Les bénéfices de l'éclairage LED sur la consommation d'énergie et l'environnement

Présentation générale de l'éclairage LED

Définition et historique

Une LED, ou diode électroluminescente, est un composant électronique qui émet de la lumière quand il est traversé par un courant électrique. Techniquement, c'est un semi-conducteur, généralement en nitrure de gallium ou arséniure de gallium, qui libère spontanément des photons dès qu'un courant le traverse. À la différence d'une ampoule classique qui chauffe un filament jusqu'à ce qu'il devienne incandescent, la LED génère la lumière directement, sans chaleur inutile.

L'invention des LED remonte au début des années 1960 : en 1962 précisément, un chercheur de General Electric, Nick Holonyak Jr., met au point la première LED à lumière visible, de couleur rouge. Pendant longtemps ces petites diodes n'ont servi qu'à l'affichage, par exemple pour les voyants lumineux d'appareils ou de panneaux électroniques. Il faudra attendre les années 1990 pour voir apparaître des LED bleues performantes, grâce aux travaux des Japonais Shuji Nakamura, Isamu Akasaki et Hiroshi Amano, récompensés du prix Nobel en 2014. Cette avancée, associée à l'apparition des LED blanches par combinaison, permet enfin de passer à des applications pratiques pour l'éclairage domestique et urbain.

En quelques décennies, la technologie LED s'est totalement démocratisée. En 2022, environ 60 % des éclairages vendus dans le monde étaient des LED, contre seulement 10 % en 2010. Aujourd'hui, ça va des simples ampoules chez toi à l’éclairage des monuments historiques ou même aux écrans géants publicitaires dans les villes. Directe, économique, écologique, tout cela fait de la LED bien plus qu'une simple diode lumineuse, mais une vraie révolution technologique.

Principes de fonctionnement des LEDs

Une LED est basée sur une petite puce électronique en semi-conducteur, généralement en alliage de gallium comme le nitrure de gallium (GaN) ou l'arséniure de gallium (GaAs). Quand tu fais passer du courant là-dedans, les électrons se déplacent vers la zone où il y a des "trous" (des zones positives) dans la structure du matériau. La rencontre entre un électron chargé négativement et un trou chargé positivement libère de l’énergie sous la forme d'un photon : c’est ce qu’on appelle l'électroluminescence. Ce qui est intéressant, c'est que la longueur d'onde de cette lumière (en gros, sa couleur) dépend des matériaux utilisés. Le phosphure de gallium produit souvent une couleur rouge ou ambre, tandis que le nitrure d'indium-gallium permet des couleurs bleues et vertes.

Petite particularité sympa : contrairement aux lampes incandescentes ou fluorescentes qui perdent beaucoup d'énergie en chaleur, la LED émet très peu de chaleur, car son processus est majoritairement lumineux et direct. Comme la lumière sort directement de l'interaction électron-trou dans le semi-conducteur, pas besoin de filaments chauds, ni de gaz à chauffer.

Autre détail à noter, le rendement lumineux est nettement meilleur chez les LED. Si tu prends une vieille ampoule incandescente, elle produit environ 14 lumens par watt consommé. Une LED classique tourne facilement entre 80 et 120 lumens par watt, voire plus pour les LED dernière génération. Ce rendement supérieur signifie évidemment qu’à lumière équivalente, tu consommes une bien moindre quantité d'énergie électrique.

Enfin, la manière dont tu alimentes une LED importe vraiment. Une LED fonctionne toujours avec un courant direct continu, jamais alternatif à haute tension. On utilise donc systématiquement des petits dispositifs électroniques, qu'on appelle des "drivers", pour stabiliser le courant électrique qui traverse la puce LED et ainsi préserver son efficacité et sa durée de vie.

Applications courantes des LED

Chez toi, les LED éclairent surtout les pièces à vivre, mais elles sont carrément partout ailleurs dans la vie quotidienne. Par exemple, sur les écrans plats, les LED servent d'éclairage d'arrière-plan (le fameux rétroéclairage qui rend les images bien nettes). Elles sont aussi utilisées à fond dans les phares automobiles en remplacement des lampes halogènes, car elles consomment peu et tiennent la route longtemps (souvent jusqu'à 25 fois plus longtemps). Dans les espaces publics, les rues des grandes villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux passent progressivement à l'éclairage LED, avec une économie d'énergie de parfois plus de 50 à 70 % par rapport aux lampes traditionnelles au sodium ou mercure. En horticulture, elles éclairent intelligemment les cultures sous serre, avec des couleurs spécifiques favorisant directement croissance et floraison des plantes—utile quand on veut faire pousser des tomates toute l'année. On les trouve également dans les signaux routiers : feux tricolores, panneaux autoroutiers ou balisages d'urgences, où leur réactivité immédiate et leur fiabilité évitent franchement pas mal d'accidents. Les smartphones utilisent aussi des LED pour leurs flashs photo, avec une puissance lumineuse impressionnante concentrée en un composant minuscule. Et dans un domaine un peu plus inattendu : les technologies médicales profitent aussi des LED, notamment en dermatologie et dentisterie, grâce à leur spectre lumineux précis permettant des traitements fins (comme la photothérapie anti-acné ou le blanchiment dentaire). Enfin, dans le secteur du divertissement, les écrans géants de concerts ou de grands événements sportifs, tels ceux présents au Stade de France ou sur les scènes des grands festivals, sont désormais presque exclusivement dessinés par des millions de LED pour une luminosité intense et hyper modulable même en plein jour.

Avantages techniques des LED

Longévité accrue des lampes LED

Les lampes LED tiennent facilement entre 25 000 et 50 000 heures, quand une ampoule classique plafonne généralement vers 1 000 heures. En clair, vous pourriez laisser une lampe LED allumée toute la journée pendant plus de 5 ans sans interruption avant qu'elle ne rende l'âme. Ce bond en durabilité s'explique notamment par une meilleure gestion thermique et l'absence de filament fragile à l'intérieur. Contrairement aux lampes fluorescentes ou halogènes, les LEDs ne grillent pas subitement mais perdent doucement en luminosité. On dit souvent qu'une LED est en fin de vie quand elle passe sous la barre des 70 % de luminosité initiale, ce qui laisse tout de même une large marge d'utilisation. Parfois, c'est carrément la petite électronique associée qui lâche avant les LEDs elles-mêmes, donc la durée de vie réelle peut dépendre aussi de la qualité des composants électroniques employés par le fabricant. Sur certains modèles haut de gamme, on utilise des dissipateurs thermiques en aluminium ou même des micro-ventilateurs pour optimiser cette longévité. Bref, choisir une bonne LED bien conçue, ça se paie à l'achat mais ça peut littéralement durer une décennie, ce qui évite de grimper sur une chaise toutes les trois semaines pour remplacer l'ampoule du salon.

Qualité et confort visuel de l'éclairage LED

Température de couleur et perception visuelle

La température de couleur, mesurée en Kelvins (K), influe directement sur ton humeur, ta concentration et même sur ton rythme biologique. Concrètement, du blanc chaud (autour de 2700K à 3000K) crée une ambiance douce et détendue, parfaite pour le salon ou la chambre. À l'inverse, une lumière blanc neutre à froid (4000K à 6500K) offre un éclairage stimulant, idéal pour les bureaux, cuisines ou ateliers de bricolage. Dans les écoles, passer d'une température d'environ 3000K à une de 5000K booste la concentration des élèves et diminue les signes de fatigue. Les éclairages LED offrent aujourd'hui la possibilité de moduler leur température de couleur tout au long de la journée, en suivant le rythme du soleil—c'est ce qu'on appelle l'éclairage circadien. Ça permet à ton horloge interne de mieux fonctionner, en augmentant ta vigilance la journée et en facilitant l'endormissement le soir. Autre piste concrète : privilégier des ampoules LED permettant d'ajuster la tonalité lumineuse pour adapter facilement la lumière à tes activités quotidiennes (travail précis, lecture tranquille, détente avant le sommeil).

Absence de scintillement et réduction de la fatigue oculaire

Les éclairages LED modernes de bonne qualité n'ont quasiment pas de scintillement, contrairement aux éclairages fluo ou aux anciennes ampoules économiques bas de gamme. Ce scintillement, même imperceptible consciemment, peut provoquer une sensation désagréable et augmenter la fatigue oculaire à la longue. Concrètement, ça te fatigue moins vite en lisant longtemps ou en bossant devant un écran sous éclairage LED. Par exemple, dans les bureaux ou les salles de classe, remplacer les anciens éclairages fluorescents par du LED réduit souvent les plaintes liées aux maux de tête et à la fatigue des yeux. Pour choisir correctement du LED sans scintillement, tu peux contrôler le niveau de confort visuel en vérifiant l'indice "Flicker-Free" indiqué sur les emballages ou dans les caractéristiques techniques de fabricants fiables tels que Philips ou Osram. Ces lampes sont testées spécifiquement pour garantir une lumière plus stable et confortable pour tes yeux.

40%

Diminution de la consommation d'électricité des ménages rendue possible par l'utilisation généralisée des ampoules LED.

Dates clés

• 1907

  1907

  Découverte de l'effet de la luminescence dans les cristaux par un scientifique britannique.

• 1962

  1962

  Création des premiers composants semi-conducteurs utilisant la technologie LED par Nick Holonyak Jr.

• 1990

  1990

  Commercialisation des premières ampoules LED pour une utilisation domestique.

Éclairage LED et consommation énergétique

Comparaison entre LED et lampes à incandescence

Les lampes LED consomment en moyenne 80 à 90 % d'énergie en moins que les traditionnelles ampoules à incandescence. Concrètement, une LED de 10 watts te donne le même éclairage qu'une ampoule classique de 60 watts : payant pour le portefeuille et la planète.

En termes de durée de vie, y a pas photo non plus : une ampoule LED tient facilement entre 25 000 et 50 000 heures, alors qu'une ampoule à incandescence dépasse rarement les 1 200 heures. Ça signifie moins de gaspillage et surtout beaucoup moins souvent sur l'escabeau pour changer l'ampoule du plafond.

Niveau chaleur, une LED chauffe très peu car près de 90 % de l'énergie est directement transformée en lumière. À l'inverse, une incandescence gaspille la majeure partie de l'énergie en chaleur. Pas terrible côté rendement, et double peine en période de canicule où tu veux pas réchauffer encore plus ta pièce.

Un aspect moins souvent évoqué : les LEDs s'allument directement à pleine puissance dès que tu appuies sur l'interrupteur ; les ampoules classiques peuvent connaître un tout petit délai ou scintillement pénible. Plutôt agréable quand t'es pressé ou sensible visuellement.

Enfin, contrairement aux vieilles ampoules à filament qui lâchent soudainement, une LED en fin de vie va perdre progressivement en luminosité. T'as le temps de voir venir et d'anticiper un remplacement, ce qui est vachement pratique au quotidien.

Comparaison avec les lampes fluorescentes (basse consommation)

Si on compare concrètement les ampoules LED aux lampes fluorescentes compactes (LFC), souvent appelées "ampoules basse consommation", quelques différences intéressantes ressortent. Déjà, niveau efficacité énergétique, les LED sont devant, avec jusqu'à 120 lumens par watt (lm/W) contre environ 60-70 lm/W pour les fluorescentes. Ça veut dire que pour la même lumière, une LED consomme quasiment deux fois moins d'énergie.

Autre point sympa : les LED n'ont aucun souci pour des cycles d'allumage et d'extinction fréquents, alors que les ampoules fluorescentes supportent très mal d'être allumées et éteintes constamment, réduisant nettement leur durée de vie. Et côté "instantanéité", le démarrage immédiat des LED tranche vraiment avec le léger délai perceptible chez la plupart des fluorescentes.

Même en termes de composition, c'est clair que les LED marquent des points. Une lampe fluorescente contient du mercure (environ 3 à 5 mg par ampoule), ce qui leur impose d'être recyclées de façon très sérieuse. À l'opposé, les LED n'en contiennent pas du tout, ce qui simplifie leur recyclage.

Petit détail moins connu mais important : les LED dégagent moins de chaleur en fonctionnement, environ 20-30% de moins que les fluorescentes. Ça réduit indirectement les consommations de climatisation surtout dans les locaux qui en utilisent beaucoup.

Enfin, la durée de vie fait une vraie différence, pas négligeable sur le porte-monnaie non plus : une LED peut fonctionner jusqu'à 25 000 heures en moyenne, contre environ 8 000 à 10 000 heures maxi pour les fluorescentes compactes courantes. Le calcul est vite fait.

Efficacité énergétique et rendement lumineux

Les LED sont souvent classées au-dessus des lampes classiques grâce à leur efficacité énergétique. Concrètement, une LED correcte produit environ 100 à 150 lumens par watt (lm/W), tandis qu'une ampoule à incandescence dépasse rarement les 10 à 15 lm/W.

Ce point concerne le "rendement lumineux," autrement dit, comment une lampe convertit l'électricité absorbée en lumière visible. Les LED transforment jusqu'à 80-90% de l'énergie consommée en lumière réelle. À côté, une lampe incandescente gaspille environ 90% de son énergie sous forme de chaleur ! Une sacrée perte, pas vrai ?

Même comparée à une lampe fluorescente compacte (LFC), qui atteint généralement autour de 50 à 70 lm/W, l'éclairage à LED reste clairement gagnant. D'ailleurs, pour obtenir une luminosité similaire à une ampoule classique de 60 watts (environ 800 lumens), une LED utiliserait seulement autour de 8 à 10 watts.

Cette meilleure efficacité s'explique par le fonctionnement interne des LED : là où les lampes traditionnelles chauffent pour produire de la lumière, les LED génèrent une lumière dite "froide," sans gaspillage thermique important. Voilà pourquoi elles restent tièdes au toucher après plusieurs heures d'utilisation !

Impact environnemental de la consommation d'électricité liée à l'éclairage

Épuisement des ressources naturelles non renouvelables

L’éclairage traditionnel dépend beaucoup des filières fossiles comme le charbon, le gaz naturel ou le pétrole. Le hic, c'est que ces ressources s'épuisent vite : par exemple, d'après BP Statistical Review, les réserves mondiales prouvées de pétrole pourraient tenir à peine 53 ans à notre rythme actuel de consommation. Pas cool, hein ?

Quand tu choisis des solutions d’éclairage gourmandes en énergie, tu participes indirectement à l’accélération de l’épuisement de ces ressources limitées. La bonne nouvelle avec les LED, c’est leur efficacité énergétique extrême – jusqu’à 90 % moins de consommation que les bonnes vieilles ampoules incandescentes. Ça veut dire moins de pétrole, moins de charbon et moins de gaz brûlés dans les centrales électriques pour produire la même quantité de lumière.

Un autre truc plutôt malin avec les LED, c’est qu'elles ne contiennent généralement pas de matériaux rares ou lourds difficiles à extraire comme le mercure dans les lampes fluorescentes compactes. Alors oui, certaines LEDs utilisent quelques terres rares, comme l'yttrium ou le cérium, mais en quantités vraiment très faibles comparées aux autres technologies électroniques. Et puis, la durée de vie extrêmement longue des LED (souvent autour de 25 000 à 50 000 heures, contre seulement 1 000 à 2 000 heures pour les lampes incandescentes classiques) permet d’éviter de gaspiller inutilement ces matières premières limitées.

Choisir les LED aujourd’hui, c’est donc économiser directement nos précieuses ressources non renouvelables pour demain.

Pollution atmosphérique et contribution au changement climatique

Émissions de gaz à effet de serre liées à l'éclairage traditionnel

Quand tu utilises une vieille ampoule à incandescence de 60 watts pendant environ 1 000 heures (à peu près un an d'utilisation normale), tu génères indirectement 42 kg de CO₂ en France, selon la moyenne du réseau électrique national. Une ampoule halogène, c'est à peine mieux : environ 35 kg sur la même durée.

Pourquoi ça pollue autant ? Parce que ces lampes traditionnelles consomment beaucoup d'énergie et une bonne partie de l’électricité française provient encore d'énergies fossiles, notamment en période de pointe. Concrètement, à chaque fois que tu allumes une ampoule traditionnelle, tu sollicites indirectement certaines centrales thermiques au gaz ou au charbon, qui rejettent du CO₂.

Chez toi, si tu remplaces seulement cinq ampoules incandescentes par des LED, tu évites facilement l’émission de plus de 150 kg de CO₂ par an. Même principe dans les bureaux : dans une entreprise équipée typiquement de lampes fluorescentes classiques, passer à des LED réduit les émissions liées à l’éclairage de 50 % ou plus. Pour une entreprise moyenne, ça signifie des tonnes de CO₂ évitées chaque année, ce n'est pas négligeable.

Autre chose à savoir : un éclairage traditionnel génère plus de chaleur que de lumière utile. Résultat : en été, cela pousse à utiliser davantage de climatisation, augmentant encore plus les émissions indirectes.

Le message clair là-dedans : remplacer les ampoules classiques (incandescentes ou halogènes) par des LED est une action directe, simple, et à portée de main pour réduire son empreinte carbone significativement.

Contribution de la production électrique aux émissions de CO₂

Quand tu allumes une ampoule, le lien entre ce simple geste et les émissions de CO₂ est plus direct que tu ne crois. En France, grâce à notre mix énergétique dominé par le nucléaire, produire 1 kilowattheure (kWh) génère en moyenne seulement 50 à 70 grammes de CO₂. Mais ça monte vite ailleurs : en Allemagne où le charbon pèse lourd dans la production électrique, c'est autour de 300 à 400 grammes par kWh. Aux États-Unis, ça tourne aux alentours de 400 grammes.

Le truc intéressant, c'est que chaque kWh économisé chez toi diminue directement la quantité de CO₂ émise. Exemple concret : remplacer seulement 10 ampoules à incandescence de 60 watts par des LEDs de qualité pendant un an réduit en moyenne ta consommation d'environ 400 kWh par an, ce qui correspond à une baisse d'à peu près 160 kg de CO₂ annuel en Allemagne. Pas mal pour un truc aussi simple et accessible.

Donc concrètement, choisir de l'éclairage LED, c'est aussi aider à alléger la production dans les centrales thermiques qui compensent les pics de conso, particulièrement l'hiver en soirée, quand tout le monde branche chauffage et lumières. Moins de pics de consommation, c'est aussi moins d'émissions de gaz à effet de serre liées au démarrage ou à l'accélération de ces centrales. Et ça, c'est clairement un geste efficace à ta portée.

80%

Efficiency increase of LED lighting compared to traditional incandescent bulbs

3 fois

Les LED durent en moyenne jusqu'à 3 fois plus longtemps que les lampes à économie d'énergie.

500 millions de tonnes

Réduction potentielle des émissions de CO2 par an si toutes les ampoules à incandescence étaient remplacées par des LED.

50%

Économie d'électricité réalisée en passant des ampoules à incandescence aux ampoules LED pour un usage domestique.

50 à 60%

Pourcentage d'économie d'énergie réalisé en remplaçant les anciennes ampoules par des LED dans les bâtiments commerciaux.

Caractéristique	LED	Éclairage traditionnel
Durée de vie moyenne	Environ 50,000 heures	Environ 1,000 à 2,000 heures
Consommation d'énergie	Jusqu'à 80% de moins	-
Impact environnemental	Réduction significative des émissions de CO2	Émissions de CO2 plus élevées

Bénéfices environnementaux spécifiques aux lampes LED

Réduction significative des émissions de CO₂

Méthodologie de calcul de réduction d’émissions

Quand tu veux calculer combien de CO₂ tu économises en passant aux LED, la méthode classique est plutôt simple. Tu prends d'abord la consommation électrique de tes anciennes ampoules (disons par exemple 60 watts pour de l'incandescence) et celle de tes nouvelles LEDs équivalentes (environ 9 watts). Tu calcules ensuite combien d'heures par jour elles fonctionnent et tu obtiens l'économie annuelle d'énergie en kilowattheures (kWh).

Ensuite, tu multiplies ces kWh économisés par ce qu'on appelle le facteur d'émission, c'est-à-dire la quantité moyenne de CO₂ rejetée par kWh produit par le réseau électrique. En France métropolitaine, ce chiffre tourne généralement autour de 60 à 80 grammes de CO₂ par kWh, parce que l'électricité vient surtout du nucléaire; mais attention, dans d'autres pays dépendants des centrales au charbon comme l'Allemagne, ça peut vite grimper jusqu'à 400 ou 500 grammes de CO₂ par kWh !

Un exemple rapide : si tu remplaces dix ampoules de 60 watts, utilisées en moyenne 4 heures par jour, par dix LED équivalentes de 9 watts, tu économises environ 745 kWh par an. Avec un facteur d'émission moyen français autour de 70 grammes de CO₂/kWh, tu réduis ainsi concrètement environ 52 kilos de CO₂ chaque année. C'est autant de gagné pour ton portefeuille que pour la planète ! Pour un ménage, répété chaque année, ce geste individuel compte vraiment lorsqu'il est additionné à tous les autres.

Diminution de la demande énergétique globale

Effets positifs sur la stabilité des réseaux électriques nationaux

Utiliser massivement les lampes LED permet concrètement de réduire les pics de demande électrique, notamment en soirée, où l'éclairage représente une grosse partie du besoin d'énergie. Comme les LED consomment jusqu'à 80 % d'énergie en moins que les lampes traditionnelles, ça facilite l'équilibrage entre production et consommation. Tu prends un pays comme la France, par exemple : pendant les pointes hivernales, la généralisation des LED participerait directement à limiter le recours aux centrales thermiques d'appoint, souvent très polluantes. Ça réduit les risques de coupures et ça rend le réseau national beaucoup plus stable et facile à gérer. Autre effet bénéfique : puisque les LED démarrent immédiatement sans pics de consommation initiaux, elles évitent les fluctuations brutales qui compliquent la gestion quotidienne du réseau.

Diminution des déchets dus à la durée de vie prolongée

Une lampe LED moyenne a une durée de vie d'environ 25 000 à 50 000 heures, alors que les lampes fluorescentes plafonnent autour de 8 000 à 15 000 heures. Plus longtemps ça dure, moins souvent tu changes l'ampoule, et ça fait tout simplement moins de déchets. Pour te donner un ordre d'idée concret : remplacer une seule ampoule halogène par une LED peut éviter de jeter au minimum une dizaine d'ampoules classiques à la poubelle pendant son cycle de vie. Au niveau des collectivités urbaines, l'effet est encore plus conséquent : certaines villes françaises, comme Lyon, estiment avoir réduit de près de 70 % les déchets liés à l'éclairage public simplement en passant massivement à la technologie LED depuis 2010. Ça compte aussi pour les matériaux difficiles à recycler comme le verre, le mercure ou certains métaux lourds qu'on retrouve dans les lampes fluorescentes. Parce que ouais, un truc auquel on ne pense pas toujours, c'est que les ampoules basse consommation contiennent du mercure, et qu'à chaque changement, un peu finit dans les déchets ménagers, faute de recyclage correct—ce problème-là, les LED te l'évitent directement. Bref, moins de gaspillage et une bonne contribution au zéro déchet sans trop se prendre la tête.

Potentiel d'économies financières lié à l'utilisation de lampes LED

Réduction des coûts énergétiques pour les ménages

Une ampoule LED de 9 watts éclaire autant qu'une ampoule à incandescence de 60 watts : résultat direct, jusqu'à 85% d'économies sur la facture d'électricité liée à l'éclairage. Concrètement, une famille type en France peut économiser entre 60 à 120 euros par an juste en passant au LED dans tout son logement. Puisque les LED durent très longtemps (autour de 25 000 heures soit en moyenne jusqu'à 20 ans d'utilisation à raison de 3 heures par jour), pas besoin d'acheter des ampoules régulièrement. Ça fait des économies supplémentaires facilement comprises entre 70 à 150 euros sur la durée de vie d'une seule ampoule. Cerise sur le gâteau : certaines ampoules intelligentes LED, même si elles coûtent un peu plus cher à l'achat, optimisent encore la consommation d'énergie grâce à des fonctions pratiques comme la programmation horaire ou la détection d'occupation des pièces. Utilisées correctement, elles peuvent augmenter jusqu'à 10% supplémentaires les économies réalisées sur l'année.

Rentabilité pour les entreprises et collectivités

Passer à l'éclairage LED, ça représente une économie immédiate sur la facture d'électricité. Concrètement, les entreprises peuvent diviser leurs frais d'éclairage par deux ou trois selon l'installation initiale. Par exemple, un supermarché type de 1500 m² remplaçant toutes ses lampes fluorescentes par des LED peut économiser entre 4 000 et 7 000 euros par an sur l'énergie. Pour une mairie gérant l'éclairage public, là aussi le gain est évident : une ampoule LED en extérieur consomme environ 70 % moins d'énergie que les systèmes traditionnels au sodium haute pression, d'où une réduction importante des dépenses annuelles.

Côté entretien, on oublie trop souvent cet avantage : l'espacement des interventions de maintenance. Une LED classique dure en moyenne entre 25 000 et 50 000 heures contre à peine 8 000 heures pour une lampe fluorescente et seulement 1 000 pour les anciennes ampoules à incandescence. Autrement dit, moins de pannes, moins d’interventions techniques et des techniciens libérés pour s'occuper d'autres priorités. Les collectivités de taille moyenne constatent souvent une baisse des frais généraux liés à l'entretien de l'ordre de 30 à 40 %.

Enfin, niveau réglementation, passer aux LED permet aux entreprises et collectivités de cocher facilement plusieurs cases importantes : respect des normes environnementales, amélioration du bilan carbone global et une image responsable renforcée auprès des clients et des administrés. Tout bénef.