Réduction potentielle des émissions de CO2 grâce au covoiturage en entreprise.
Economies réalisées par les employés participants au covoiturage sur leurs frais de transport.
Réduction du nombre de places de parking nécessaires grâce au covoiturage.
Distance moyenne parcourue en covoiturage par trajet domicile-travail.
Le covoiturage en entreprise permet à plusieurs collègues de partager une seule voiture pour se rendre au travail, au lieu d'utiliser chacun son véhicule personnel. Ça a l'air simple dit comme ça, mais les impacts peuvent être énormes. Les entreprises qui le mettent en place voient rapidement des effets sur la réduction de leur empreinte carbone, l'ambiance générale au bureau, et même le portefeuille des employés. L'idée est de mieux organiser les trajets domicile-boulot, d'éviter les embouteillages matinaux inutiles, et au passage d'améliorer les relations entre collègues. Tout ça nécessite quand même un poil d'organisation : identifier les besoins, choisir les bons outils, fixer quelques règles simples. Mais le jeu en vaut largement la chandelle, surtout dans un contexte où la mobilité durable devient importante. On en parle de plus en plus, et ce n'est pas un hasard : le transport représente environ 30% des émissions de gaz à effet de serre en France, dont une grosse part provient des trajets professionnels quotidiens. Le covoiturage, c'est donc à la fois une démarche écolo et intelligente, avec plein d'atouts pratiques pour l'entreprise comme pour ses salariés.
Chaque collaborateur qui partage sa voiture pour se rendre au boulot peut éviter de rejeter environ 1 tonne de CO₂ par an, ça représente quand même l'équivalent des émissions d'un vol aller-retour Paris-New York. En encourageant le covoiturage dans ta boîte, tu réduis concrètement les trajets individuels, donc moins de kilomètres parcourus, moins d'essence brûlée et évidemment moins de gaz à effet de serre. Si 100 employés covoiturent seulement deux fois par semaine sur une année, l'entreprise épargne facilement 50 tonnes de CO₂. En plus, diminuer le nombre de voitures c'est moins d'embouteillages et des émissions polluantes plus basses, notamment particules fines et oxyde d'azote, particulièrement mauvaises pour la qualité de l'air en ville. Et comme le transport routier représente près d'un tiers des émissions de CO₂ en France, chaque trajet partagé compte véritablement.
Ce qu'il faut savoir concrètement, c'est qu'un salarié français dépense en moyenne près de 2000 euros par an juste en frais de carburant pour ses trajets domicile-travail. En partageant simplement ses trajets avec deux collègues, cette facture chute facilement de 50 à 60 %. Certains grands groupes, comme Renault ou la SNCF, proposent même à leurs employés une calculatrice en ligne pour mesurer précisément les économies réalisées grâce au covoiturage.
Petit truc à savoir : certaines régions françaises, comme l'Île-de-France avec l'opération "Tous ensemble pour le covoiturage", offrent des incitations financières directes (bons d'achat, réductions sur l'essence, etc.) aux salariés adeptes du covoiturage régulier. Autrement dit, non seulement tu dépenses moins toi-même, mais tu peux aussi récupérer des avantages supplémentaires. Concrètement, ça revient à économiser l'équivalent de plusieurs pleins par an simplement en changeant ses habitudes quotidiennes. Pas mal, non ?
Partager ses trajets domicile-travail permet aux employés de diminuer leur stress en évitant la charge de conduite quotidienne, notamment dans les zones urbaines saturées aux heures de pointe. Selon une enquête du cabinet de conseil RH Ayming en 2021, les employés pratiquant régulièrement le covoiturage signalent une baisse significative du stress et de la fatigue liés aux trajets professionnels. Un moment partagé en voiture avant et après la journée de travail offre une véritable coupure mentale, permettant de mieux séparer vie pro et perso. Certaines entreprises ont d'ailleurs observé une augmentation concrète de la satisfaction générale des salariés à la suite de la mise en place d'un programme de covoiturage, parce qu'ils gagnent chaque jour du temps pour eux-mêmes (lecture, détente passagère, discussions informelles). Chez Schneider Electric, par exemple, les employés participants rapportent se sentir globalement mieux reposés et plus disponibles mentalement en arrivant au bureau. Moins d'épuisement quotidien, plus d'interactions conviviales et détendues : c'est tout bénéf pour l'environnement de boulot.
Partager son trajet régulièrement avec ses collègues permet de sortir des discussions purement professionnelles et d'échanger de manière plus spontanée. En passant du temps ensemble dans un cadre informel, les employés créent facilement des relations sympathiques, ce qui booste l'ambiance générale au bureau. Certaines entreprises, par exemple Decathlon, ont constaté que leurs équipes pratiquant régulièrement le covoiturage affichaient une meilleure cohésion sur des projets, justement grâce aux échanges quotidiens hors contexte strictement pro. Une astuce concrète : rendre visible en interne les trajets réguliers disponibles, pour que chacun identifie facilement qui pratique le covoiturage sur sa route et puisse lancer naturellement un premier contact. Autre bonne pratique testée avec succès : organiser une "journée découverte" consacrée au covoiturage avec un café offert le matin aux covoitureurs du jour, c'est simple à mettre en place et ça déclenche de nouvelles habitudes, renforçant naturellement les interactions entre employés.
Étape | Description | Bénéfices | Ressources Nécessaires |
---|---|---|---|
1. Analyse des besoins | Identifier la demande de covoiturage parmi les employés en menant un sondage. | Optimisation du programme selon les besoins réels. | Questionnaire, base de données des employés. |
2. Promotion | Communiquer sur le programme via des emails, affichages et réunions d'information. | Amélioration de la visibilité et engagement des employés. | Matériel de communication, plateforme de partage. |
3. Mise en place d'outils | Choisir ou développer une plateforme de mise en relation des covoitureurs. | Facilitation de l’organisation des trajets. | Logiciel de covoiturage, développeurs IT. |
4. Suivi et ajustement | Évaluer l'efficacité du programme et l'ajuster en fonction des retours d'expérience. | Amélioration continue du service. | Outils d'analyse, gestionnaire de programme. |
Concrètement, tu peux rapidement diffuser un questionnaire interne via des outils gratuits, comme Google Forms ou Typeform. Insiste surtout sur les données précises : l’adresse de départ des employés (avec leur accord bien sûr), leur horaire habituel d'arrivée et de départ du travail, s'ils covoiturent déjà ou s'ils seraient intéressés. Pense aussi à récupérer leurs préférences (conduite ou passager, fumée ou non, musique, etc.) pour établir des profils compatibles.
Pour booster la participation, un truc efficace est de proposer une petite récompense (genre une carte-cadeau tirée au sort parmi les répondants).
Autre astuce qui marche : garde ton enquête très courte. Si ça dépasse les 6-7 questions, tu perds vite l'attention. Idéalement, ça doit prendre moins de deux minutes à remplir. Les outils comme Google Forms permettent ensuite d'exporter facilement toutes ces données vers Excel ou un outil BI interne, histoire d'analyser ça vite fait bien fait.
Un exemple concret qui peut t'inspirer, c’est l’entreprise Orange qui avait pu identifier grâce à sa propre enquête interne que 38% des salariés répondants habitaient à moins de 5 km d'autres collègues proches ayant des horaires similaires. À toi donc de détecter ces tendances via tes données collectées, ça facilitera énormément ta stratégie de covoiturage interne.
Pour te faciliter la vie, tu peux tirer profit de logiciels dédiés à l'analyse spatiale comme Geoconcept ou même simplement des outils gratuits comme Google My Maps. Le but, c'est de visualiser clairement les trajets domicile-travail de tes collègues pour bien comprendre où les axes principaux de covoiturage peuvent émerger.
Collecte par exemple les codes postaux ou adresses approximatives des employés via un questionnaire rapide et reporte-les sur une carte interactive. Ça révèle tout de suite les regroupements naturels d'utilisateurs potentiels. Si tu remarques par exemple que quinze personnes habitent près d'une même entrée d'autoroute ou d'une station de métro précise, tu viens de découvrir un spot idéal d'organisation des équipages.
Penche-toi ensuite sur la fréquence et les horaires—clé du succès d'un covoiturage efficace—afin d'affiner encore plus précisément les parcours à privilégier.
Petite astuce pour aller encore plus loin sans dépenser des milliers d'euros : utilise les données publiques ouvertes, par exemple celles publiées par ta collectivité territoriale ou celles de l'INSEE sur les mobilités, pour croiser les flux déjà existants dans ta zone. Simple, pas cher et très efficace pour cibler les itinéraires à optimiser en priorité.
Réserve au moins 10 % à 15 % des places disponibles sur ton parking pour les covoitureurs, et marque-les clairement avec une couleur vive, histoire que ça saute aux yeux. Une place standard fait généralement environ 2,5 mètres sur 5 mètres, mais prévoit idéalement quelques espaces élargis ou faciles d'accès, type proche des entrées principales, pour que l'incitation soit au top. Assure-toi aussi que les zones réservées soient facilement modulables—ça te permet de te réadapter rapidement selon l'utilisation réelle. Tu peux même installer quelques bornes ou panneaux connectés qui t'affichent en temps réel le nombre de places occupées et encouragent d'autres personnes à franchir le pas du covoiturage—EDF, par exemple, a testé ça avec succès sur plusieurs sites en France. Quelques entreprises ajoutent carrément une petite touche confort en installant des abris de parking dédiés aux covoitureurs (pas mal pour protéger du soleil ou de la pluie). Ça donne un bonus concret et visible pour ceux qui jouent le jeu.
Pense à bien distinguer visuellement tes places réservées au covoiturage. Pour une identification immédiate, choisis une couleur de stationnement spécifique (bleu ciel ou vert clair) avec un logo clair peint au sol représentant une voiture avec plusieurs passagers. Ajoute une signalétique verticale à hauteur d'homme : plaque ou panneau bien visible avec message simple comme "Réservé covoiturage - 2 passagers minimum". Utilise des pictogrammes intuitifs au lieu de longs discours.
Un conseil de pro : intègre un QR code sur chaque panneau, reliant vers ton règlement interne ou même ton appli maison. Hyper pratique pour rappeler facilement aux salariés comment s'inscrire ou valider leur trajet.
Et surtout, n'oublie pas l'emplacement stratégique. Idéalement proche de l'entrée principale ou à proximité des accès rapides en sortie de site, pour valoriser concrètement la démarche et récompenser ses adeptes. Quelques exemples sympas : Michelin et Airbus ont opté pour ce type de signalétique précise et connectée, boostant clairement leur taux de participation au covoiturage en quelques mois seulement.
Potentiel de covoiturage pour les trajets domicile-travail en France.
Premier choc pétrolier, provoquant une prise de conscience mondiale sur la nécessité de réduire la dépendance à la voiture individuelle et favorisant les premières initiatives informelles de covoiturage.
Création du premier service organisé de covoiturage en France appelé 'Allostop', facilitant l'organisation et la démocratisation du partage de trajets.
Lancement aux États-Unis du site Carpoolworld, une première plateforme numérique dédiée au covoiturage.
Lancement de la plateforme française de covoiturage Comuto, renommée Blablacar en 2011, aujourd'hui leader européen du secteur.
Création de la Semaine Européenne de la Mobilité, initiative de sensibilisation encourageant les entreprises à développer des stratégies de mobilité durable comme le covoiturage.
Adoption de l'Accord de Paris sur le climat qui pousse fortement les entreprises à adopter des stratégies durables, dont le covoiturage pour réduire leur empreinte carbone.
Mise en place de la Loi d'Orientation des Mobilités (LOM) en France, définissant un cadre réglementaire clair pour organiser et promouvoir le covoiturage professionnel.
La charte, c'est le cadre commun qui évite les prises de tête et fixe clairement les règles du jeu au sein de l'entreprise. Elle précise d'abord très concrètement ce qu'on entend par covoiturage régulier et covoiturage occasionnel. Ça aide à déterminer les éventuels avantages, comme par exemple les places réservées dans le parking.
Ensuite, la charte liste les droits et responsabilités des conducteurs et passagers. Elle précise notamment comment sont répartis les frais (carburant, péages, usure du véhicule...). Généralement, le conducteur ne fait pas de profit mais partage simplement les frais réels liés au trajet. C'est important pour éviter tout malentendu financier entre collègues.
Autre truc pratique : la charte fixe les règles concernant la gestion des incidents (retards chroniques, annulations répétées, comportements inadéquats...). On sait qui fait quoi, et comment réagir si les choses dérapent. Des solutions types peuvent être mentionnées dans la charte, comme la mise en place d'une médiation interne rapide en cas de conflit.
Enfin, elle indique clairement comment sont traitées les données personnelles récoltées via les plateformes utilisées (numéros de téléphone, adresses, horaires...). Ce point est souvent sous-estimé, or il rassure les participants sur le respect de leur vie privée, notamment avec le RGPD.
À la fin, chacun doit lire et accepter explicitement la charte avant de pouvoir participer à ce programme. Un système simple de signature électronique suffit. Cela évite les mauvaises surprises et rend le covoiturage au boulot fluide et sans galères.
D'abord, côté légal, ça simplifie grandement les choses de prévoir une charte interne de covoiturage signée par les salariés concernés. Ça permet de clarifier dès le départ les responsabilités et les engagements de chacun si jamais y'a un hic en cours de route.
Côté assurances, c'est souvent là que les boîtes pataugent un peu. Bonne nouvelle : généralement, les contrats d'assurance auto personnels couvrent bien le covoiturage, à condition que ça reste sans bénéfice commercial (bref, personne ne se fait du fric sur le dos des collègues). Mais mieux vaut checker la clause covoiturage précisément dans les contrats des salariés pour en avoir le cœur net. Petit bonus important : certains assureurs proposent des garanties spécifiques pour le covoiturage, ça peut valoir le coup de se renseigner pour sécuriser encore plus les trajets quotidiens. Enfin, assure-toi que ta responsabilité d'employeur ne se retrouve pas engagée à tort en cas d'accident. Clairement préciser dans ta charte que chaque conducteur est responsable individuellement de son véhicule peut t'éviter des galères administratives inutiles.
Le saviez-vous ?
En moyenne, un employé français parcourt environ 26 km par jour en trajets domicile-travail. Introduire un programme régulier de covoiturage permettrait d'avoir un impact direct sur l'amélioration du pouvoir d'achat des salariés, avec des économies pouvant aller jusqu'à 2 000 euros par an et par participant.
La Loi d'Orientation des Mobilités (LOM), adoptée en 2019, impose depuis janvier 2020 aux entreprises de plus de 50 salariés d'intégrer le covoiturage ou les mobilités douces dans leur plan de mobilité interne.
Selon l'ADEME, une voiture partagée entre plusieurs covoitureurs permet d'économiser en moyenne 1 tonne de CO2 par an et par personne, soit l'équivalent des émissions d'un vol aller-retour Paris-New York.
Plusieurs études montrent que les programmes de covoiturage ne permettent pas seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre mais aussi d'améliorer la cohésion sociale au sein des équipes. Cela contribue à renforcer significativement le sentiment d'appartenance à l'entreprise.
Pour choisir un prestataire de covoiturage efficace, ne te contente pas de vérifier les tarifs ou la taille de la société. Regarde plutôt concrètement comment les plateformes disponibles peuvent s'intégrer dans ton système informatique : certaines proposent des API clé en main pour une gestion fluide directement dans ton intranet d'entreprise.
Prends un moment pour tester l'interface utilisateur directement avec quelques salariés volontaires. Des apps comme Klaxit, Karos ou Mobicoop, par exemple, mettent à disposition des comptes test spécifiques aux entreprises pour valider l'expérience utilisateur avant tout déploiement officiel.
Autre truc malin à vérifier : la solidité de leurs algorithmes de mise en relation. Demande aux prestataires des données concrètes sur leur capacité d'appariement et leur taux de succès, histoire de garantir que tes collaborateurs trouvent facilement un covoitureur correspondant réellement à leurs trajets quotidiens.
Enfin, pense à regarder si la plateforme propose des solutions innovantes : certaines intègrent la recharge des véhicules électriques, des systèmes prédictifs de flux de déplacements ou même des fonctions de covoiturage à mobilité réduite. Mets vraiment tous ces points dans ta check-list, ça t'évitera des surprises plus tard.
La clé c'est de connecter directement la solution de covoiturage aux systèmes informatiques déjà en place, comme les annuaires d'entreprise (type Active Directory ou LDAP). Ça permet une authentification facile et sécurisée des employés avec leurs identifiants habituels. Pense aussi à automatiser la synchronisation avec l'outil interne de messagerie ou de chat déjà existant (Slack, Teams, ou même Outlook), du coup les gens sont instantanément prévenus quand une place dans un covoiturage se libère ou qu'un nouveau trajet est proposé. Côté pratique, prévoir une intégration via API avec la plateforme de covoiturage : ça permet d'afficher automatiquement sur l'intranet ou l'app mobile de l'entreprise toutes les infos sur les trajets disponibles, les conducteurs, les places restantes, tout ça en temps réel. Cerise sur le gâteau, avoir des tableaux de bord intégrés au système RH, ça aide à suivre l'usage réel du programme, combien d'employés participent, distance parcourue en covoiturage, économies réalisées, etc. Ça rassure tout le monde, et ça facilite les ajustements futurs.
Des régions comme Île-de-France Mobilités proposent des aides financières directes aux entreprises qui développent des programmes de covoiturage internes. Tu peux obtenir jusqu'à 40 000 euros par an selon la taille de ta boîte et le projet proposé. Il te suffit de déposer une demande via la plateforme officielle régionale dédiée au soutien des mobilités douces.
Pense aussi au programme CEE (Certificats d'Économies d'Énergie), qui récompense financièrement les entreprises diminuant leur consommation d'énergie, dont celle liée aux déplacements quotidiens. Des acteurs spécialisés comme Blablacar Daily ou Klaxit t'aident même à monter ces dossiers puisqu'ils connaissent parfaitement le truc.
Certaines collectivités locales lancent régulièrement des appels à projets spécifiques destinés aux entreprises implantées sur leur territoire : c'est intéressant de suivre les actus locales régulièrement. Typiquement, Nantes Métropole ou Bordeaux Métropole mettent régulièrement en place ce type d'accompagnement avec des enveloppes accessibles aux entreprises proactives.
Côté fiscalité, sache que la prise en charge employeur des frais de covoiturage est exonérée de charges sociales et d'impôts sur le revenu jusqu'à un plafond annuel de 800 euros par collaborateur, une véritable économie pour toi et tes salariés. Autant profiter pleinement de ces avantages existants qui donnent un bon coup de pouce à ton déploiement.
Avant de démarrer ton programme de covoiturage, renseigne-toi auprès des collectivités locales. Par exemple, en Île-de-France, le Plan de Mobilité Employeur (PDME) est devenu obligatoire pour certaines boîtes : il te faudra alors intégrer précisément ton initiative de covoiturage à ce plan. Autre exemple concret : certaines villes comme Nantes ou Grenoble proposent des accompagnements spécifiques aux entreprises qui facilitent les mobilités durables. Tu peux aussi vérifier auprès de ta région : plusieurs collectivités régionales (comme Auvergne-Rhône-Alpes) offrent des subventions ou aides financières concrètes aux boîtes qui mettent en place des dispositifs de mobilité douce comme le covoiturage. L'idée, c'est de caler ton programme sur les objectifs affichés par ta commune ou ta région pour profiter directement de ces dispositifs de soutien. Donc, va directement à la pêche aux infos auprès des chargés de mission « mobilité » de ta ville ou métropole. C'est le meilleur moyen d'être sûr que ton initiative collera pile-poil aux attentes locales et que tes salariés pourront profiter pleinement des avantages existants.
Proportion des entreprises qui proposent déjà des programmes de covoiturage à leurs employés.
Taux de satisfaction des employés participant à un programme de covoiturage en entreprise.
Temps moyen gagné par trajet pour les conducteurs grâce au covoiturage.
Economies annuelles en carburant pour un employé covoiturant régulièrement.
Nombre d'inscrits sur les plateformes de covoiturage en France.
Étape | Description | Responsable | Indicateurs de succès |
---|---|---|---|
Analyse des besoins | Recueillir des informations sur les habitudes de déplacement des employés et identifier les zones géographiques d’intérêt pour le covoiturage. | Ressources Humaines | Nombre de questionnaires remplis |
Communication interne | Diffuser l'information sur le programme, ses avantages et comment s'inscrire. | Communication | Audience atteinte, taux d'inscription |
Mise en place des outils | Choisir une plateforme de covoiturage adaptée et assurer son intégration au sein de l'entreprise. | IT / Développement Durable | Nombre d'utilisateurs actifs, feedback utilisateur |
Suivi et ajustements | Évaluer régulièrement le programme, recueillir les retours des utilisateurs et réaliser des ajustements si nécessaire. | Ressources Humaines / Développement Durable | Taux de satisfaction, réduction des émissions de CO2 |
Un programme concret est souvent plus efficace si tu accordes aux employés covoitureurs une prime forfaitaire : par exemple, certaines entreprises offrent jusqu'à 250 euros par an par salarié régulier utilisant le covoiturage. C'est pas énorme, mais ça marque les esprits. En France, le Forfait Mobilités Durables permet aux employeurs d'encourager clairement cette pratique grâce à l'exonération fiscale et sociale jusqu'à 800 euros par an et par salarié. Tu peux aussi réfléchir à la mise en place d'une cagnotte collective : chaque trajet partagé cumule des points convertibles en bons d'achat dans des enseignes partenaires ou via un comité d'entreprise. Résultat, tes employés gagnent du pouvoir d'achat tout en adoptant une attitude responsable. Certaines boîtes mettent même en place des challenges internes avec récompenses mensuelles pour les covoitureurs les plus actifs : ça crée de l'émulation, motive les équipes et ça coûte pas grand-chose.
Pour rendre le covoiturage vraiment attractif, réserver des places clairement dédiées aux covoitureurs est une étape incontournable. Concrètement, l'entreprise prévoit souvent entre 5 % et 10 % du parking total à ces emplacements réservés. Attention, ça ne veut pas dire juste peindre une petite icône au sol : mieux vaut les localiser dans des zones stratégiques, comme près des entrées principales ou des accès piétons rapides vers le bâtiment.
Certaines entreprises poussent même l'idée plus loin en attribuant des places prioritaires ultra-prisées situées en souterrain ou à l'abri des intempéries. Pour renforcer les règles, un badge spécifique ou une application mobile permet de contrôler qui utilise ces emplacements dédiés, histoire d'éviter tout abus qui pourrait décourager les covoitureurs motivés.
Un bon exemple concret est le campus de la société Airbus à Toulouse, qui a mis en place 300 places préférentielles strictement réservées au covoiturage, avec contrôle d'accès numérique. Résultat : augmentation significative des trajets groupés et moins de voitures solo sur les routes environnantes.
Autre avantage pratique : ces zones bien signalées facilitent la rencontre rapide entre passagers et conducteurs, surtout en début ou en fin de journée. Bref, réserver des emplacements spéciaux, bien placés et contrôlés efficacement, ça prouve aux employés que l'entreprise prend sérieusement à cœur leur démarche environnementale.
Les incitations financières, telles que des primes, des réductions de frais de stationnement, ou des récompenses sous forme de bons d'achat, sont très efficaces pour impulser rapidement le changement. Des mesures non financières, comme la mise en place de places réservées et mieux situées pour les covoitureurs, ainsi que la reconnaissance interne, peuvent renforcer l'attractivité du dispositif à moyen terme.
En principe, l'assurance responsabilité civile automobile classique couvre l'utilisation occasionnelle du véhicule à titre de covoiturage. Toutefois, il est conseillé d'informer votre assureur que le véhicule est utilisé régulièrement pour covoiturer vers le travail afin de vérifier que toutes les garanties nécessaires sont bien prises en compte, et dans le cas échéant, ajuster les clauses du contrat.
Dans un premier temps, réalisez une enquête interne pour analyser les habitudes de déplacements domicile-travail de vos collaborateurs. Ensuite, cartographiez les itinéraires fréquents pour identifier des partenaires potentiels au sein des équipes. Enfin, établissez un cadre clair, une charte interne et choisissez les outils techniques adaptés pour rendre l'utilisation du covoiturage simple et attractive.
Oui, même pour les petites entreprises, un programme de covoiturage peut être bénéfique. Il renforce les relations sociales entre collègues, améliore le bien-être au travail, et offre des économies sur les frais de déplacement des employés. Vous pouvez débuter simplement en organisant un groupe de discussion interne ou en utilisant une plateforme externe spécialisée pour faciliter la mise en relation des salariés intéressés.
Même après les épisodes pandémiques, il reste utile de proposer des recommandations claires aux employés concernant les règles d'hygiène : aération régulière de l'habitacle, port du masque en période sensible, mise à disposition éventuelle de gel hydroalcoolique. Communiquez régulièrement à destination des covoitureurs les bonnes pratiques recommandées par les autorités sanitaires.
Vous pourrez suivre plusieurs indicateurs : nombre de salariés participants, réduction des véhicules sur votre parking, distance cumulée économisée en termes d'émissions carbone, satisfaction des employés via des enquêtes régulières. Intégrer ces indicateurs dans un tableau de bord mensuel ou trimestriel permet d’ajuster éventuellement votre dispositif et de valoriser les bénéfices du covoiturage auprès de vos collaborateurs.
Oui, selon la commune ou la région où se situe votre entreprise, il existe souvent des aides publiques pouvant accompagner la mise en place d’initiatives favorisant la mobilité durable, y compris le covoiturage (subventions, aides à l’investissement pour équipements spécifiques...). Rapprochez-vous des collectivités territoriales locales et des chambres de commerce pour connaître les aides disponibles.
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Question 1/5