La restauration des zones humides, c'est un sujet qui mérite qu'on s'y attarde, surtout quand on parle de filtration naturelle de l'eau. Ces milieux, souvent méconnus, jouent un rôle important dans notre écosystème. Ces endroits marécageux, riches en biodiversité, ont un super pouvoir : ils filtrent l'eau et améliorent sa qualité. C'est un peu comme si la nature avait mis en place une usine de purification, mais sans les machines et les produits chimiques.
Mais voilà, ces zones humides sont en train de disparaître à une vitesse folle. Urbanisation massive, agriculture intensive, changement climatique, tout cela les menace. À l’échelle mondiale, on parle d'une perte de près de 50% des zones humides en seulement un siècle, ce qui n’est pas rien. Quand on voit ce que ça implique en termes de biodiversité et de qualité de l'eau, on se dit qu'il faut agir, et vite !
Récupérer ces zones, c’est donc un enjeu majeur pour notre avenir. En restaurant ces milieux, on ne fait pas qu’améliorer la filtration naturelle de l’eau. On permet aussi de redynamiser la faune et la flore qui dépendent de ces habitats. Sans parler de la manière dont cela aide à réguler les inondations, limitant ainsi les dégâts lors des grosses pluies. Ce n'est pas juste favorable à l'environnement, c'est aussi vital pour nous, les humains, qui bénéficions de cette eau propre et de ces écosystèmes robustes.
Bref, restaurer les zones humides, c'est un peu comme donner une seconde chance à notre planète. Elles ne doivent pas être oubliées. Au contraire, ces écosystèmes méritent toute notre attention. On va plonger ensemble dans les détails de ce phénomène fascinant !
En moyenne, les zones humides naturelles peuvent retenir jusqu'à 71% des polluants de l'eau qui passe à travers elles.
Les zones humides peuvent réduire jusqu'à 20% de la vitesse du ruissellement de l'eau, aidant ainsi à prévenir les inondations.
Les zones humides peuvent abriter jusqu'à 50% des espèces animales et végétales présentes sur Terre.
Environ 1/3 de la population mondiale dépend directement des zones humides pour leur approvisionnement en eau.
Une zone humide est un écosystème particulier, caractérisé par une présence d'eau, soit en surface, soit dans le sol, pendant une période significative de l'année. La définition s’étend à de nombreux types d’habitats allant des marais aux mangroves, en passant par les tourbières et les rivières. Ce qui les rend uniques, c’est leur capacité à conserver des sols saturés en eau, souvent riches en matière organique et en nutriments.
Ces endroits jouent un rôle important dans notre écosystème. Ils sont des réservoirs de biodiversité, abritant une multitude d'espèces de plantes et d'animaux. On estime qu'environ 40% des espèces de la planète vivent dans ces zones. De plus, elles agissent comme de véritables filtres naturels. En retenant les sédiments et en décomposant les polluants, elles aident à maintenir la qualité de l'eau.
Il est aussi intéressant de noter que les zones humides sont dynamiques. Leur niveau d'humidité fluctue en fonction des saisons et des conditions climatiques, ce qui influence leur écosystème et les espèces qui y vivent. Donc, qu'elles soient d'eau douce, saumâtre ou salée, ces zones sont essentielles au bien-être environnemental. Garder cela à l'esprit, c'est important pour notre compréhension et la protection de ces écosystèmes !
Les zones humides se déclinent en plusieurs types, chacun ayant ses propres caractéristiques et écosystèmes.
Les marais sont souvent saturés d'eau et peuvent être temporairement ou permanemment inondés. Ils sont essentiels pour la régulation hydrologique et la biodiversité. On trouve des marais herbacés, souvent remplis de plantes comme les roseaux, et des marais boisés, qui accueillent une variété d'arbres. Ces milieux sont aussi de précieux refuges pour des espèces menacées.
Ensuite, il y a les tourbières, formées par l'accumulation de matière organique dans des conditions anaérobies. Elles jouent un rôle important dans le stockage du carbone et sont souvent des zones de grande biodiversité. Elles se développent principalement dans des climats humides, et leur préservation est fondamentale face au changement climatique.
Les estuaires sont des zones où l'eau douce des rivières se mêle à l'eau saline des mers. Ces environnements très productifs nourrissent de nombreuses espèces de poissons et d'oiseaux migrateurs. Ils agissent également comme des filtres naturels, améliorant la qualité de l'eau en piégeant les polluants.
Enfin, il y a les lacs et les étangs, qui peuvent être considérés comme des zones humides si leur surface est partiellement recouverte par de la végétation. Ils offrent un habitat diversifié pour les oiseaux aquatiques et d'autres espèces fauniques. Leur importance réside dans leur capacité à réguler le climat local et à stocker l'eau.
Chaque type de zone humide joue un rôle unique dans l'écosystème, contribuant à la santé globale de notre environnement.
Enjeux | Méthodes de Restauration | Bénéfices Environnementaux |
---|---|---|
Maintien de la biodiversité | Reconnexion des cours d'eau | Filtration des polluants |
Prévention des inondations | Replantation de végétation native | Rétention d'eau |
Réduction de l'érosion des sols | Contrôle des espèces invasives | Stockage de carbone |
Les zones humides sont de véritables éponges naturelles, jouant un rôle clé dans le processus de filtration de l'eau. D'abord, l'eau s'écoule à travers une combinaison de végétation, de sédiments et de micro-organismes présents dans le sol. Ces éléments agissent comme des barrières physiques et biologiques qui interceptent les polluants, comme les nitrates, les phosphates et les métaux lourds.
Au cœur de ce processus, la végétation joue un rôle essentiel. Les racines des plantes absorbent directement certains contaminants, tandis que le feuillage aide à réduire l'évaporation, favorisant ainsi un meilleur échange des nutriments. Les micro-organismes du sol décomposent par ailleurs les matières organiques, contribuant à la dégradation de polluants organiques et à la rétention des nutriments.
Le temps de résidence de l'eau dans les zones humides est un facteur important. Plus l'eau reste longtemps, plus elle a une chance d'être purifiée. Des études montrent que ces systèmes peuvent éliminer jusqu'à 90% des nitrates et des 70% des phosphates en quelques jours. Voilà le pouvoir des zones humides : elles agissent comme des filtres vivants, transformant l'eau polluée en eau limpide tout en nourrissant l'écosystème environnant.
Ce n’est pas tout : ces zones humides sont souvent des habitats pour des espèces aquatiques que l’on ne trouve pas ailleurs. En préservant et en restaurant ces zones, on fait un double coup : on améliore la qualité de l'eau tout en soutenant la biodiversité. C’est un win-win dont nous avons tous besoin.
Les zones humides sont de véritables écosystèmes dynamiques, et leur rôle dans l'environnement est important. Tout d'abord, elles agissent comme de vastes éponges, absorbant l'eau pendant les périodes de fortes pluies. Cela aide à réduire les risques d'inondations, en régulant le débit des cours d'eau. Quand un orage s’abat, les zones humides sont là pour calmer le jeu, un peu comme une première de couverture sur un lit bien fait.
Ensuite, on ne peut pas ignorer leur rôle topique dans la filtration de l'eau. Elles éliminent les polluants tels que les nitrates et les phosphates, grâce à une diversité microbienne incroyable. Ces micro-organismes décomposent ces substances, ce qui permet à l'eau d'être purifiée naturellement avant de rejoindre les nappes phréatiques. Ça donne des eaux plus propres et plus saines pour la faune et la flore environnantes.
Les zones humides sont aussi d'importants réservoirs de biodiversité. Environ 40 % des espèces de plantes et d'animaux terrestres dépendent de ces écosystèmes pour leur survie. Pensez à tout ce petit monde : oiseaux migrateurs, amphibiens, insectes aquatiques, qui trouvent ici leur habitat et leur nourriture. La perte de ces zones serait donc catastrophique, car cela signifierait la disparition de nombreuses espèces.
Et puis, on ne peut pas oublier leur rôle dans le stockage de carbone. Ces écosystèmes piègent le carbone dans le sol et la biomasse, ce qui aide à lutter contre le changement climatique. En fait, les zones humides peuvent séquestrer jusqu'à trois fois plus de carbone que les forêts tropicales ! C’est un atout majeur dans un contexte où la lutte contre le réchauffement est plus que jamais d'actualité.
Enfin, les zones humides jouent un rôle social et récréatif important. Elles offrent des espaces pour les loisirs, comme l'observation des oiseaux ou la randonnée, et sont souvent des lieux de culture, de spiritualité et de traditions ancestrales. Leur préservation est donc directement liée à notre bien-être et à notre qualité de vie.
En France, environ 27 000 hectares de zones humides sont détruits chaque année, principalement en raison de l'urbanisation et de l'agriculture intensive.
Signature de la Convention de Ramsar sur les zones humides
Adoption du Plan National d'Action Zones Humides en France
Adoption des Objectifs de Développement Durable de l'ONU, incluant la préservation des zones humides
La dégradation des zones humides a un impact direct sur la biodiversité. Ces écosystèmes sont des refuges pour de nombreuses espèces animales et végétales. Environ 40 % des espèces d'amphibiens, 30 % des espèces de poissons et près de 50 % des oiseaux d'eau dépendent de ces milieux. La destruction des zones humides entraîne souvent la disparition de ces espèces, qui ne trouvent plus d'habitat adéquat.
Quand la végétation aquatique — comme les roseaux ou les joncs — disparaît, c'est un véritable casse-tête pour des milliers d'organismes. Ils perdent leur lieu de reproduction, de nourrissage et de repos. Et ce n'est pas tout. Les zones humides jouent un rôle important dans la régulation des populations d'insectes et d'autres nuisibles. Moins de zones humides, c'est aussi plus de moustiques et d'autres insectes, ce qui peut créer des déséquilibres dans les écosystèmes environnants.
Parlons aussi des plantes. Les zones humides abritent une biodiversité florale riche, dont certaines espèces sont endémiques. Leur extinction peut entraîner des chaînes alimentaires complètement désorganisées. Un exemple frappant est celui du phragmite, une plante qui non seulement stabilise les sols, mais accueille aussi un grand nombre d'insectes et d'oiseaux.
Les conséquences de ces pertes peuvent être très perturbatrices. L'érosion des sols s'accélère, la qualité de l'eau se dégrade, car moins de végétation signifie moins de filtration naturelle. Au final, quand on parle de dégradation des zones humides, on ne touche pas seulement à la flore et à la faune locales, mais on affecte l'ensemble de l'équilibre écologique d'un territoire. La biodiversité n'est pas juste un joli mot à la mode. C'est un indicateur de la santé de notre planète, et la dégradation des zones humides en est un révélateur flagrant.
La dégradation des zones humides a des impacts sérieux sur la qualité de l'eau. Ces espaces jouent un rôle important dans la régulation des aquifères et le maintien d'un écosystème sain. Quand ils sont détruits ou altérés, une série de problèmes survient.
D'abord, les zones humides agissent comme des filtres naturels. Elles retiennent les polluants, comme les nutriments excessifs et les métaux lourds, empêchant leur infiltration dans les eaux souterraines. Sans elles, ces substances peuvent contaminé les rivières, lacs et nappes phréatiques. Par exemple, dans certaines régions, la disparition de ces zones a entraîné une augmentation des niveaux de nitrates dans l'eau potable, posant de réels risques pour la santé humaine.
Ensuite, il y a le risque d' eutrophisation, un phénomène où une surabondance de nutriments, souvent provenant d'agricultures intensives, provoque des proliférations algales. Ces algues consomment l'oxygène, créant des zones mortes où la vie aquatique ne peut plus prospérer. Ce processus est amplifié par la destruction des zones humides qui, normalement, régulent ces flux de nutriments.
L'altération des zones humides impacte également le débit des rivières. En présence de ces écosystèmes, l'eau s'écoule plus lentement et est localisée, permettant une meilleure absorption des polluants. Quand elles sont supprimées, les cours d'eau peuvent devenir plus turbid, rendant la vie aquatique plus difficile.
Enfin, ce sont les milieux environnants qui souffrent, car la qualité de l'eau dégradée affecte non seulement les agriculteurs mais aussi les écosystèmes et les communautés humaines qui dépendent de ces ressources pour leur approvisionnement en eau potable. En gros, chaque zone humide détruite est une perte de justice pour l'environnement, de la biodiversité, et pour notre propre bien-être.
Le saviez-vous ?
Les zones humides abritent une incroyable diversité d'espèces, représentant environ 40% de la biodiversité mondiale, malgré le fait qu'elles ne couvrent que 6% de la surface terrestre.
Les zones humides jouent un rôle crucial dans la régulation du climat en stockant d'importantes quantités de carbone. Elles stockent jusqu'à 20 fois plus de carbone que les forêts tropicales.
Les zones humides fournissent des services écosystémiques estimés à près de 47 000 milliards de dollars par an, contribuant ainsi de manière significative à l'économie mondiale.
La restauration d'une seule zone humide peut permettre de filtrer des milliers de litres d'eau par jour, contribuant ainsi à l'amélioration de la qualité de l'eau et à la préservation de la biodiversité.
La restauration des zones humides a plusieurs objectifs essentiels qui aident non seulement la nature, mais aussi les sociétés humaines. D'abord, l'un des principaux objectifs est de rétablir la capacité des zones humides à filtrer les contaminants de l'eau. Les sols de ces zones agissent comme des éponges, absorbant les polluants et améliorant ainsi la qualité de l'eau. Cela réduit le besoin de systèmes de traitement coûteux.
Ensuite, il y a une volonté de rétablir l'habitat pour de nombreuses espèces. Les zones humides sont un écosystème unique, abritant une biodiversité riche. Rendre ces zones plus viables contribue à attirer à nouveau faune et flore, ce qui a un impact direct sur la biodiversité locale. En fait, près de 40 % des espèces de la planète vivent ou dépendent de ces milieux.
Un autre objectif clé est de minimiser les risques d'inondations. Les zones humides fonctionnent comme des réservoirs naturels qui stockent l'eau lors des fortes pluies. En restaurant ces espaces, on améliore leur capacité à absorber les excès d'eau, ce qui peut grandement diminuer l'impact des crues sur les communautés environnantes.
Enfin, la restauration des zones humides vise aussi à favoriser les services écosystémiques. Ces milieux permettent non seulement la régulation des eaux, mais ils jouent aussi un rôle dans la lutte contre le changement climatique en stockant du carbone. En redonnant vie à ces zones, on stimule d'autres avantages comme la propagation d'un air plus pur et la régulation des températures locales.
La diversité des objectifs de restauration témoigne de l'importance collective que nous devons accorder à ces écosystèmes menacés. Chaque effort fait dans ce sens contribue à un équilibre environnemental important pour notre avenir.
La restauration des zones humides se décline en plusieurs méthodes concrètes. Prudente et méthodique, la première approche consiste à rétablir l'hydrologie naturelle. Cela implique souvent de rétablir les niveaux d'eau en dégageant les drains ou en modifiant le cours des rivières. Parfois, il suffit d'enlever des barrages non nécessaires pour laisser l'eau circuler à nouveau.
Une autre méthode clé est la révégétalisation. C'est simple : on replante des espèces locales adaptées à l'écosystème de la zone humide. Ces plantes jouent un rôle vital en stabilisant les sols, mais surtout, en fournissant un habitat pour de nombreuses espèces. La biodiversité augmente, et avec elle, la résilience de l'écosystème.
Un aspect souvent négligé, c'est l'importance de l'éducation et de la sensibilisation des communautés locales. Impliquer les habitants dans le processus de restauration est important. Des ateliers, des visites sur le terrain et des formations peuvent les aider à comprendre l'importance de ces écosystèmes. Plus ils sont engagés, plus les chances de succès sont élevées.
Parfois, la réduction des intrants comme les engrais et les pesticides dans les terres agricoles avoisinantes est nécessaire. Moins d'agents polluants se traduisent par une meilleure qualité de l'eau, profitant ainsi aux zones humides et à l'environnement en général.
Enfin, le suivi écologique est essentiel. Une fois la restauration effectuée, il faut surveiller les résultats. Ajuster les stratégies en fonction des observations permet d'optimiser les efforts. Collecter des données sur la faune, la flore et la qualité de l'eau aide à évaluer les succès et à repérer d’éventuels problèmes.
Ces méthodes, lorsqu'elles sont mises en œuvre de manière cohérente et accompagnées d'un soutien communautaire, peuvent réellement transformer des zones dégradées en véritables sanctuaires de la biodiversité.
Selon l'ONU, 2,7 milliards de personnes vivent dans des régions où la disponibilité en eau est fortement dépendante des zones humides.
La dégradation des zones humides a entraîné une diminution de 65% de leur superficie totale dans le monde au cours des derniers siècles.
La France possède environ 578 000 hectares de zones humides, ce qui représente environ 3% de sa surface totale.
Une seule hectare de tourbière peut stocker jusqu'à 15 tonnes de carbone, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Il existe environ 14 800 zones humides inscrites sur la Liste des zones humides d'importance internationale établie par la Convention de Ramsar.
Enjeu environnemental | Action de restauration | Bénéfice attendu | Exemple concret |
---|---|---|---|
Filtration de l'eau | Reconstitution des sols humides | Élimination des sédiments et polluants | Marais de Kawésqar, Chili |
Préservation de la biodiversité | Replantation de végétation endémique | Support à la faune et flore locales | Réserve de biosphère de Sian Ka'an, Mexique |
Lutte contre les inondations | Restauration des méandres des rivières | Augmentation de la capacité de rétention d'eau | Projet de restauration de la rivière Kissimmee, États-Unis |
Atténuation du changement climatique | Création de zones tampons | Stockage du carbone dans les plantes et le sol | Tourbières de la République démocratique du Congo |
Les zones humides jouent un rôle essentiel dans l'amélioration de la qualité de l'eau. Grâce à leur capacité naturelle de filtration, elles capturent les polluants comme les nutriments (azote et phosphore) et les métaux lourds avant qu'ils n'atteignent les cours d'eau ou les nappes phréatiques.
Par exemple, les sediments et les végétaux aquatiques agissent un peu comme des éponges. En retenant l'eau et en ralentissant son écoulement, ils permettent aux contaminants de se déposer. Ce processus réduit la turbidité de l'eau et limite la prolifération d'algues nocives qui peuvent nuire à la biodiversité aquatique.
Des études ont montré que restaurer une zone humide peut réduire la concentration d'azote de 50% dans les eaux riveraines. Et ce n’est pas tout : les zones humides contribuent aussi à la dégradation des polluants organiques par l'activité microbienne. Certaines espèces de bactéries présentes dans ces milieux probiotiques dégradent les composés toxiques en éléments non nocifs.
Avec le changement climatique, la pression sur les ressources en eau augmente. Alors, investir dans la restauration des zones humides, c'est comme donner un coup de pouce à notre écosystème. Ça va au-delà d'une simple amélioration de la qualité de l'eau. Cela aide aussi à protéger les habitants des zones environnantes contre les crues et à assurer une meilleure qualité de vie pour tous.
La restauration des zones humides peut jouer un rôle clé dans la réduction des inondations. Ces écosystèmes agissent comme des éponges naturelles, capable d'absorber d'importantes quantités d'eau lors des événements pluvieux. Quand une tempête frappe, l'eau ruisselle des surfaces imperméables, engendrant des crues soudaines. Mais si les zones humides sont en bonne santé, elles ralentissent ce processus.
En effet, les zones humides retiennent non seulement l'eau, mais elles la filtrent également, permettant à la terre de s'en imprégner lentement. Une étude menée dans le bassin versant de la rivière Rouge, en France, a montré que la restauration de seulement 10 hectares de zones humides a permis de réduire le débit des crues jusqu'à 30 %. C'est monumental, surtout dans des régions où les inondations causent des dégâts considérables.
Outre l'absorption, ces milieux naturels régulent aussi les niveaux de nappe phréatique. En période de sécheresse, ils restituent l’eau, maintenant ainsi un bon équilibre hydrique. Lorsqu'ils sont dégradés, on perd cette précieuse capacité, augmentant les risques d'inondations lorsque la pluie revient.
Il ne faut pas oublier que la biodiversité présente dans ces zones joue aussi un rôle. Une plus grande diversité d'espèces végétales aide à stabiliser les sols et à renforcer la capacité de rétention des eaux. Même les racines des plantes contribuent à cette fonction, en maintenant le sol en place et en empêchant l'érosion.
Enfin, chaque fois que l'on parle de protection et de durabilité, il paraît évident que la restauration des zones humides est un investissement pour l'avenir. Et lorsque la nature est soutenue, elle a cette incroyable capacité à nous rendre service, en protégeant nos vies et nos biens contre les aléas climatiques.
La restauration des zones humides à Kakadu, en Australie, est un exemple fascinant de réussite. Cette région, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, abrite une biodiversité exceptionnelle. Cependant, la pression du développement et la fragmentation des habitats ont gravement affecté ses écosystèmes. En réponse, le gouvernement australien a lancé des initiatives de restauration pour revitaliser ces zones.
L'une des méthodes utilisées a été la création de réserves naturelles qui facilitent la régénération des végétations aquatiques. Ces réserves ont permis de restaurer des milliers d'hectares de zones humides. En parallèle, des programmes éducatifs ont impliqué les communautés locales, car leur participation est importante. Les aborigènes, gardiens traditionnels des terres, ont pu partager leurs connaissances ancestrales sur la gestion de l'eau et la flore locale.
Cette initiative n'a pas seulement permis de restaurer la biodiversité. Grâce à la filtration naturelle de l'eau parcourant ces zones humides, la qualité de l'eau s'est nettement améliorée. Des données montrent que les niveaux de nitrates et de phosphates ont chuté de près de 30% depuis le début des efforts de restauration. De plus, la création de zones tampons a aidé à réduire l'érosion des rives et à atténuer les impacts des crues.
Ce cas souligne combien il est vital de rétablir des écosystèmes fonctionnels. La restauration de Kakadu offre un modèle pour d'autres régions confrontées à des défis similaires. En mettant l'accent sur la collaboration avec les communautés locales et l'utilisation de méthodes écologiques, il est possible d'inverser les dommages causés et de redonner vie à des zones qui ont longtemps souffert.
La restauration de la zone humide de Laluque dans les Landes est un excellent exemple de ce que l'on peut accomplir quand on agit pour redonner vie à ces écosystèmes précieux. Après des décennies de drainage pour l'agriculture, cette zone a souffert d'une dégradation sévère, impactant non seulement la biodiversité locale, mais aussi la qualité de l'eau dans la région environnante.
Le projet, lancé en 2010, a visé à restaurer environ 50 hectares de zones humides. Cela a impliqué la recréation de mares et de nébulosités, le rétablissement du hydrologie naturelle et la consultation avec les agriculteurs locaux pour réintroduire des pratiques durables. En deux mots, il a fallu repenser l’interaction entre l’homme et la nature.
Les résultats sont impressionnants. En l'espace de quelques années, des espèces comme la grenouille de Pérez et le blongios nain, deux espèces en danger, ont commencé à revenir. Ça prouve qu'il est possible de renverser la tendance ! Le suivi des cours d'eau montre aussi une amélioration significative de la qualité de l'eau. Des études montrent jusqu'à 30% de réduction des nitrates. Ça ne fait pas de mal, n'est-ce pas ?
Au-delà de la biodiversité, la zone renforce aussi sa capacité à absorber les eaux de pluie, réduisant ainsi les risques d'inondations en aval. Un petit coup de pouce pour les zones urbaines environnantes qui, on le sait, sont souvent en première ligne lors de fortes pluies.
La réussite de Laluque est un excellent modèle à suivre. Pas seulement pour la région des Landes, mais pour toute l'Europe qui lutte avec des questions de dégradation environnementale. Une petite victoire qui prouve qu'avec de la volonté et des ressources, on peut redonner vie à la nature.
La restauration des zones humides est un enjeu important pour notre environnement. Ces écosystèmes jouent un rôle vital dans la filtration de l'eau, aidant à maintenir sa qualité. En redonnant vie à ces espaces, on ne fait pas que réparer des dommages, on crée de véritables alliés contre les inondations et on soutient la biodiversité. Les bénéfices tirés de cette restauration sont nombreux : une meilleure qualité de l'eau, une résilience accrue face aux événements climatiques et un habitat pour de nombreuses espèces.
Les succès observés dans plusieurs projets montrent qu'il est possible de renverser la tendance. En investissant dans ces initiatives, on protège à la fois notre patrimoine naturel et notre propre qualité de vie. La route est encore longue, mais chaque pas compte. Préserver nos zones humides, c'est assurer un avenir plus sain pour tous.
La préservation des zones humides permet de protéger la biodiversité, de filtrer naturellement l'eau et de limiter les risques d'inondations.
La dégradation des zones humides peut entraîner une augmentation de la pollution de l'eau, en raison de moins de capacités de filtration des polluants.
Les méthodes de restauration des zones humides incluent la réintroduction de végétation adaptée, la réhabilitation des zones dégradées et la gestion des eaux pour favoriser leur réhydratation.
La restauration des zones humides favorise le retour d'espèces végétales et animales endémiques, contribuant ainsi à restaurer les équilibres écologiques.
La restauration des zones humides permet de stocker du carbone, contribuant ainsi à limiter les émissions de gaz à effet de serre et à atténuer le changement climatique.
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Question 1/5