce phénomène nécessite un contrôle microbiologique rapide et éventuellement une désinfection de ton système d'eau.
Étape | Description | Fréquence recommandée |
---|---|---|
1. Prélèvement d'échantillon | Collecter un échantillon d'eau dans un récipient stérile. | Annuelle |
2. Test microbiologique | Test pour détecter la présence de bactéries pathogènes, comme les coliformes. | Annuelle |
3. Test chimique | Analyser la présence de substances chimiques comme les nitrates, les pesticides et les métaux lourds. | Tous les 3 à 5 ans |
La profondeur du puits influence directement les risques de contamination : un puits superficiel, moins de 15 mètres par exemple, est généralement plus vulnérable aux polluants de surface comme les nitrates issus des engrais ou les bactéries de fosses septiques proches. Un puits plus profond, disons de 50 mètres ou plus, capte habituellement de l'eau mieux protégée par les couches géologiques imperméables, réduisant nettement le risque de contamination.
L'âge de ton puits est tout aussi critique à vérifier. Un puits creusé il y a plus de 40 ans risque souvent la corrosion des équipements, tels que la pompe ou les tubages en acier, entraînant des infiltrations de métaux lourds comme le fer ou le plomb dans ton eau. S'il a été foré après les années 2000, il respecte normalement des normes sanitaires plus récentes, limitant ces risques.
Connaître précisément profondeur et âge t'aide à déterminer efficacement quels tests effectuer et à ajuster ta vigilance selon les dangers potentiels. Cela améliore également ta compréhension sur l'état général de ton installation et ses besoins éventuels en entretien ou rénovation.
Conserve toujours les résultats des contrôles précédents dans un classeur ou un fichier numérique à portée de main. Ce suivi permet de repérer des anomalies récurrentes ou l'évolution progressive de certaines contaminations (comme les niveaux de nitrates ou la présence de bactéries comme E. coli). En général, si tu remarques une augmentation soudaine d'un contaminant précis ou des valeurs qui frôlent régulièrement les seuils recommandés, ça signale clairement la nécessité d'agir rapidement. Il est aussi intéressant de comparer les périodes de l'année entre elles : des précipitations abondantes ou de fortes chaleurs peuvent influer directement sur les résultats de tes tests et révéler une contamination saisonnière. Autre intérêt majeur : l'historique des résultats aide à évaluer l'efficacité de mesures que tu aurais mises en place, comme une désinfection ou l'installation de filtres spécifiques.
Si tu habites près d'une zone agricole, ton eau de puits peut être vulnérable aux infiltrations de nitrates et de pesticides, parfois même à plusieurs centaines de mètres des champs traités. À proximité des élevages intensifs, ce sont souvent les bactéries fécales comme E. coli qui contaminent le plus l'eau, par ruissellement ou infiltration souterraine. Même des activités domestiques banales, genre un vieux réservoir à fioul enterré qui fuit légèrement ou l'utilisation régulière d'engrais chimiques ou de pesticides dans ton jardin, peuvent affecter l'eau du puits localement. Et attention, présence d'une industrie ou d'un atelier mécanique dans les environs ? Risque accru de retrouver des métaux lourds type plomb, mercure ou bien encore des hydrocarbures dans l'eau souterraine à proximité. Certaines études indiquent qu'un puits situé à moins de 30 à 60 mètres d'une fosse septique est particulièrement à risque de contamination bactérienne. Plus surprenant : même les cimetières peuvent libérer des éléments contaminants, comme du formaldéhyde utilisé pour l'embaumement, qui voyagerait via les sols poreux jusqu'aux nappes phréatiques. Pour faire simple : plus ton puits est situé près d'activités humaines sensibles côté pollution, plus mieux vaut être vigilant et multiplier les contrôles réguliers.
La limite de concentration en chlorure dans l'eau potable.
John Snow identifie la contamination de l'eau comme source d'épidémie de choléra à Londres, marquant ainsi les débuts de la prise de conscience publique liée à la qualité de l'eau potable.
Pasteur développe les premières techniques d'analyse microbiologique permettant la détection des bactéries potentiellement pathogènes présentes dans l'eau.
Création de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui établira plus tard des recommandations internationales sur la qualité de l'eau potable.
Adoption par l'OMS des premières lignes directrices internationales sur la qualité de l'eau potable, donnant des repères décisifs pour les analyses d'eau des puits.
Conférence de Rio sur l'environnement et adoption de l'Agenda 21, encourageant la surveillance régulière et la préservation des ressources en eau douce.
Directive européenne 98/83/CE établissant des normes strictes relatives à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, incluant eaux de puits et forages privés.
Mise en vigueur en France de l'arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine, soulignant l'importance d'une gestion proactive et régulière des contrôles des eaux de puits.
Reconnaissance par l'Assemblée Générale de l'ONU de l'accès à l'eau potable comme droit fondamental humain.
Objectifs du développement durable (ODD) des Nations Unies (objectif 6) visant à garantir l'accès universel à une eau potable sûre et abordable d'ici 2030.
Publication par le Ministère français de la Santé de nouvelles recommandations spécifiques pour les propriétaires privés de puits afin d'améliorer les bonnes pratiques de contrôle et d'entretien réguliers.
Les tests microbiologiques sont centrés sur la présence de bactéries spécifiques comme les coliformes et l'Escherichia coli (E. coli). Leur présence indique généralement que ton eau a été contaminée par des excréments humains ou animaux. Attention : ces bactéries ne modifient pas forcément le goût ni l'apparence de l'eau, c'est ça le piège. Concrètement, un test standard détecte d'abord les coliformes totaux, ces bactéries présentes naturellement dans l'environnement. Si c'est négatif, t'es tranquille au niveau bactérien sur ce plan-là.
Mais si c'est positif aux coliformes totaux, alors là il faut absolument pousser plus loin en recherchant spécifiquement l'E. coli, une bactérie intestinale bien précise et dangereuse. Une eau positive à E. coli est clairement impropre à la consommation, ça indique un risque sérieux de maladies gastrointestinales : gastro, diarrhées aiguës, voire troubles plus graves chez les enfants ou personnes fragiles. Juste pour situer l'enjeu : selon Santé Publique France, 50% des cas de contamination d'eau potable privée concernent des bactéries fécales, dont principalement E. coli.
Si ton résultat revient positif, c'est pas négociable : arrête tout de suite de boire cette eau telle quelle. Fait bouillir l'eau au minimum 1 minute avant utilisation ou passe à l'eau en bouteille temporairement, puis envisage rapidement une désinfection complète de ton puits.
Tu veux vérifier ce que tu bois, surtout aux nitrates, pesticides et métaux lourds, parce que là, ça peut devenir sérieux. Pour les nitrates, sache qu'au-delà de 50 mg/L, on considère l'eau potentiellement dangereuse, surtout pour les nourrissons, à cause du syndrome du bébé bleu. Si ton puits est au milieu d'une région agricole, t'as clairement intérêt à jeter un œil régulier aux pesticides : certains comme l'atrazine restent longtemps dans les eaux souterraines, même quand les agriculteurs ont cessé de les utiliser. Pour les pesticides, une analyse complète est conseillée au moins une fois tous les trois ans minimum, surtout après des périodes de fortes pluies, qui peuvent favoriser leur infiltration rapide en profondeur.
Puis t'as les fameux métaux lourds comme le plomb, l'arsenic, le mercure ou encore le cadmium. Ici, c'est souvent lié à des sols naturellement contaminés ou à proximité d'anciens sites industriels. Le plomb par exemple, même à de faibles concentrations (au-dessus de 10 µg/L) présente des risques neurologiques sérieux. L'arsenic est un autre cas délicat : même à très petites doses (10 µg/L), t'as un risque accru de cancers de la peau ou de la vessie à long terme.
Pour ces tests chimiques, utilise un kit de prélèvement adapté (généralement fourni par le labo). Tu rempliras des flacons spéciaux, étiquetés clairement en suivant les consignes (pas question d'utiliser une bouteille classique du robinet sinon résultat faussé garanti). Ces kits permettent aux labos d'obtenir des résultats très précis, avec une marge d'erreur de moins de 5 %, ce qui est essentiel quand il s'agit de substances potentiellement toxiques. Avec ces analyses en poche, tu sauras exactement quoi faire si y'a un problème : traitement, filtration ou nouvelle source d'eau.
Un test de pH mesure si ton eau est acide, neutre ou alcaline : idéalement, l'eau potable se situe autour d'un pH entre 6,5 et 8,5. En dessous, l'eau pourrait être corrosive et endommager les tuyaux ; au-dessus, elle devient calcaire et risque de créer des dépôts gênants.
Pour la dureté, on vérifie les minéraux comme le calcium ou le magnésium. Une eau dure laisse facilement du tartre sur les bouilloires et robinetteries, provoque des démangeaisons chez certaines personnes et altère même le goût du café ou thé. Une eau trop douce peut favoriser la corrosion et accélérer le vieillissement de tes canalisations métalliques.
La turbidité, elle, concerne la limpidité de ton eau. Plus la turbidité est élevée, plus tu vois cette fameuse apparence trouble ou floue avec des particules en suspension—à éviter absolument, car c'est souvent un indicateur de contamination microbienne ou minérale. Un seuil maximal de 1 NTU (Nephelometric Turbidity Unit) est généralement conseillé pour ta consommation quotidienne.
Ces trois tests de base t'aident à détecter très vite un problème potentiel, mais aussi à identifier quel traitement sera efficace et abordable pour ton puits.
Le saviez-vous ?
L'ébullition élimine efficacement les bactéries de l'eau, mais ne permet pas d'éliminer certains produits chimiques ou minéraux tels que les nitrates ou les métaux lourds. Ainsi, même une eau bouillie peut présenter des risques pour votre santé si elle est chimiquement contaminée.
Un seul gramme de pesticides peut contaminer jusqu'à 10 millions de litres d'eau, l'équivalent de 4 piscines olympiques. Ceci souligne l'importance d'une surveillance régulière, notamment dans les zones agricoles.
Près de 20 % des Français utilisent l'eau de puits ou de forage comme principale source d'eau potable. Pourtant, beaucoup ne testent pas régulièrement la qualité de cette eau, ignorant ainsi les risques liés à une contamination invisible.
Le goût métallique de votre eau peut provenir non seulement de la présence de fer ou de cuivre, mais aussi d'une acidité élevée (pH faible), susceptible d'endommager vos conduites et installations sanitaires à long terme.
Teste ton eau au minimum une fois par an, de préférence au printemps (à la fonte des neiges ou après de fortes pluies). C'est là que ton puits risque le plus d'être contaminé par ruissellement. Si ton puits a subi des travaux ou des réparations récentes, refais un test juste après pour être sûr à 100%. Même chose en cas d'inondation ou de grosses tempêtes.
Si chez toi la densité de puits privés est élevée ou si tu utilises ton eau pour des activités agricoles ou d'élevage, mieux vaut augmenter la fréquence des tests : jusqu'à deux à trois fois par an.
Pour un contrôle basique en conditions normales, cible surtout les bactéries (coliformes totaux, E. coli), les nitrates, ainsi que le niveau de pH. Si tu sais que ta région a des sols riches en métaux ou une agriculture intensive, inclue aussi les pesticides et métaux lourds. Côté budget, compte entre 50 et 150 € pour un test réalisé en laboratoire professionnel. Ça reste raisonnable pour avoir la certitude que toute la famille boit de l'eau saine.
Quand ton puits se situe près de champs agricoles traités aux pesticides ou d'élevages intensifs, teste tous les 6 à 12 mois au minimum. Ces activités libèrent souvent des nitrates et des produits phytosanitaires. Idem si tu es proche de sites industriels : les matières dangereuses peuvent filtrer dans la nappe phréatique, comme certains métaux lourds (arsenic, plomb, mercure).
Après de fortes pluies, inondations ou sécheresses prolongées, refais rapidement un test complet. Ces événements météorologiques extrêmes modifient la composition chimique de ton eau ou entraînent une contamination microbiologique par ruissellement.
Tu viens de réaliser des travaux sur ton puits, comme un approfondissement ou un remplacement de pompe ? Refais systématiquement un test derrière : chaque intervention, même minime, peut perturber la qualité initiale de l'eau.
Autre situation : si des cas de contamination sont signalés dans ton voisinage immédiat ou ta commune, lance impérativement un test supplémentaire sans attendre ton prochain contrôle habituel.
Enfin, si une personne vulnérable habite ton foyer (bébé, femme enceinte, personne âgée ou immunodéprimée), multiplie la fréquence des tests microbiologiques et chimiques. Certaines substances sans danger immédiat pour un adulte sain peuvent devenir problématiques pour ces profils à risque.
La valeur de pH recommandée pour une eau de consommation.
La limite maximale admissible de nitrate dans l'eau potable en France.
La part des eaux souterraines contaminées par les nitrates en France.
La concentration maximale de fer recommandée dans l'eau de puits.
La concentration maximale de manganèse recommandée dans l'eau de puits.
Type de Test | But du Test | Fréquence Recommandée |
---|---|---|
Test microbiologique | Détecter la présence de bactéries pathogènes | Annuellement |
Test chimique de base | Mesurer les niveaux de pH, de nitrates et de minéraux | Tous les 1 à 3 ans |
Test des métaux lourds | Détecter la présence de métaux lourds comme le plomb ou le mercure | À évaluer selon les risques locaux |
Test des pesticides | Identifier la contamination par les pesticides agricoles | Si situé près de terres agricoles, tester tous les 5 ans |
Les kits de tests en laboratoire sont top niveau fiabilité : analyses précises, résultats indiscutables. Si t'as besoin d'une preuve béton pour vendre ta maison ou rassurer sur la santé des gamins, c'est LE choix idéal. Les labos peuvent détecter même les concentrations ultra faibles de polluants chimiques comme les pesticides ou métaux lourds. Par contre, ça demande un peu de patience : les résultats peuvent mettre plusieurs jours à revenir, voire une à deux semaines selon les contaminations recherchées. Autre bémol : ils coûtent plus cher que les kits maison—on parle facilement d'une centaine d'euros selon les analyses. Faut aussi être rigoureux pour collecter et envoyer les échantillons : si tu foires la manip, tu risques de devoir recommencer et repayer un tour. Dernier avantage pratique : les résultats officiels d'un labo te serviront facilement comme référence en cas de problème avec la mairie ou ton assurance.
Parmi les kits à domicile, la marque Watersafe est souvent appréciée pour sa simplicité d'utilisation : résultats rapides pour les bactéries (comme E. coli), nitrates, pesticides, chlore, et métaux lourds, en 10 minutes chrono. Seul inconvénient : précision parfois limitée comparée aux analyses labo.
Si t'as besoin d'affiner sur les métaux lourds (plomb, mercure), tourne-toi vers les kits de type Health Metric, qui offrent une meilleure sensibilité sur ces composés spécifiques. Un peu plus cher, mais plus précis.
Pour les bactéries uniquement, rien de mieux que le kit Coliform Bacteria Test Kit de Safe Home : fiable, très réactif (résultats clairs dès 24h), idéal pour identifier rapidement un risque microbiologique sans se prendre la tête.
Enfin, les kits électroniques numériques, comme le Hanna Checker, sont top pour mesurer précisément le pH et la dureté : investissement initial certes plus élevé, mais utilisable à long terme grâce à leur faible coût par test, contrairement aux solutions de test traditionnelles qui nécessitent un réapprovisionnement régulier.
En plus des kits de test, prévois une glacière ou un sac isotherme avec des blocs réfrigérants pour garder tes échantillons frais le temps du transport, surtout si tu passes par un labo. Garde aussi sous la main plusieurs flacons ou bouteilles stériles (en verre idéalement ou plastique spécial prélèvements pour éviter les contaminations croisées). Des petits gants à usage unique, genre en nitrile, sont super utiles pour éviter que tes doigts contaminent les échantillons. Pense aussi à un chronomètre ou à ton smartphone pour surveiller le temps de réaction précis si tu utilises des tests à domicile, c'est pas toujours évident à l'œil. Pour recueillir de l'eau sans ramener de saletés, utilise un seau propre dédié exclusivement au prélèvement : ni lessive, ni produits chimiques dedans. Enfin, une lampe de poche LED puissante peut être utile pour vérifier facilement la transparence et la présence éventuelle de particules en suspension.
Selon le type et le niveau de contamination, il faudra envisager différentes options telles que désinfecter le puits (par exemple avec du chlore), installer un système de traitement adapté (filtration, osmose inverse, système UV, etc.) ou, dans les cas graves, creuser ou forer un nouveau puits. Contactez toujours un professionnel pour déterminer la meilleure solution.
Bien qu'ils soient pratiques et abordables, les kits à domicile varient en fiabilité selon les marques et types. Ils sont généralement suffisants pour détecter certains contaminants basiques (pH, nitrates, dureté), mais pour une analyse approfondie et précise (métaux lourds, pathogènes, substances chimiques spécifiques), il est conseillé de faire appel à un laboratoire professionnel.
Des signes courants incluent une eau trouble, colorée ou contenant des dépôts visibles, un goût métallique ou chimique inhabituel, une odeur désagréable (œuf pourri, chlore, pétrole) et des taches ou dépôts persistants sur la vaisselle, les sanitaires ou le linge après lavage.
En général, il est conseillé de tester votre eau de puits au moins une fois par an. Cependant, en cas de problème constaté (changements d'aspect, de goût ou d'odeur) ou en présence d'activités contaminantes aux alentours (agriculture intensive, installations industrielles, etc.), il est recommandé de le faire plus fréquemment, tous les 3 à 6 mois.
Oui, absolument ! Beaucoup de contaminants potentiels (comme les bactéries pathogènes, les nitrates ou les produits chimiques agricoles) sont invisibles et n'ont ni goût ni odeur. Une apparence claire et odorante ne garantit donc absolument pas que votre eau est sans danger.
Le coût varie fortement selon le laboratoire, le lieu et le type de tests réalisés. Une analyse standard pour la détection de bactéries et contaminants courants coûte généralement entre 50 et 150 €. Des tests approfondis incluant des analyses spécifiques de métaux lourds, pesticides et autres composés chimiques peuvent dépasser les 200 à 300 €.
Utilisez toujours un récipient propre et stérile fourni par le laboratoire ou le kit de test. Videz l'eau stagnante des tuyaux en laissant couler l'eau plusieurs minutes avant le prélèvement. Évitez tout contact avec les doigts ou les surfaces intérieures du récipient. Remplissez-le entièrement et refermez-le hermétiquement immédiatement après prélèvement, avant de l'envoyer rapidement pour analyse.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/4