Aujourd'hui, on sait tous que les forêts jouent un rôle clé pour lutter contre le changement climatique, mais franchement, est-ce qu'on fait vraiment tout notre possible pour en prendre soin ? Pas sûr ! La gestion durable des forêts, c'est pas juste un truc à la mode. C'est une vraie démarche, concrète, qui permet de protéger les arbres tout en réduisant ce qu'on appelle notre empreinte carbone.
Autrement dit, mieux gérer nos forêts, ça permet non seulement d'avoir de beaux arbres pour nos randos du dimanche, mais aussi de capturer plus de CO₂, ce gaz à effet de serre largement responsable du réchauffement climatique. Imagine : à l'échelle mondiale, les forêts stockent environ 2,4 milliards de tonnes de carbone par an — ce qui équivaut grosso modo à absorber les émissions produites chaque année par des milliers de villes !
Le souci, c'est qu'on a tendance à oublier tout ça lorsqu'on coupe des arbres de manière intensive ou qu'on importe du bois de l'autre bout du monde sans vérifier son origine. Ce genre de comportements a des conséquences directes sur le climat, la biodiversité et notre quotidien. Pourtant, il existe plein de pratiques simples que chacun peut adopter, comme la sylviculture raisonnée, le recours à du bois local certifié ou encore l'agroforesterie.
Ces approches permettent non seulement de préserver nos belles forêts, mais elles offrent aussi des avantages concrets : une meilleure qualité d'eau potable, des sols plus résistants face aux intempéries, une vie sauvage plus riche, et même des bénéfices économiques locaux en favorisant des filières courtes et responsables.
Alors, si toi aussi tu penses qu'il est temps d'agir pour nos forêts, découvrons ensemble pourquoi une gestion bien pensée des espaces boisés est la clé d'une planète plus verte et plus fraîche !
La superficie moyenne de forêts détruites chaque année dans le monde
Les émissions mondiales de CO2 dues à la déforestation et à la dégradation des forêts
La part des émissions de gaz à effet de serre liée à la déforestation tropicale
Le nombre estimé d'espèces qui disparaissent chaque année à cause de la destruction des forêts tropicales
Tu sais quoi, le stockage du carbone, ça ne se limite pas aux arbres adultes ou aux massifs boisés denses. Le sol forestier est une vraie mine d'or carbone : près de 45% du carbone forestier global se trouve sous nos pieds, dans ces sols riches en matière organique. Concrètement, ça signifie que protéger la structure du sol—en évitant les engins lourds ou en limitant par exemple les labours agressifs—permet de préserver une sacrée quantité de CO₂ sous terre.
Autre chose intéressante : la sélection de certaines essences forestières peut vraiment booster la capacité de nos forêts à stocker du carbone. Exemple concret : un seul hectare de hêtraie mature peut stocker entre 300 et 500 tonnes de CO₂, alors que d'autres espèces stockent généralement beaucoup moins vite ou beaucoup moins efficacement.
Autre astuce concrète qu'on oublie souvent : garder les bois morts ou les arbres sénescents sur site au lieu de les évacuer rapidement. Ce bois mort continue d'emprisonner du carbone pendant des décennies (et enrichit en plus très efficacement la biodiversité forestière, au passage).
Bref, si tu veux que ta gestion forestière stocke efficacement du carbone, retiens surtout ces actions concrètes : diversifie les espèces pour sélectionner celles très efficaces en stockage (comme le hêtre), prends soin de tes sols, et accepte de laisser une partie du bois mort sur place. Simple, clair, efficace !
Les forêts jouent un rôle concret pour réguler la météo près de chez toi, en rafraîchissant l'air ambiant : elles libèrent de l'humidité par évapotranspiration, ce qui permet d'abaisser localement les températures, parfois jusqu'à 5 degrés Celsius en période chaude. Planter des bandes boisées près des villes ou des exploitations agricoles aide donc à combattre les effets des canicules.
Les arbres permettent aussi de casser la violence des tempêtes : une forêt dense peut réduire la vitesse des vents jusqu'à 50%, limitant ainsi les dégâts matériels sur les bâtiments et les cultures à proximité. Si ta commune est exposée aux vents forts, installer des haies ou reboiser stratégiquement les zones dégarnies contribue directement à éviter les grosses factures réparation après un coup de vent.
Concrètement, les racines des arbres, en agissant comme une éponge, réduisent le risque d'inondation dû aux fortes pluies : elles retiennent l'eau dans le sol, ce qui empêche un ruissellement trop rapide. À ce titre, une forêt mature peut absorber jusqu'à 100 mm d'eau de pluie par jour, te faisant ainsi économiser, à l'échelle de ta commune ou territoire, des coûts importants en infrastructures anti-inondations.
Pour aller plus loin que la simple gestion forestière classique, mieux vaut choisir des essences locales adaptées à ton climat, comme le chêne sessile ou les aulnes dans les régions humides françaises. Leur système racinaire et leur capacité à retenir l'eau sont particulièrement adaptés pour stabiliser les sols et aider à prévenir les glissements de terrain.
Quand les forêts sont bien gérées, elles jouent un rôle important dans la qualité de l'eau potable. En fait, les forêts naturelles agissent comme un énorme filtre géant : les racines des arbres, les sols et toute la végétation capturent, filtrent et épurent les polluants avant que l'eau arrive dans les nappes et cours d'eau.
Par exemple, la ville de New York protège activement ses forêts situées dans les Catskills pour profiter directement d'une eau potable tellement propre qu'elle ne doit presque pas être traitée chimiquement avant consommation. Résultat, la ville économise un paquet : environ 10 milliards de dollars évités en investissement traitement de l'eau, juste grâce à la bonne gestion de ses bassins forestiers.
Des études scientifiques montrent qu'investir dans la préservation des forêts en amont coûte pratiquement toujours moins cher que d'installer d'énormes stations de traitement des eaux pour nettoyer après coup.
Concrètement, protéger et restaurer activement les forêts autour des bassins versants permet de réduire les coûts d'épuration, d'améliorer directement la qualité de l'eau et d'assurer un afflux régulier, particulièrement utile en cas de sécheresse. Cela signifie aussi moins d'utilisation de produits chimiques dans l'eau consommée à la maison. Autrement dit : ta prochaine tasse d'eau du robinet sera plus pure grâce à une forêt bien gérée.
La déforestation relâche brutalement le carbone stocké dans les arbres et les sols, transformant les forêts en véritables bombes à CO₂. Par exemple, brûler ou couper à blanc une forêt tropicale comme en Amazonie entraîne immédiatement des émissions massives, car ces écosystèmes concentrent parfois jusqu'à 250 tonnes de carbone par hectare. En pratique, éviter les méthodes agressives (comme les feux ouverts pour dégager le terrain) et privilégier des techniques comme l'abattage sélectif limite fortement ces rejets. Une autre action concrète ? Soutenir des projets de reforestation responsable, qui aident à capturer les gaz à effet de serre sur le long terme. Côté chiffres, on estime qu'environ 10 à 15% des émissions totales mondiales de GES viennent directement de la déforestation. Pas négligeable, non ?
Quand une forêt est rasée, c'est toute une chaîne de vie qui dégage. Un exemple concret : en Indonésie, quand la forêt tropicale part en fumée pour produire de l'huile de palme, les orangs-outans perdent leur habitat et sont menacés d'extinction. Concrètement, privilégier des produits qui garantissent l'absence de déforestation (comme ceux estampillés zéro déforestation ou labellisés RSPO pour le cas de l'huile de palme) permet vraiment de freiner la destruction d'écosystèmes entiers. Autre solution très simple : acheter local et éviter les meubles en bois exotiques issus de forêts lointaines non certifiées. Une seule espèce d'arbre peut abriter des centaines d'insectes, d'oiseaux, ou de champignons uniques. Donc quand on déforeste, on ne perd pas juste des arbres mais aussi une diversité unique d'espèces interconnectées entre elles, souvent irremplaçables ailleurs. Consommer responsable en vérifiant les labels, soutenir les associations qui protègent des zones naturelles spécifiques, ou simplement planter des arbres autochtones chez soi sont plusieurs pistes très faciles, et pourtant efficaces pour préserver cette biodiversité précieuse.
Quand on coupe les arbres à grande échelle, on bousille tout simplement le cycle naturel de l'eau. Les arbres jouent le rôle de véritables pompes : ils absorbent l'eau du sol et la relâchent dans l'air sous forme de vapeur via leurs feuilles. Une grande forêt tropicale comme l'Amazonie peut par exemple remettre jusqu'à 20 milliards de tonnes d'eau par jour dans l'atmosphère, influençant ainsi les pluies très loin d'elle aussi.
Quand la forêt disparaît ou est réduite, ce processus d'évapotranspiration se casse la figure. Résultat : on observe des sécheresses plus fréquentes même à des centaines de kilomètres de la zone déboisée. Un exemple concret : le recul massif des forêts tropicales en Afrique centrale a déjà impacté les taux de précipitations dans les pays voisins, provoquant des difficultés pour l'agriculture locale et l'accès à l'eau potable.
Une action concrète, simple et pourtant efficace, c'est de restaurer des petites bandes forestières le long des cours d'eau ou de préserver des îlots boisés à l'intérieur de parcelles agricoles. Ces bandes végétalisées agissent comme des microclimats : elles freinent l'évaporation, retiennent l'humidité et stabilisent les précipitations localement.
Autre chose facile à faire et très utile : planter ou conserver des arbres aux racines profondes, capables d'accéder aux nappes phréatiques basses. Ces arbres s'occupent ensuite de redistribuer cette eau plus haut dans le sol et dans l'air, profitant ainsi indirectement à toutes les autres plantes autour.
En clair, agir pour la forêt n'améliore pas seulement le carbone ou la biodiversité, ça évite surtout de dérégler la dynamique fragile de l'eau, dont nous avons tous besoin au quotidien et sur laquelle repose, au final, quasiment toutes nos activités économiques et agricoles.
Pratique | Description | Impact sur l'empreinte carbone |
---|---|---|
Régénération naturelle | Conservation des forêts en laissant la nature régénérer les arbres sans intervention humaine. | Diminue l'émission de CO2 grâce à la croissance des arbres qui séquestrent le carbone. |
Gestion sylvicole | Application de techniques de sylviculture qui incluent la sélection d'espèces, la plantation et l'élagage. | Optimise la séquestration de carbone par une croissance accélérée et la santé des forêts. |
Exploitation sélective | Récolte de certains arbres seulement, en fonction de leur âge, taille, et espèce, évitant la coupe à blanc. | Réduit la perturbation de l'écosystème et favorise le stockage de carbone par les arbres résiduels. |
Pratiquer une rotation durable des cultures en forêt consiste à contrôler précisément le rythme des coupes et des plantations pour garantir la régénération continue des arbres. En général, il s'agit d'établir clairement combien d'années tu laisses pousser les arbres entre chaque prélèvement. Typiquement, pour les résineux comme les pins sylvestres, une rotation de 60 à 80 ans offre un bon équilibre entre croissance solide, gestion rentable et stockage de carbone efficace. Pour le chêne, les cycles sont plus longs, autour de 120 à 150 ans si tu veux vraiment optimiser la qualité du bois et le stockage du carbone sur le moyen terme. Une pratique intéressante et facile à mettre en place est la rotation par parcelle : tu divises ta forêt en plusieurs secteurs et tu intercales les années de récolte pour éviter de couper tout d'un coup et préserver ainsi les habitats naturels et la biodiversité. Un exemple concret est la forêt de Fontainebleau, où l'ONF suit précisément des rotations diversifiées, conservant ainsi une forêt en bonne santé, riche d'essences variées et d'âges différents, super efficace pour capter du carbone. Ce qui marche très bien également, c'est l'alternance d'essences : planter des espèces à croissance rapide comme le bouleau permet de générer du bois rapidement tout en laissant à d'autres arbres, plus lents, le temps de bien se développer. Résultat : une forêt résiliente et productive, avec un impact carbone positif.
Les coupes rases flinguent les sols et boostent les émissions de CO2. Mieux vaut opter pour une méthode de coupe plus douce, comme la coupe sélective, où tu prélèves uniquement les arbres matures ou malades, laissant la jeune génération se développer tranquille.
Par exemple, au Canada, dans la forêt modèle du Lac-Saint-Jean, des gestionnaires forestiers combinent la coupe sélective avec des îlots de conservation. Résultat : la biodiversité respire, les sols restent fertiles, et la forêt se régénère tranquillement sans intervention lourde.
Concrètement, privilégie des prélèvements de taille restreinte et espacés dans le temps : environ 15-20% maximum des arbres tous les 10 ans au lieu d'une coupe totale d'un coup. Cela permet aux arbres restant d'avoir de la place pour pousser vite, avec assez de lumière et de nutriments.
Autre bon réflexe : pense « résidus ». Laisse les branches ou troncs morts au sol. Ça paraît pas sexy, mais ces débris organiques servent d'abri à plein d'espèces et régénèrent naturellement le sol. En bonus : stockage supplémentaire de carbone au sol.
Les forêts composées d'essences mixtes (feuillus, résineux, arbres de différentes classes d'âges) stockent jusqu'à 20 % de carbone en plus qu'une forêt dominée par une seule espèce. Concrètement, tu peux facilement favoriser ça en répartissant plusieurs essences sur une même parcelle dès la plantation, en choisissant des variétés adaptées à la zone géographique et au climat local. Par exemple, associer du hêtre avec des épicéas crée une complémentarité racinaire qui améliore l'utilisation de l'eau et la résistance aux sécheresses. En plus, varier les essences réduit considérablement les risques face aux maladies ou aux parasites qui peuvent décimer une forêt monoculture. Côté actionnable direct : réalises régulièrement des éclaircies sélectives en favorisant le maintien d'une diversité structurelle (tailles et espèces) plutôt qu'une homogénéité complète. Tu offres ainsi de meilleures chances de régénération naturelle et une productivité sur le long terme vraiment accrue.
Le label FSC (Forest Stewardship Council), créé en 1993, impose des normes écologiques strictes : maintien des habitats naturels, interdiction de produits chimiques hyper toxiques et respect des droits des peuples autochtones. Par exemple, une forêt certifiée FSC doit conserver des arbres morts sur pied, puisqu'ils servent d'abris essentiels à plein d'espèces animales.
Le label PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières), lui, est né en Europe en 1999. Il se concentre davantage sur les petites propriétés forestières et les assouplit en regroupant les propriétaires locaux. Si tu achètes une table en chêne massif certifiée PEFC, ça garantit que le bois vient d'une forêt exploitée durablement, avec des pratiques comme encourager une diversité d'arbres et préserver les sols.
Petite astuce pratique : si tu veux vite savoir si ton papier toilette, ton parquet ou ton mobilier en bois sont concernés, tu regardes sur l'emballage si y'a un logo FSC ou PEFC. En général, ça prend 3 secondes, et comme ça tu soutiens concrètement une gestion forestière durable au quotidien.
Si tu souhaites obtenir une certification type FSC ou PEFC, commence par faire un diagnostic précis de ta forêt : quels arbres tu as, leur âge, comment tu les exploites actuellement. Fais-toi accompagner par un expert forestier agréé, qui te conseillera sur les méthodes respectueuses à adopter. Ensuite, développe un "plan simple de gestion" (PSG) ou un document similaire qui indique clairement comment tu comptes gérer durablement ta forêt sur les années à venir (rotation des cultures, essence d’arbres sélectionnées, préservation des zones sensibles, etc.). Une fois ton dossier prêt, tu contactes un organisme certificateur indépendant qui viendra vérifier si tu respectes bien les critères définis par ces labels. Ce contrôle se fait directement sur le terrain, avec des vérifications concrètes : gestion respectueuse des sols, maintien de la biodiversité, sécurité des travailleurs forestiers. Après la validation, tu obtiens ta certification qui devra être régulièrement renouvelée par de nouveaux contrôles. Aujourd’hui, plus de 6 millions d’hectares de forêts françaises sont déjà certifiés PEFC, donc la démarche n’est pas si compliquée que ça. Sache aussi que suivant ta région, tu peux bénéficier d’aides financières spécifiques pour cette démarche.
Acheter du bois local peut changer la donne côté transport : un camion roulant 100 km avec une cargaison de bois génère autour de 70 kg de CO₂, ça grimpe à plus de 400 kg dès qu'on dépasse les 600 km. Quand tu zappes les essences exotiques importées, l'effet se fait vite ressentir sur ton empreinte carbone. Un exemple concret : en France, utiliser des essences régionales comme le chêne ou le douglas réduit en moyenne de moitié les émissions de CO₂ liées au transport par rapport à du bois venu d'autres pays européens. Une solution simple ? Favoriser les circuits courts : identifier les scieries proches, privilégier les produits labellisés "Bois des territoires du Massif Central" ou "Bois local" et profiter de dispositifs comme les plateformes régionales de mise en relation directe entre producteurs et consommateurs. Moins de kilomètres parcourus, c'est autant de gaz à effet de serre évités, et en bonus, ça soutient l'économie locale.
Encourager les filières de bois locales peut paraître simple, mais ça fait vraiment une grosse différence sur ton empreinte carbone. L'idée, c'est de mettre en avant les essences régionales, comme le chêne français ou le douglas du Massif Central, plutôt que du bois importé par bateau depuis l'autre bout du monde.
Par exemple, la coopérative Forêt Sèvre et Belle, en Nouvelle-Aquitaine, travaille directement avec des scieries locales pour produire des charpentes qui parcourent moins de 50 km avant d'arriver sur leurs chantiers : résultat, en moyenne, une réduction de 60 à 80 % d’émissions carbone liées au transport.
Tu peux aussi regarder du côté des plateformes de circuits courts, comme Bois des Alpes, la filière qui garantit que le bois utilisé est vraiment issu de la région alpine, tout en rémunérant correctement les petits exploitants de montagne.
Pour t'impliquer concrètement, pense à vérifier d'où provient ton bois avant d'acheter, questionne ton artisan ou constructeur sur la provenance, et privilégie les produits certifiés filière locale. C'est gagnant-gagnant : tu soutiens l’économie près de chez toi, tu boostes l’emploi local, et tu fais du bien à la planète.
Pour comprendre le vrai impact carbone des produits forestiers importés, il ne suffit plus de vérifier vite fait la provenance sur l'étiquette. En pratique, il faut viser des outils fiables comme la base ADEME ou les calculateurs carbone spécialisés (par exemple Carbon Trust ou EcoChain) qui te donnent la vraie empreinte CO2 en fonction des origines, transports et méthodes d'exploitation. Par exemple, un meuble en bois exotique comme le teck d'Asie du Sud-Est peut générer jusqu'à 6 fois plus d'émissions qu'un meuble en chêne français à cause du transport maritime et de pratiques parfois douteuses côté gestion forestière. Aussi, tu peux consulter les rapports de traçabilité fournis par des plateformes telles que Trase ou Forest 500, qui détaillent tout précisément : du lieu d'exploitation initial jusqu'à ton magasin habituel. Ces plateformes révèlent souvent des surprises, comme des plantations censées être "soutenables" mais associées en réalité à de la déforestation illégale. Bref, ne te contente pas des jolies mentions face avant ("bois provenant de forêts responsables"). Va plus loin, choisis des fournisseurs transparents, exige une provenance claire et vérifiable, et t'appuie sur des outils sérieux pour évaluer précisément le bilan carbone réel des bois importés.
Pour agir concrètement sur l'empreinte carbone liée aux chaînes d'approvisionnement, la priorité c'est la transparence totale sur l'origine et le parcours des produits forestiers importés. Des outils comme Trase, une plateforme interactive en accès libre, permettent aujourd'hui de suivre précisément le trajet d'une tonne de soja ou d'huile de palme depuis la région de production jusqu'aux distributeurs européens. C'est un moyen génial d'identifier clairement les zones à haut risque de déforestation importée. Certaines entreprises, comme le groupe Carrefour, utilisent déjà ce genre de données pour sélectionner leurs fournisseurs et éviter de s'approvisionner auprès de producteurs liés à la déforestation. Concrètement, si tu gères une entreprise, exiger des certificats fiables et publics auprès de tes fournisseurs est essentiel pour garantir un approvisionnement durable. Tu peux intégrer à tes contrats commerciaux des clauses exigeant des preuves vérifiables sur les conditions environnementales de production. Et ne pas hésiter à virer les fournisseurs qui sont flous sur leurs pratiques : ce ne sont pas les alternatives qui manquent. Enfin, tu peux rendre tout ça public pour rassurer tes clients et pousser d'autres acteurs du secteur à faire pareil.
Le principe ici, c'est de planter ensemble des arbres et des cultures agricoles sur la même parcelle. Ça veut dire combiner des essences forestières adaptées avec des céréales, des légumineuses ou même des cultures maraîchères. Par exemple, tu peux planter des noyers ou des chênes espacés et les associer à des cultures comme du blé, de l'orge ou encore des lentilles entre les rangées. Ça s'appelle du bois-énergie intercalaire, et en France, tu trouves ça pas mal en région Occitanie et Nouvelle-Aquitaine notamment.
Un autre exemple concret : planter des arbres fruitiers (pommiers, poiriers ou cerisiers) en lignes espacées dans des champs, avec une culture annuelle genre pommes de terre ou même lavande en-dessous. Les arbres fournissent de l'ombre légère, diminuent le stress hydrique sur les cultures et réduisent l'érosion du sol grâce à leurs racines profondes. Et petite astuce bonus : ce genre d'association attire des pollinisateurs bénéfiques comme les abeilles et améliore donc la productivité globale.
Les résultats concrets, c'est surtout de meilleures récoltes sur le long terme et une vraie amélioration du stockage carbone dans le sol. Globalement, cette pratique limite l'usage d'engrais chimiques, car les arbres apportent régulièrement de la matière organique, enrichissent le sol et boostent sa santé biologique. Pour un producteur, c'est donc une manière ultra concrète de diversifier les revenus tout en boostant sérieusement la durabilité écologique de sa parcelle.
Planter des arbres au cœur des cultures agricoles (agroforesterie), ça booste durablement les rendements. Exemple : en Occitanie, certains agriculteurs ont vu leur production céréalière grimper de 10 à 30% grâce aux arbres intégrés sur leurs parcelles. Ça évite l'érosion des sols parce que les racines retiennent mieux la terre, du coup tu dépenses moins en fertilisants et en restauration des sols. Résultat : des coûts en moins et une meilleure rentabilité. Sans compter qu'un sol en bonne santé capture plus de carbone, c'est du gagnant-gagnant question climat.
Côté biodiversité, ça favorise l'installation d'animaux utiles comme les abeilles et les oiseaux insectivores, donc moins de pesticides nécessaires. Sur le plan social, ça permet aux agriculteurs de diversifier leurs sources de revenus avec des produits secondaire comme du bois de chauffage ou des fruits et noix, en plus des cultures principales. Moins de dépenses, plus de revenus potentiels et un coup de pouce concret pour l'environnement, franchement tout le monde s'y retrouve.
Oui, à condition que ce bois provienne de forêts gérées durablement. Le bois stocke naturellement du carbone tout au long de son cycle de vie, réduisant ainsi les émissions globales comparativement à d'autres matériaux plus polluants comme le béton ou l'acier.
La déforestation engendre la libération directe d'importantes quantités de carbone contenu dans les arbres. De plus, elle réduit la capacité globale de stockage du carbone. Cela contribue directement à l'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère et aux changements climatiques associés.
Pour être certain qu'un produit en bois vient d'une forêt durablement gérée, recherchez les labels FSC (Forest Stewardship Council) ou PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières). Ils assurent que la gestion forestière respecte certains critères environnementaux, sociaux et économiques stricts.
La gestion durable des forêts est un ensemble de pratiques visant à préserver la biodiversité, favoriser le renouvellement naturel des arbres, tout en assurant le maintien des ressources dont l'humain a besoin. Elle garantit ainsi les nombreux services économiques, écologiques et sociaux offerts par la forêt sur le long terme.
L'agroforesterie est une pratique agricole qui associe étroitement la plantation d'arbres aux cultures agricoles ou à l'élevage. Elle offre plusieurs avantages : amélioration de la fertilité des sols, meilleure régulation de l'eau, stockage accru de carbone, ainsi que divers bénéfices socio-économiques liés à la diversification des revenus des agriculteurs.
Au quotidien, essayez de vérifier l'origine des produits en bois ou contenant de l'huile de palme, du soja ou du cacao, et privilégiez ceux affichant une traçabilité transparente et des labels environnementaux fiables. En soutenant les entreprises engagées, vous contribuez directement à réduire la pression sur les forêts lointaines.
Les forêts jouent un rôle crucial dans la prévention des risques naturels en réduisant l'érosion des sols, régulant les flux d'eau et limitant les risques d'inondations ou de glissements de terrain. De plus, elles agissent comme des tampons naturels contre les événements climatiques extrêmes.
Une gestion forestière durable permet de garantir une ressource économique stable sur le long terme, tout en favorisant la création d'emplois locaux qualifiés, la promotion de filières courtes et la préservation d'activités compatibles avec la protection des écosystèmes forestiers, telles que le tourisme ou la récolte de produits forestiers non-ligneux (tels que champignons ou baies).
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Question 1/5