Les récifs coralliens, on en entend souvent parler, mais saviez-vous qu'ils sont vitales pour la santé des océans? Ces structures, souvent colorées et fascinantes, ressemblent à des jardins sous-marins. Elles abritent une incroyable diversité de vie marine. En gros, les coraux ne sont pas juste de jolies formations à regarder. Ils jouent un rôle essentiel en offrant un habitat à de nombreuses espèces. Les poissons, crustacés et autres petites créatures y trouvent refuge, nourriture et lieu de reproduction.
Mais ce n'est pas tout. Les récifs coralliens aident aussi à protéger nos côtes. En agissant comme des barrières naturelles, ils atténuent l'impact des vagues et des tempêtes. Cela réduit l'érosion côtière et protège les habitations et les infrastructures. En plus, ils participent à l'économie locale, surtout grâce au tourisme. Les spots de plongée attirent des milliers de visiteurs chaque année, mais cela soulève aussi quelques questions.
Malheureusement, ces écosystèmes marins font face à de nombreuses menaces. Pollution, changement climatique, activités humaines... Les coraux ne savent plus où donner de la tête. Face à des défis si énormes, la préservation de ces trésors marins est devenue plus que jamais urgente. Cette page va explorer tout ça plus en détail. Accrochez-vous, il y a beaucoup à découvrir sur ces petits héros des mers!
Les récifs coralliens abritent environ 30% de la biodiversité marine mondiale, malgré ne représentant que 0.1% de la surface océanique.
La valeur économique annuelle des récifs coralliens pour les industries du tourisme, de la pêche et de la protection côtière est estimée à 50 milliards de dollars.
Environ 20% des récifs coralliens dans le monde ont été détruits, et 60% sont menacés par les activités humaines.
Les récifs coralliens abritent plus de 5000 espèces de poissons, ce qui constitue une part significative de la biodiversité marine.
Les récifs coralliens se forment grâce à un mécanisme fascinant qui fait appel à des organismes microscopiques appelés polypes. Ces petits êtres, qui ne mesurent que quelques millimètres, sont en réalité des animaux. Ils vivent en colonies et secrètent un squelette en carbonate de calcium, formant ainsi la structure des récifs. Au fil du temps, ces squelettes s'accumulent et forment des formations massives.
La formation d'un récif corallien commence souvent dans des zones peu profondes, là où la lumière du soleil peut pénétrer, favorisant la photosynthèse des zooxanthelles, des algues symbiotiques qui vivent à l'intérieur des polypes. Ces algues fournissent non seulement de la nourriture à leurs hôtes, mais aussi la couleur éclatante que nous associons souvent aux coraux. Cette symbiose est essentielle : sans les zooxanthelles, les coraux seraient incapables de croître efficacement.
Les récifs coralliens se développent principalement dans des eaux chaudes, généralement entre 23 et 29 degrés Celsius. Ils ont besoin d'une salinité assez stable et d'un environnement protégés des vagues puissantes. C'est pourquoi on les retrouve souvent dans des séries d'îles ou des lagons, où les conditions sont idéales pour leur croissance. Un autre facteur crucial pour la formation des récifs est la présence de substrat solide, comme des roches volcaniques ou des plateaux marins, sur lequel les polypes peuvent s'attacher.
L'évolution des récifs coralliens peut prendre des milliers d'années. En fait, certains récifs existants ont commencé à se former il y a plus de 500 millions d'années. Les grands récifs, comme la Grande barrière de corail en Australie, sont des exemples emblématiques de cette formation complexe. Ces structures abritent non seulement les coraux eux-mêmes, mais aussi une multitude d'autres espèces marines qui dépendent de cet habitat pour survivre.
En résumé, la formation des récifs coralliens est un processus délicat, qui repose sur l'interaction entre des organismes vivants et leur environnement. Cela fait d'eux des écosystèmes particulièrement vulnérables, mais aussi incroyablement riches en biodiversité.
Il existe principalement deux grandes catégories de coraux : les coraux durs et les coraux mous. Les coraux durs, comme leur nom l’indique, construisent des structures solides à partir de carbonate de calcium. Ces récifs sont souvent les plus connus et jouent un rôle crucial dans la création de l'habitat sous-marin. L'important ici, c'est qu'ils sont les bâtisseurs des récifs coralliens qui abritent une multitude d’espèces.
Les coraux mous, eux, n'ont pas cette capacité de construction. Ils sont souvent plus flexibles et sont généralement plus colorés. Parmi eux, les gorgones et les oiseaux de mer sont des exemples bien connus. Ces coraux apportent aussi une grande diversité dans les écosystèmes marins, mais ne forment pas des structures rigides comme les coraux durs.
Une autre distinction intéressante se fait entre les coraux hermatypiques et ahermatypiques. Les coraux hermatypiques possèdent une relation symbiotique avec des micro-algues appelées zooxanthelles. Ces algues fournissent de l'énergie aux coraux à travers la photosynthèse, ce qui leur permet de grandir rapidement. En revanche, les coraux ahermatypiques n'ont pas cette association et se développent généralement dans des eaux plus froides et plus profondes.
L'importance de la diversité des types de coraux ne peut pas être sous-estimée. Chaque type joue un rôle distinct dans l'écosystème marin, de la construction de barrières qui protègent les côtes aux refuges pour de nombreuses espèces marines. Un écosystème sain dépend de cette diversité, car chaque espèce contribue au maillage délicat de la vie sous-marine.
Éléments | Chiffres | Impact | Actions de préservation |
---|---|---|---|
Superficie des récifs coralliens | Environ 284 300 km² dans le monde | Abrite une incroyable diversité d'espèces marines | Création et gestion d'aires marines protégées |
Diversité des espèces animales et végétales | Environ 6 000 espèces de poissons, 800 espèces de coraux durs | Contribue à l'équilibre écologique des écosystèmes marins | Restauration des récifs coralliens endommagés |
Menaces pesant sur les récifs | 30 à 50 % des récifs coralliens sont déjà détruits ou gravement endommagés | Met en péril la biodiversité marine et la sécurité alimentaire de millions de personnes | Régulation des activités humaines impactant les récifs |
Services écosystémiques fournis par les récifs coralliens | Production de ressources halieutiques, protection du littoral, potentiel touristique | Essentiels pour la subsistance et le bien-être de nombreuses communautés côtières | Sensibilisation et éducation environnementale |
Les récifs coralliens sont un véritable carrefour de biodiversité pour de nombreuses espèces de poissons. Environ 25% de toutes les espèces marines dépendent des récifs coralliens à un moment de leur vie. Parmi eux, on trouve les emblématiques poissons-clowns, souvent vus se faufilant entre les anémones de mer. Ces poissons symbiotiques vivent en harmonie avec les anémones, offrant une protection réciproque.
Les poissons tropicaux, comme les chirurgiens et les damselfishes, jouent un rôle crucial dans l'écosystème corallien. Ces espèces contribuent à l'équilibre des algues en les broutant, ce qui empêche les algues de dominer le récif. D’ailleurs, certains poissons sont même des champions de la camouflage, comme les poissons-chenilles, qui se faufilent dans le récif pour échapper à leurs prédateurs.
Il ne faut pas oublier les poissons-grondins et les poissons-perroquets, qui, en plus d'avoir des couleurs éclatantes, aident à façonner les récifs. En grignotant le corail, ils produisent du sable qui contribue à former les plages. Ce cycle naturel montre à quel point tout est interconnecté.
Les grandes espèces de poissons prédateurs, comme les requins et les thons, sont également dépendantes des récifs pour se nourrir. Leur présence est vitale pour maintenir un écosystème en bonne santé, car ils régulent les populations de poissons plus petites.
En somme, les récifs coralliens ne sont pas juste un décor sous-marin. Ils abritent une multitude de poissons qui jouent chacun un rôle spécifique et indispensable à l’équilibre de ce fragile écosystème. La destruction de ces récifs mettrait directement en péril ces espèces et, par ricochet, l’ensemble de la biodiversité marine.
Les récifs coralliens ne se limitent pas aux coraux eux-mêmes. Ils accueillent une multitude d'autres formes de vie marine. Par exemple, les mollusques sont omniprésents. On y trouve des coquillages colorés qui se cachent dans les fissures des roches et des coraux. Ces petites créatures, comme les gastéropodes, jouent un rôle clé en régulant l'herbe marine, ce qui aide à maintenir un écosystème sain.
Les éponges sont aussi des habitantes essentielles des récifs. Elles filtrent l'eau et fournissent une habitat pour des petits poissons et crustacés. Ces organismes sont souvent sous-estimés, mais ils contribuent à la clarification de l'eau, permettant ainsi à d'autres formes de vie de prospérer.
Sans oublier les crustacés, comme les crevettes et les homards. Ils aiment se faufiler dans les coraux lors de leur quête de nourriture. Ces créatures ne sont pas que de simples consommateurs ; elles participent également à l'aération des sédiments et à la décomposition de la matière organique, ce qui nourrit l'écosystème.
Et parlons des anémones de mer. Ces "plantes" fascinantes ne sont pas des végétaux, mais des animaux qui forment des relations symbiotiques avec certains poissons, comme le poisson clown. En retour de la protection qu'elles fournissent, ces poissons aident à attirer des proies vers l'anémone. Une belle alliance pour la survie.
Puis il y a les urchins et les étoiles de mer, qui aident à contrôler la population d'algues. Un excès d'algues peut rapidement étouffer les coraux, donc leur rôle est crucial pour maintenir l'équilibre.
Tout ça pour dire que les récifs coralliens sont des systèmes extrêmement dynamiques, débordant de vie et d'interactions. Chaque espèce, petite ou grande, joue un rôle dans cette toile complexe et contribue à la biodiversité incroyable de ces écosystèmes. Cela souligne encore une fois l'importance de préserver ces habitats uniques pour garantir la survie de toutes ces formes de vie.
Environ 70 millions de personnes dépendent directement des récifs coralliens pour leur alimentation et leurs moyens de subsistance.
Découverte du premier récif corallien en mer Rouge
Découverte du premier récif corallien en régions polaires
Début du phénomène mondial de blanchissement des coraux
Adoption des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, incluant des objectifs pour la préservation des écosystèmes marins
Le changement climatique est un des plus grands défis auxquels nos océans font face. Les températures de l'eau augmentent, ce qui entraîne des bleachings massifs de coraux. Dans les régions coralliennes, une élévation de seulement 1 à 2 °C peut provoquer un stress immense aux coraux, les poussant à expulser les zooxanthelles, ces algues symbiotiques qui leur donnent leur couleur et leur permettent de se nourrir. Environ 30 % des récifs coralliens de la planète ont déjà été perdus, et ce chiffre pourrait atteindre 90 % d'ici 2050 si rien ne change.
L’acidification des océans, quant à elle, découle de l’absorption d'une partie du CO2 émis dans l’atmosphère. En à peine un siècle, le pH de l’eau de mer a chuté d’environ 0,1 unité. Cela peut sembler peu, mais cela représente une augmentation de 30 % de l’acidité. Cette acidité excessive affecte la capacité des coraux à se former, car le carbonate de calcium, le matériau de construction des récifs, devient moins disponible. Face à cela, certains coraux, tels que les coraux scléractiniaires, peinent à croître tandis que celui de l'Atlantique, par exemple, montre une diminution de 40 % de sa croissance.
Les conséquences de tout cela ne s'arrêtent pas là. Les récifs coralliens, qui abritent près de 25 % de la biodiversité marine, voient leur écosystème s'effondrer. Les poissons tropicaux, qui dépendent des récifs pour leur habitat et leur nourriture, sont également menacés. Un avenir où les récifs coralliens sont dévastés signifierait moins de poissons et un déclin des populations marines, ce qui pourrait parallèlement affecter les communautés humaines qui dépendent de ces ressources pour leur subsistance.
Il faut agir rapidement. Sans stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des initiatives de préservation des récifs, nous risquons de perdre non seulement les coraux, mais aussi un élément vital de notre biodiversité marine.
La pollution et les activités humaines représentent une menace colossale pour les récifs coralliens. Chaque année, des millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, perturbant les écosystèmes marins. Ces déchets polluent non seulement l'eau, mais tuent aussi de nombreuses espèces marines qui s'y coincent, comme les tortues et les poissons. Les coraux, en particulier, souffrent de l'effet de ce déchet, car il favorise le développement des pathogènes.
Les produits chimiques, tels que les engrais et les pesticides, utilisés sur les terres agricoles, s'infiltrent dans les rivières et finissent par atteindre la mer. Ces substances, en provoquant une eutrophisation, augmentent les niveaux de nutriments dans l'eau, entraînant la prolifération d’algues nuisibles qui étouffent les coraux. La compétition pour la lumière et les nutriments devient alors difficile pour ces derniers.
Les activités industrielles et côtières comme l’extraction de sable et le dragage perturbent les récifs et détruisent les habitats. Le bruit et les déchets de ces opérations peuvent également nuire aux espèces qui y vivent. La surpêche ajoute une pression supplémentaire. Quand certains poissons, qui jouent un rôle crucial dans l'écosystème des récifs, sont surexploités, cela déséquilibre la chaîne alimentaire.
Finalement, le tourisme mal géré contribue aussi à la dégradation des récifs. Les plongeurs, sans la formation adéquate, touchent ou piétinent les coraux, causant des blessures qui peuvent prendre des décennies à se rétablir. De plus, les infrastructures touristiques souvent nécessitent la destruction d'habitats côtiers, augmentant encore le stress sur ces écosystèmes fragiles.
La combinaison de tous ces facteurs montre à quel point il est urgent de prendre des mesures pour protéger les récifs coralliens. Ils sont en première ligne face à la pollution et aux comportements humains irresponsables.
Le saviez-vous ?
Les récifs coralliens abritent environ un quart de toutes les espèces marines connues, malgré le fait qu'ils ne recouvrent que 0,1% de la superficie des océans.
Certains récifs coralliens sont vieux de plus de 50 millions d'années et sont considérés comme les écosystèmes les plus anciens de la planète.
Les coraux peuvent être utilisés pour fabriquer des médicaments contre le cancer et d'autres maladies, en raison de leurs propriétés biologiques uniques.
Le tourisme et la plongée sont des activités qui attirent des millions de visiteurs chaque année vers les récifs coralliens. Pour beaucoup, c'est l'occasion de découvrir des paysages marins spectaculaires remplis de vie. Cependant, cette affluence peut mettre à rude épreuve les écosystèmes déjà fragilisés.
Lors d'une plongée, le simple fait de toucher les coraux peut causer des dommages considérables. Les coraux, bien qu'ils semblent robustes, sont en réalité très sensibles. Une éraflure peut provoquer des infections et favoriser la mort de colonies entières. De plus, certains plongeurs ne réalisent pas l'impact de leurs palmes qui, en frappant le fond, peuvent déraciner des coraux et perturber la vie marine.
Le tourisme peut également entraîner des problèmes de pollution. Les déchets, comme les plastiques et les huiles, se retrouvent souvent dans les eaux. Ces substances chimiques nuisent aux coraux et perturbent les délicates interactions entre les espèces. Les eaux usées des hôtels et autres infrastructures côtières constituent aussi une menace sérieuse : elles apportent des nutriments en excès qui favorisent la croissance d'algues, étouffant les coraux.
Paradoxalement, le tourisme peut aussi jouer un rôle positif. Lorsqu'il est bien géré, il peut financer des initiatives de conservation. Certaines destinations utilisent les revenus du tourisme pour créer des aires marines protégées. Cela permet de limiter l'accès à certaines zones et de rétablir la santé des récifs. Informer les plongeurs sur les bonnes pratiques est essentiel. Les formations sur la plongée responsable aident à sensibiliser les visiteurs à la fragilité des coraux.
En somme, le tourisme et la plongée peuvent soit nuire, soit bénéficier aux récifs coralliens. Le bon sens et l'éducation des visiteurs sont cruciaux pour garantir que ces merveilles naturelles soient préservées pour les générations futures.
La pêche est l'une des principales activités humaines influençant les récifs coralliens. Environ 80 millions de tonnes de poissons sont prises par an dans les mers du globe, et une grande partie provient de zones proches des récifs. Ce n'est pas seulement de la pêche commerciale. La pêche artisanale, souvent pratiquée par des communautés côtières, constitue une source de subsistance vitale. Mais elle n'est pas sans risques pour l'écosystème corallien.
La surpêche est un problème majeur. En effet, certaines espèces de poissons, comme le poisson-lion, deviennent envahissantes lorsque leurs prédateurs naturels disparaissent à cause de la pêche excessive. Les équilibres délicats des écosystèmes coralliens sont perturbés. De plus, la technique de pêche à la dynamite ou au cyanure, bien que dénoncée, est encore utilisée dans certaines régions. Elle anéantit non seulement les poissons ciblés mais détruit également les récifs eux-mêmes.
L'exploitation des ressources marines ne se limite pas à la pêche. L'extraction de coraux pour des objets décoratifs ou des compléments alimentaires, bien que moins visible, a un impact significatif. Cela contribue à la dégradation des récifs, réduisant ainsi leur capacité à abriter la biodiversité marine. La recherche d'autres ressources, comme les sables marins pour la construction, ajoute une pression supplémentaire.
Les pratiques de pêche non durables représentent donc une menace directe pour ces écosystèmes fragiles. La régulation et la gestion responsable des pêcheries doivent devenir une priorité pour préserver la biodiversité marine et protéger les récifs coralliens.
91% des coraux du Pacifique sont menacés par le réchauffement des eaux.
Environ 33% des récifs coralliens dans le monde sont affectés par le blanchissement dû au réchauffement des eaux.
La vitesse à laquelle les récifs coralliens disparaissent est d'environ 1 km² par an, en raison du réchauffement des océans et de la pollution.
Un centimètre carré de corail peut abriter jusqu'à 3000 bactéries différentes, jouant un rôle crucial dans les écosystèmes marins.
Certains coraux peuvent vivre jusqu'à 100 ans, mais la plupart des récifs coralliens se sont formés au cours des 5000 dernières années.
Rôle écologique | Exemple d'espèces bénéficiaires | Impact sur la biodiversité |
---|---|---|
Habitat pour les espèces | Poissons récifaux, crustacés, mollusques | Refuge contre les prédateurs, lieux de reproduction et de nourrissage |
Protection du littoral | Communautés côtières d'espèces diverses | Réduction de l'érosion, atténuation des vagues et protection des écosystèmes côtiers |
Sources de nourriture | Grand nombre d'espèces marines | Chaîne alimentaire soutenue, diversité génétique préservée |
(AMP) jouent un rôle clé dans la préservation des récifs coralliens. En créant des zones où l'exploitation humaine est limitée, ces réserves offrent un refuge pour les espèces marines menacées et favorisent la récupération des écosystèmes endommagés. Environ 7,5 % des océans sont actuellement protégés, mais cela ne suffit pas. L’objectif de protection de 30 % d'ici 2030, fixé par des organisations internationales, met bien en lumière l'urgence de développer davantage ces espaces.
Les AMP ne se contentent pas de protéger la biodiversité ; elles soutiennent aussi les moyens de subsistance locaux. Les poissons ont tendance à se reproduire plus efficacement dans ces zones, ce qui augmente leur quantité dans les eaux environnantes. Par exemple, les réserves des Seychelles montrent que le stock de poissons a grandi de 25 % depuis leur création. De plus, elles favorisent le tourisme durable. Les plongeurs et snappers sont attirés par la promesse de découvrir des récifs éclairés d'une vie marine foisonnante. Cela crée des emplois et des bénéfices économiques tout en protégeant l'environnement.
Mais attention ! La création d'AMP ne doit pas être qu'une solution de surface. Il faut des programmes de gestion robustes pour garantir leur efficacité. Sur le terrain, cela signifie surveiller les activités de pêche, contrôler le développement côtier et sensibiliser les populations locales à l’importance de ces zones. Chaque AMP doit aussi être adaptée aux besoins spécifiques de son écosystème, car un modèle qui fonctionne dans un endroit peut ne pas être efficace ailleurs.
En résumé, les aires marines protégées sont essentielles pour la survie des récifs coralliens. Elles offrent une opportunité de récupérer les écosystèmes fragiles tout en soutenant les communautés qui en dépendent. Un système bien conçu, incluant la participation des acteurs locaux, décuple les chances de succès et garantit un futur plus sain pour nos océans.
La restauration des récifs coralliens est un processus essentiel pour maintenir la biodiversité marine. Face à la dégradation massive des récifs, plusieurs méthodes de restauration sont mises en œuvre. L’une des techniques les plus répandues consiste à cultiver des coraux en laboratoire avant de les transplantés dans leur habitat naturel. Cela permet de renforcer la biodiversité en introduisant des espèces qui auraient pu disparaître.
Les chercheurs utilisent aussi des techniques de bouturage, qui consistent à prélever des morceaux de corail sains pour les faire pousser ailleurs. C'est comme faire prendre racine à une plante ! Un autre concept innovant est la réalité augmentée, qui aide à surveiller et analyser les récifs, tout en éduquant le grand public sur la richesse de ces écosystèmes.
Cependant, la restauration n'est pas une solution miracle. Elle doit s'accompagner d’initiatives de protection. La conservation des zones marines joue un rôle crucial, car sans un habitat sain, même les récifs restaurés peuvent avoir du mal à prospérer. En parallèle, il est essentiel de réduire les pressions humaines, comme la pollution et la surpêche, pour permettre une réhabilitation réussie.
Une étude menée au large de la Floride a montré que les récifs coralliens restaurés peuvent retrouver jusqu'à 50 % de leur densité et diversité après seulement cinq ans. Cela prouve qu'en agissant maintenant, on peut donner un coup de pouce à ces écosystèmes fragiles et vitaux. En somme, la restauration des récifs coralliens n’est pas simplement une question de survie pour les coraux eux-mêmes, mais pour toute une myriade d’espèces dont dépend le fonctionnement de l'écosystème marin.
Les récifs coralliens jouent un rôle essentiel dans l'équilibre écologique global. Ils abritent près de 25% de la biodiversité marine, malgré ne couvrant qu'environ 0,1% de l'océan. Ils servent de refuge à de nombreuses espèces, protégeant ainsi les poissons, invertébrés et autres organismes marins. En plus d'être des habitats, ces récifs agissent comme des nurseries, permettant à de jeunes poissons de grandir en sécurité.
Les récifs coralliens contribuent aussi à la santé des océans en filtrant les impuretés et en régulant le climat marin. Ils absorbent une partie du dioxyde de carbone, ce qui aide à atténuer les effets du changement climatique. De plus, ils protègent les côtes des vagues et des tempêtes, réduisant l'érosion et les dommages aux communautés côtières.
Ces écosystèmes sont liés à l'économie locale. Les pêcheurs dépendent des coraux pour leurs prises et le tourisme lié à la plongée et au snorkeling génère des revenus importants. Protéger les récifs coralliens, c’est donc protéger une multitude d'interactions écologiques et économiques. Au final, ces récifs sont non seulement des joyaux de la biodiversité, mais aussi des gardiens de la santé globale des océans et des communautés humaines qui en dépendent.
Les récifs coralliens jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité marine. Ils abritent une multitude d'espèces, agissent comme des incubateurs de vie et sont des alliés essentiels pour l'écosystème océanique. Leur destruction menace non seulement les espèces qui en dépendent, mais aussi l'ensemble des équilibres marins. Avec les menaces croissantes comme le changement climatique, la pollution et l'exploitation humaine, il devient urgent d'agir. Les gestes de préservation, comme la création d'aires marines protégées et les efforts de restauration, sont essentiels pour conserver ces écosystèmes fragiles. Si nous ne prenons pas conscience de leur importance et n'agissons pas vite, nous risquons de perdre des trésors de biodiversité, affectant ainsi notre propre avenir. La protection des récifs coralliens n'est pas qu'une question d'écologie; c'est une question de survie.
Les récifs coralliens sont menacés par le changement climatique, l'acidification des océans, la pollution, la surpêche et les activités humaines telles que le tourisme et la plongée.
Oui, les récifs coralliens ont la capacité de se régénérer après des événements tels que des tempêtes, des blanchissements ou des dommages causés par l'homme, mais cela peut prendre des décennies, voire des siècles.
Les récifs coralliens abritent une biodiversité exceptionnelle, fournissant un habitat crucial pour un large éventail d'espèces marines, y compris des poissons, des crustacés, des mollusques et d'autres organismes marins.
Le blanchissement des coraux est causé par le stress thermique, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques des coraux, les laissant blanchis et affaiblis. Ce phénomène peut conduire à la mortalité des coraux et à des dommages importants aux récifs.
Des mesures telles que la création d'aires marines protégées, la restauration des récifs coralliens, la régulation de la pêche et la sensibilisation du public jouent un rôle crucial dans la préservation des récifs coralliens et de leur biodiversité.
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Question 1/5