Les abeilles, franchement, on en parle beaucoup mais on ne fait pas toujours assez pour elles. Elles sont un peu comme les infirmières invisibles de notre planète : hyper bosseuses, souvent oubliées, mais essentielles à notre quotidien. Aujourd'hui, elles sont clairement en danger. Ce n'est pas juste une phrase dramatique pour alerter, c'est réel et prouvé par plein d'études.
Ça peut sembler dingue, mais sans les abeilles, plus de 75 % des cultures alimentaires seraient menacées. Ce n'est pas seulement ton pot de miel du matin qui disparaîtrait, c'est aussi les pommes, les cerises, les tomates et même ton café (oui, ton précieux café). Si tu te demandes comment ces petits insectes peuvent avoir autant d'importance, la réponse tient en un mot : pollinisation. C'est leur super-pouvoir et ça permet à énormément de plantes de continuer à exister.
Actuellement, malheureusement, plusieurs menaces pèsent sur ces insectes hyper précieux : pesticides chimiques utilisés à tout-va, perte massive de leurs habitats naturels, changement climatique qui désoriente et bouleverse leur rythme de vie, sans oublier certains parasites et prédateurs invasifs agressifs, comme le fameux frelon asiatique qui prend de plus en plus ses aises dans nos contrées.
Ça t'inquiète peut-être un peu et tu te dis sûrement "OK, mais moi dans tout ça, je peux faire quoi ?" Bonne nouvelle : des gestes simples existent, et tu peux facilement contribuer à protéger ces héroïnes à rayures. Je t'explique rapidement dans cette page les cinq astuces toutes bêtes à adopter pour faire une vraie différence et aider concrètement les abeilles. Allez, au boulot !
Environ un tiers de la production alimentaire mondiale dépend de la pollinisation par les abeilles.
Plus de 80% des plantes à fleurs sauvages dépendent de la pollinisation des insectes, notamment des abeilles.
La pollinisation effectuée par les abeilles a une valeur économique estimée à environ 6 milliards d'euros par an en Europe.
Depuis les années 1980, le nombre d'abeilles a diminué de près de 50% en Europe.
Quand tu croques dans une pomme, savoures une courgette ou dégustes un morceau de chocolat, remercie les abeilles : environ 75% des cultures alimentaires mondiales dépendent directement ou indirectement de leur travail de pollinisation. Concrètement, la pollinisation menée par les abeilles contribue à la production d'environ 35% du volume alimentaire mondial. Sans leur participation, oublie quasiment les amandes, les cerises, les melons ou les concombres. Tu aimes boire ton café tranquillement au réveil ? Eh bien, sache que les abeilles assurent également la pollinisation d'une partie des caféiers. Ça devient vite concret : sans ces pollinisateurs, le prix des fruits et légumes atteindrait des sommets, et notre assiette quotidienne serait sacrément appauvrie. Aux États-Unis, le service de pollinisation par les abeilles domestiques est estimé à environ 15 milliards de dollars chaque année. En France, pour assurer la production de cultures fruitières comme les pommes ou les poires, on installe parfois directement des ruches dans les vergers. Pas d'abeilles, moins à manger, et ce qu'il reste serait bien plus fade et beaucoup plus cher. Autant dire qu'elles méritent qu'on leur rende la pareille.
Les abeilles ne sont pas les seules pollinisatrices, mais elles ont une importance particulière parce qu'elles sont polylectiques, c’est-à-dire qu'elles peuvent butiner un nombre très varié de plantes. Grâce à cette polyvalence, elles aident à maintenir une vraie diversité végétale dans leur environnement. Certaines plantes sont mêmes totalement dépendantes des abeilles pour leur reproduction, comme la luzerne ou certaines espèces d'orchidées sauvages. En favorisant la reproduction de ces végétaux, les abeilles permettent de préserver les habitats naturels de nombreuses espèces, notamment des oiseaux, des insectes et des mammifères. À terme, ça aide à conserver tout un écosystème équilibré. Autre point moins connu : certaines abeilles sauvages ont évolué pour avoir une relation très proche avec une seule espèce de fleur. Par exemple, Andrena hattorfiana s'est spécialisée dans la centaurée scabieuse ; si cette fleur disparaît, l'abeille aussi risque fort de tirer sa révérence. Protéger ces insectes, c’est donc aussi « sauver » indirectement des plantes parfois très rares ou menacées dans leur habitat naturel, ce qui maintient concrètement l'équilibre global et la santé d'un écosystème tout entier.
On ne s'en rend pas toujours compte, mais les abeilles assurent la pollinisation de près de 75% des cultures alimentaires mondiales, d'après la FAO. Rien qu'en Europe, ce service gratuit rendu par les pollinisateurs représente une valeur monétaire estimée autour de 15 milliards d'euros par an.
Par exemple, les producteurs d'amandes dépendent entièrement de la pollinisation par les abeilles : en Californie, plus d'un million de ruches sont transportées chaque année pour assurer la production. Sans abeilles, pas d'amandes. Pas de pommes, courgettes, melons, fraises non plus, ou alors beaucoup moins, et de bien moins bonne qualité.
D'autres alternatives à la pollinisation naturelle existent (pollinisation manuelle ou artificielle par exemple), mais elles coûtent très cher. En Chine, dans certaines régions où les abeilles ont presque disparu, les agriculteurs le font à la main, avec des pinceaux. C'est considéré comme une solution d'urgence, pas une alternative durable, parce que c'est hyper coûteux en temps et en argent. Les pollinisateurs naturels, dont les abeilles domestiques et sauvages, représentent donc un réel avantage économique pour l'agriculture. Protéger les abeilles, c'est aussi préserver directement notre alimentation et éviter de lourdes pertes économiques dans nos campagnes.
Geste pour protéger les abeilles | Description | Bénéfice pour les abeilles |
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Planter des fleurs mellifères | Cultiver des variétés de plantes qui produisent beaucoup de nectar et de pollen, comme la lavande ou le trèfle. | Augmentation des sources de nourritures pour les abeilles, aide à la survie des colonies. |
Éviter les pesticides | Réduire ou éliminer l'usage des produits chimiques nuisibles dans les jardins et les exploitations agricoles. | Réduction de la mortalité et de l'affaiblissement des abeilles dû aux substances toxiques. |
Installation de ruches | Créer des habitats en installant des ruches dans les jardins ou sur les toits en milieu urbain. | Augmentation des populations d'abeilles et de la biodiversité locale. |
Ces produits chimiques, souvent associés aux insecticides agricoles, agissent directement sur le système nerveux des abeilles. Même en petites quantités, ils perturbent l'orientation des butineuses, qui finissent par se perdre loin de la ruche et meurent. À long terme, ils affaiblissent aussi le système immunitaire des colonies entières, les rendant vulnérables aux maladies et parasites. Des études récentes montrent par exemple qu'une minuscule dose de néonicotinoïdes, équivalente à seulement quelques nanogrammes (soit très largement inférieure à une goutte d'eau), suffit à réduire drastiquement la capacité d'une abeille à retrouver son chemin. Ça semble peu, mais appliqué à des millions d'abeilles, l’impact est énorme. Alors pour limiter les dégâts chez toi, évite les insecticides du commerce à base de substances comme imidaclopride, clothianidine ou encore thiaméthoxame (tu peux lire les étiquettes pour identifier ces noms). Privilégie plutôt des solutions naturelles ou biologiques pour ton jardin ou tes jardinières – les abeilles te remercieront à coup sûr !
On parle beaucoup des pesticides, mais les herbicides et fongicides ne sont pas innocents non plus. Par exemple, le glyphosate, cet herbicide hyper utilisé dans nos jardins et en agriculture, détruit les plantes sauvages dont les abeilles ont besoin pour se nourrir. Résultat : moins de diversité florale, donc des abeilles sous-alimentées, stressées et affaiblies.
Côté fongicides, certains comme le chlorothalonil ou le boscalid interfèrent directement avec la santé des abeilles en perturbant leur microbiote intestinal. On se rend pas toujours compte, mais quand le microbiote est déséquilibré, ça augmente la sensibilité des abeilles à des maladies graves comme la nosémose.
Un truc concret que l'on peut tous faire, c'est éviter les mélanges d'herbicides ou de fongicides sur les plantes en pleine floraison. Si vraiment tu dois traiter, fais-le en fin de journée, quand les abeilles sont rentrées à la ruche. Surtout, privilégie toujours des solutions écolos comme le paillage, la rotation des cultures et l'emploi de plantes couvre-sol pour limiter les besoins de produits chimiques. C'est simple, ça fait toute la différence, et les abeilles t'en remercieront.
Quand on parle d'habitat naturel des abeilles, on a tendance à penser aux ruches artificielles. Mais à la base, les abeilles sauvages nichent surtout dans les vieux arbres creux, les haies naturelles, les sols meubles ou encore les murs anciens en pierres. Le hic aujourd'hui, c'est qu'on urbanise sans arrêt, on abat les arbres morts, et que l'agriculture intensive détruit les haies et les zones fleuries indispensables. Par exemple, rien qu'en France, d'après le Muséum National d'Histoire Naturelle, près de 70 % des zones humides ont disparu au cours du XXème siècle, privant les abeilles sauvages de précieux lieux de nidification et de ressources alimentaires. Pas étonnant donc que près d'une espèce d'abeilles sur dix en Europe soit menacée de disparition à cause de la destruction de son habitat naturel. Réhabiliter de petites zones sauvages dans nos communes ou nos jardins, laisser quelques endroits non fauchés et conserver des vieux arbres (même ceux qui paraissent inutiles ou morts), c'est tout simple et super efficace pour inverser la tendance.
Avec l'augmentation des températures, les périodes de floraison deviennent imprévisibles, et ça, ça chamboule complètement le calendrier des abeilles. D'habitude, elles parviennent à parfaitement synchroniser leurs cycles de vie avec ceux des plantes. Là, ça devient de plus en plus compliqué pour elles de trouver du nectar au bon moment.
Il y a aussi des périodes de sécheresse plus fréquentes qui diminuent fortement la quantité et la qualité du nectar disponible. Le nectar, c'est un peu le carburant principal des abeilles, alors forcément, ça les affaiblit.
Le dérèglement climatique, c'est pas juste une question de chaleur ou sécheresse. Les épisodes de fortes pluies ou de gels tardifs empêchent souvent les abeilles de sortir butiner tranquillement comme elles l'aiment. Donc ça réduit les périodes d'activité et la production globale de miel et de pollen dans les ruches.
Autre truc auquel on pense moins : à cause du réchauffement, certaines espèces végétales migrent vers le nord ou en altitude pour trouver des coins qui leur conviennent mieux côté température. Mais les abeilles sauvages, elles, ont une capacité limitée à suivre aussi vite ces changements géographiques. Elles peuvent se retrouver avec un énorme trou dans leurs ressources alimentaires. Certaines espèces pourraient même disparaître localement parce qu'elles n'arrivent pas à suivre le mouvement assez rapidement.
D'après plusieurs études scientifiques récentes, au cours des 40 dernières années environ, environ 300 kilomètres : c'est la distance moyenne que certaines abeilles sauvages auraient dû parcourir vers le nord rien que pour suivre l'évolution favorable de leur habitat, conséquence directe du changement climatique. Et vu que c'est pas évident pour elles de parcourir cette distance, le résultat, c'est que leurs populations diminuent sérieusement.
Tout ça finit par rendre les abeilles plus vulnérables aux maladies et parasites, qui profitent directement du stress provoqué par ces changements. Le varroa destructor, par exemple, se développe beaucoup plus vite quand les conditions climatiques ne sont plus idéales pour les colonies d'abeilles.
Ce minuscule acarien, gros comme une tête d'épingle, est redoutable : il suce littéralement l'hémolymphe (l'équivalent du sang chez les abeilles) de ses victimes. Résultat : des abeilles affaiblies, plus sensibles aux virus et aux maladies, et une colonie entière qui peut disparaître rapidement. Un seul acarien femelle peut produire plusieurs dizaines de descendants dans une seule alvéole où une larve d'abeille grandit.
Pour agir concrètement, surveille régulièrement tes ruches en utilisant un traitement naturel comme l'acide oxalique ou l'acide formique, reconnus pour être efficaces dans la lutte contre Varroa. Aussi, pense à pratiquer la suppression du couvain de mâles, que ces parasites aiment particulièrement infester. Concrètement, il suffit de retirer ce couvain infesté avant que les Varroas adultes ne puissent s'échapper et se reproduire ailleurs.
Autre option intéressante : favoriser des souches d'abeilles dites "hygiéniques". Il s'agit d'abeilles capables de détecter et d'expulser elles-mêmes le couvain infesté. Les apiculteurs expérimentés recommandent souvent des lignées comme l'abeille Buckfast ou des souches locales réputées pour leur capacité de résistance au Varroa.
Ce prédateur venu d'Asie décime sérieusement nos abeilles. Un seul frelon asiatique, le Vespa velutina, peut tuer jusqu'à 50 abeilles par jour en les attrapant en vol près des ruches. Ils surveillent tranquillement devant l'entrée, attrapent les abeilles qui rentrent fatiguées et les dévorent. Résultat : peur panique chez les abeilles et perturbation de leur travail.
Pour limiter les dégâts, installe des pièges sélectifs dès la sortie de l'hiver, parce que c’est le moment où les reines fondatrices sortent pour créer des nouvelles colonies. Le plus efficace : bouteille plastique coupée sur la partie haute, retournée façon entonnoir, avec à l’intérieur un mélange hyper simple de bière, de sirop de cassis et un peu de vin blanc. Place le piège à au moins 1,5 mètre de hauteur et assez loin des ruches (disons une vingtaine de mètres), pour ne pas attirer davantage les frelons vers les abeilles. Check régulièrement pour libérer les insectes utiles pris au piège par accident, et renouvelle le mélange toutes les 2 à 3 semaines.
Si malgré tout, une grosse colonie s’est déjà installée tout près, ne prends surtout pas le risque de t'en occuper toi-même : contacte ta mairie ou une asso spécialisée, ils savent gérer ça vite et bien.
En moyenne, un quart des colonies d'abeilles meurent chaque hiver en Europe, soit un taux de mortalité bien supérieur au seuil de durabilité.
Découverte en France du parasite Varroa destructor, devenu une menace majeure pour les colonies d'abeilles.
Première apparition identifiée en Europe du frelon asiatique Vespa velutina, grand prédateur des abeilles.
Premières alertes mondiales sur le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles, notamment aux États-Unis et en Europe.
Interdiction partielle par l'Union Européenne de l'utilisation de trois pesticides néonicotinoïdes jugés dangereux pour les abeilles.
Lancement par l'ONU de la journée mondiale des abeilles, fixée au 20 mai chaque année, afin de sensibiliser à leur préservation.
Loi française pour la reconquête de la biodiversité, interdisant définitivement l'utilisation des néonicotinoïdes à partir de 2018 (entrée en vigueur effective en 2018).
Interdiction totale en France de cinq pesticides néonicotinoïdes reconnus comme très nocifs pour les abeilles.
Le plus simple, déjà, c'est de choisir des plantes locales résistantes au climat et aux sols de ta région. Évite les variétés exotiques ou trop modifiées, elles peuvent être pauvres en nectar ou pollen et moins adaptées à nos abeilles locales. Pense aussi qu'un mélange bien pensé de différentes plantes attirera carrément plus d’espèces, comme les abeilles sauvages ou les bourdons. Quelques exemples concrets intéressants : la phacélie, appelée parfois "engrais vert", attire les abeilles comme un aimant et améliore en prime ton sol. Le sainfoin est aussi très nourrissant et aide à prévenir certaines maladies des abeilles. Si tu es dans le Sud de la France, privilégie la lavande vraie qui repousse naturellement certains parasites tout en étant un régal pour elles. Dans un climat humide, la bourrache officinale fleurit pendant une longue période et attire une multitude d’insectes pollinisateurs. Enfin, évite absolument les variétés dites "doubles", type roses ou dahlias doubles, dont les fleurs riches en pétales ne sont souvent d'aucune utilité pour les pollinisateurs.
Pour que les abeilles aient accès à du pollen toute l'année, pense à sélectionner des variétés aux floraisons différentes selon les saisons. Par exemple, en hiver, mise sur des plantes comme le mahonia, l'hellébore ou encore les arbustes comme le noisetier, qui apportent aux butineuses nectar et pollen quand elles en ont le plus besoin. Au printemps, complète avec des arbres fruitiers (cerisier, pommier), des aromatiques comme le thym ou la sauge, ou encore des bulbes comme les crocus. L'été, continue avec des fleurs rustiques faciles à vivre comme la lavande, l'échinacée ou la bourrache. En automne, privilégie par exemple l'aster, le sedum ou encore le lierre grimpant. Pense à planter ces espèces en groupes compacts plutôt qu'éparpillées, car les abeilles adorent butiner sans devoir trop s'éloigner d'un même endroit. Résultat : ton jardin sera un garde-manger permanent pour tes amies butineuses, elles feront le plein d’énergie toute l'année.
Les pesticides classiques comme les néonicotinoïdes (tu connais sûrement leur surnom "tueurs d'abeilles") restent présents longtemps dans les sols et contaminent même les fleurs sauvages. Sans parler du fameux glyphosate, contenu dans plein de désherbants courants, capable de bouleverser totalement l'équilibre des abeilles et de réduire leur capacité à s'orienter et à retrouver la ruche.
Si tu veux aider ces petits pollinisateurs, la meilleure chose à faire est d’utiliser des traitements naturels. Par exemple, pour lutter contre les pucerons et les insectes indésirables, pense au purin d’orties, au savon noir dilué en eau ou encore à la décoction d'ail. C’est efficace, facile à préparer et complètement sans danger pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs.
Pour limiter les maladies, tu peux aussi opter pour des solutions préventives comme la plantation de certaines espèces végétales compagnes. Les œillets d'Inde, par exemple, éloignent naturellement les nématodes et autres parasites nuisibles sans impacter tes abeilles.
Enfin, garde à l’esprit que certains produits dits "bio" peuvent aussi nuire aux pollinisateurs s’ils sont mal utilisés : c’est le cas de la roténone, maintenant interdite, mais aussi du pyrèthre qui, bien que naturel, reste toxique pour les insectes pollinisateurs en cas de mauvaise manipulation. Donc reste attentif et applique toujours ces solutions le soir ou très tôt le matin pour qu'elles aient le temps de sécher avant l'activité des abeilles.
Avant toute chose, vérifie auprès de ta mairie s'il y a des réglementations locales concernant l'installation d'une ruche : distance à respecter par rapport à tes voisins notamment. Par exemple, en zone urbaine, certaines communes demandent de positionner la ruche à au moins 20 mètres des habitations voisines.
Place ta ruche dans un endroit bien ensoleillé le matin, mais si possible à l'abri des grands vents dominants. Oriente idéalement l'entrée vers l'est ou le sud-est, les abeilles aiment bien ça pour démarrer leur journée au soleil.
Côté modèle, choisis plutôt une ruche dite "Dadant", facile à gérer pour un débutant parce que très répandue et simple d'utilisation, ou la ruche horizontale "kenyane" (TBH) si tu souhaites une approche plus naturelle et moins interventionniste.
N'achète jamais des essaims importés : préfère acheter ou récupérer auprès d'apiculteurs locaux. Ils connaissent mieux le climat local et sont moins fragiles aux maladies ou aux parasites.
À l'installation, équipe-toi au minimum d'une combinaison, de gants et d'un enfumoir pratique. Évite de parfumer ou d'appliquer des crèmes parfumées juste avant, ça énerve franchement les abeilles. Reste calme, avance doucement, c'est le secret pour ne pas se piquer.
Dernière chose essentielle mais souvent oubliée : installe toujours un petit point d'eau à proximité, une simple soucoupe avec cailloux ou mousse pour éviter qu'elles ne se noient, tes abeilles viendront s'y hydrater régulièrement, surtout par temps chaud ou en cas de sécheresse.
Soutenir un apiculteur local en parrainant une ruche, c'est une manière très concrète d'agir pour la biodiversité près de chez soi. En France, tu peux par exemple passer par des plateformes comme Un toit pour les abeilles ou Mon Miel, qui proposent de parrainer des ruches chez des apiculteurs proches. Généralement, ça fonctionne par abonnement annuel : tu participes financièrement à l'entretien de la ruche, et en échange, tu reçois régulièrement des nouvelles des abeilles et des pots de miel personnalisés à ton nom. En moyenne, il faut compter entre 60 et 120 euros l'année pour apporter une aide efficace. Certains apiculteurs vont même t'inviter à visiter ta ruche en personne, tu pourras observer comment ça marche sur le terrain et apprendre plein de trucs passionnants directement du pro. Ce n'est pas seulement une manière de préserver les abeilles : c'est aussi une façon cool de soutenir concrètement un métier qui en a vraiment besoin aujourd'hui.
Oublie les engrais chimiques bourrés de nitrates et phosphates qui flinguent la biodiversité. Passe plutôt au paillage naturel avec du chanvre ou des écorces. Ça garde l'humidité du sol, freine les mauvaises herbes et nourrit peu à peu les vers de terre que les abeilles adorent indirectement (meilleur sol = plus de fleurs).
Pour booster naturellement le jardin, pense au purin végétal comme celui d'ortie, hyper riche en azote, ou la consoude qui apporte potassium et magnésium. Ces mélanges maison, bio et peu coûteux, renforcent les plantes et les rendent moins sensibles aux maladies, donc pas besoin de pesticides !
Autre astuce cool : les auxiliaires du jardin. Accueille des insectes comme les coccinelles, chrysopes ou perce-oreilles. Installe des hôtels à insectes ou laisse traîner quelques tas de bois ou pierres dans un coin. Ils se chargeront d’éliminer pucerons et autres nuisibles naturellement sans produits chimiques.
Enfin, oublie la tondeuse ultra-courte toutes les semaines. Laisse plutôt monter quelques zones de pelouse en fleurs ; ça devient une véritable réserve de pollen et nectar pour les pollinisateurs, tout particulièrement les abeilles sauvages qui peinent à trouver refuge ailleurs.
Un bon moyen de sensibiliser ton entourage est d'organiser des ateliers pratiques dans ta commune : montre comment créer un hôtel à insectes efficace ou fabriquer des bombes à graines avec des fleurs mellifères locales faciles à semer. Si tu ne sais pas comment t'y prendre, certaines associations spécialisées dans la protection des pollinisateurs, comme Bee Friendly ou Terre d'Abeilles, proposent régulièrement ce genre d'ateliers.
Plus orientées infos que pratiques, des conférences ouvertes à tous ont lieu régulièrement dans des lieux comme la Cité des Sciences ou devant des magasins bio et des jardineries engagées, avec des apiculteurs ou des spécialistes du sujet à l'appui. C'est l'occasion idéale pour poser tes questions pointues sur la santé des abeilles, comprendre vraiment ce que font certains produits chimiques sur leur comportement ou découvrir les vraies particularités du frelon asiatique avec des experts fiables.
Tu peux aussi consulter les agendas en ligne comme celui de la Semaine Européenne du Développement Durable, ou la plateforme officielle "J'agis pour la nature", pour trouver des événements près de chez toi.
Pour intéresser et sensibiliser les enfants aux abeilles, tu peux leur proposer des supports pratiques et ludiques, faciles à utiliser. Par exemple, offre-leur un kit pédagogique comme celui disponible auprès de l'association Terre d'Abeilles. Il contient un livret éducatif illustré, des jeux à découper et même des quizz pour apprendre en s'amusant. Sinon, tu peux leur montrer le court-métrage animé "Drôles de petites bêtes : la ruche en péril", accessible gratuitement sur France TV, il explique simplement pourquoi et comment protéger les abeilles. Pour le côté manuel, rien ne vaut des ateliers bricolage — construisez ensemble un hôtel à insectes : c'est amusant, concret, et ils comprendront tout de suite l'utilité. Et pour les plus grands, prends un exemplaire du livre "Le grand voyage de Mademoiselle Prudence", écrit par une apicultrice experte, racontant avec humour et précision les aventures d'une abeille dans son milieu naturel.
Dans la plupart des cas, les piqûres d'abeilles ne sont pas dangereuses, mais simplement douloureuses. Cependant, elles peuvent être graves si la personne piquée est allergique, entraînant alors une réaction anaphylactique nécessitant une intervention médicale immédiate.
En général, avoir une ruche dans son jardin ne présente aucun risque particulier, à condition de respecter certaines précautions : choisir un emplacement adapté, prévenir les voisins, et s'assurer de ne provoquer aucune gêne. Toutefois, il est recommandé de se former auprès d'un apiculteur local ou d'une association spécialisée avant de se lancer.
Les abeilles ont généralement un corps velu avec des poils clairs dorés ou bruns et comportement calme, alors que les guêpes ont le corps lisse et brillant avec des couleurs vives noires et jaunes, et sont souvent plus agressives. Les bourdons, quant à eux, sont plus gros, très velus et bourdonnent fort pendant leur vol.
Une ruche malade peut se manifester par une activité réduite des abeilles, un nombre important d'abeilles mortes autour de la ruche, des comportements inhabituels, des alvéoles irrégulières dans les rayons ou des larves mortes visibles dans les cellules. En cas de doute, il est conseillé de contacter rapidement un apiculteur professionnel.
Oui, certaines régions ou collectivités locales proposent des aides financières ou du matériel gratuitement à ceux qui souhaitent se lancer dans l'apiculture amateur. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou de la région pour connaître les dispositifs existants.
L'espérance de vie d'une abeille ouvrière dépend de la saison : l'été, lorsque leur activité est intense, elles vivent généralement 4 à 6 semaines. En hiver, leur vie est plus calme et elles peuvent alors vivre de 4 à 6 mois.
De nombreux légumes fleurissent et sont utiles aux abeilles : courgettes, poivrons, tomates, concombres, potirons, fèves ou encore artichauts. En cultivant ces légumes, vous contribuez à nourrir et protéger les pollinisateurs dans votre jardin.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/5