Il faut être honnête : on aime tous un jardin bien vert et fleuri, mais arroser à tout-va avec le tuyau d'arrosage dès que le soleil tape, c'est gaspiller plein d'eau pour rien. Alors, comment garder ses plantes en pleine forme sans massacrer la planète ? Bonne nouvelle, la solution existe : adopter un système d'irrigation écologique adapté à ton jardin.
En fait, l'idée derrière ces systèmes est simple : arroser pile-poil là où il faut, quand il faut et juste comme il faut, sans excès. Ça permet de réduire sérieusement ta consommation d'eau, de préserver les nappes phréatiques et la biodiversité locale, tout en améliorant la qualité du sol. Mieux encore, avec l'eau que tu économises, tu réduis ta facture tout en faisant ta part pour protéger l'environnement.
Mais attention, choisir le bon système ne suffit pas. Encore faut-il bien comprendre les vrais besoins en eau des plantes que tu fais pousser et penser sérieusement à comment organiser tout ça sur ton terrain.
Idéalement, un arrosage bien pensé, couplé à la récupération d'eau de pluie, c'est le jackpot écologique : ton jardin est content, ton portefeuille aussi et la planète te dit merci. Alors concrètement, comment ça marche, quels équipements choisir et quelles habitudes adopter au quotidien ? Je t'explique tout ça juste en dessous, tu n'auras plus qu'à suivre le guide !
Réduction de la consommation d'eau possible avec un système d'irrigation goutte-à-goutte par rapport à l'arrosage classique.
Économie d'eau potable réalisable en utilisant de l'eau de pluie pour l'arrosage du jardin.
Diminution de la consommation d'eau avec un système d'irrigation programmé et automatisé par rapport à un arrosage manuel.
Augmentation estimée des rendements des cultures grâce à une irrigation efficiente.
Un seul chiffre qui fait réfléchir : un arrosage classique au tuyau de jardin utilise jusqu'à 15 à 20 litres d'eau par minute. Oui, par minute ! Passer à un système d'irrigation écologique permet de diviser cette consommation par 4 ou 5 facilement.
Installer un dispositif tel que le goutte-à-goutte permet d'amener l'eau directement aux racines des plantes, sans dispersion inutile. Résultat : tu utilises juste ce qu'il faut. Si on ajoute un programmateur intelligent à son installation, c'est encore mieux : il permet d'arroser uniquement quand le sol en a besoin, grâce à des capteurs d'humidité à placer près des racines. Une économie d'eau supplémentaire pouvant dépasser 25% par rapport au goutte-à-goutte manuel.
Autre truc concret : pailler ton sol (avec du bois fragmenté, des copeaux ou des déchets végétaux). Ce simple geste permet d'améliorer la rétention d'eau dans les couches superficielles du terrain, en limitant l'évaporation de près de 40 à 50%.
Pense aussi à regrouper les plantes selon leurs besoins en eau. Une bonne organisation spatiale des végétaux réduit automatiquement les excès d'arrosage par zones et optimise la quantité d'eau utilisée. C'est tout simple, mais ça fait une énorme différence.
Ton jardin, ce n'est pas juste de l'herbe, des fleurs ou des légumes. C'est un vrai écosystème miniature rempli d'insectes, de petits animaux et de micro-organismes très utiles. Installer un système d'irrigation écologique permet d'éviter la noyade accidentelle de vers de terre ou d'insectes comme les carabes, qui justement aident à protéger tes plantes des parasites. En arrosant doucement et progressivement, le sol ne se compacte pas trop, ce qui permet aux pollinisateurs (abeilles, bourdons, papillons) et autres insectes du sol d'accéder et de prospérer dans ton jardin. Et en évitant les ruissellements agressifs, tu empêches aussi la disparition des insectes et larves vivant en surface.
Une biodiversité locale riche limite le développement des nuisibles de manière naturelle. Une étude a montré qu'un jardin possédant une grande diversité d'insectes prédateurs (coccinelles, chrysopes, percereilles, punaises prédatrices, etc.) voyait ses populations de pucerons réduites jusqu'à près de 50 % sans aucun pesticide. Bref, en respectant cet équilibre fragile, non seulement tu protèges la faune et la flore locale, mais en plus, concrètement, ton jardin devient plus autonome, sain et facile à entretenir.
Un sol correctement irrigué évite les phénomènes de lessivage (quand les nutriments s'échappent sous l'effet d'un excès d'eau), mais aussi de compaction des couches superficielles du terrain. Résultat pratique : la terre garde mieux sa structure et retient davantage de nutriments essentiels comme l'azote et le phosphore. Du coup, les vers de terre sont bien actifs, la vie microbienne est stimulée, ce qui accélère la minéralisation de la matière organique. Autre détail sympa : un arrosage maîtrisé, par exemple au goutte-à-goutte, favorise le développement en profondeur des racines plutôt qu'en surface. Les plantes deviennent alors plus résistantes aux épisodes secs ou aux fortes chaleurs. Pour booster encore plus le sol, on peut coupler le système d'irrigation à un bon paillage végétal (copeaux de bois, mulch, paille...) : ça freine l'évaporation de l'eau en surface, ça limite la pousse des adventices (mauvaises herbes) et ça enrichit progressivement la terre en humus.
Conseil | Bénéfice écologique | Exemple concret |
---|---|---|
Utiliser un système de goutte-à-goutte | Économie d'eau importante | Installation de tuyaux perforés au pied des plantes |
Arroser tôt le matin ou tard le soir | Réduction de l'évaporation de l'eau | Programmation des arroseurs automatiques pour des heures non ensoleillées |
Choisir des plantes adaptées au climat local | Diminution des besoins en eau supplémentaire | Sélection de plantes indigènes ou résistantes à la sécheresse |
Quand on veut limiter ses arrosages, choisir des plantes adaptées est essentiel. Les plantes dites xérophytes ou adaptées aux milieux secs s'en sortent très bien avec peu d'eau. Quelques classiques : la lavande, le thym, ou encore l'armoise. Moins évident mais très efficace, le Sedum spectabile donne de jolies fleurs roses en fin d'été tout en restant très sobre en eau. Le pourpier doré (Portulaca grandiflora) est surprenant aussi : il fleurit généreusement avec à peine quelques gouttes d'eau.
Chez les arbustes, certains arbres et buissons méditerranéens comme l'arbre de Judée, le romarin rampant ou le ciste cotonneux s'adaptent facilement aux sols secs et pauvres. Si tu cherches quelque chose pour l'ombre ou la mi-ombre, pense à l'épimède ou à la pervenche, qui poussent sans broncher malgré le manque d'eau fréquent.
Pense aussi à intégrer des graminées ornementales : le Stipa tenuifolia (cheveux d'ange) ou le Pennisetum alopecuroides (herbe aux écouvillons) tolèrent très bien les sécheresses une fois installés, et donnent un bel aspect vaporeux à ton terrain.
Concrètement, ces végétaux demandent un arrosage régulier uniquement le temps de s'ancrer durablement dans le sol (quelques semaines à quelques mois après plantation), puis se contentent très vite du strict minimum ! Cela signifie qu'après leur installation, une pluie occasionnelle suffit largement à les maintenir en pleine forme. Avec ces espèces, tu te simplifies nettement la vie côté arrosage tout en créant un joli jardin écologique.
On croit souvent qu'arroser un peu tous les jours fait du bien aux plantes, mais c'est complètement faux. Un arrosage régulier mais espacé stimule les racines à aller chercher elles-mêmes l'eau en profondeur, c'est comme une petite séance de sport pour elles. En pratique, si ton sol est argileux et retient bien l'eau, un arrosage copieux une fois par semaine suffit. Avec un sol sablonneux plutôt léger, tu passes à deux ou trois arrosages hebdomadaires plus modérés.
À propos du timing : entre 4h et 8h du matin, c'est le créneau à cibler, le meilleur moment possible. Pourquoi si tôt ? La température est encore fraîche, ce qui limite l'évaporation, et le sol bois gentiment l'eau pendant que les plantes en profitent précisément au moment où elles démarrent leur journée. Arroser en soirée, c'est moins optimal. L'humidité reste trop longtemps et attire pas mal de maladies cryptogamiques (champignons et compagnie).
Petit conseil concret pour doser précisément : enfonce simplement ton doigt dans la terre sur 4 à 5 cm. Si c'est humide, repousse l'arrosage à plus tard. Si c'est sec, tu peux envoyer un bon coup d'eau. Autre astuce appréciée des jardiniers : utiliser un pluviomètre. Généralement, 20 mm d'eau par semaine font l'affaire pour la plupart des plantes.
Quantité d'eau nécessaire pour produire un kilogramme de riz, mettant en lumière l'importance de la gestion de l'eau en agriculture.
Invention du goutte-à-goutte par l'ingénieur israélien Simcha Blass.
Développement du premier système d'irrigation goutte-à-goutte commercial en Israël.
Création du label 'Éco-jardinier' en France pour promouvoir les pratiques de jardinage respectueuses de l'environnement.
Adoption de la loi Labbé interdisant l'usage des pesticides dans les espaces verts publics en France.
Le goutte-à-goutte, c'est top pour économiser l'eau : selon une étude de l'ADEME, ça consomme jusqu'à 2 fois moins qu'un arrosage classique. En ciblant précisément là où ta plante en a besoin, tu évites l'évaporation inutile et les mauvaises herbes. Autre atout concret, ça prévient les maladies en limitant l'humidité sur les feuilles (bye bye, mildiou).
Mais bon, il y a quand même quelques points à surveiller : les goutteurs peuvent facilement se boucher à cause du calcaire ou des impuretés, il faut donc prévoir un filtre efficace. Et aussi, si tu as beaucoup de plantes, la mise en place devient vite assez complexe avec les mètres de tuyaux à dérouler partout.
Côté exemples concrets : pour des tomates, courgettes ou aubergines, c'est idéal, les racines reçoivent pile ce qu'il leur faut sans gaspiller. En revanche, pour le gazon ou des cultures très étendues style pommes de terre, franchement pas pratique vu la densité de plantation et la zone à couvrir.
Les plantes adaptées au goutte-à-goutte sont avant tout celles qui aiment un arrosage ciblé et léger, sans excès d'humidité. Typiquement, tes plants de tomates seront ravis parce que leurs feuilles restent bien sèches, réduisant ainsi pas mal les risques de maladies comme le mildiou. Même chose avec les concombres et les courgettes, qui gagnent en rendement avec ce système. Les arbustes fruitiers, type framboisiers, mûriers ou myrtilles, apprécient aussi, parce qu'ils préfèrent une irrigation douce et régulière plutôt qu'un arrosage ponctuel abondant. Pense aux plantes aromatiques méditerranéennes comme le thym, le romarin ou la sauge, habituées à des sols secs et rocailleux : quelques gouttes placées au bon endroit leur suffisent largement. Un truc important à retenir : adapte toujours le débit des goutteurs en fonction de chaque plante, pour coller au mieux à ses vrais besoins.
Pour économiser l'eau concrètement avec un système d'arrosage raisonné, commence par équiper ton installation d'un programmateur intelligent: grâce à un capteur d'humidité relié au sol, il va calibrer précisément l'arrosage en fonction des besoins réels de la terre. Ça évite de gaspiller bêtement quand le sol est déjà suffisamment humide après une pluie. Autre truc très pratique : les buses à faible débit. Elles dispersent l'eau finement en gouttelettes plus petites, ce qui réduit les pertes par évaporation et permet une pénétration plus directe dans le sol. Enfin, une astuce qui ne coûte rien : intègre des paillis naturels (écorces, paille, tonte sèche de gazon etc.) au pied de tes plantes pour limiter l'évaporation rapide de l'eau contenue dans le sol. Ces trois dispositifs ensemble vont rapidement se ressentir sur ta consommation d'eau, promis !
La micro-aspersion, concrètement c'est quoi ? Un système d'arrosage qui projette l'eau en fines gouttelettes sur une petite surface ciblée. À la différence du goutte-à-goutte, ici on humidifie tout le feuillage et une partie du sol autour. Génial pour les plantes qui apprécient une atmosphère humide, comme certaines variétés de légumes (épinards ou laitues) ou encore des plantes d'ornement (hostas, fougères).
Cette méthode assure un arrosage uniforme, avec peu d'évaporation et moins de ruissellement que l'aspersion classique. Elle peut économiser jusqu'à 60% d'eau par rapport à un arrosage traditionnel. Et puis, le vrai avantage sympa, c'est que la micro-aspersion rafraîchit l'air ambiant en période de forte chaleur. Top pour toi, pour les plantes, mais aussi pour certains insectes bénéfiques comme les coccinelles ou les abeilles qui adorent ce microclimat. Attention simplement à ne pas trop arroser le feuillage des plantes sensibles aux maladies cryptogamiques comme les tomates.
Les ollas, ces jarres en céramique microporeuse inspirées d'une méthode traditionnelle vieille de plusieurs siècles, rencontrent aujourd'hui un vrai succès auprès des jardiniers soucieux d'écologie. Enterrées directement près des racines des plantes, elles libèrent lentement l’eau par capillarité, pile au rythme des besoins des plantes. Tu économises en général jusqu'à 50 à 70 % d'eau comparé à un arrosage classique. Bonus sympa : les ollas gardent ton sol toujours légèrement humide, idéal pour les herbes aromatiques, les fraisiers ou les tomates qui adorent une humidité régulière.
Autre astuce moins connue : les wicking beds ou "jardins auto-irrigués". C'est une sorte de bac où tu mets tout bêtement un réservoir d'eau en dessous du terreau, avec des mèches qui remontent par capillarité l’eau vers les racines. Super adapté pour les potagers sur balcon ou terrasses urbaines, ça limite carrément le stress hydrique des plantes, même en cas de grosses chaleurs.
Dernière technique vraiment maline : le paillage permanent. Concrètement, tu recouvres systématiquement ton sol avec des copeaux de bois, de la paille ou des tontes de gazon sèches. Cette couche permet non seulement de garder un sol plus humide, mais réduit aussi l'évaporation en plein été. Et mieux encore, ça améliore progressivement la vie microbienne de ton sol.
Trois méthodes ingénieuses, simples et concrètes pour transformer radicalement ta façon d'arroser.
Le saviez-vous ?
Savez-vous qu'en moyenne, un système d'irrigation goutte-à-goutte peut réduire la consommation d'eau de jardin de 30 à 50 % par rapport à un arrosage traditionnel par aspersion ?
Saviez-vous que l'installation d'un système d'irrigation écologique peut contribuer à préserver la biodiversité en limitant le gaspillage d'eau et en favorisant une meilleure répartition de l'humidité dans le sol ?
Le recyclage de l'eau de pluie pour l'arrosage peut réduire la demande en eau potable jusqu'à 50 %, tout en réduisant la pollution des cours d'eau due au ruissellement des eaux de pluie.
Pour savoir précisément de combien d'eau tes plantes ont besoin, observe bien ton sol : creuse un petit trou de 20 à 30 cm et prends une poignée de terre pour vérifier sa texture et son humidité naturelle. Une terre sableuse sèche vite et demande des arrosages fréquents mais modérés; une terre argileuse retient mieux l'eau, donc arrose en quantité moindre mais moins souvent. Si t'es pas sûr du type de sol que tu as, fais un test rapide : roule un peu de terre humide entre tes doigts. Si elle s'émiette facilement, c'est plutôt sableux ou limoneux, mais si tu peux former un boudin souple et compact, c'est argileux. Repère aussi l'exposition au soleil de ton jardin : une zone à l'ombre perd clairement moins d'eau par évaporation qu'une zone exposée plein sud. Calcule alors tes besoins en fonction de ces paramètres en suivant ce principe : en moyenne, un potager classique consomme environ 15 à 20 litres d'eau par m² chaque semaine, mais ce chiffre descend à 5 à 8 litres pour les plantes adaptées à la sécheresse. Note bien les zones spécifiques qui consomment plus d'eau—comme le potager ou la zone des fruitiers—pour les gérer à part dans ton système d'arrosage. Utilise un ou deux pluviomètres placés stratégiquement dans ton jardin pour mesurer concrètement les précipitations locales et affiner ton diagnostic.
Si tu veux vraiment optimiser ton système d'irrigation goutte-à-goutte, commence par tracer ton réseau de tuyaux sur papier avant de creuser ou installer. Ça t'évite les doublons, les croisements compliqués et les pertes inutiles de pression. Déroule les tuyaux principaux le long des allées ou en bordure de massif, et connecte ensuite des lignes secondaires vers tes plantes.
Côté matériel, choisis des tuyaux en polyéthylène noirs : souples, résistants aux UV et durables en extérieur. Niveau diamètre, un diamètre de 16 mm est top pour les lignes principales, facile à percer et à gérer. Si ton jardin est grand (plus de 500 m² environ), un diamètre supérieur (20-25 mm) te donnera une meilleure pression générale.
Installe des goutteurs autorégulants plutôt que des simples trous percés : ils délivrent la même quantité d'eau à chaque plante, même si la pression varie. Positionne-les à distance précise des plantes selon leur taille : à environ 30 centimètres pour les plantes vivaces, plus proches (15-20 cm) pour les jeunes semis ou plants fragiles. Prévois au moins deux goutteurs par arbuste, placés symétriquement pour garantir l'arrosage homogène du système racinaire.
Ajoute des robinets intermédiaires ou vannes de régulation aux points clés : ça te permet d'ajuster l'apport d'eau par secteur sans tout refaire systématiquement. Le truc sympa, c'est d'utiliser des petits connecteurs rapides type "plug-and-play" : super pratiques pour démonter ou adapter facilement ton installation au fil des saisons.
N'oublie pas non plus la maintenance : installer régulièrement un filtre à tamis empêche les saletés et l'accumulation de calcaire qui bouchent tes goutteurs. Un nettoyage rapide tous les 3-4 mois suffit largement pour préserver les performances optimales.
Délimiter le jardin en zones cohérentes permet d'éviter le gaspillage d'eau. L'idée est simple : chaque zone regroupe des plantes ayant des besoins en eau similaires. Regarde de près tes plantations. Tes herbes aromatiques méditerranéennes comme le thym, la lavande ou le romarin peuvent être placées dans une même zone sèche avec un apport d'eau minimal (maximum une fois par semaine). À l'inverse, légumes feuille comme les salades ainsi que les fraisiers nécessitent une zone plus humide avec des arrosages fréquents (un jour sur deux). Si ton jardin comporte naturellement des zones plus ensoleillées ou plus ombragées, exploite-les intelligemment. Place les plantes plus gourmandes en eau à l'ombre partielle. Une méthode astucieuse consiste à aménager une zone tampon, c'est-à-dire une bande végétalisée entre une zone sèche et une zone humide. Cette zone permet d'éviter que l'eau ne s'écoule trop rapidement vers des plantes moins gourmandes. Ce zonage stratégique limite efficacement les pertes d'eau tout en simplifiant l'entretien quotidien.
Pourcentage d'eau potable utilisée pour l'arrosage des jardins en France, soulignant l'impact potentiel des pratiques d'irrigation écologiques.
Pourcentage des fuites d'eau dans les systèmes d'irrigation traditionnels, pouvant être évitées avec un entretien régulier.
Économies d'eau réalisables grâce à une bonne planification de l'installation du système d'irrigation et à l'utilisation de capteurs d'humidité du sol.
Pourcentage moyen d'eau économisé avec l'utilisation d'un programmateur d'arrosage par rapport à un arrosage manuel.
Durée recommandée d'arrosage hebdomadaire pour un gazon, ajustée selon la région climatique et le type de sol.
Conseil | Description | Avantages | Type de système d'irrigation |
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Choisir des plantes locales | Opter pour des plantes adaptées au climat et à la qualité du sol local réduit le besoin en eau. | Économie d'eau, réduction des coûts, entretien réduit | Micro-irrigation, goutte à goutte |
Paillage du sol | Couvrir le sol avec du paillis organique pour maintenir l'humidité et limiter l'évaporation de l'eau. | Conservation de l'eau, réduction des mauvaises herbes, protection contre les changements de température | Irrigation au sol, goutte à goutte |
Programmation des arrosages | Utiliser des programmateurs pour arroser tôt le matin ou tard le soir afin de réduire l'évaporation. | Optimisation de l'utilisation de l'eau, économie d'eau et d'énergie | Systèmes d'irrigation automatisés |
Le choix du réservoir dépend avant tout de l'espace disponible, des besoins réels en eau de vos plantes et de la fréquence des précipitations de votre région. Une cuve enterrée offre un avantage certain si tu as peu de place en surface, mais attention au prix : l'installation demande souvent des travaux plus conséquents et coûteux (comptez facilement de 2 000 à 5 000 euros pour une cuve enterrée de 3 000 à 10 000 litres). Si tu optes plutôt pour un récupérateur hors-sol, ne néglige pas le matériau : évite la cuve transparente qui favorise le développement d'algues liées à une exposition à la lumière. Privilégie des réservoirs opaques en polyéthylène traité anti-UV ou des modèles en acier inoxydable, plus durables. Pour maximiser les économies d'eau sans dépenser une fortune, envisage d'en connecter plusieurs : tu peux, par exemple, facilement jumeler 2 ou 3 réservoirs hors-sol de 300 litres chacun. Autre solution innovante, encore peu répandue mais vraiment efficace : les réservoirs souples autoportants. Ces citernes en tissu technique sont légères, rapides à installer, résistantes au gel, et idéales pour récupérer jusqu'à 10 000 litres d'eau sans travaux d'excavation dans ton terrain. Pense enfin à vérifier la réglementation locale. Certaines municipalités prévoient des aides financières intéressantes pour acquérir ce type d'équipement écologique.
D'abord, assure-toi de choisir un collecteur équipé d'un filtre à feuilles intégré : ça évite l'encrassement de ta réserve et ça limite les opérations de nettoyage. Place le collecteur sur une gouttière verticale à environ 80 cm au-dessus du haut du réservoir, histoire d'avoir une bonne pente pour l'écoulement. Coupe la gouttière proprement, retire une portion de la taille adaptée à ton collecteur, puis fixe ce dernier solidement avec des attaches étanches pour éviter les fuites. Pense à vérifier que ton collecteur dispose bien d'un système de trop-plein automatique : en cas de trop forte pluie, ça redirigera l'eau directement vers les évacuations, évitant de noyer ton jardin. Utilise des tuyaux opaques pour raccorder ton collecteur à la cuve—ça limite drastiquement la prolifération d'algues dans ta réserve. Prends le temps de tester l'installation après une première grosse pluie, histoire de vérifier les raccords, les joints, et que tout roule parfaitement. Dernier point malin : si tu habites une zone froide, pose ton collecteur avec un système de robinet ou de vanne de vidange facile d'accès, pour vider tout ça avant le gel hivernal.
Une cuve d'eau de pluie propre et saine, ça commence d'abord par une bonne filtration. Premier réflexe : une crapaudine à poser direct sur la gouttière. C'est une grille ultra simple qui bloque feuilles mortes, mousses ou petites branches avant même qu'elles atteignent la citerne. Après, pousse un cran plus loin avec un filtre décanteur situé entre ta gouttière et ton réservoir—il laisse les grosses saletés tomber à côté, et garde une eau presque transparente. Petite astuce en plus : un filtre à charbon actif fait des merveilles pour éliminer les polluants et les odeurs, histoire que ton eau reste neutre et nickel.
Dans ta cuve, mise toujours sur l'obscurité totale. Pourquoi ? Parce que sans lumière, zéro risque d'algues vertes en mode prolifération sauvage. Investis donc dans une citerne opaque, ou recouvre-la complètement. Et pense à une vidange régulière, genre une petite purge annuelle du fond pour virer boues et dépôts. C'est franchement pas la mer à boire, et ça évite tout problème de qualité d'eau à long terme.
La période idéale pour arroser est le matin tôt, idéalement entre 6 h et 8 h. Pourquoi si précis ? Parce que c'est là que les plantes absorbent le mieux, déjà. Et puis, tôt le matin, la température est plus fraîche, l'évaporation limitée, et tu économises clairement en eau (jusqu'à 30 % par rapport à une irrigation pleine chaleur). Arroser le soir tard est souvent déconseillé pour les plantes sensibles aux maladies fongiques : l'humidité nocturne prolongée favorise les champignons du genre Oidium ou Mildiou, surtout sur tomates, courgettes ou rosiers. Évite absolument l'arrosage en pleine après-midi, c'est le moment où l'évaporation atteint son maximum (50 % de pertes possibles), gros gaspillage garanti et peu efficace pour tes végétaux. Pour savoir exactement quand arroser, pas mal de jardiniers testent régulièrement l'humidité à quelques centimètres sous la surface du sol : si la terre est sèche à 5 cm, c'est le signal idéal pour déclencher un petit arrosage malin sans gâcher inutilement.
Un système d'irrigation écologique permet de réduire la consommation d'eau, de préserver la biodiversité et d'économiser du temps et de l'énergie.
On retrouve notamment le système de goutte-à-goutte, l'arrosage par aspersion, l'irrigation souterraine et l'utilisation de l'eau de pluie.
Il est recommandé d'évaluer la superficie du jardin, le type de plantes et leurs besoins en eau, ainsi que les conditions climatiques de la région.
Il est essentiel de vérifier régulièrement les fuites, de nettoyer les filtres, de vérifier le bon fonctionnement des goutteurs et des tuyaux, et de s'assurer que le système est bien ajusté.
Il est possible d'installer un programmateur d'arrosage qui permet de définir les plages horaires et la durée d'arrosage en fonction des besoins des plantes et de la météo.
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Question 1/5