La déforestation, on en entend souvent parler, mais au fond, elle reste parfois un peu abstraite pour nous tous. Pourtant, c'est l'une des principales menaces qui pèsent aujourd'hui sur la biodiversité mondiale. Chaque année, l'équivalent de millions d'hectares de forêts disparaissent, entraînant des conséquences énormes sur les plantes, les animaux, mais aussi sur nous, les humains.
La disparition des forêts tropicales, par exemple, met directement en péril des milliers d'espèces végétales et animales. On estime même que près de 80 % des espèces terrestres vivent dans les forêts ! Lorsqu'elles disparaissent, c'est tout l'écosystème qui part en vrille, des insectes aux grands mammifères. Et ça crée également un véritable effet domino sur notre climat et notre qualité de vie.
Concrètement, la grande machine du climat mondial dépend largement des forêts, qui absorbent un quart du CO₂ que nous rejetons chaque année. Sans elles, on serait dans un sacré pétrin climatique. Pour couronner le tout, la déforestation touche aussi les populations autochtones, mettant en péril leurs moyens d'existence et leurs territoires.
Heureusement, chacun d'entre nous peut agir. Pas besoin forcément d'aller planter des arbres à l'autre bout du monde ! Des choix simples comme privilégier les produits sans déforestation, consommer moins de viande ou rejoindre des initiatives locales de protection des forêts peuvent déjà faire une grosse différence.
C'est ce qu'on va voir ensemble tout au long de cette page : comprendre clairement ce phénomène, mesurer son impact réel sur la biodiversité, et surtout découvrir comment, concrètement, on peut tous devenir acteurs du changement, à notre échelle.
Le nombre estimé d'espèces animales menacées par la déforestation.
Le nombre de personnes dans le monde qui dépendent des forêts pour survivre.
La superficie annuelle mondiale de forêt perdue entre 2010 et 2020.
La proportion des émissions mondiales de gaz à effet de serre attribuables à la déforestation.
La déforestation, c'est tout simplement couper, brûler ou détruire les forêts à grande échelle, sans permettre une repousse suffisante pour que les arbres se régénèrent naturellement. Attention, ce n'est pas la même chose qu'une exploitation forestière durable qui replante ce qu'elle retire : ici, ça rase tout, et plus rien ne repousse derrière. On estime qu'entre 1990 et 2020, la planète a perdu environ 178 millions d'hectares de forêt, soit plus de trois fois la taille de la France. Et le gros problème, c'est que ça se concentre surtout dans les régions tropicales comme l'Amazonie et l'Afrique centrale, habitats qui abritent la plus grande biodiversité de la planète. À noter que les arbres ne sont pas les seuls à disparaître : sols fertiles, animaux sauvages, et même communautés indigènes en subissent directement les conséquences. Au fond, la déforestation massive, c'est sans retour en arrière, parce que refaire pousser une forêt primaire riche de milliers d'espèces peut demander plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires.
L'agriculture intensive est une des principales responsables de la déforestation, surtout dans les zones tropicales (Amazonie, Indonésie...). Aujourd'hui, environ 80% de la déforestation mondiale est causée par l'agriculture, notamment la production de soja, d'huile de palme, ou encore l'élevage bovin. Une grande partie de ces produits finit dans nos assiettes directement ou indirectement.
Concrètement, quand tu achètes des produits comme le chocolat ou les biscuits industriels, tu alimentes peut-être inconsciemment cette chaîne qui détruit les forêts. Pour agir vite au quotidien, privilégie des produits labellisés "sans déforestation" ou agriculture biologique et réduis ta consommation de viande. Opter pour de la viande issue de circuits courts permet aussi de minimiser ton impact sur des écosystèmes fragiles à l'autre bout du monde. Bref, ton caddie au supermarché est un vrai levier écologique.
L’exploitation forestière commerciale devient ultra problématique quand elle est gérée à court terme sans tenir compte du renouvellement naturel de la forêt. Un exemple frappant : en Indonésie, la coupe illégale d'arbres destinés au commerce du bois précieux comme le merbau ou le teck détruit chaque année des milliers d’hectares. Concrètement, préférer acheter du bois certifié FSC (Forest Stewardship Council) permet de s'assurer que l’exploitation a au minimum respecté des critères environnementaux et sociaux stricts. Consommer responsable, c’est aussi rechercher des essences locales pour réduire l'impact associé au transport depuis des régions à risque. Enfin, lorsqu’on mène des projets personnels ou de construction, privilégier des matériaux alternatifs écologiques – bambou, bois recyclé ou composite – fait une vraie différence pour limiter cette pression sur les forêts naturelles.
Quand une ville s'agrandit, c'est rarement sans conséquence pour les forêts aux alentours. Prenons São Paulo au Brésil : là-bas, la ville a grandi si vite ces dernières décennies que presque 80 % de la forêt atlantique locale a disparu. Idem autour de Kinshasa, en République démocratique du Congo : la croissance urbaine effrénée pousse la ville à grignoter ses forêts, fragilisant l'habitat de plusieurs espèces comme le bonobo.
À titre perso, pour contrer ça, chacun de nous peut influencer les choses localement en participant aux prises de décision urbaines. Les consultations citoyennes dans nos villes, ça existe : en étant vigilant et actif, on peut orienter le développement urbain vers des solutions plus respectueuses de la nature, comme préserver les espaces verts, favoriser les toitures végétalisées ou adopter des infrastructures basées sur la végétation (arbres, haies, parcs urbains). Tout ça aide à sauvegarder la biodiversité et à limiter l'impact sur les forêts périurbaines. Faut aussi se montrer clair auprès de nos municipalités et des promoteurs qu'on préfère réhabiliter des zones urbaines déjà existantes plutôt que de toujours rogner sur la forêt d'à côté.
Les mines, c'est clair qu'elles apportent les matériaux nécessaires à la technologie qu'on utilise tous, mais côté forêt, ça fait de gros dégâts. Pour extraire du nickel ou de l'or par exemple, certaines compagnies vont creuser à ciel ouvert des zones énormes, comme en Amazonie ou à Bornéo. Résultat : déforestation massive, pollution des sols et des cours d’eau par les produits chimiques toxiques utilisés (le mercure dans les mines d’or artisanales fait des ravages), et disparition de biodiversité hyper riche.
Concrètement, le meilleur moyen de limiter ça à notre échelle individuelle, c'est de réfléchir à notre usage de produits high-tech. Par exemple, éviter de changer de téléphone ou d'ordi juste pour avoir le dernier modèle si le nôtre fonctionne encore très bien. Et quand il faut vraiment remplacer tes appareils, tu peux privilégier du matériel recyclé ou reconditionné : ça réduit la pression sur les mines et donc sur les forêts. Renseigne-toi sur les produits que tu achètes, choisis des marques transparentes qui s'engagent clairement contre l'exploitation minière abusive.
Chaque année, environ 26 000 espèces animales et végétales disparaissent définitivement à cause de la déforestation. Tu te rends compte ? Ça représente en moyenne une espèce toutes les 20 minutes. Parmi les exemples les plus inquiétants, tu as l'Orang-outan à Bornéo, qui perd son habitat naturel à cause notamment des plantations de palmiers à huile. Résultat, sa population a été divisée par deux en seulement 15 ans. Autre cas concret, la forêt amazonienne regorge de plantes médicinales uniques. Certaines espèces végétales, totalement inédites et prometteuses pour la médecine, disparaissent avant même qu'on ait pu les étudier correctement. Si tu veux agir concrètement, tu peux commencer par éviter autant que possible l'huile de palme dans tes achats alimentaires. Vérifie bien les étiquettes, privilégie les labels sans déforestation, et essaye de réduire globalement ta consommation de soja ou de viande issue d'élevages intensifs, qui sont souvent liés à la destruction des forêts primaires.
Quand une forêt se retrouve découpée en petits bouts isolés à cause de routes, de fermes ou de villes, les animaux et végétaux qui y vivent sont piégés dans des espaces réduits. Résultat : des communautés entières d'organismes vivants finissent séparées, et cessent d'interagir normalement. Un mammifère comme le jaguar, par exemple, a besoin d'un territoire immense pour chasser, se reproduire et jouer son rôle dans l'écosystème. Une route ou un champ agricole qui coupe son habitat en deux le prive d'espace vital, créant des populations isolées et menacées de disparition.
Cette fragmentation favorise en plus certaines espèces invasives ou opportunistes, capables de profiter des perturbations pour proliférer au détriment des espèces plus exigeantes. Par exemple, dans les forêts fragmentées d'Amazonie, la prolifération des petits rongeurs, résistant mieux à ce chamboulement, entraîne la diminution d'autres espèces spécialisées dans les grands espaces.
Une action simple pour lutter contre ce phénomène est d'encourager et soutenir des projets de création de corridors écologiques, ces bandes naturelles qui reconnectent les espaces fragmentés, permettant aux espèces de circuler plus librement. Chacun peut aussi agir en évitant les produits qui entrainent une déforestation massive, comme l'huile de palme non durable ou le soja importé, souvent liés directement à la fragmentation des forêts tropicales.
Lorsque les forêts disparaissent, le climat local en prend directement un coup : la température augmente et le taux d'humidité baisse. Par exemple, en Amazonie, les arbres génèrent environ 50 à 75 % des précipitations locales grâce à l'évapotranspiration (grosso modo, ils libèrent de l'humidité dans l'air). Donc forcément, moins d'arbres = moins de pluie, ce qui a déjà causé des sécheresses inhabituelles dans plusieurs régions tropicales, comme au Brésil ces dernières années.
La déforestation accélère aussi l'érosion des sols. Sans arbres pour fixer la terre par leurs racines, les sols deviennent vulnérables aux intempéries, ce qui entraîne glissements de terrain et inondations. Concrètement, à Madagascar par exemple, certaines zones déboisées ont perdu jusqu'à 400 tonnes de terre par hectare en une seule année.
Pour agir en tant que citoyen, tu peux soutenir des projets de reforestation validés scientifiquement ou participer au financement d'agroforesterie qui restaure les sols locaux. Choisis aussi des produits comme le café ou le chocolat issus de productions durables et sans déforestation (labels Rainforest Alliance ou Fairtrade) pour limiter ton impact environnemental individuel.
Quand une forêt disparaît, il n'y a pas que les pandas ou les jaguars qui trinquent, mais aussi les gens qui vivent de ces écosystèmes. Prends l'Indonésie, par exemple : la déforestation due à la production massive d'huile de palme vire régulièrement des milliers de personnes hors de leurs territoires, les laissant sans leur gagne-pain traditionnel issu de la forêt.
Autre exemple : en Amazonie brésilienne, une étude a montré que les communautés autochtones qui vivent en harmonie avec la forêt génèrent beaucoup plus de bénéfices économiques à long terme grâce au tourisme durable ou la vente raisonnée de produits naturels (fruits, noix, plantes médicinales…) que celles qui déboisent pour l’élevage intensif ou l’agriculture industrielle. Détruire la forêt pour avoir un profit rapide, c'est souvent un très mauvais calcul économique à terme.
Concrètement, ce que tu peux faire, c’est privilégier l’achat de produits équitables issus de coopératives locales qui respectent les forêts et leur biodiversité. Acheter du chocolat labellisé bio et équitable, par exemple, soutient directement des communautés qui entretiennent durablement leurs ressources naturelles et empêche la déforestation sauvage liée à la culture intensive du cacao.
Et question emplois : contrairement à ce qu’on entend souvent, une économie fondée sur des forêts debout apporte généralement davantage d’emplois locaux stables qu’une exploitation intensive et destructrice. Une forêt préservée est un vivier d'activités économiques comme l’écotourisme, l'agroforesterie raisonnée ou encore la récolte responsable de bois et de produits forestiers non ligneux. Soutenir ces filières durables, c’est donc préserver notre biodiversité tout en donnant du boulot aux gens du coin.
Impact de la déforestation | Exemple d'espèces affectées | Conséquences écologiques | Actions citoyennes |
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Perte d'habitats naturels | Orang-outans, perroquets | Diminution de la diversité génétique | Participer à des programmes de reforestation |
Augmentation des émissions de CO2 | — | Réchauffement climatique | Réduire sa consommation de papier et de bois |
Dégradation des sols | — | Érosion et perturbation du cycle de l'eau | Acheter des produits certifiés durables |
Fragmentation des écosystèmes | Tigres, éléphants | Isolation des populations d'espèces | Soutenir des ONGs de conservation |
Chaque année, on perd environ 10 millions d'hectares de forêt à travers le monde, ça fait à peu près la taille du Portugal. Depuis 1970, les populations vertébrées sauvages ont chuté de près de 69 % dans le monde, selon les dernières statistiques du WWF. Ça signifie que plus des deux tiers des animaux que tes parents ou grands-parents ont connus ont déjà disparu.
Dans les forêts tropicales, qui abritent la majeure partie de la biodiversité terrestre, la déforestation provoque la disparition d'environ 100 espèces vivantes chaque jour. La forêt amazonienne, à elle seule, abrite au moins 10 % de toutes les espèces connues de la planète. Là-bas, 17 % de la surface initiale de cette forêt a déjà disparu au cours des cinquante dernières années. Et si on dépasse les 20 à 25 % de destruction, l'écosystème pourrait atteindre un point de bascule irréversible.
Aujourd'hui, environ un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction dans les décennies à venir selon l'ONU. C'est plus rapide que lors des cinq grandes extinctions massives connues jusqu'à présent. La situation est préoccupante, mais la bonne nouvelle, c'est qu'on peut encore agir si on s'y met tous.
La part des espèces animales menacées directement à cause de la déforestation.
Première conférence mondiale des Nations Unies sur l'environnement à Stockholm, marquant la prise de conscience internationale sur les enjeux environnementaux.
Création du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), alertant le monde sur le lien entre déforestation et changement climatique.
Sommet de la Terre à Rio, adoption de la Convention sur la diversité biologique qui vise à protéger les espèces et habitats naturels.
Fondation du Programme REDD (Réduction des Émissions issues de la Déforestation et de la Dégradation forestière), initiative internationale visant à valoriser la préservation des forêts.
Signature de la Déclaration de New York sur les forêts avec l'objectif ambitieux de réduire la déforestation de moitié d'ici à 2020 et de l'arrêter complètement en 2030.
Publication du rapport de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) alertant sur les risques majeurs pour la biodiversité, dont l'une des principales causes est la déforestation.
La COP26 à Glasgow voit 141 pays s'engager à inverser la déforestation mondiale d'ici à 2030, représentant environ 90 % des forêts de la planète.
Dans tes achats du quotidien, checke bien les étiquettes pour repérer les certifications comme FSC ou Rainforest Alliance, qui garantissent des produits issus d'une production durable, sans flinguer les forêts. Pour l'huile de palme par exemple, attention : choisis des produits portant la mention "RSPO Certified Sustainable Palm Oil" pour être sûr de limiter ton impact sur la déforestation. Autre bon réflexe : privilégier les aliments (chocolat, café, soja...) issus directement de filières équitables et transparentes indiquant clairement l'origine. Des applis comme Open Food Facts peuvent t'aider à scanner facilement les produits et voir direct leur impact écolo. Concrètement, évite les marques associées à la destruction massive des forêts (par exemple certaines grandes marques industrielles de biscuits ou snacks chocolatés utilisant massivement de l'huile de palme non durable). C'est un moyen simple mais puissant de voter avec ton porte-monnaie et de montrer aux entreprises que la déforestation, on n'en veut plus !
Pas forcément besoin de virer totalement végétarien pour avoir un gros impact positif. Par exemple, réduire sa consommation de viande de bœuf aide concrètement à la préservation des forêts, car l'élevage bovin est responsable d'environ 40 % de la déforestation mondiale liée à l'agriculture. Globalement, remplacer quelques repas à base de viande par des plats végétaux, même occasionnellement, permet de diminuer significativement son empreinte carbone. Et puis si tu te demandes par quoi remplacer la viande sans sacrifier ton plaisir, des aliments comme les lentilles, les haricots rouges, les champignons ou même les protéines de soja texturées font parfaitement l'affaire. En bonus, tu peux essayer d'appliquer les principes du flexitarisme (alterner repas végétariens et carnés), ça permet d'avoir de vrais résultats à l'échelle individuelle tout en restant accessible au quotidien.
Concrètement, un des trucs les plus puissants qu'on peut faire au quotidien, c'est d'éviter le suremballage inutile. Par exemple, au lieu des gels douche en bouteilles plastique, passe au savon solide : ça marche nickel, ça dure plus longtemps et c'est souvent sans emballage ou juste en carton recyclé. Et pareil pour le shampooing d'ailleurs.
Autre astuce pratique : achète en vrac dès que tu peux. Riz, pâtes, céréales, noix, fruits secs… en apportant tes bocaux ou sacs réutilisables, tu vires les emballages inutiles à la poubelle.
Pour tes courses, emporte systématiquement un sac réutilisable. Ça paraît évident, mais quand même 5 000 milliards de sacs plastique sont consommés dans le monde chaque année, et beaucoup finissent dans les océans ou en décharge.
Enfin, fais gaffe aux objets à usage unique qui semblent pratiques mais gâchent beaucoup de ressources : couverts et pailles jetables, capsules à café, cotons démaquillants jetables, lingettes, etc. Il existe des produits durables (pailles métal ou bambou, capsules rechargeables, carrés démaquillants lavables à la machine…) : choisis-les une fois et utilise-les pendant longtemps, c'est meilleur pour ton porte-monnaie et surtout pour la biodiversité.
Participer concrètement à des initiatives de reforestation, c'est carrément accessible, même si tu habites en ville. Des plateformes comme Reforest'Action ou Planète Urgence te permettent de financer directement la plantation d'arbres dans plein de pays. Tu peux choisir l'espèce d'arbre que tu sponsorises, et même recevoir des infos sur son développement. Il y a aussi la possibilité de partir carrément en mission sur le terrain, encadré par des ONG sérieuses — en Indonésie, par exemple, pour restaurer les forêts de mangroves qui protègent contre les tempêtes. Certains programmes, comme ceux pilotés par Ecosia, utilisent tes recherches web pour financer leurs plantations : ils installent des espèces indigènes adaptées aux écosystèmes locaux, pas des monocultures qui épuisent les sols. Si tu préfères agir localement, des communes ou des parcs naturels régionaux proposent régulièrement des journées de plantation avec des espèces locales adaptées aux sols et au climat. C'est une manière assez cool d'avoir un impact direct sur la biodiversité près de chez toi.
Pour être efficace sur les réseaux sociaux, va au-delà des simples partages génériques. Par exemple, publie des photos avant/après montrant concrètement les effets de la déforestation ou au contraire, les bénéfices de la reforestation. Utilise aussi des infographies claires et sympas à lire sur la biodiversité menacée dans ta région. Instagram, Pinterest ou Facebook fonctionnent bien pour ça.
Pense à relayer directement des pétitions ou campagnes ciblées comme celles de Greenpeace contre l'huile de palme non durable, ou des initiatives locales comme les programmes forestiers menés par Reforest'Action. Mentionne des marques à éviter ou à privilégier en fonction de leur engagement pour la protection des forêts.
Rejoins des associations type Envol Vert, qui ont des projets très pratiques : agroforesterie, préservation de zones sensibles en Colombie et au Pérou, ou soutien aux petits producteurs écoresponsables locaux. Ce genre d'asso est à taille humaine, donc tu peux vite te retrouver impliqué concrètement sur le terrain ou sur des projets précis (formation, replantation, communication sur des campagnes particulières).
Sinon, regarde aussi du côté de Kalaweit, une petite ONG hyper active qui protège des zones forestières entières en Indonésie, habitat notamment des gibbons menacés. En contribuant financièrement, tu permets de sécuriser directement la surface de forêt protégée (concrètement, chaque don finance une parcelle additionnelle), ou tu peux carrément partir en volontariat, avec une vraie utilité sur place.
À l’échelle locale, spotte les associations comme France Nature Environnement ou la LPO près de chez toi : elles proposent souvent des actions simples et claires, type nettoyage de forêt, inventaires naturalistes ou opérations de reboisement où tu peux vite être opérationnel. Pas besoin d’avoir un profil scientifique, tout citoyen motivé compte.
Dernier conseil : privilégie les assos transparentes sur l'utilisation des dons (avec comptes publiés), histoire que ton engagement soit efficace et visible. Faire bouger les choses concrètement, c’est plus motivant !
Le saviez-vous ?
Certaines espèces végétales rares ne peuvent survivre que dans des substrats spécifiques aux écosystèmes forestiers. La disparition d'une seule espèce d’arbre peut donc entraîner la disparition en cascade de nombreuses autres formes de vie dépendantes.
La reforestation ne sert pas uniquement à restaurer les habitats naturels, elle améliore aussi la qualité des sols et aide à réguler le cycle de l'eau, contribuant directement à notre accès aux ressources en eau potable.
Réduire simplement sa consommation de viande d'environ 50% pourrait permettre d’économiser chaque année près de 1,5 tonnes d'émissions de CO₂ par habitant, contribuant ainsi à ralentir la déforestation liée à l’élevage intensif.
Les forêts tropicales couvrent seulement 6 % des terres émergées, mais abritent pourtant plus de 50 % des espèces terrestres animales et végétales connues sur la planète.
Tu peux rejoindre ou créer des jardins-forêts dans ta ville ou ton quartier. L'idée, c'est de recréer localement de petits écosystèmes en plantant différentes espèces d'arbres, d'arbustes fruitiers, et de plantes comestibles. Des villes françaises comme Nantes ou Strasbourg ont déjà plein de jardins-forêts collectifs très actifs.
Pense aussi aux haies champêtres. Beaucoup de communes en recréent désormais autour des parcelles agricoles, pour offrir un refuge aux oiseaux, écureuils, hérissons ou insectes pollinisateurs. Tu peux participer à ce genre d'initiatives près de chez toi, avec les associations locales comme France Nature Environnement ou des collectifs plus petits comme Haie Magique.
Si tu possèdes un petit bout de terrain, laisse une partie en friche naturelle ou bien plante des essences locales adaptées à la biodiversité de ta région. Oublie les espèces exotiques qui décorent les magasins de jardinerie. Pense plutôt chêne sessile, érable champêtre, alisier, sorbier, aubépine ou sureau, par exemple.
Autre bonne idée : s'impliquer dans une démarche locale de gestion durable des forêts, comme les actions menées par certaines municipalités ou petites communes rurales du Morvan, où des citoyens volontaires participent à la préservation des vieilles forêts en limitant les coupes excessives de bois et en défendant la régénération naturelle des arbres.
Enfin, renseigne-toi sur les programmes locaux de science citoyenne, ouverts à tous, qui organisent des sessions d'observation ou de cartographie des espèces végétales dans ton secteur. Tu fournis des données utiles et ça combat efficacement la déforestation en orientant mieux les politiques de gestion forestière, tout simplement depuis une appli sur smartphone comme Tela Botanica ou Pl@ntNet.
Tu peux facilement participer à la surveillance écologique en utilisant certaines applis mobiles collaboratives, comme Pl@ntNet, qui permet d’identifier les espèces végétales en envoyant simplement une photo prise sur le terrain. Chaque observation aide les scientifiques à cartographier la biodiversité végétale presque en temps réel, ce qui est hyper utile pour mieux comprendre et protéger l'environnement.
Autre exemple concret : la plateforme iNaturalist, où citoyens, scientifiques et naturalistes bossent ensemble pour répertorier les espèces animales et végétales. Tu vois un papillon rare ou une plante bizarre en rando ? Une photo, un envoi, et hop, ça s’ajoute à une grande base mondiale accessible aux chercheurs.
Tu peux également rejoindre des réseaux associatifs locaux qui organisent des ateliers de suivi participatif comme des bioblitz. Ces sessions consistent à recenser un max d’espèces en un temps limité sur une zone précise, aidant ainsi à évaluer l'état de santé d'écosystèmes locaux où les données scientifiques manquent cruellement.
Enfin, si tu habites en France, le programme national Vigie-Nature, coordonné par le Muséum national d'Histoire naturelle, te permet de participer concrètement à des protocoles simplifiés mais rigoureux, comme l’observation d’oiseaux avec le projet STOC ou de papillons avec Spipoll. Ces infos collectées enrichissent directement les bases scientifiques et soutiennent la prise de décisions concrètes sur le terrain.
Privilégiez des labels reconnus tels que FSC (Forest Stewardship Council), PEFC (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières), Rainforest Alliance ou encore RSPO (table ronde sur l'huile de palme durable).
L'agriculture intensive est responsable d'une grande partie de la déforestation mondiale. La production de viande, en particulier bovine, entraîne une déforestation massive liée à la création de pâturages et à la culture de soja destiné à l'alimentation animale.
Oui, à condition qu'elle soit réalisée avec des essences locales adaptées à l'écosystème. Cela favorise le retour progressif de la faune et de la flore indigènes, tout en restaurant les écosystèmes dégradés.
Vous pouvez privilégier des produits certifiés sans déforestation, diminuer votre consommation de viande, réduire l'utilisation d'emballages à usage unique et soutenir directement des programmes de reforestation.
La déforestation accélère le dérèglement climatique, réduit l'accès à l'eau potable, augmente les phénomènes d'érosion, diminue la fertilité des sols et menace directement les moyens de subsistance de millions de personnes vivant près des forêts.
Vous pouvez adhérer à des associations environnementales locales, participer à des actions collectives comme des plantations d'arbres ou des nettoyages de forêts, et sensibiliser votre entourage grâce aux réseaux sociaux et à votre réseau personnel.
La biodiversité peut en effet être partiellement restaurée, mais cela demande du temps, des ressources et des stratégies adaptées. Plus l'intervention est rapide après la déforestation, plus la restauration a de chances d'être réussie.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/5