Les changements climatiques sont au cœur de nos préoccupations actuelles. De plus en plus de scientifiques, de citoyens et d'organisations s'inquiètent des conséquences de cette crise environnementale. Les glaciers fondent, les mers montent, et des phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient. On ne peut plus fermer les yeux sur ces réalités. Ce n'est plus une question d'éventualité, mais un fait.
La diplomatie environnementale joue un rôle clé dans cette lutte. Elle cherche à rassembler les pays, à les inciter à coopérer et à établir des accords afin de limiter les dégâts. Dans un monde où chaque nation a ses propres intérêts et priorités, trouver un terrain d'entente peut sembler compliqué. Pourtant, sans cette coopération, comment espérer faire face à un défi d'une telle ampleur ?
Tous les pays ont leur part de responsabilité, mais aussi leur lot de vulnérabilité. Les discussions internationales doivent prendre en compte les réalités économiques et sociales de chacun. Ce n’est pas juste une question de politiques vertes, mais aussi d’équité. Les pays qui ont historiquement pollué le plus doivent-ils vraiment avoir un poids plus lourd dans les négociations ? La question ne se limite pas à des engagements et à des promesses, il faut aussi des actes.
Pour avancer, la diplomatie ne peut pas se contenter de belles paroles. Elle doit favoriser des actions concrètes qui sauront faire une différence. On est dans une course contre la montre, et chaque instant compte. Les défis sont immenses, mais les perspectives d'avenir peuvent aussi être enthousiasmantes si l'on y met toute notre énergie !
La hausse de la température moyenne mondiale depuis l'ère industrielle.
Les pertes économiques mondiales dues aux catastrophes climatiques en 2020.
Le nombre de personnes touchées directement par des événements climatiques extrêmes entre 2000 et 2019.
La part des émissions de gaz à effet de serre imputables au secteur des transports.
Les conséquences des changements climatiques touchent tous les aspects de notre vie. Imagine un monde où les températures grimpent inlassablement. En 2020, la température mondiale a été d'environ 1,2°C au-dessus des niveaux préindustriels. Ça fait froid dans le dos, non ? Cette élévation de température entraîne la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, augmentant ainsi le niveau des mers. Des millions de personnes vivant dans des zones côtières sont alors menacées, comme par exemple les habitants de Bangladesh ou des îles du Pacifique.
En plus de cela, on assiste à des événements climatiques extrêmes. Qui n’a pas entendu parler de ces ouragans dévastateurs ou de ces incendies de forêt qui brulent des milliers d’hectares ? En 2021, des régions de la Grèce et de la Californie ont été ravagées par des flammes, laissant des communautés et des écosystèmes en cendres.
Le réseau alimentaire en prend aussi un coup. Les cultures souffrent de sécheresses prolongées et de pluies torrentielles, ce qui affecte directement la production agricole. Par exemple, le rendement du blé pourrait diminuer de 6% pour chaque degré d’augmentation de la température. Pas idéal pour remplir nos assiettes !
Et ce n’est pas tout, la biodiversité en pâtit également. De nombreuses espèces animales et végétales ne peuvent tout simplement pas s’adapter aux changements rapides de leur environnement. Environ 1 million d’espèces sont actuellement menacées d’extinction. Ça fait réfléchir, non ? Ces disparitions pourraient engendrer des écosystèmes moins résilients, ce qui influencera encore un peu plus notre qualité de vie.
La santé humaine n’est pas épargnée non plus. La hausse des températures favorise la diffusion de maladies et augmente les cas de coup de chaleur. Les populations vulnérables, comme les personnes âgées ou celles vivant dans des zones chaudes et humides, sont particulièrement à risque.
En gros, les conséquences des changements climatiques sont vastes et interconnectées. Chaque petit changement peut résonner à l’échelle mondiale. Des vies et des écosystèmes en jeu, c'est un appel à l’action d’urgence !
Les changements climatiques impactent profondément nos économies. La hausse des températures, les événements météorologiques extrêmes et l'élévation du niveau de la mer représentent de véritables menaces pour l'agriculture, l'industrie et la santé publique. Par exemple, des études montrent qu'entre 1980 et 2020, les pertes économiques dues aux catastrophes climatiques ont quadruplé, atteignant près de 340 milliards d'euros par an dans le monde.
L'agriculture est particulièrement vulnérable. Les petits exploitants, qui dépendent souvent des ressources naturelles, subissent directement ces transformations. Moins de pluie signifie moins de récolte. En Afrique, certaines régions pourraient voir la production céréalière chuter de 20 à 50 % d'ici 2050, aggravant la sécurité alimentaire.
Pour les villes côtières, la montée des eaux est préoccupante. Environ 600 millions de personnes vivent à moins de 10 mètres du niveau de la mer. Cela pose la question des déplacements massifs de population. Les coûts pour adapter les infrastructures peuvent atteindre des milliards, et certains pays devront faire face à une migration climatique inévitable.
Mais ce ne sont pas que des pertes. Les transitions vers des énergies renouvelables peuvent également créer des opportunités économiques. Le secteur des énergies renouvelables a généré plus de 11 millions d'emplois à l'échelle mondiale en 2018. En investissant dans les énergies vertes, des pays comme l'Allemagne ont réussi à dynamiser leur économie tout en réduisant leur empreinte carbone.
Les inégalités économiques se sont aussi exacerbées. Les pays les plus riches ont les ressources nécessaires pour s'adapter, tandis que les pays en développement peinent à mettre en place des infrastructures de résilience. L’adaptation a un coût, et les pays les moins développés devront souvent s'en remettre à l'aide internationale pour survivre aux défis climatiques.
En résumé, les implications socio-économiques des changements climatiques sont diverses et complexes. Elles exigent une réflexion globale et des actions coordonnées. La nécessité d'une diplomatie environnementale efficace n'a jamais été aussi pressante pour façonner un futur où l'économie et l'environnement coexistent en harmonie.
Accord/Engagement | Date de signature | Objectif | Engagements des pays |
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Protocole de Kyoto | 1997 | Réduire les émissions de gaz à effet de serre | Engagements contraignants pour les pays développés |
Accord de Paris | 2015 | Limite du réchauffement climatique en dessous de 2°C | Chaque pays détermine ses propres contributions nationales |
Objectifs de développement durable de l'ONU | 2015 | Réduire les émissions, promouvoir les énergies renouvelables | Engagements pour le développement durable à l'échelle mondiale |
Les Accords internationaux jouent un rôle central dans la lutte contre les changements climatiques. Parmi les plus connus, on trouve l'accord de Paris, signé en 2015, qui a pour objectif de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, tout en visant idéalement 1,5 degré. Cet accord a rassemblé presque 200 nations autour d'un même but.
L'un des éléments clés de l'accord de Paris est le concept de contributions déterminées au niveau national (CDN). Chaque pays est censé définir, publier et mettre en œuvre ses propres objectifs de réduction des émissions. Cela permet une certaine flexibilité, mais cela repose aussi sur la volonté de chaque nation de tenir ses promesses. En 2021, à la conférence de Glasgow, les États se sont engagés à revoir et à renforcer ces contributions tous les cinq ans.
Un autre acteur majeur est le Protocole de Kyoto, adopté en 1997, qui est souvent considéré comme le précurseur de l'accord de Paris. Bien qu'il ait fixé des objectifs contraignants pour les pays industrialisés, son efficacité a été limitée, notamment parce que plusieurs grands émetteurs, comme les États-Unis, ne l’ont pas ratifié ou se sont retirés.
Ces accords sont souvent complétés par d'autres initiatives comme le Green Climate Fund, créé pour financer des projets de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement. Ces fonds sont essentiels pour permettre aux pays les plus vulnérables de s'adapter et de mitiger les impacts climatiques.
On constate aussi une multiplication des accords bilatéraux et régionaux. Par exemple, l'Union européenne a mis en place des mécanismes pour réduire ses émissions et favoriser les énergies renouvelables au sein de ses États membres. Cela montre que la volonté collective existe, mais il reste encore un long chemin à parcourir pour que ces promesses se traduisent en résultats concrets sur le terrain. Le défi est de s'assurer que chacun respecte ses engagements et que des mécanismes de suivi efficaces soient en place.
Chaque pays a son propre engagement face aux changements climatiques, et ces engagements varient énormément. Par exemple, l'Union européenne s'est donné un objectif audacieux : atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. C’est un défi colossal, mais ils ont mis en place le Green Deal européen pour y arriver.
De l'autre côté du monde, la Chine, qui est le plus gros émetteur de CO2, s'est engagée à atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et, surprise, à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060. Cela représente un virage majeur pour une économie basée depuis longtemps sur le charbon.
Les États-Unis, sous l'administration Biden, ont également pris un tournant. Ils ont réintégré l'accord de Paris, s'étant engagés à réduire leurs émissions de 50 à 52 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. Ce n'est pas rien quand on sait que le pays a une empreinte carbone énorme.
Des pays comme le Canada et le Royaume-Uni se distinguent aussi avec des objectifs ambitieux. Le Canada vise une réduction de 40 à 45 % de ses émissions d'ici 2030, tandis que le Royaume-Uni a promis une réduction de 68 % d'ici 2030.
À l'échelle des pays en développement, c'est une autre histoire. Beaucoup aspirent à des financements et des technologies pour aider à la transition énergétique. Le Protocole de Kyoto et l'accord de Paris ont déjà mis en lumière la nécessité de transferts de technologie et de financements, mais la mise en œuvre reste souvent lente.
Les engagements des pays ne sont pas que des promesses en l'air ; ils doivent aussi être accompagnés de plans d'action concrets. C’est là que le bât blesse. De nombreux pays, tout en affichant de belles intentions, peinent à traduire leurs engagements en actions. La transparence et les rapports réguliers de progrès sont essentiels pour éviter le greenwashing et maintenir la crédibilité sur la scène internationale.
La proportion d'énergie mondiale produite à partir de combustibles fossiles en 2020.
Création du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Adoption du Protocole de Kyoto, le premier accord international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Accord de Paris, un accord international sur le climat visant à limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels.
Rapport du GIEC mettant en lumière l'urgence d'agir pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Les négociations climatiques jouent un rôle central dans la diplomatie environnementale. Elles se déroulent principalement sous l'égide de l'ONU et rassemblent des pays aux intérêts souvent opposés. La COP (Conférence des Parties) est l'événement phare où des représentants se retrouvent pour discuter et tenter de trouver des solutions aux problématiques environnementales. Prenons la COP21 de Paris en 2015, par exemple. Elle a abouti à l'Accord de Paris, un cadre important pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Cela représente un compromis significatif entre les nations industrialisées, historiquement responsables des émissions, et les pays en développement, qui demandent notamment des ressources financières et des technologies pour s'adapter.
Les négociations sont souvent longues et complexes. Chaque nation entre avec des priorités qui reflètent son contexte économique et social. Les pays les plus vulnérables, comme ceux des îles du Pacifique, plaident pour une action rapide, tandis que les grandes puissances économiques hésitent souvent à sacrifier leur croissance. Cela crée une tension palpable. Les compromis sont nécessaires, mais ils peuvent parfois donner l'impression de ne pas aller assez loin. Par exemple, l'engagement de limiter le réchauffement à 1,5 degré, même s’il est louable, reste insuffisant si les pays n’atteignent pas leur objectif de réduction des émissions.
Les discussions doivent aussi intégrer des thèmes variés, comme la justice climatique, l'égalité entre les sexes et la protection de la biodiversité. Chaque sujet ajouté complique les négociations, mais c'est essentiel pour parvenir à un accord global qui soit vraiment inclusive. Mais attention, derrière ces échanges, il y a aussi des jeux de pouvoir, des alliances stratégiques et parfois des manœuvres politiques.
Les compromis aboutis lors de ces négociations sont souvent perçus comme des demi-mesures. Cela peut désespérer les activistes qui veulent une action plus rapide et plus ambitieuse. Mais il est important de comprendre que sans compromis, il n'y a pas d'avancement. Chaque petit pas compte, surtout quand on sait que l'enjeu est colossal : l'avenir du climat terrestre. Les négociations sont une danse délicate entre le besoin d'actions urgentes et les réalités politiques.
La coopération entre les pays est essentielle pour faire face aux changements climatiques, surtout quand on sait que leurs impacts ne respectent aucune frontière. On peut citer l'Accord de Paris de 2015 comme un exemple marquant. Là, pratiquement tous les pays du monde se sont engagés à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels. Chaque pays doit soumettre un plan national de réduction des émissions de gaz à effet de serre, connu sous le nom de NDC (Nationally Determined Contributions). Cela oblige chaque nation à réfléchir à ses propres responsabilités tout en s'alignant sur un objectif commun.
La coopération technique joue aussi un rôle clé. Des pays comme le Danemark ou la Norvège partagent leurs technologies renouvelables avec des nations en développement. Par exemple, la coopération nord-sud facilite le transfert de technologies d'énergie solaire vers des pays d'Afrique subsaharienne. Cela permet non seulement de lutter contre le changement climatique mais aussi de créer des emplois locaux.
Il faut aussi mentionner les initiatives à des niveaux sous-nationaux, comme celle des villes résilientes. Des métropoles unissent leurs forces pour partager des bonnes pratiques en matière d’adaptation au climat, d'infrastructures vertes ou de développement durable. Cela peut faire une réelle différence, car les villes sont souvent en première ligne face aux impacts du changement climatique.
La diplomatie environnementale n'est pas seulement un discours. C'est une nécessité pour catalyser l'action collective. Les pays doivent surmonter leurs différences et accepter que les défis climatiques sont interconnectés. Chacun doit apporter sa pierre à l'édifice, car comme on dit, "seul on va plus vite, ensemble on va plus loin". La véritable coopération passe par des actions concrètes, des échanges de savoir-faire et une volonté politique partagée.
Le saviez-vous ?
Saviez-vous que les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées dans l'histoire moderne ont eu lieu au cours des 22 dernières années, avec 2016 en tête de liste ? Ces données ont été confirmées par la NASA et la NOAA.
Saviez-vous que chaque année, les catastrophes liées au climat affectent en moyenne 170 millions de personnes dans le monde ? Ces catastrophes peuvent être des sécheresses, des inondations, des tempêtes ou des incendies.
Saviez-vous qu'au rythme actuel de déforestation, une surface équivalente à 20 terrains de football disparaît chaque minute, soit 28 800 terrains de football par jour ? La déforestation contribue de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre.
Le chemin vers un consensus sur les changements climatiques est semé d'embûches. Chaque pays, avec ses intérêts, ses priorités et ses contexte locaux, arrive à la table des négociations avec un agenda bien particulier. Par exemple, les pays en développement mettent souvent en avant leur désir de croissance économique, tandis que les nations industrialisées se concentrent sur la réduction des émissions de CO2.
Les désaccords sur les niveaux de responsabilité sont monnaie courante. Des pays comme les États-Unis et la Chine, qui sont parmi les plus grands pollueurs, défendent des approches très différentes, à tel point que cela bloque parfois les discussions. Chacun veut éviter de porter l'entière responsabilité des émissions, ce qui rend le dialogue encore plus compliqué. Attendre que chaque acteur converge vers un point d'accord est un défi énorme.
Admettons-le, le terme "climat de coopération" est souvent sujet à caution. La méfiance entre certains pays pèse lourd dans les négociations. Les crises géopolitiques, comme celles au Moyen-Orient ou en Europe de l'Est, ajoutent une couche d'incertitude qui peut eroder la volonté de collaboration.
Ajoutez à cela les conflits d'intérêts entre industries et gouvernements. Lobbies et groupes d'influence, souvent liés aux secteurs énergétiques et extractifs, exercent une pression considérable pour ralentir ou redéfinir les engagements environnementaux. Les conséquences sont notables : la mise en place d'accords ambitieux se heurte à une série d'obstacles pimentés d'intérêts privés.
Les échéances mises en avant lors des conférences et sommets sont souvent perçues comme des opportunités perdues. Les promesses faites lors de ces événements sont parfois oubliées ou jugées trop vagues pour être vraiment efficaces. Finalement, trouver un consensus sur des solutions durables apparaît comme un véritable casse-tête, où le compromis est souvent synonyme de frustrantes concessions.
La diplomatie environnementale doit naviguer à travers un terrain miné de contraintes politiques et économiques. Les décisions liées au climat sont souvent influencées par des intérêts nationaux. Chaque État a ses propres priorités économiques, qui peuvent entrer en conflit avec les objectifs environnementaux. Par exemple, un pays dont l’économie repose sur l’industrie pétrolière hésitera à s’engager dans des réductions d'émissions drastiques.
Il y a aussi le maraudage des fonds. Les bloquages dans les négociations peuvent découler de la lutte pour obtenir des financements pour des projets verts. Les pays en développement, qui sont souvent les plus affectés par le changement climatique, sont en quête de soutien financier des nations développées. Les promesses de financement sont souvent présentes sur le papier, mais la réalité est bien différente.
La politique intérieure joue également un rôle crucial. Des gouvernements peuvent être réticents à adopter des mesures ambitieuses si cela signifie une hausse des coûts pour les consommateurs. Les lobbies industriels exercent une pression considérable pour préserver leurs intérêts. Cela peut se traduire par des campagnes de désinformation qui ralentissent les progrès vers des solutions durables.
On ne peut pas oublier l’impact des élections. La prise de décision politique est souvent à court terme, les dirigeants cherchent à plaire à leurs électeurs immédiats plutôt qu'à planifier pour un avenir durable. Cela limite les engagements à long terme. Les accords de Paris, par exemple, nécessitent des efforts continus, mais leurs résultats dépendent fortement du soutien et de la continuité des gouvernements en place.
Le défi, c’est de trouver un équilibre entre le développement économique et la protection de notre planète. Se contenter de promesses ne suffit plus. Il faut une volonté politique forte et un engagement sincère pour surmonter ces contraintes.
Le nombre de décès prématurés liés à la pollution de l'air en 2019.
Les émissions mondiales de plastique en 2019, soit une augmentation de 22% par rapport à 2010.
Le nombre de personnes dont les vies pourraient être touchées par des pénuries d'eau d'ici à 2050 en raison du changement climatique.
La superficie de terres dégradées dans le monde, principalement en raison du changement climatique et de la déforestation.
Le pourcentage estimé d'espèces végétales menacées d'extinction en raison des changements climatiques.
Pays | Émissions de CO2 | Engagement climatique | Contributions financières |
---|---|---|---|
États-Unis | 6,263 Mt | Retrait de l'Accord de Paris (2017) | Contribution au Fonds vert pour le climat : 1 milliard de dollars |
Chine | 10,641 Mt | Engagement à atteindre un pic d'émissions de CO2 avant 2030 | Contributions au Fonds vert pour le climat : 3 milliards de dollars |
Inde | 2,654 Mt | Investissements dans les énergies renouvelables | Contribution au Fonds vert pour le climat : 2 milliards de dollars |
Province Canadienne | Émissions de CO2 (en Mt) | Engagement climatique | Contributions financières |
---|---|---|---|
Alberta | 273 Mt | Plan climatique de la province (2017) | Investissements dans la capture du carbone |
Québec | 78.7 Mt | Limite des émissions de GES par le WCI (Westen Climate Initiative) | Participation aux marchés du carbone |
Ontario | 170 Mt | Plan d'action sur le changement climatique (2016) | Financement de projets de réduction des émissions |
Aujourd'hui, la diplomatie environnementale doit se concentrer sur plusieurs priorités cruciales pour lutter efficacement contre les changements climatiques. D'abord, la réduction des émissions de CO2 est primordiale. Les scientifiques estiment qu'il faut diminuer ces émissions de 45 % d'ici 2030 pour limiter le réchauffement à 1,5 degré. Cela demande des engagements solides de tous les pays, notamment les plus pollueurs.
Ensuite, la préservation de la biodiversité doit figurer en haut de la liste. La perte de la biodiversité est alarmante, avec environ 1 million d'espèces menacées d'extinction. Protéger les habitats naturels et les écosystèmes, ce n'est pas seulement une question d'esthétique, c'est vital pour la survie des populations humaines et pour l'équilibre des écosystèmes.
La transition vers une économie verte est une autre priorité. Cela implique de soutenir les énergies renouvelables, comme le solaire et l'éolien, mais aussi d'encourager l'efficacité énergétique. Passer d'une économie basée sur les combustibles fossiles à une économie durable doit être accompagné d'initiatives financières et de politiques incitatives.
L’éducation et la sensibilisation des populations jouent également un rôle clé. Si les citoyens ne sont pas conscients des enjeux environnementaux, il sera difficile d'atteindre des changements significatifs. Les gouvernements doivent investir dans des programmes éducatifs pour aider les jeunes, mais aussi les adultes, à comprendre l’urgence de la situation.
Enfin, la création de partenariats internationaux est essentielle. Les problèmes environnementaux ne connaissent pas de frontières. Les pays doivent travailler ensemble, échanger des technologies et des idées, surtout entre ceux qui ont moins de ressources. La coopération, notamment via des dialogues multilatéraux, peut débloquer des situations tendues et favoriser des solutions communes.
Ces priorités, si bien mises en œuvre, pourraient encourager un changement réel et durable sur le terrain. La frilosité à agir est devenue inacceptable face à l’urgence climatique.
La planète n'attend pas, et il est grand temps d'agir de manière concrète. Les belles paroles et les promesses en l'air ne suffisent plus. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon le GIEC, les événements climatiques extrêmes pourraient tripler d'ici 2030. Pour éviter cela, il faut des engagements solides, des actions réelles.
La transition vers une économie durable est essentielle. En investissant dans les énergies renouvelables, on peut non seulement réduire notre empreinte carbone, mais aussi créer des millions d'emplois. D'après l'Agence internationale de l'énergie, la transition vers les sources renouvelables pourrait générer 24 millions d'emplois d'ici 2030. Ça fait réfléchir !
Il faut également se concentrer sur la réduction des déchets. Actuellement, près d'un tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillée. En repensant nos modes de consommation et en adoptant le recyclage à grande échelle, on peut limiter cet impact dévastateur. Le simple fait d'optimiser nos habitudes alimentaires pourrait réduire d'un tiers les émissions de gaz à effet de serre liées à la nourriture.
Ne négligeons pas non plus l'importance de la participation citoyenne. Les mouvements populaires, comme le Fridays for Future, montrent clairement que les jeunes veulent être entendus. Les gouvernements doivent écouter cette voix. C'est crucial pour galvaniser le changement à tous les niveaux et pour créer une dynamique communautaire forte autour de la durabilité.
Enfin, il est nécessaire d'agir à l’échelle locale. Les initiatives comme les jardins urbains ou les coopératives alimentaires renforcent le lien entre les citoyens et leur environnement. Elles favorisent une économie circulaire qui permet d'enrayer la dégradation de notre écosystème. C'est en bas que tout se joue.
Agir maintenant n'est pas seulement une option, c'est une obligation. Si nous voulons un futur viable pour les générations à venir, il est impératif de passer à l'acte. Les petites étapes peuvent conduire à de grandes transformations.
Les principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) et les gaz fluorés.
Les changements climatiques peuvent entraîner la perte d'habitats, le déplacement des espèces, et une augmentation du taux d'extinction, mettant en péril la biodiversité.
Les changements climatiques peuvent accentuer l'intensité et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les tempêtes, les sécheresses et les inondations.
La diplomatie environnementale permet la négociation et la mise en place d'accords internationaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir les énergies renouvelables.
Les pays mettent en place diverses mesures d'adaptation telles que la construction de digues, la mise en place de politiques agricoles adaptées ou encore la protection des écosystèmes fragiles.
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Question 1/5