Consommation annuelle d'énergie réduite d'un bâtiment construit selon les principes de la permaculture.
Réduction de l'utilisation d'eau dans une exploitation agricole appliquant des principes de permaculture comparativement à l'agriculture conventionnelle.
Capacité ajustée de stockage de carbone dans les sols en agroforesterie, plus réaliste par rapport à la moyenne conventionnelle.
Nombre approximatif de personnes formées à la permaculture dans le monde, contribuant ainsi à une agriculture plus durable et respectueuse de l'environnement.
La permaculture repose sur quelques principes fondamentaux qui orientent son application. D'abord, il y a le concept de l'observation. Avant de planter quoi que ce soit, il est crucial de comprendre son environnement. Cela inclut le climat, le soleil, le vent et les interactions entre différentes espèces. En saisissant ces éléments, on peut mieux adapter les pratiques agricoles aux spécificités du terrain.
Ensuite, on parle de l'interconnexion. Les systèmes de permaculture favorisent les relations symbiotiques. Par exemple, planter des légumes entre des arbres fruitiers permet d'utiliser au mieux l’espace et le soleil, tout en offrant de l'ombre et en protégeant le sol. Cela confère également une résistance accrue aux maladies, car la diversité est un excellent rempart.
Une autre idée clé est de recycler les ressources. Tout déchet a une valeur, que ce soit l'eau, les nutriments ou même les déchets organiques. Les techniques de compostage et la collecte des eaux de pluie illustrent parfaitement cette notion. Transformer les déchets en éléments nutritifs pour le sol, c'est du bon sens !
La conception éthique est cruciale aussi. La permaculture n’est pas juste une technique, mais une philosophie. Elle pousse à réfléchir à l'impact des choix sur l'environnement et sur les communautés. Respecter la terre et les gens qui y vivent est essentiel pour construire des systèmes durables.
Enfin, le design intégré joue un rôle central. Tous les éléments d’un jardin ou d’une ferme doivent travailler ensemble de manière cohérente. Par exemple, des poules peuvent aider à contrôler les insectes, tout en fournissant des œufs et du compost. Cet art de la synergie rend les systèmes de culture plus résilients face aux aléas climatiques.
Adopter ces principes, c'est se diriger vers une agriculture plus respectueuse et intelligente. La permaculture, ce n'est pas juste cultiver, c'est penser à long terme et agir en harmonie avec la nature.
La permaculture joue un rôle clé dans la conservation de la biodiversité. Contrairement aux pratiques agricoles conventionnelles, souvent axées sur des monocultures, la permaculture mise sur la diversité et l'interconnexion des espèces. En créant des écosystèmes complexes où les plantes, animaux et micro-organismes cohabitent, on génère des habitats propices à une multitude d'espèces.
Un exemple concret est l'intégration de haies, qui servent de couloirs de migration pour les pollinisateurs et d’abris pour de nombreuses petites faunes. Ces structures nourrissent également le sol et améliorent sa santé. Une étude a montré que les systèmes de permaculture peuvent abriter jusqu'à 50 % de plus d'espèces qu'une agriculture conventionnelle, contribuant ainsi à un écosystème plus résilient.
Les pratiques de permaculture favorisent aussi la pollinisation. En cultivant des plantes variées et adaptées à leur environnement, on attire des abeilles, papillons et autres insectes essentiels à la pollinisation. Cela a des répercussions directes sur la productivité et la qualité des récoltes.
De plus, la permaculture évite l'utilisation de produits chimiques de synthèse, souvent responsables de la décimation de certaines espèces. Cela crée des milieux où la faune et la flore peuvent prospérer, renforçant ainsi la résilience des écosystèmes. En protégeant la biodiversité, nous ne faisons pas que préserver différentes espèces, mais nous assurons également la pérennité de nos ressources naturelles, essentielles à notre survie.
L'érosion des sols est un vrai fléau. En permaculture, on mise sur des méthodes qui préservent cette précieuse couche fertile. Un des principes clés est la couverture du sol. Utiliser des paillis, des résidus végétaux ou même des cultures de couverture limite les impacts des intempéries. Cela empêche l'eau de ruisseler trop vite et d'emporter le sol avec elle.
Un autre atout, c'est la diversification des cultures. En multipliant les types de plantes, on crée un maillage qui renforce la structure du sol. Les racines des différentes plantes s'entrelacent et aident à solidifier le sol, ce qui réduit l'érosion. En maximisant la biodiversité, on donne moins de chances à l'érosion d'avoir un impact.
Les techniques de terrains en pente sont aussi à l'honneur. En créant des terraces ou des buttes, on ralentit l'écoulement de l'eau. Ce sont des stratégies simples, mais qui font une énorme différence.
Une approche qui gagne en popularité est l’utilisation d’éléments de conception comme les haies. Elles agissent comme des barrières naturelles, freinant le vent et l’eau. Cela permet de protéger le sol qui se trouve en aval, en évitant qu'il soit emporté.
Enfin, l’accumulation de matières organiques à la surface du sol contribue à l’infiltration de l’eau et réduit le ruissellement. Cela nourrit également le sol, l’enrichissant et renforçant sa structure. Prenons exemple des forêts. Ce qu’on observe, c’est que la couverture organique naturelle stabilise le sol beaucoup mieux que dans les systèmes agricoles traditionnels.
La permaculture, c'est finalement une approche qui ne se contente pas de cultiver, mais qui pense à la longévité de la terre qu'elle utilise. Moins d'érosion, plus de vie. C'est tout bénéfice pour l'écosystème.
Bienfait | Description | Impact sur le climat |
---|---|---|
Amélioration de la santé des sols | La permaculture favorise des pratiques qui enrichissent le sol, comme le compostage et l'agroforesterie. | Les sols sains séquestrent plus de carbone, réduisant ainsi les émissions de CO2. |
Conservation de l'eau | La permaculture intègre des techniques telles que la récupération de l'eau de pluie et le paillage pour réduire le besoin en irrigation. | Moins d'eau pompée signifie moins d'énergie utilisée et, par conséquent, moins d'émissions de gaz à effet de serre. |
Diversification des cultures | La permaculture encourage la polyculture et la biodiversité, créant des écosystèmes résilients aux maladies et aux ravageurs. | Cette diversité réduit le besoin en produits chimiques et pesticides, diminuant la pollution et le rejet de gaz nocifs. |
Réduction des déchets | La permaculture promeut l'utilisation de ressources locales et le recyclage des déchets organiques et inorganiques. | En minimisant les déchets et le transport, on réduit les émissions de gaz nocifs liées à la gestion des déchets et au transport. |
La permaculture joue un rôle clé dans la séquestration du carbone, un sujet crucial dans la lutte contre le changement climatique. En cultivant de manière durable, les systèmes de permaculture augmentent la quantité de carbone stocké dans le sol. En fait, des études montrent qu'un hectare de sol bien géré peut stocker entre 2 à 5 tonnes de carbone par an.
Un des grands principes de la permaculture est de favoriser la santé des sols. En pratiquant la rotation des cultures et l'utilisation de cultures de couverture, on permet aux sols de mieux retenir le carbone. Ces techniques améliorent la structure du sol et sa fertilité, facilitant ainsi la capture du dioxyde de carbone de l'atmosphère.
Les systèmes agroforestiers, qui mélangent arbres, plantes et cultures, sont particulièrement efficaces. Ils créent un environnement multicouche où les arbres absorbent le carbone via la photosynthèse. On peut parler d'une augmentation significative du stockage de carbone, parfois multiplié jusqu'à seize fois comparé à des cultures conventionnelles.
La compostage fait aussi partie du jeu. En intégrant des matières organiques au sol, on enrichit les ressources en carbone. Un bon compost peut contenir jusqu'à 50% de carbone, ce qui contribue à la santé du sol et à sa capacité de stockage.
En somme, la permaculture n'est pas seulement une méthode de culture; c’est un véritable outil pour capter et stocker le carbone, aidant à atténuer le réchauffement climatique tout en préservant la santé de notre planète.
La permaculture favorise une résilience accrue face aux changements climatiques grâce à ses pratiques de culture qui s'adaptent aux fluctuations environnementales. En diversifiant les cultures, les permaculteurs parviennent à réduire les risques liés aux mauvaises récoltes. Par exemple, cultiver plusieurs variétés d'une même espèce ou associer différentes plantes permet de créer un écosystème plus stable.
De plus, les techniques de mulching et de compostage améliorent la structure du sol et renforcent sa capacité à résister à des conditions climatiques extrêmes, comme la sécheresse ou les fortes pluies. En maintenant l'humidité et la fertilité du sol, la permaculture permet aux plantations de mieux survivre à des périodes de stress.
La conception de jardins en zones adaptées aide également à maximiser la ressource disponible. La gestion de l'eau devient plus efficace, réduire le gaspillage est une priorité. Parfois, il suffit d'ajuster la topographie du terrain pour permettre une meilleure collecte des eaux de pluie, ce qui contribue à la rétention d’eau pendant les sécheresses.
La biodiversité joue un rôle essentiel pour la résilience. En intégrant la faune et la flore locale, les systèmes permaculturels favorisent des interactions bénéfiques. Les prédateurs naturels limitent les populations de nuisibles et, lorsque la diversité des cultures est au rendez-vous, cela réduit la vulnérabilité face aux maladies qui peuvent s'attaquer à une seule espèce.
Enfin, ces systèmes favorisent un sens communautaire, en reliant les producteurs locaux et en développant une autonomie alimentaire. En soutenant l’économie locale et en partageant les connaissances, la permaculture prépare mieux les communautés à faire face à des défis climatiques croissants.
Durée moyenne de formation pour devenir designer en permaculture, permettant de concevoir des habitats et des systèmes agricoles durables.
Création du terme 'permaculture' par Bill Mollison et David Holmgren.
Publication du livre 'Permaculture One' par Bill Mollison et David Holmgren.
Accord de Paris sur le climat, engageant les pays à limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C.
Rapport spécial du GIEC mettant en avant le rôle crucial des sols dans la lutte contre le changement climatique.
La permaculture joue un rôle clé dans la diminution de la déforestation. En pratique, elle privilégie des systèmes agricoles qui reproduisent les écosystèmes naturels. Au lieu de défricher de vastes zones pour cultiver en monoculture, la permaculture encourage une approche intégrée où les cultures, les arbres et les animaux coexistent harmonieusement. Cela permet de préserver les forêts environnantes, car le besoin de terres arables diminue.
De plus, les techniques telles que l'agroforesterie, qui associe arbres et cultures, contribuent à renforcer les écosystèmes tout en fournissant des ressources alimentaires. En retenant l'eau et en améliorant la qualité des sols, ces méthodes permettent de cultiver des terres sans les dégrader. En effet, elles offrent des débouchés économiques aux paysans locaux, réduisant leur dépendance à la coupe des arbres pour subvenir à leurs besoins.
En fin de compte, la permaculture est une méthode qui montre que l'on peut produire de la nourriture tout en préservant notre environnement. Ce modèle durable offre une alternative efficace à la déforestation, offrant ainsi un avenir plus écologique et équilibré.
Le saviez-vous ?
Les pratiques de permaculture peuvent contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre en favorisant des modes de production agricole plus durables.
Saviez-vous que la permaculture peut aider à restaurer la santé des sols en favorisant des techniques de culture respectueuses de l'environnement et de la biodiversité ?
La permaculture favorise la résilience des écosystèmes en encourageant la diversité des espèces végétales et animales, ce qui les rend plus robustes face aux aléas climatiques.
La diversification des cultures est un principe clé de la permaculture et un véritable atout face aux défis du changement climatique. En cultivant une variété de plantes sur une même surface, on crée un écosystème plus équilibré et résilient. Par exemple, cette approche augmente la biodiversité, ce qui aide à attirer des prédateurs naturels qui contrôlent les ravageurs. Moins de dépendance aux pesticides, c'est aussi moins de produits chimiques dans notre environnement.
Une autre facette intéressante, c'est la sécurité des récoltes. Si une culture est touchée par une maladie ou un climat extrême, les autres plantations peuvent continuer à prospérer. On réduit alors le risque de pertes massives. De plus, des variétés spécifiques de plantes peuvent améliorer la santé du sol. Les racines de certaines cultures piochent des nutriments à différentes profondeurs, enrichissant le sol de manière naturelle et évitant l'épuisement rapide.
Sans oublier les avantages économiques. Les agriculteurs peuvent diversifier leurs sources de revenus en cultivant plusieurs produits. Cela permet de répondre à une demande variée sur le marché et d'attirer différents clients. Par exemple, un agriculteur qui mêle légumes, fruits et plantes médicinales dispose d'un large éventail d'options pour s'adapter aux fluctuations du marché tout en se rendant moins vulnérable aux crises économiques.
En plus, la diversification rend les systèmes agricoles plus résistants aux aléas climatiques, comme les sécheresses ou les inondations. En mélangeant des cultures plus denses et des cultures de couverture, on peut mieux retenir l'eau dans le sol et protéger la terre de l'érosion.
Finalement, la diversification offre une opportunité de réduction des ressources en utilisant moins d'engrais synthétiques et d'eau. Grâce à des cultures complémentaires, comme les légumineuses qui enrichissent le sol en azote, les fermiers peuvent nourrir la terre naturellement. Cela crée un cycle vertueux, bénéfique pour l'environnement et l'économie locale.
La permaculture joue un rôle crucial dans la résistance aux aléas climatiques, surtout face à des événements extrêmes comme les sécheresses, les inondations ou les tempêtes. Grâce à sa philosophie axée sur l’harmonie avec la nature, elle permet de créer des systèmes agricoles robustes qui s’adaptent mieux aux variations climatiques.
Un des principes fondamentaux est la diversification des cultures. En cultivant une variété de plantes, les producteurs réduisent les risques d’échecs liés à des conditions spécifiques. Par exemple, si une culture échoue à cause d'une sécheresse, d'autres variétés pourront prendre le relais. Cela évite les pertes massives et stabilise la production alimentaire.
Les systèmes agroforestiers en permaculture, qui intègrent des arbres, des plantes et des cultures, enrichissent le sol et augmentent sa capacité à retenir l’eau. Vous savez quoi ? Un sol en bonne santé peut contenir jusqu'à trois fois plus d'eau qu'un sol dégradé. Ça fait une sacrée différence lors des périodes sèches.
Les jardins en permaculture, souvent disposés en zones, permettent de maximiser l'utilisation des ressources. En plaçant des plantes exigeant beaucoup de ressources à proximité de sources d'eau ou de zones ombragées, on améliore non seulement leur survie, mais aussi leur productivité. Ce genre d’organisation rend les systèmes plus résilients.
En adoptant des pratiques telles que le paillage, on préserve l'humidité du sol et on limite les érosions. Un sol couvert est moins exposé aux effets néfastes des pluies torrentielles, ce qui réduit le ruissellement et favorise une infiltration plus efficace. C’est un circuit gagnant-gagnant pour la culture et la conservation de l’eau.
Enfin, les réseaux communautaires en permaculture favorisent le partage des ressources et des connaissances. En cultivant ensemble et en échangeant des astuces sur les variétés résistantes, les agriculteurs se soutiennent face aux défis climatiques. Cette solidarité crée une plus grande résilience, tant au niveau des cultures que des communautés.
Des approches comme celles-là permettent à la permaculture d'aller au-delà de la simple culture de nourriture. Elle offre un arsenal d'outils pour faire face aux défis que le changement climatique engendre.
Réduction possible des coûts alimentaires annuels en adoptant des pratiques permacoles, impliquant une moindre dépendance aux intrants et une production diversifiée.
Augmentation prévue de la superficie mondiale en permaculture d'ici 2030.
Durée typique d'un stage d'initiation à la permaculture, ouvert à tous ceux souhaitant découvrir les bases de cette approche respectueuse de l'environnement.
Amélioration de la fertilité des sols observée en moyenne après quelques années de pratique permacole, grâce à la restauration et à la conservation de la vie biologique du sol.
Chiffre d'affaires généré par le marché mondial de la permaculture en 2020, reflétant l'intérêt croissant des consommateurs pour des produits respectueux de l'environnement.
Bienfait | Description | Méthode de permaculture | Impact sur le climat |
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Amélioration de la santé des sols | Le sol devient plus riche en matière organique et en biodiversité. | Compostage, paillage, rotation des cultures | Stockage accrue de carbone dans le sol. |
Conservation de l'eau | Optimisation de l'utilisation de l'eau, réduction du gaspillage. | Systèmes de récupération d'eau de pluie, irrigation goutte à goutte. | Diminution de la dépendance aux systèmes d'irrigation intensifs en énergie. |
Réduction des intrants chimiques | Diminution de l'utilisation de pesticides et d'engrais synthétiques nuisibles à l'environnement. | Utilisation de prédateurs naturels, cultures associées. | Réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à la production et au transport des intrants chimiques. |
Préservation de la biodiversité | Création d'habitats pour de nombreuses espèces animales et végétales. | Création de zones sauvages, haies, étangs. | Maintien de l'équilibre écologique, essentiel pour la régulation du climat. |
La collecte des eaux pluviales est une pratique essentielle en permaculture, permettant de maximiser l'utilisation des ressources naturelles et de réduire la dépendance à l'eau potable. En installant des citerne à eau, les agriculteurs peuvent accumuler les précipitations et les utiliser pour l'irrigation, surtout pendant les périodes sèches.
Un système efficace de collecte des eaux pluviales commence par des toits appropriés. L'eau qui tombe sur ces surfaces peut être dirigée vers des gouttières et des tuyaux. Ce système doit être entretenu pour éviter l'accumulation de débris qui peut contaminer l'eau. Une fois recueillie, l'eau peut être stockée dans des réservoirs conçus pour minimiser l'évaporation, comme des réservoirs souterrains ou enterrés.
Il est aussi crucial d'implanter des jardins de pluie qui favorisent l'infiltration des eaux pluviales. Ces bassins créent des zones où l'eau peut s'installer, nourrissant ainsi le sol en profondeur et améliorant son état. En ajoutant des plantes adaptées, ces zones permettent non seulement de gérer les excès en eau, mais aussi de bénéficier de la biodiversité.
D'autre part, les techniques de paillage aident à conserver l'humidité du sol. En recouvrant le sol avec des matières organiques, comme des feuilles mortes ou de la paille, on réduit l'évaporation. Cela apporte des avantages doubles : régulation de la température du sol et lutte contre les mauvaises herbes.
En somme, quand on choisit d'utiliser ces méthodes, on ne fait pas que gérer l'eau : on améliore la santé de l'écosystème, on augmente la résilience agricole et on prépare le terrain à des cultures durables, tout en entraînant des économies sur le long terme. Les pratiques de collecte des eaux pluviales représentent ainsi un investissement écologique et économique réfléchi.
La rétention de l'humidité dans les sols est un enjeu crucial en permaculture. En utilisant des techniques telles que le paillage, la végétation couvre-sol et les terrasses, on parvient à garder l'eau là où elle est nécessaire. Par exemple, le paillage crée une barrière qui réduit l'évaporation. En plus, il fournit des nutriments au fur et à mesure qu'il se décompose.
Les pratiques de permaculture incluent également la création de zones de retenue d'eau, comme des fossés ou des bassins, qui stockent l'eau de pluie. Ces structures permettent non seulement de conserver l'humidité, mais aussi d'atténuer les risques d'inondation pendant les fortes pluies.
Un autre point à considérer, c'est la sélection des plantes. En choisissant des espèces adaptées, qui nécessitent moins d'eau, on peut encore améliorer la rétention. Les plantes profondes vont aussi tirer l'eau des couches inférieures du sol, favorisant un système de racines robustes.
Sur le long terme, une bonne gestion de l'humidité contribue à un sol plus fertile, favorisant la biodiversité microbienne, essentielle pour la santé des plantes. Une augmentation de l'humidité peut même réduire la nécessité d'arrosage, allégeant la pression sur les ressources en eau. En somme, un sol bien géré en termes d'humidité est un sol qui soutient mieux la vie, tant végétale qu'animale.
La permaculture joue un rôle clé dans le renforcement des communautés locales. En créant des systèmes de culture durables, elle favorise l'engagement des habitants et les incite à travailler ensemble. L'idée, c'est de redonner aux gens le pouvoir sur leur sécurité alimentaire. En cultivant dans leur jardin ou sur des terres communautaires, ils développent des compétences hors pair qui renforcent leur autonomie.
Ces pratiques encouragent également le partage des connaissances. Les ateliers de jardinage, par exemple, deviennent des moments d'échanges entre voisins. Les membres de la communauté apprennent des techniques innovantes, comme le compostage ou la rotation des cultures. Ce savoir se transmet de génération en génération, ce qui crée un sentiment d'appartenance fort.
Il ne faut pas oublier les bénéfices économiques. Les marchés locaux, souvent nourris par les récoltes issues de la permaculture, boostent l’économie locale. Acheter des produits cultivés à proximité permet de soutenir les agriculteurs de la région et de garder l'argent circulant au sein de la communauté. Du côté social, cela renforce les liens et crée une cohésion autour de valeurs partagées comme le respect de la nature et la solidarité.
Enfin, la permaculture favorise la création d’un environnement où chacun a un rôle. On y voit débarquer des personnes de tous âges, ce qui dynamise le tissu social. Les juniors apprennent des seniors et vice-versa. Les journées d'entraide pour construire des systèmes de culture en lasagnes ou des jardins-forêts sont autant d'occasions de tisser des liens et de redéfinir ensemble ce que signifie vivre en communauté.
La permaculture favorise un accès à une alimentation saine principalement en créant des systèmes de cultures diversifiés et durables. Ces systèmes permettent de produire une variété de fruits, de légumes et d'autres aliments riches en nutriments, tout en minimisant l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques. Ces approches respectueuses de l'environnement se traduisent par des aliments souvent plus savoureux et plus sains.
Une étude a démontré que les potagers en permaculture peuvent produire jusqu'à 2 à 3 fois plus qu'une agriculture traditionnelle sur une même surface. Cela signifie que ces jardins régénératifs ne nourrissent pas seulement les habitants, mais ils contribuent également à une autonomie alimentaire. En offrant des produits frais et locaux, la permaculture réduit le besoin de transport de nourriture sur de longues distances, ce qui diminue l'empreinte carbone associée au transport.
De plus, en intégrant des plantes permaculturelles comme les légumineuses, qui enrichissent naturellement le sol en azote, les cultivateurs améliorent la fertilité de la terre sans dépendre des engrais. Cela favorise des pratiques agricoles qui se passent de produits chimiques et renforcent la santé des sols, ce qui se répercute directement sur la qualité des aliments produits.
Finalement, en incitant les communautés à s'impliquer dans la production alimentaire, la permaculture fait naître une relation plus proche avec la nature. Cela encourage la consommation de produits de saison et la connaissance des cycles de croissance, contribuant à un mode de vie plus sain et plus conscient.
La permaculture a montré des résultats impressionnants dans différentes régions du monde. Par exemple, en Australie, des projets de permaculture ont permis de restaurer des terres dégradées, augmentant la fertilité des sols et réduisant la dépendance aux engrais chimiques. Dans certaines zones arides, comme la désertification du Sahel, des techniques de permaculture ont contribué à la reforestation. Cela a non seulement aidé à piéger le carbone, mais a aussi amélioré les récoltes des agriculteurs locaux.
Aux États-Unis, des initiatives de permaculture dans des zones urbaines ont favorisé la création de jardins communautaires. Ces espaces verts ont non seulement amélioré la qualité de l'air, mais ont aussi offert aux habitants un accès à des aliments frais et sains. De plus, des études montrent que ces jardins boostent la biodiversité dans des environnements autrement urbains.
En Amérique Latine, des techniques de permaculture ont aidé les agriculteurs à s'adapter aux aléas climatiques. Par exemple, en Colombie, des fermes utilisant ces pratiques ont vu leurs rendements augmenter de. 30% en moyenne, même face aux sécheresses. Les systèmes de cultures intercalaires permettent de mieux résister aux variations climatiques, tout en protégeant la biodiversité locale.
Ces exemples montrent que la permaculture n'est pas seulement une mode, mais une véritable solution pour contrer les effets du changement climatique. Elle transforme les paysages et renforce la résilience des communautés, tout en luttant contre la dégradation environnementale.
La permaculture repose sur des principes tels que l'observation, la prise en compte de la diversité, la conception en fonction des ressources disponibles, etc.
La permaculture favorise la diversité des espèces végétales et animales, créant ainsi des écosystèmes plus résilients.
La permaculture vise à reproduire les écosystèmes naturels pour une agriculture plus durable et respectueuse de l'environnement.
La permaculture permet de mettre en place des techniques de gestion de l'eau plus efficaces, réduisant ainsi la consommation en eau.
La permaculture encourage l'autonomie alimentaire des communautés et leur apprend à s'adapter aux aléas climatiques.
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Question 1/5