coût moyen annuel de la surveillance d'une espèce menacée
résolution d'image recommandée pour la reconnaissance d'images utilisée pour l'identification des espèces
taux moyen de réussite de la détection des comportements nuisibles pour la biodiversité par l'intelligence artificielle
taux de diminution de la mortalité des espèces protégées grâce à une surveillance accrue
L'intelligence artificielle, ou IA, c'est en gros la capacité des machines et des programmes informatiques à réfléchir, à apprendre et à prendre des décisions un peu comme nous, les humains. Ça inclut des trucs comme la reconnaissance faciale, les assistants vocaux genre Siri ou Alexa, ou même la voiture autonome de Tesla. Mais au-delà de ces applications grand public, l'IA peut aussi nous servir à protéger et gérer la biodiversité, c'est-à-dire l'ensemble des êtres vivants sur notre planète.
En quoi c'est lié ? Simple : l'IA peut observer, détecter, analyser et prévoir comment évoluent le milieu naturel et les espèces. Par exemple, grâce à des algorithmes de reconnaissance visuelle, on arrive facilement à identifier automatiquement des animaux sur des milliers d'images, là où un humain prendrait des jours. Même logique pour les sons des chants d'oiseaux ou les cris d'animaux nocturnes : l'IA trie tout ça vite fait, bien fait. Question efficacité, c'est imbattable.
Bien utilisée, cette technologie permet aux chercheurs et aux organisations environnementales de mieux comprendre les écosystèmes. Ils peuvent prévoir comment réagira une espèce face à un événement précis comme un incendie ou à l'expansion urbaine, histoire d'éviter leur extinction. En bref, l'IA devient un vrai atout quand il s'agit de préserver la richesse du vivant sur Terre.
Surveiller les espèces menacées, c'est pas seulement compter les animaux pour faire joli dans les rapports. Ça permet surtout de repérer rapidement les changements inquiétants de population ou de comportement, pour agir avant que ça dégénère. Par exemple, l'observation précise du tigre de Sibérie a permis de voir que la fragmentation des forêts et le braconnage faisaient chuter drastiquement les rencontres entre individus, menaçant la reproduction. Pareil pour les baleines franches de l'Atlantique Nord : leur surveillance régulière aide à localiser précisément leurs nouvelles routes migratoires pour éviter qu'elles ne croisent des passages maritimes commerciaux trop fréquentés.
Une bonne surveillance permet aussi de détecter rapidement des maladies émergentes chez ces espèces fragiles. Prenons les gorilles de montagne : grâce à une vigilance permanente, les chercheurs ont identifié très tôt des signes d’infections respiratoires humaines transmises par les touristes. Résultat ? Des mesures ont été mises en place immédiatement pour limiter les contacts humains et protéger ces grands singes.
Enfin, surveiller les espèces, c'est accumuler plein de données essentielles qui vont ensuite servir aux scientifiques pour mieux comprendre comment fonctionne l'écosystème. Parce qu’au fond, protéger une espèce, c’est aussi protéger tout l'équilibre naturel autour d’elle.
Mettre en place des projets de suivi traditionnel des espèces coûte cher. Pour exemple, une équipe de chercheurs sur le terrain au Congo dépense en moyenne autour de 300 000 euros par an uniquement pour la logistique, le transport, la nourriture et l’équipement. Même chose pour les suivis aériens classiques utilisés dans la savane africaine où un simple vol coûte facilement plusieurs milliers d’euros. Résultat : les équipes manquent souvent de moyens pour couvrir efficacement de grandes zones sauvages pendant longtemps.
Question logistique, pas mieux : certaines régions reculées sont quasi impossibles d’accès pour les humains régulièrement. Un exemple concret : le suivi précis de chimpanzés dans la jungle épaisse de Guinée ou d'Ouganda oblige les équipes à passer des semaines entières en autonomie totale loin de toute infrastructure. Du coup, pas étonnant que la densité des données récoltées soit parfois limitée, et que le suivi soit discontinu. Ça rend très compliqué le fait d’avoir une vision claire et continue des populations animales fragiles.
La bonne nouvelle ? L’intelligence artificielle peut justement résoudre une partie de ces contraintes en utilisant des systèmes automatisés de reconnaissance d’images et de surveillance par drones, permettant de couvrir davantage d’espace plus vite et à moindre coût.
Les observations humaines, aussi sérieuses soient-elles, sont souvent victimes de biais cognitifs. C'est simple : quand on est fatigué ou qu'on doit identifier des centaines d'animaux en peu de temps, on finit par commettre des erreurs. Exemple concret : au Kenya, des chercheurs ont comparé les relevés humains traditionnels aux résultats fournis par une solution automatisée basée sur l'IA. Résultat, les relevés humains étaient inexacts jusqu'à 20 % du temps, principalement à cause d'erreurs de confusion entre animaux semblables ou par simples oublis. Autre point : on tend naturellement à remarquer davantage les espèces familières ou charismatiques—les majestueux éléphants seront toujours mieux remarqués que les petits rongeurs pourtant tout aussi importants pour l'écosystème. Ces oublis et imprécisions peuvent sérieusement fausser les résultats des études et par conséquent les politiques de conservation qui en découlent.
Nombre d'espèces menacées dans le monde | Principales causes de disparition des espèces | Impact de l'IA sur la surveillance des espèces |
---|---|---|
25 000 | Destruction de l'habitat, changement climatique, exploitation non durable, espèces invasives, pollution | Amélioration de la précision de la surveillance, détection des comportements nuisibles plus rapide |
80% | Attribuées à l'activité humaine | Réduction du délai de réaction pour protéger les espèces menacées |
Grâce aux technologies d'intelligence artificielle, les chercheurs arrivent aujourd'hui à identifier des comportements nuisibles quasiment en direct. Par exemple, les systèmes vidéo intelligents détectent automatiquement les activités des braconniers. Ils repèrent en temps réel les mouvements suspects à proximité des zones protégées, reconnaissent les véhicules, voire les visages, et alertent directement les gardes forestiers pour intervenir vite.
Autre exemple très concret : en Australie, des capteurs acoustiques associés à l'IA surveillent des hectares entiers de forêt tropicale. Dès qu'une tronçonneuse démarre ou qu'un coup de feu résonne, ces dispositifs transmettent immédiatement un signal d'alerte avec la localisation exacte du problème. Ces appareils sont capables de différencier clairement un bruit de moteur d'un simple son naturel.
Dans les océans aussi, l'IA a boosté les capacités des scientifiques pour détecter des méthodes de pêche illégales comme le chalutage de fond, très destructeur pour les habitats sous-marins. À partir d'images satellites analysées automatiquement, l'IA repère des trajectoires anormales de bateaux indiquant souvent ce genre de pratiques interdites, permettant aux autorités maritimes d'agir rapidement.
Un détail intéressant, côté pratique : certains logiciels combinent des données météo, la topographie du terrain et des historiques de comportements passés pour anticiper précisément où les comportements nuisibles risquent d'avoir lieu avant même qu'ils se produisent. Une manière efficace d'intervenir avant que le problème ne dégénère.
Grâce à l'analyse automatique de données satellitaires, des organisations comme Global Fishing Watch repèrent vite les bateaux suspects de pêche illégale en identifiant des comportements inhabituels, comme des mouvements nocturnes répétés ou des activités en zone interdite. Résultat concret : cela permet aux gardes-côtes d'intervenir rapidement, avant que le mal soit fait aux espèces menacées.
Du côté des forêts, l'IA traite en temps réel des sons capturés par des capteurs acoustiques autonomes placés dans les arbres. Si une tronçonneuse ou des moteurs résonnent illégalement dans la forêt, des alarmes automatiques alertent direct les autorités locales. Rainforest Connection utilise cette tech dans plusieurs coins reculés, et ça marche carrément, avec intervention rapide sur des exploitations forestières illégales en Amazonie ou en Asie du Sud-est.
Autre application maligne : prévoir précisément les endroits à risque élevés de braconnage grâce à des modèles prédictifs basés sur des données historiques et environnementales. Ça permet de patrouiller exactement là où les dégâts risquent de tomber, plutôt que de surveiller au pif. Au Kenya, dans le parc national de la Tsavo, ce genre de technologie appliquée par l'initiative PAWS (Protection Assistant for Wildlife Security) a fait chuter pas mal les attaques sur les éléphants et les rhinocéros.
Bref, avec ces technologies ciblées, on ne se contente plus de réagir après coup : on agit en anticipation, juste là où il faut.
Estimation de la surface minimale recommandée pour l'efficacité des études écologiques utilisant des logiciels de prédiction
Création du terme 'intelligence artificielle' lors de la conférence de Dartmouth, marquant le début officiel de ce domaine scientifique.
Première utilisation de la télédétection par satellite pour surveiller l'environnement et observer les changements écologiques depuis l'espace.
Google lance Google Earth Engine, une plateforme révolutionnaire combinant intelligence artificielle et imagerie satellite pour surveiller écologiquement la planète.
Mise en place du programme SMART (Spatial Monitoring and Reporting Tool), utilisant l'IA pour lutter contre le braconnage et assurer la protection des espèces menacées.
Lancement du projet 'PAWS' (Protection Assistant for Wildlife Security), employant des algorithmes prédictifs pour anticiper les zones à haut risque de braconnage.
Début du programme Wildbook, intégrant des techniques avancées d'IA pour identifier et suivre automatiquement les espèces menacées via la reconnaissance d'images.
Déploiement d'un système intelligent de suivi acoustique utilisant l'intelligence artificielle pour détecter et étudier automatiquement les vocalisations animales, notamment en Amazonie.
Projet mondial 'Wildlife Insights', une plateforme collaborative de grande ampleur utilisant l'apprentissage automatique pour analyser automatiquement des millions d'images provenant de pièges photographiques.
L'IA fait désormais un boulot exceptionnel pour identifier rapidement animaux et plantes sur base d'images prises sur le terrain. Avant, les chercheurs passaient des heures à scruter chaque photo pour identifier une espèce rare. Aujourd'hui, des algorithmes de deep learning comme les réseaux neuronaux convolutifs s'entraînent sur d'énormes bases de données visuelles (comme ImageNet ou Wildlife Insights) et repèrent instantanément des espèces hyper spécifiques, même quand les clichés sont flous ou partiels. Par exemple, le logiciel Merlin Bird ID de Cornell Lab reconnaît environ 6 000 espèces d'oiseaux rien qu'à partir d'une simple photo prise par smartphone, avec une précision dépassant les 90 %.
Des pièges photographiques équipés de ces IA sont placés directement en forêt ou dans la savane : dès qu'une espèce menacée passe devant la caméra, le système l'identifie et alerte automatiquement les équipes de conservation. Ça permet une réactivité jamais vue pour protéger ces animaux vulnérables du braconnage ou surveiller leurs déplacements. En Amazonie, par exemple, la reconnaissance automatisée est déjà utilisée pour détecter instantanément la présence des jaguars sur les sentiers forestiers et ajuster les stratégies de préservation.
Certains outils comme Wildbook poussent l'innovation encore plus loin : la reconnaissance d'image est couplée à la géolocalisation et à la reconnaissance faciale d'individus uniques (grâce aux motifs spécifiques sur la peau, le pelage ou les nageoires), permettant un suivi personnalisé de nombreux animaux comme les requins-baleines ou les tigres du Bengale. Aujourd'hui, ces outils de reconnaissance intelligents deviennent tout simplement indispensables dans la boîte à outils des défenseurs de la biodiversité.
Les drones intelligents changent totalement la donne pour surveiller la biodiversité dans des zones reculées ou difficiles d'accès. Ils intègrent des algorithmes de vision artificielle pour identifier directement les espèces animales ou végétales sur les images capturées. C'est comme avoir un botaniste ou un zoologiste embarqué, mais en beaucoup plus rapide. Ces drones arrivent à repérer des espèces menacées, même planquées sous la végétation dense, grâce à des capteurs comme le lidar ou des caméras thermiques de haute précision. Par exemple, l'association ConservationDrones.org utilise ces appareils pour surveiller les orangs-outans et suivre leur répartition dans les forêts épaisses d'Indonésie. Grâce à leur autonomie prolongée—parfois jusqu'à 3 heures de vol continu—ils balaient efficacement de grandes zones sans perturber la faune locale. Et puisqu'ils volent à basse altitude, la résolution des données collectées est fréquemment au centimètre près. On obtient donc des cartographies ultra précises, utiles pour quantifier la dégradation d'habitat ou anticiper des menaces imminentes comme les braconnages. En Australie, le Queensland s'équipe aussi de petits drones pour surveiller et préserver les koalas, difficilement observables depuis le sol car habituellement perchés très haut dans les arbres. Ces technologies intelligentes facilitent clairement la vie des scientifiques sur le terrain, tout en réduisant considérablement les coûts habituels des missions de terrain classiques.
Les outils prédictifs basés sur l'IA analysent les grands jeux de données historiques pour anticiper les déplacements, les périodes de reproduction ou les réactions des espèces face aux changements environnementaux. Par exemple, le programme Wildbook analyse des milliers de photos pour prédire avec précision la présence future de requins-baleines dans une zone spécifique, aidant les biologistes à mettre en place des mesures de protection ciblées. Idem pour le WWF, qui utilise des modèles prédictifs en Amazonie pour estimer précisément les zones où la déforestation pourrait exploser, ce qui permet d'agir avant que le mal ne soit fait. Ces outils offrent donc aux conservationnistes des tableaux de bord clairs et efficaces avec des prévisions concrètes sur lesquelles baser leurs décisions rapides, optimisant à fond l'utilisation de ressources souvent limitées.
Le Traitement Automatique du Langage Naturel (TALN) aide concrètement à exploiter la montagne d'études scientifiques sur la biodiversité. Par exemple, l'outil Meta (développé par Chan Zuckerberg Initiative) utilise l'IA pour analyser automatiquement des milliers d'articles scientifiques chaque jour. En gros, il trie tout ça et pointe directement les infos pertinentes aux chercheurs et écologues. Autre cas, le logiciel Elicit repose sur des modèles linguistiques IA pour te créer en quelques minutes des revues de littérature synthétiques sur des sujets écologiques précis (genre le déclin d'une espèce en particulier). Pratique, rapide et fiable surtout lorsqu'il y a des urgences de conservation. Bref, c'est un gain de temps énorme : au lieu de passer des jours à lire et croiser des centaines de papiers, tu récupères direct les infos importantes dont t'as besoin. Moins chronophage, plus efficace, et surtout ça permet d'agir vite face aux menaces sur la biodiversité.
Les systèmes acoustiques intelligents consistent à utiliser des micros hypersensibles couplés à l'intelligence artificielle pour écouter et surveiller les écosystèmes en continu. Concrètement, on installe des capteurs audio autonomes qui captent des sons sur le terrain. Ces enregistrements sont analysés par des algorithmes capables de reconnaître automatiquement les cris d'espèces particulières, même dans le brouhaha de la forêt tropicale. Les oiseaux rares, par exemple comme le Pic à bec ivoire qu'on pensait disparu, sont ainsi détectés à partir de leurs cris spécifiques.
Grâce au machine learning et aux bases de données acoustiques numériques, l'IA apprend progressivement à identifier les vocalisations individuelles d'animaux menacés et à faire la différence avec des bruits parasites. Des projets comme le réseau international ARBIMON, lancé par l'Université de Porto Rico, regroupent déjà des millions d'heures d'enregistrements audio à disposition des chercheurs du monde entier.
Autre cas intéressant : le suivi nocturne des chauves-souris. Leur détection acoustique par ultrasons est particulièrement efficace pour localiser, identifier et surveiller leurs populations, et anticiper les risques de déclin. Par ailleurs, ces systèmes d'écoute connectés en temps réel alertent les gestionnaires d'espaces protégés dès qu'une activité anormale se produit sur le terrain comme une intrusion humaine ou un coup de feu suspect. C'est une sorte d'alarme immédiate contre le braconnage ou les menaces externes. Bref, l'écoute automatisée apporte une nouvelle couche de protections efficace et plutôt cool !
Le saviez-vous ?
L'analyse acoustique intelligente permet aujourd'hui de surveiller les vocalisations d'espèces rares ou nocturnes quasiment indétectables pour l'oreille humaine, améliorant ainsi la connaissance scientifique de ces espèces peu documentées.
Les drones intelligents équipés d'intelligence artificielle sont capables de couvrir jusqu'à 100 hectares par heure pour surveiller des habitats naturels, là où une patrouille humaine couvrirait seulement entre 2 et 5 hectares dans le même temps.
Grâce à l'intelligence artificielle et aux systèmes de reconnaissance d'images, la précision dans l'identification d'animaux par photographie atteint désormais jusqu'à 97 %, dépassant l'exactitude humaine estimée à environ 85 %.
En utilisant l'intelligence artificielle, certains chercheurs peuvent désormais prédire les déplacements migratoires d'espèces menacées avec une précision allant jusqu'à 90 %, offrant un avantage précieux pour mettre en place des mesures préventives adaptées.
Grâce aux caméras thermiques embarquées sur des drones, les rangers des parcs africains repèrent rapidement les braconniers, même en pleine nuit. Ces drones intelligents, équipés de logiciels d'IA spécialement entraînés, font la différence entre les éléphants, les humains et d'autres animaux sauvages à partir de leurs signatures thermiques spécifiques. Dans le parc national de Liwonde au Malawi par exemple, l'utilisation des drones par l'association Air Shepherd a permis de réduire de manière spectaculaire le braconnage, avec une baisse d'environ 70 % des activités illégales constatées. Autre point fort : la rapidité de ces systèmes. En détectant directement l'activité suspecte, les équipes au sol gagnent des heures précieuses pour intervenir rapidement et efficacement. Les images collectées génèrent aussi des données précieuses sur les déplacements, le comportement et les habitats des éléphants, facilitant la mise en œuvre de stratégies de protection ciblées.
Les grands félins comme le tigre, la panthère des neiges ou le léopard d'Afrique possèdent chacun un pelage unique, exactement comme une empreinte digitale. Les chercheurs utilisent des algorithmes spécifiques capables de reconnaître automatiquement ces motifs uniques sur leur pelage. Le logiciel HotSpotter, par exemple, analyse rapidement des milliers de clichés pris par des pièges photographiques, des drones ou des équipes au sol, repérant qui est qui, sans erreur humaine et sans stresser les animaux. Grâce à cette reconnaissance, on obtient en quelques heures des informations précieuses sur le déplacement, l'état de santé ou même l'espérance de vie des individus. Des chercheurs en Inde ont notamment réduit le temps nécessaire à l'identification manuelle des tigres de plusieurs semaines à seulement quelques jours, permettant une réponse plus rapide face au braconnage. En Afrique, le logiciel Lion Identification Network of Collaborators (LINC) partage automatiquement entre plusieurs parcs nationaux les données sur les lions observés en temps réel. Résultat : les projets de conservation agissent vite et bien.
L'analyse d'images sous-marines alimentée par l'IA permet aujourd'hui de suivre en temps quasi réel l'état des récifs coralliens. Concrètement, des caméras sous-marines intelligentes photographient les coraux, puis une IA entraînée sur des milliers de clichés les analyse automatiquement. Le logiciel repère précisément les signes de blanchissement, les dégâts causés par les tempêtes, ou encore la présence d'espèces invasives comme l'étoile de mer couronne d'épines. Grâce à des algorithmes capables d'identifier plus rapidement que l'œil humain les stades précoces de dégradation des coraux, les scientifiques interviennent plus vite pour adopter des solutions adaptées. En Australie, certains sites de la Grande Barrière de corail bénéficient déjà de ce type de surveillance automatisée. Des structures telles que le projet CoralNet peuvent classifier jusqu'à 90 % des espèces coralliennes présentes sur une photo. Autre exemple: la startup Reef Support qui, grâce à son IA, détecte en avance les éléments nocifs comme les pics de température ou les essaims de prédateurs ravageurs. Résultat, moins de temps passé à observer manuellement les images, plus de réactivité sur les actions à entreprendre—et surtout des récifs mieux protégés.
pourcentage d'amélioration de l'efficacité des programmes de conservation grâce à l'utilisation de l'intelligence artificielle
pourcentage de réduction du délai de réponse en cas de menaces graves aux espèces protégées grâce au suivi en temps réel
volume de données collectées annuellement pour le suivi des espèces menacées par les ONG spécialisées
taux de réduction des coûts de surveillance grâce à l'intégration de l'intelligence artificielle dans les programmes de conservation
le coût journalier de l'emploi d'un expert en biodiversité pour l'utilisation des technologies d'intelligence artificielle
Nombre de projets d'IA pour la surveillance des espèces menacées dans le monde | Les avantages de la détection des comportements nuisibles pour la biodiversité | Impact de l'IA sur la protection des espèces menacées | Nombre de pays utilisant l'IA pour la protection des espèces menacées |
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150 | Réduction des pertes écologiques, préservation des écosystèmes, amélioration de la classification des menaces | Diminution des crimes environnementaux, identification des zones à risque, intervention proactive | 30 |
Impact de l'IA sur la localisation des espèces menacées | Nombre d'espèces surveillées par l'IA | Les avantages de la prévention des activités humaines prédatrices | Nouveaux outils d'IA pour la protection des espèces menacées |
---|---|---|---|
Identification précise des zones de présence des espèces menacées | 10 000 | Réduction des interactions humaines nuisibles, diminution du braconnage | Réseaux neuronaux, drones de surveillance, logiciels de reconnaissance vocale |
Détection des changements de répartition des espèces dans leur habitat naturel | 40 000 | Prévention des perturbations de l'écosystème, diminution des captures illégales | Analyseur d'empreintes génétiques, algorithmes de prévision des déplacements |
Grâce à l'IA, les équipes gagnent un temps fou sur le terrain : identifier une espèce rare sur des milliers de photos prises par des pièges photographiques, ça passait avant par des semaines de tri fastidieux à la main. Maintenant, avec des algorithmes entraînés spécialement, en quelques heures, les chercheurs savent précisément ce qu'ils ont capturé en image et à quel endroit exact.
Autre atout concret, les systèmes intelligents détectent automatiquement des comportements inhabituels chez certaines espèces, comme des migrations précoces ou des naissances tardives, ce qui permet aux scientifiques de réagir très vite. Par exemple, une étude américaine récente a démontré que l'analyse automatique d'enregistrements sonores réduisait de plus de 60 % les délais d'identification des menaces de déclin chez des populations spécifiques d'oiseaux.
Cette rapidité fait vraiment la différence, car dans la conservation, chaque jour compte. Côté budget, aussi, l'IA se démarque : utiliser des drones programmés coûte en moyenne 40 à 50 % moins cher que d'envoyer des équipes humaines dans des endroits peu accessibles. Et côté précision, pas photo ! Une équipe humaine expérimentée peut rater jusqu'à 15 % des indices sur le terrain, alors que la précision des analyses automatisées dépasse souvent les 95 %, comme l'ont montré les projets menés en Afrique australe sur la surveillance des rhinocéros noirs.
Résultat : les ressources limitées des programmes de conservation sont mieux utilisées, avec un maximum d'impact sur le terrain.
Parmi ces défis figurent le coût élevé initial de ces technologies, la nécessité de disposer de grandes quantités de données de qualité pour entraîner les modèles et les potentielles contraintes logistiques liée à la mise en place de ces outils technologiques en zones isolées ou difficiles d'accès.
Oui, il existe plusieurs cas réussis : par exemple, l'utilisation de drones équipés d'IA pour la surveillance aérienne des éléphants en Afrique, ou encore la reconnaissance faciale basée sur l'IA pour identifier et suivre les tigres et les léopards dans leur habitat naturel.
L'IA permet de surveiller efficacement de vastes zones ou des habitats difficiles d'accès, tout en détectant rapidement et précisément des comportements nuisibles ou des menaces potentielles, comme le braconnage ou la déforestation illégale. Elle facilite aussi la prise de décisions grâce aux outils prédictifs basés sur l'analyse des données.
Les techniques les plus fréquentes incluent la reconnaissance automatique d'images, l'utilisation de drones intelligents pour accéder à des zones reculées, la surveillance acoustique intelligente et l'analyse prédictive de grandes quantités de données collectées sur le terrain.
Non, ces outils visent plutôt à soutenir et compléter les méthodes traditionnelles. L'intelligence artificielle permet aux professionnels de la conservation de concentrer leur expertise et leur temps sur des tâches à forte valeur ajoutée, notamment la stratégie ou les interventions directes sur le terrain.
L'IA est très performante mais ne remplace pas entièrement l'expertise humaine. Elle dépend beaucoup de la quantité et de la qualité des données utilisées pour l'entraînement des modèles. Il reste toujours indispensable d'avoir une expertise complémentaire humaine pour valider et interpréter les résultats.
Vous pouvez apporter votre soutien par divers moyens : contribuer à des projets participatifs (crowdsourcing) en fournissant des données de terrain, soutenir des organisations qui utilisent ces technologies, ou encore utiliser des applications mobiles citoyennes destinées à recenser ou protéger la biodiversité locale.
Si ces technologies facilitent grandement la conservation, leur développement et leur usage doivent être encadrés pour minimiser leur impact écologique, en limitant l'empreinte carbone associée à leur fabrication, en utilisant des matériaux recyclés ou en assurant leur alimentation par des énergies renouvelables.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/5