Les avantages économiques de l'adoption de pratiques agricoles durables

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Les avantages économiques de l'adoption de pratiques agricoles durables

Introduction

L’agriculture durable, c’est plus qu’un simple mot à la mode. C’est une véritable révolution qui pourrait transformer le secteur agricole en profondeur. Quand on pense à l'agriculture, on imagine souvent des machines et des champs, mais les pratiques durables vont bien au-delà. Elles cherchent à créer un équilibre entre productivité et respect de notre planète. Et oui, la Terre a besoin qu'on prenne soin d'elle, mais cela ne veut pas dire qu'on doit laisser de côté l'aspect financier.

Adopter des pratiques durables peut sembler coûteux au départ, mais en réalité, cela peut faire des économies considérables pour les agriculteurs. Imaginer réduire ses coûts de production, ça fait rêver, non ? Et on ne parle pas seulement d'économies, mais aussi de meilleure productivité. De nombreuses études ont montré que les cultures saines et bien entretenues peuvent produire bien plus que leurs homologues négligées. Et bienvenue à la diversification des revenus, avec tout ce que ça sous-entend !

En parlant de nouveaux marchés, avec les certifications biologiques et autres labels, les portes s'ouvrent pour ceux qui se lancent dans cette voie. De quoi remplir ses poches tout en faisant un geste pour la planète. Finalement, l'agriculture durable, ce n’est pas juste une tendance. C'est un choix qui peut être bénéfique pour l'économie locale et pour l'environnement. Alors, prêt à plonger dans le vif du sujet et découvrir tous ces avantages ?

1000 €/ha

Réduction des coûts de production grâce à l'adoption de pratiques agricoles durables.

30% d'augmentation

Augmentation de la productivité grâce à l'utilisation de techniques agricoles durables.

200 millions de dollars

Valeur du marché des crédits carbone provenant de l'agriculture.

25% des revenus agricoles

Potentiel d'augmentation des revenus grâce aux paiements pour les services environnementaux.

Les bénéfices économiques des pratiques agricoles durables

Réduction des coûts de production

L’adoption de pratiques agricoles durables entraîne une réduction significative des coûts de production. D'abord, l'utilisation d'engrais et de pesticides naturels diminue les dépenses liées aux produits chimiques. Par exemple, certaines études montrent que les fermiers qui se tournent vers la rotation des cultures et la culture de couverture réduisent jusqu'à 30% leurs coûts d'intrants.

Ensuite, la gestion efficace de l'eau grâce à des méthodes comme l'irrigation au goutte-à-goutte permet d'économiser des ressources précieuses et de diminuer les factures liées à l'eau. En utilisant moins d'eau et en ciblant juste ce qu'il faut, les agriculteurs voient leur facture d'eau diminuer, parfois de 50% en période de sécheresse.

Les pratiques de conservation des sols, comme le non-labour, améliorent la structure des sols et favorisent leur fertilité naturelle. Cela signifie moins de dépenses pour la fertilisation, car les sols deviennent plus riches en nutriments par eux-mêmes. Certaines exploitations constatent des économies allant jusqu'à 200 euros par hectare.

Adopter des méthodes durables, c'est aussi faire des choix judicieux en matière de semences. Les variétés résistantes sont souvent moins sensibles aux maladies et nécessitent moins d'interventions. Cela réduit les coûts d'acquisition de semences et de traitements phytosanitaires.

Enfin, le passage à des pratiques agroécologiques contribue à un meilleur cycle de vie des cultures. Les systèmes intégrés de culture et d'élevage permettent de maximiser la valeur des ressources internes tout en réduisant les coûts de production. Globalement, ces pratiques offrent une opportunité précieuse pour les agriculteurs de réduire leurs charges financières tout en préservant l'environnement.

Amélioration de la productivité

L'adoption de pratiques agricoles durables a un impact direct sur la productivité des exploitations. Par exemple, l'utilisation de couvertures végétales et de techniques de rotation des cultures enrichit le sol et favorise la biodiversité. Cela conduit à une meilleure filtration de l'eau et à moins d'érosion, ce qui se traduit souvent par des rendements supérieurs sur le long terme.

Une étude a montré que les agriculteurs qui pratiquent l'agriculture biologique ont, en moyenne, un rendement comparable à celui des exploitations conventionnelles, tout en utilisant 20 à 30 % de moins de ressources. C'est assez impressionnant, non ? En outre, les systèmes agroécologiques, qui combinent cultures et élevage, optimisent l'utilisation des ressources naturelles. Les agriculteurs peuvent ainsi maximiser leur production tout en minimisant les intrants chimiques, ce qui réduit le risque de pollution et préserve la santé environnante.

Des données récoltées dans plusieurs régions montrent que l'adoption de techniques comme l'agroforesterie peut augmenter la productivité des cultures de 20 à 50 %. Pourquoi ? Grâce à la synergie entre les cultures et les arbres, qui apportent de l'ombre et régulent l'humidité.

Enfin, ces pratiques attirent également l'intérêt des consommateurs. De plus en plus de personnes sont prêtes à payer un peu plus pour des produits issus d'une agriculture durable. Ça veut dire que les agriculteurs ont tout intérêt à s’inscrire dans cette démarche pour non seulement augmenter leur production, mais aussi améliorer leur rentabilité.

Accès à de nouveaux marchés et certifications

L'adoption de pratiques agricoles durables ouvre la porte à de nouveaux marchés et certifications, ce qui peut représenter un véritable levier économique pour les agriculteurs. De plus en plus de consommateurs se tournent vers des produits qui respectent l'environnement, et les labels tels que Agriculture Biologique ou Fair Trade répondent à cette demande. Ces certifications, bien que parfois coûteuses en temps et en argent au départ, peuvent permettre aux agriculteurs de vendre leurs produits à des prix premium.

De nombreux supermarchés et chaînes de distribution mettent en avant des sections dédiées aux produits durables. C’est une belle opportunité pour les producteurs de toucher un public qui valorise la transparence et la qualité. Par exemple, les études montrent que les produits bio peuvent se vendre jusqu'à 30% plus cher que leurs homologues conventionnels.

Sans oublier que ces certifications peuvent également ouvrir l'accès à des programmes de subventions et d’aides gouvernementales, un vrai bonus pour alléger les coûts de mise en conformité. De plus, s’éloigner des pratiques agricoles traditionnelles et se tourner vers des méthodes durables peut renforcer l'image de marque d'un agriculteur, le positionnant comme un acteur engagé qui contribue à la préservation de l'environnement.

Enfin, on assiste à un émergence d’initiatives collectives où les agriculteurs se regroupent pour obtenir des certifications ensemble, réduisant ainsi les coûts individuels tout en maximisant leur visibilité sur le marché. En résumé, passer à des pratiques durables n’est pas juste une question écologique, c'est aussi un investissement stratégique pour capter de nouvelles opportunités économiques.

Avantages économiques de l'adoption de pratiques agricoles durables
Avantage Description Impact économique Exemple concret
Réduction des coûts d'intrants Utilisation optimisée des ressources, comme l'eau et les fertilisants, réduction de l'usage des pesticides. Baisse des dépenses liées à l'achat de produits chimiques et à leur application. La rotation des cultures permet de diminuer la pression des maladies et des ravageurs, limitant ainsi le besoin en pesticides.
Amélioration de la qualité des sols Pratiques comme le non-labour, l'agroforesterie, et les cultures de couverture. Augmentation de la fertilité des sols et de la productivité à long terme, réduction de l'érosion et des coûts de restauration des sols. Les fermes adoptant le non-labour ont des sols plus riches en matière organique, améliorant la rétention d'eau et la résilience des cultures.
Diversification des revenus Diversification des cultures et élevage intégré pour réduire les risques économiques. Stabilisation des revenus grâce à la vente de différents produits; moins de vulnérabilité face aux aléas du marché. Les exploitations pratiquant la polyculture-élevage bénéficient d'une variété de sources de revenus, ce qui les protège contre l'échec d'une seule culture ou d'un seul produit.
Accès à de nouveaux marchés La demande croissante pour des produits issus de l'agriculture durable (bio, labels écologiques). Prime de prix pour les produits certifiés durables; élargissement de la clientèle. Les fermes certifiées bio peuvent souvent vendre leurs produits à un prix plus élevé, accédant à des marchés spécialisés et des consommateurs désireux de payer plus pour des pratiques durables.

Les économies réalisées grâce à la protection de l'environnement

Réduction des coûts liés à la dégradation des sols

La dégradation des sols, c'est un peu comme une fuite d'argent qui se transforme en gouffre. Quand les sols s'érodent, ils perdent leur fertilité. Cela signifie que les agriculteurs doivent dépenser plus pour les engrais et les amendements pour maintenir le rendement de leurs cultures. En outre, la dégradation entraîne une augmentation des coûts liés à l'irrigation. Les sols dégradés retiennent moins d'eau, ce qui veut dire que les agriculteurs doivent arroser davantage leurs champs pour obtenir des récoltes correctes.

Saviez-vous que la dégradation des sols coûte environ 400 milliards d'euros par an dans l'union européenne uniquement en production alimentaire? C'est colossal! En adoptant des pratiques agricoles durables, comme la rotation des cultures ou le compostage, les agriculteurs réduisent ces coûts. Ces méthodes favorisent la biodiversité des sols, améliorent leur structure et boostent leur capacité à retenir l'eau et les nutriments.

Cerise sur le gâteau : des sols en bonne santé entraînent moins de dépenses pour la lutte contre les maladies des plantes. Les champs bien entretenus sont plus résistants aux nuisibles et aux maladies, ce qui réduit les besoins en pesticides. En fin de compte, investir dans des pratiques durables, c'est faire un choix judicieux non seulement pour l'environnement, mais aussi pour le portefeuille. C'est un win-win!

Économies d'eau et d'énergie

L'adoption de pratiques agricoles durables permet de réaliser d'importantes économies d'eau et d'énergie. Par exemple, les techniques d'irrigation telles que le goutte-à-goutte peuvent réduire la consommation d'eau de 30 à 50 % par rapport aux systèmes d'irrigation traditionnels. En ciblant directement les racines des plantes, cette méthode évite le gaspillage et maintient l'humidité du sol.

De plus, les cultures de couverture, qui enrichissent le sol tout en le protégeant, jouent un rôle clé. Elles permettent de réduire l'évaporation de l'eau. Et côté énergie, utiliser des pratiques agroécologiques comme la réduction du travail du sol diminue la consommation de carburant. Moins de passages de machines signifient moins de pollution et une empreinte carbone allégée.

Les systèmes agroforestiers, qui mélangent cultures et arbres, offrent une autre belle opportunité. Ces arbres protègent du vent et régulent la température, réduisant ainsi le besoin d'irrigation supplémentaire. Mais ce n'est pas tout. L'intégration de ces pratiques peut aussi diminuer les coûts en énergie pour les traitements phytosanitaires, car un écosystème équilibré réduit la pression des ravageurs.

Adopter des technologies vertes, comme les panneaux solaires pour alimenter les équipements, peut encore renforcer ces économies. En somme, investir dans l'agriculture durable permet non seulement de protéger l'environnement, mais aussi de réaliser des économies substantielles sur le long terme.

Agriculture Durable
Agriculture Durable

50
% réduction

Réduction des coûts liés à la dégradation des sols grâce à la mise en place de pratiques agricoles durables.

Dates clés

  • 1972

    1972

    Première Conférence des Nations Unies sur l'environnement à Stockholm.

  • 1987

    1987

    Publication du rapport Brundtland, qui popularise le concept de développement durable.

  • 1992

    1992

    Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, où les principes de l'agriculture durable ont été discutés.

  • 2015

    2015

    Adoption des Objectifs de Développement Durable par l'ONU, incluant des objectifs liés à l'agriculture durable.

Les opportunités de revenus supplémentaires

Vente de crédits carbone

La vente de crédits carbone est une véritable opportunité pour les agriculteurs engagés dans des pratiques durables. Lorsqu'ils adoptent des méthodes qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre, comme la réduction de l'utilisation d'engrais chimiques, ils peuvent générer des crédits carbone. Chaque crédit correspond à une tonne de CO2 évitée ou absorbée. Simple, non ?

Ces crédits peuvent être vendus sur le marché, et à l'heure où les politiques environnementales se renforcent, leur prix a connu une belle montée. Les projets de reforestation, de conservation des sols ou d'agriculture régénératrice peuvent tous contribuer à la création de ces crédits. Par exemple, un agriculteur qui modifie ses pratiques et permet à son sol de capter plus de carbone peut récolter des bénéfices tangibles.

C’est un marché qui attire de plus en plus les entreprises cherchant à compenser leurs propres émissions. En se lançant dans la vente de crédits carbone, les agriculteurs ne se contentent pas de faire un beau geste pour la planète. Ils améliorent aussi leur propre rentabilité. Les programmes de carbone peuvent offrir des revenus complémentaires non négligeables, surtout dans un secteur où les marges peuvent être serrées.

De plus, participer à cette démarche peut aussi améliorer l'image de marque des agriculteurs. Consommer local et durable attire de nombreux consommateurs soucieux de l'environnement. C'est un véritable win-win : l'agriculteur gagne de l'argent tout en contribuant à un avenir plus vert.

Certains agriculteurs se regroupent même pour créer des projets plus ambitieux. En travaillant ensemble, ils renforcent leur pouvoir de négociation et augmentent leur impact. La collaboration peut mener à des projets d'envergure qui génèrent encore plus de crédits. C'est donc une dynamique qui peut transformer le paysage agricole en un secteur à la fois durable et prospère.

Programmes de paiement pour les services environnementaux

Les programmes de paiement pour les services environnementaux (PSE) représentent une approche innovante qui permet de récompenser les agriculteurs pour les pratiques durables qu'ils adoptent, qui profitent à l'environnement. Ces programmes peuvent varier selon les pays et les initiatives, mais l'idée centrale reste la même : rémunérer des actions qui, traditionnellement, ne sont pas valorisées sur le marché.

Prenons par exemple la conservation des forêts. Les agriculteurs qui préservent ou restaurent des couvertures forestières peuvent recevoir des compensations financières pour les services que ces forêts fournissent, comme la stockage de carbone ou la protection de la biodiversité. C'est une situation où tout le monde y gagne : la planète respire un peu mieux, et l'agriculteur voit son revenu augmenter.

Un autre aspect intéressant des PSE, c'est leur capacité à intégrer les agriculteurs dans des réseaux plus larges. Des initiatives comme celles mises en place par des ONG ou des gouvernements locaux permettent aux agriculteurs de participer à des programmes qui les connectent avec des entreprises ou des consommateurs soucieux de l'environnement. Cela leur ouvre la porte à des partenariats et des ventes qui privilégient des pratiques durables.

D'ailleurs, le cas des services hydriques mérite d'être mentionné. Des programmes prennent en compte le rôle des agriculteurs dans la gestion des ressources en eau. Ces agriculteurs, en adoptant des techniques de culture moins gourmandes en eau, peuvent non seulement réduire leurs coûts, mais aussi être rémunérés pour les économies qu’ils apportent au réseau de distribution de l’eau.

Enfin, l'impact des PSE ne se limite pas qu'à l’économie directe. Sur le long terme, en alignant leurs pratiques avec les attentes sociétales et environnementales, les agriculteurs peuvent renforcer leur réputation et leur résilience sur le marché. Avec la montée des préoccupations concernant le changement climatique et la durabilité, cette approche leur permet de se positionner favorablement face à des consommateurs de plus en plus exigeants.

Les initiatives de PSE, en somme, constituent une manière pragmatique et bénéfique d'intégrer l'agriculture durable dans le paysage économique moderne.

Le saviez-vous ?

Le coût mondial de la dégradation des sols est estimé à 10 milliards de dollars par an, tandis que la restauration des sols pourrait générer jusqu'à 1,4 trillions de dollars de bénéfices économiques.

Selon la Banque mondiale, la dégradation des terres arables a un impact économique négatif, réduisant le PIB mondial d'environ 490 milliards de dollars par an.

La mise en place de pratiques agricoles durables peut aider à réduire les coûts d'approvisionnement en eau pour l'agriculture, ce qui est crucial alors que la demande en eau douce pourrait dépasser l'offre de 40% d'ici 2030.

Les avantages à long terme pour les agriculteurs

Résilience aux changements climatiques

L'adoption de pratiques agricoles durables renforce la résilience des agriculteurs face aux changements climatiques. En cultivant des sols sains, les agriculteurs améliorent leur capacité à retenir l'eau, ce qui devient important lors de périodes de sécheresse. Par exemple, une étude a montré que des sols bien gérés pouvaient retenir 30 % d'eau en plus par rapport à des sols dégradés.

En diversifiant les cultures, les agriculteurs limitent aussi leur vulnérabilité. Une monoculture est risquée : si un pestilence ravage une récolte, l'agriculteur peut tout perdre. En revanche, avec des cultures variées, même si une plante est affectée, d’autres peuvent toujours produire.

Il est intéressant de noter que les systèmes agroécologiques, qui impliquent des pratiques comme la rotation des cultures et l'utilisation de cultures de couverture, permettent au sol de se régénérer. Cela améliore la fertilité et réduit la dépendance aux engrais chimiques. Ces pratiques favorisent également la biodiversité, attirant des insectes bénéfiques qui aident à lutter contre les ravageurs.

Par ailleurs, la réduction de l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques améliore directement la biodiversité locale. Un écosystème diversifié est plus résilient aux maladies et aux chocs environnementaux. En cultivant de cette manière, non seulement les agriculteurs préservent leur propre production, mais ils contribuent aussi à la santé de leur environnement.

Enfin, les agriculteurs développent aussi des liens plus forts avec leur communauté. En intégrant des pratiques durables, ils créent un réseau de soutien entre producteurs, renforçant ainsi leur capacité à faire face à des défis futurs. Live together, thrive together ! C'est un peu l'idée.

Amélioration de la santé des sols et des écosystèmes

L'adoption de pratiques agricoles durables joue un rôle important dans l'amélioration de la santé des sols et des écosystèmes. En évitant d'utiliser des produits chimiques agressifs, les agriculteurs favorisent la biodiversité. Cette diversité est essentielle pour maintenir l'équilibre naturel et affronter les ravageurs sans dépendre de pesticides.

Les techniques comme la rotation des cultures et l'agriculture de conservation aident à restaurer la structure du sol. Cela signifie moins d'érosion et meilleures capacités de rétention d'eau. En fait, un sol en bonne santé peut retenir jusqu'à 30% de plus d'eau, réduisant le besoin d'irrigation.

La santé microbienne du sol est aussi un facteur clé. Des sols riches en micro-organismes transforment la matière organique en nutriments accessibles aux plantes. Ce processus naturel augmente la fertilité, rendant les cultures plus résistantes aux maladies.

En protégeant les écosystèmes, on préserve également les services qu'ils rendent. Par exemple, les pollinisateurs, comme les abeilles, prospèrent dans des environnements sains, ce qui booste la productivité des cultures.

Enfin, des sols bien entretenus séquestrent le carbone, contribuant ainsi à atténuer le changement climatique. Cela représente une double victoire : on améliore la santé de la planète et on renforce la résilience des exploitations agricoles.

Diversification des revenus

La diversification des revenus est un atout majeur pour les agriculteurs qui adoptent des pratiques durables. En diversifiant leurs activités, ils se protègent contre les aléas du marché et les risques climatiques. Par exemple, un agriculteur qui cultive à la fois des légumes et des céréales peut compenser une mauvaise récolte d'un de ses produits en tirant parti de l'autre.

En intégrant des activités comme l'agrotourisme ou l'élevage d'animaux à pâturage, les agriculteurs peuvent créer des flux de revenus supplémentaires. Parfois, cela peut même s'étendre à des secteurs de niche. Il y a de plus en plus d'intérêt pour des produits locaux et bio. La vente directe à la ferme ou via des marchés locaux permet aux agriculteurs de bénéficier de meilleures marges, et cela crée un lien direct avec les consommateurs, souvent prêt à payer un peu plus pour une provenance claire.

Des initiatives comme la transformation des produits (par exemple, faire des confitures ou des conserves) peuvent aussi offrir une belle opportunité. Un bon exemple est celui des petits exploitants qui se lancent dans la production de miel ou de fromages artisanaux. Ces produits sont souvent recherchés et peuvent générer des bénéfices intéressants.

En conséquence, la diversification n'est pas juste une manière de survivre, mais une vraie stratégie pour prospérer. Cela aide à construire une agriculture plus résiliente, et les agriculteurs qui adoptent cette approche se positionnent mieux sur un marché en constante évolution. Au final, c'est une approche gagnant-gagnant pour eux et pour l'environnement.

50% économies

Économies d'eau et d'énergie grâce à des pratiques agricoles durables.

90% des bénéfices

Pourcentage moyen de réduction des pertes de rendement dues aux changements climatiques, grâce à la mise en place de pratiques agricoles durables.

45% amélioration

Amélioration de la santé des sols et des écosystèmes grâce à l'adoption de pratiques agricoles durables.

5 années en moyenne

Délai de retour sur investissement pour les technologies agricoles durables.

60% des agriculteurs

Pourcentage d'agriculteurs déclarant une augmentation de leurs revenus grâce à la diversification de leurs activités agricoles.

Pratique durable Coût initial Réduction des coûts Augmentation des revenus
Rotation des cultures Modéré Diminution des intrants chimiques Meilleure qualité des sols, rendements améliorés
Agriculture de conservation Élevé Moins d'érosion, moins d'eau nécessaire Stabilisation des rendements sur le long terme
Agroforesterie Variable Protection naturelle contre les nuisibles Diversification des revenus (bois, fruits, etc.)

Conclusion

Adopter des pratiques agricoles durables, c’est plus qu’une tendance. C'est une opportunité économique en or pour les agriculteurs et l’ensemble de la société. Grâce à la réduction des coûts de production et à une amélioration de la productivité, les exploitants peuvent voir leur marge bénéficiaire grimper. En se plongeant dans de nouveaux marchés, notamment ceux des produits responsables et des certifications bios, ils se distinguent et maximisent leurs profits.

En parallèle, les économies réalisées sur les coûts environnementaux ne sont pas à négliger. La dégradation des sols coûte cher et peut perturber toute une chaîne de production. En investissant dans la durabilité, on évite de dépensier des fortunes en réparations. De même, économiser l'eau et l'énergie, ce n'est pas juste bon pour la planète, ça allège aussi la facture.

Les opportunités de revenus supplémentaires ne manquent pas non plus. La vente de crédits carbone devient une vraie mine d'or pour ceux qui pratiquent une agriculture soucieuse de l'environnement. Tout ça sans oublier les programmes de paiement pour les services écologiques qui, eux, offrent une source de revenus pas si négligeable.

À long terme, les agriculteurs qui choisissent la voie durable se construisent une résilience face aux caprices du changement climatique. La santé des sols et des écosystèmes est améliorée, ce qui se traduit par des récoltes plus abondantes et diversifiées. Plus ils diversifient leurs sources de revenus, plus ils se protègent des risques économiques.

Alors, la durabilité en agriculture ? C'est gagnant-gagnant, tant pour le porte-monnaie des agriculteurs que pour la santé de notre planète.

Foire aux questions (FAQ)

L'adoption de pratiques agricoles durables peut permettre de réduire les coûts de production, d'améliorer la productivité et d'ouvrir l'accès à de nouveaux marchés et certifications, ce qui peut se traduire par des bénéfices économiques significatifs pour les agriculteurs.

Les pratiques agricoles durables, telles que la rotation des cultures, la gestion intégrée des ravageurs et l'utilisation d'engrais naturels, peuvent réduire la dépendance aux intrants coûteux, contribuant ainsi à une réduction des coûts de production.

La protection de l'environnement en agriculture peut conduire à une réduction des coûts liés à la dégradation des sols, des économies d'eau et d'énergie, ainsi qu'à des opportunités de revenus supplémentaires, contribuant ainsi à des avantages économiques pour les agriculteurs.

Les agriculteurs peuvent bénéficier de revenus supplémentaires en participant à des programmes de paiement pour les services environnementaux, en vendant des crédits carbone issus de leurs pratiques durables, ou en diversifiant leurs activités agricoles pour inclure des produits à forte valeur ajoutée.

Les avantages à long terme incluent une meilleure résilience face aux changements climatiques, la préservation de la santé des sols et des écosystèmes, ainsi que la diversification des revenus, offrant une perspective économique durable pour les exploitants agricoles.

Les pratiques agricoles durables offrent des solutions qui permettent aux agriculteurs de réduire leurs coûts, d'améliorer leur productivité, d'accéder à de nouveaux marchés, tout en contribuant à la préservation de l'environnement, ce qui peut constituer une réponse économique et environnementale aux défis actuels.

Agriculture Durable : Techniques Agroécologiques

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