Comment la consommation de combustibles fossiles affecte le climat

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Comment la consommation de combustibles fossiles affecte le climat

Introduction

La consommation de combustibles fossiles, c'est le moteur de notre quotidien. Chauffage, transport, génération d'électricité, ressenti de confort : difficile d'imaginer notre mode de vie moderne sans eux. Seulement voilà, brûler du charbon, du pétrole ou du gaz naturel, ça libère dans l'atmosphère une quantité énorme de gaz comme le CO2, principaux responsables du réchauffement climatique.

Alors oui, ces énergies fossiles ont permis des avancées incroyables, logements chauffés, trajets rapides, industries florissantes... sauf qu'aujourd'hui, on commence clairement à en payer le prix. Depuis la révolution industrielle, on a tellement brûlé de combustible fossile que la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère explose littéralement. Résultat ? Des températures mondiales en route vers des records, des saisons qui deviennent capricieuses, des glaciers qui fondent, des océans qui s'acidifient et des espèces vivantes qui tentent désespérément de s'adapter.

Un chiffre marquant ? La température moyenne planétaire a déjà augmenté d'environ 1,1 degré Celsius depuis l'ère pré-industrielle. Ça peut sembler peu, mais en réalité c'est énorme. Quelques dixièmes de degré en plus ont suffi à multiplier les épisodes caniculaires extrêmes, les sécheresses dévastatrices, les ouragans violents ou encore les inondations meurtrières. Et ça, c'est simplement la partie émergée de l'iceberg.

Derrière cette catastrophe climatique qu'on se prend en plein visage, le lien est clair : plus on consomme des combustibles fossiles, plus les effets négatifs s'intensifient. Nos choix collectifs d'aujourd'hui ont donc un impact direct sur le monde de demain. Comprendre comment cette consommation affecte le climat permet d'agir en connaissance de cause, et donc de limiter les dégâts avant qu'il ne soit trop tard.

37.1 milliards de tonnes

Émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles en 2018, une augmentation de 62% par rapport à 1990.

7 millions de décès

Nombre annuel de décès prématurés causés par la pollution de l'air attribuable à la combustion de combustibles fossiles.

50 années

Réserves mondiales prouvées de pétrole, ce qui correspond à environ 50 ans de réserve au taux de production actuel selon les estimations récentes.

1 100 milliards de tonnes

Réserves mondiales prouvées de charbon, ce qui correspond à environ 134 ans de réserve au taux de production actuel.

Définition des combustibles fossiles

Charbon

Le charbon, tu vois, c'est tout simplement une roche sédimentaire formée à partir de végétaux, majoritairement des forêts datant du Carbonifère, il y a environ 300 millions d'années. La chaleur et la pression intense ont transformé ces végétaux en charbon à différentes étapes, donnant différents types : tu as la tourbe, la lignite, la houille, appelée aussi charbon bitumineux, et enfin l'anthracite, la plus dure et la plus riche en énergie.

En termes d'énergie fossile, c'est celui qui émet le plus de gaz à effet de serre quand on le brûle. Pourtant, il représente encore environ 27 % de la consommation mondiale d'énergie primaire, surtout pour produire de l'électricité. D'ailleurs, la Chine est de loin le leader mondial : près de 50 % de la consommation mondiale annuelle de charbon, c'est elle toute seule.

Un petit détail qu'on oublie parfois, c'est que brûler du charbon, ça libère pas seulement du dioxyde de carbone (CO₂). Ça relâche aussi des éléments toxiques comme du mercure, de l'arsenic, du plomb ou encore des particules fines (PM 2,5) qui créent des problèmes sanitaires sérieux, du genre maladies respiratoires ou cardiovasculaires.

Exploité en mines souterraines profondes ou à ciel ouvert – ces dernières sont assez désastreuses écologiquement, mais moins coûteuses –, le charbon reste encore dominant dans pas mal de pays à faible coût de production, comme l'Inde, l'Australie ou encore l'Indonésie.

Le truc intéressant avec le charbon, c'est que son prix attractif continue de concurrencer fortement les alternatives énergétiques propres. Malgré tout, beaucoup de pays commencent sérieusement à réduire leur consommation accueillant favorablement les énergies renouvelables, surtout depuis l'accord de Paris de 2015, pour tenter de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

Pétrole

Le pétrole, résultat d'une lente décomposition de matière organique marine sur plusieurs millions d'années, se trouve piégé dans des réservoirs géologiques sous la surface terrestre. On exploite principalement deux types : pétrole conventionnel, facile d'accès par forage classique, et pétrole non conventionnel, comme les sables bitumineux ou le pétrole de schiste, nécessitant des techniques d'extraction complexes comme la fracturation hydraulique.

Énormément utilisé pour produire des carburants (essence, diesel, kérosène pour avions), environ 65 % du pétrole extrait dans le monde finit directement dans les transports. Mais il sert aussi dans l'industrie des plastiques, textiles synthétiques, médicaments, peintures, engrais et même les cosmétiques du quotidien.

La consommation mondiale actuelle est d'environ 100 millions de barils par jour, dont l'essentiel provient du Moyen-Orient, des États-Unis et de la Russie. À elle seule, l'Arabie saoudite produit environ 10 % du pétrole brut mondial. Mais le pétrole non conventionnel a bouleversé la donne ces dernières années : grâce au pétrole de schiste, les États-Unis sont aujourd'hui devenus le premier producteur mondial, devant l'Arabie saoudite et la Russie.

Niveau impact climatique, la combustion d'un litre d'essence génère environ 2,3 kilogrammes de CO2. En plus, son extraction entraîne souvent des fuites de méthane, un gaz à effet de serre hyper puissant. Sans compter les marées noires accidentelles ou les dégâts environnementaux de l’exploitation des sables bitumineux au Canada.

Bref, malgré sa praticité indéniable, le pétrole pèse très lourd côté climat.

Gaz naturel

Le problème, c'est que le méthane lui-même est un super gaz à effet de serre : sur un siècle, il a un pouvoir réchauffant environ 28 à 34 fois plus élevé que le CO2 selon le GIEC. Les fuites lors de l'extraction, du transport ou du stockage le rendent donc beaucoup moins vert que ce qu'on pourrait croire au premier abord. Aux États-Unis, par exemple, au moins 2,3 % de tout le gaz produit s'échappe directement dans l'atmosphère, sachant qu'au-delà de 3 %, son bénéfice en termes d'effet sur le climat disparaît complètement par rapport au charbon !

Même s'il est souvent présenté comme une énergie de transition, son impact climatique peut être sévère si les fuites ne sont pas contrôlées de façon très stricte. Des études récentes montrent aussi que les installations de gaz naturel liquéfié (GNL) génèrent des émissions supplémentaires pendant la liquéfaction, le transport maritime et la regazéification, alourdissant encore son bilan écologique.

Année Émissions mondiales de CO2 (en millions de tonnes) Concentration de CO2 dans l'atmosphère (en ppm) Augmentation moyenne de la température mondiale (en degrés Celsius)
1850 637 280 0
1950 5859 310 0.2
2000 23684 370 0.6
2020 34556 410 1.1

Les origines de la consommation de combustibles fossiles

Découverte et début d'exploitation

L'exploitation des combustibles fossiles remonte bien plus loin qu'on ne l'imagine souvent. Dès le IVe siècle avant notre ère, les Chinois extrayaient du charbon en surface pour chauffer leurs maisons ou alimenter les forges pour fabriquer des métaux. Les Romains, quant à eux, sont connus pour avoir utilisé du pétrole naturellement disponible sous forme de bitume, pour calfater les bateaux ou cimenter certains bâtiments. Mais la grosse poussée vers une réelle exploitation, ça a vraiment pris forme au début du XVIIIe siècle en Angleterre. On commence alors à creuser en profondeur pour extraire le charbon, qu'on brûle à l'époque principalement pour le chauffage ou pour alimenter les fours industriels dans la métallurgie du fer. La toute première grande mine reconnue est celle de Middleton, ouverte en Angleterre en 1758 : véritable point de départ d'une extraction intensive.

Du côté du pétrole, même si son usage remonte à plusieurs milliers d'années dans des puits artisanaux en Mésopotamie (aujourd'hui l'Irak), on situe généralement le début réel de son exploitation commerciale vers 1859, quand Edwin Drake perce le premier puits de pétrole moderne à une vingtaine de mètres de profondeur en Pennsylvanie (USA). Cette découverte accélère tout : installation de derricks, pipelines, raffineries.

Pour ce qui est du gaz naturel, on le trouve initialement par hasard, souvent en cherchant du pétrole. Pendant longtemps, il reste inutilisé ou gaspillé sur place en le brûlant aussitôt, faute de solutions de stockage ou d'acheminement. Mais dès les années 1820 aux États-Unis, on trouve comment utiliser ce gaz inflammable pour éclairer des villes entières, comme Fredonia dans l'État de New York, la première à être éclairée au gaz dès 1825.

Ce début d'exploitation des énergies fossiles révolutionne les modes de vie à une vitesse impressionnante : on entre ainsi progressivement dans l'ère de l'énergie facile et apparemment illimitée, sans imaginer les conséquences à venir sur le climat.

Impact de la révolution industrielle

Avec la révolution industrielle débutée à la fin du 18e siècle, on assiste à une hausse massive de l'utilisation de charbon, avec la généralisation de la machine à vapeur vers 1770, puis au 19e siècle dans les usines de textile, la métallurgie et les chemins de fer. À cette époque, la production mondiale annuelle de charbon explose, passant de 10 millions de tonnes en 1800 à environ 1 milliard de tonnes à la veille de la Première Guerre mondiale en 1913.

Ce passage au charbon entraîne une hausse rapide des concentrations de CO2 atmosphérique : avant l’ère industrielle, cette concentration stagnait autour de 280 ppm pendant plusieurs millénaires, alors qu'au tournant du 20e siècle elle approchait déjà les 300 ppm. À la fin du 19e siècle, les températures moyennes mondiales avaient déjà commencé à grimper légèrement en réponse à ces émissions croissantes.

L'industrialisation entraîne aussi une urbanisation accélérée, ce qui augmente drastiquement la consommation énergétique, entre autres pour l'éclairage urbain au gaz puis électrique à partir des années 1870-1880. Les premières centrales électriques fonctionnent presque exclusivement au charbon : celle de Thomas Edison à New York en 1882, par exemple, consommait environ 10 tonnes de charbon par jour pour alimenter seulement 1 200 lampes.

Le transport n’est pas épargné. Durant la seconde moitié du 19e siècle, les chemins de fer se multiplient, et leur carburant principal reste le charbon. Vers 1900, le Royaume-Uni consommait à lui seul près de 100 millions de tonnes de charbon par an, principalement pour alimenter son réseau ferroviaire florissant.

Résultat, en à peine un siècle, entre 1800 et 1900, les émissions mondiales de CO2 issues du charbon sont multipliées par environ 70. C’est à partir de cette période précise que l’humain bouscule profondément l’équilibre climatique.

Changement Climatique : Réduction des Gaz à Effet de Serre
Changement Climatique

150
milliards de m³

Production mondiale de gaz naturel en 2018, avec une augmentation de 190% par rapport à 1980.

Dates clés

  • 1769

    1769

    James Watt perfectionne la machine à vapeur, posant les bases de la révolution industrielle et de l'utilisation massive des combustibles fossiles.

  • 1859

    1859

    Premier forage pétrolier commercial à Titusville, États-Unis, marquant le début de l'ère du pétrole comme énergie incontournable.

  • 1896

    1896

    Svante Arrhenius établit pour la première fois le lien scientifique entre combustion des combustibles fossiles et effet de serre, anticipant un réchauffement climatique potentiel.

  • 1958

    1958

    Début des mesures continues du CO2 atmosphérique par Charles Keeling à Mauna Loa (Hawaï), confirmant l'augmentation constante des concentrations de ce gaz à effet de serre.

  • 1988

    1988

    Création du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour évaluer scientifiquement l'impact humain sur le climat.

  • 1997

    1997

    Signature du protocole de Kyoto, premier accord international contraignant visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

  • 2015

    2015

    Accord historique de Paris lors de la COP21 pour maintenir la hausse moyenne des températures globales sous 2°C, selon les préconisations scientifiques.

Les principaux secteurs consommateurs de combustibles fossiles

Production d'électricité et chaleur

À l'échelle mondiale, presque 40 % de toute l'électricité est encore générée grâce au charbon. Oui, ça reste massif ! Des pays comme la Chine ou l'Inde sont particulièrement concernés, avec respectivement environ 60 % et 70 % de leur production électrique issue du charbon. En comparaison, la France fait plutôt figure d'exception grâce au nucléaire et affiche seulement autour de 2 % d'électricité d'origine charbon.

On utilise aussi énormément de gaz naturel, souvent pour compenser la variabilité des énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien. Les centrales à gaz sont rapides à démarrer, pratiques pour répondre à une hausse soudaine de la consommation. Sauf qu'en moyenne, une centrale au gaz rejette autour de 350 à 450 grammes de CO2 par kilowattheure produit. C'est moins que le charbon (qui avoisine les 900 grammes), mais ça reste quand même pas mal en termes d'émissions.

Autre usage important des combustibles fossiles : la production de chaleur industrielle ou urbaine. Par exemple, en Europe de l'Est et en Russie, le chauffage urbain fonctionne souvent à partir de gaz ou de charbon et dessert d'immenses quartiers entiers. C'est une source majeure de pollution locale, mais aussi d'émissions globales de gaz à effet de serre.

Résultat : si on additionne simplement la production globale d'électricité et de chauffage, c'est presque 42 % des rejets mondiaux de CO2 liés aux énergies fossiles qui en découlent. Clairement, si on veut diminuer rapidement nos impacts climatiques, c'est un des premiers secteurs à transformer de manière radicale.

Industries manufacturières

Les industries manufacturières sont de grosses consommatrices de combustibles fossiles, notamment en raison de leurs procédés énergivores comme produire du ciment, de l'acier ou du plastique. Par exemple, fabriquer une tonne de ciment relâche environ 800 kilogrammes de CO2 dans l'atmosphère, à cause de la chauffe et des réactions chimiques impliquées. Pour l'acier, c'est pire : une tonne d'acier produite par la méthode classique génère en moyenne 1,85 tonne de CO2. Pas terrible pour la planète. D'ailleurs, ces deux secteurs combinés représentent à eux seuls presque 14 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone chaque année. Et les plastiques ? Ils viennent directement du pétrole ou du gaz naturel : quand on fabrique du plastique, on exploite directement des ressources fossiles. Chaque année, produire du plastique représente environ 4 % de la consommation mondiale de pétrole. Conclusion claire : ces industries comptent parmi les gros poids lourds du réchauffement climatique.

Transports et mobilité

Aujourd'hui, environ un quart des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie vient directement des moyens de transport. Pourquoi ? Parce que 90 % de cette énergie provient toujours du pétrole. La voiture individuelle, souvent sous le feu des critiques, est loin d'être la seule responsable. Les poids lourds, les avions et les cargos maritimes pèsent tout autant dans la balance climatique.

Tiens, exemple concret : le secteur maritime, souvent discret, consomme du fuel lourd super polluant, émettant près de 3 % du total mondial de CO2, soit légèrement plus que l'Allemagne entière. Quant à l'aviation mondiale, elle a presque doublé ses émissions depuis les années 1990, atteignant aujourd'hui autour de 2,5 % des émissions globales de CO2. Et c'est sans compter les effets indirects des avions en altitude, amplifiant encore leur impact sur le climat.

Du côté des véhicules terrestres, oui, les voitures électriques arrivent doucement, mais soyons réalistes : en France, en 2022, elles représentaient seulement environ 13 % des voitures neuves vendues. Le reste roule essentiellement à l'essence et au diesel.

Résultat : malgré le développement des transports alternatifs, beaucoup de villes restent asphyxiées par la pollution liée au trafic routier. Par exemple, à Paris, les déplacements motorisés (voitures, motos, poids lourds...) génèrent environ 16 % des émissions totales de gaz à effet de serre de la capitale (hors aérien). De quoi repenser sérieusement notre façon de bouger au quotidien.

Agriculture et activités domestiques

L'agriculture pèse lourd dans les émissions liées aux combustibles fossiles, notamment via l'utilisation d'engrais azotés, fabriqués à partir du gaz naturel. Grosso modo, chaque kilo d'engrais azoté produit rejette environ 1 à 2 kilos de CO2 dans l'atmosphère. Autre exemple concret : les machines agricoles comme les tracteurs roulent généralement au diesel, consommant à elles seules des quantités importantes de combustibles.

Chez toi aussi, tu participes indirectement à la consommation de fossiles : à titre d'exemple, le chauffage résidentiel est responsable d'environ 20 % des émissions françaises de CO2 provenant de l'énergie. Et le gaz naturel reste la principale énergie de chauffage pour plus de 40 % des foyers dans l'Hexagone. Même notre façon de cuisiner peut influencer : une cuisinière à gaz produit en moyenne 200 grammes de CO2 par heure d'utilisation.

Moins évident encore, ta consommation d'électricité, si elle provient d'un réseau utilisant du gaz ou du charbon, a un impact direct sur les émissions générées par les centrales thermiques. En clair, chaque fois que tu laisses allumée une ampoule inutilement, tu sollicites potentiellement une centrale qui brûle du fossile ailleurs. Sache que la production moyenne d'un kilowattheure (kWh) à partir de charbon libère environ 1 kg de CO2, contre autour de 450 g de CO2 pour le gaz naturel. Ça incite à y réfléchir à deux fois avant de tout laisser branché...

Le saviez-vous ?

Même si le méthane (CH₄) reste moins longtemps dans l'atmosphère que le CO₂ — environ 12 ans contre plusieurs siècles — son impact sur l'effet de serre est environ 28 fois plus puissant sur une période de 100 ans d'après le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).

Les océans ont absorbé environ 25 % des émissions de dioxyde de carbone produites par l'humanité depuis l'ère industrielle, ce qui provoque leur acidification progressive et met en péril la biodiversité marine.

Entre 1751 (début approximatif de la révolution industrielle) et 2021, l'humanité a émis environ 1 700 milliards de tonnes de CO₂ liées aux combustibles fossiles et aux activités industrielles, selon le Global Carbon Project.

Saviez-vous que la combustion d'un litre d'essence libère environ 2,3 kg de dioxyde de carbone (CO₂) dans l'atmosphère ? Cette masse est plus importante que celle de l'essence elle-même en raison de l'ajout d'oxygène lors de la combustion.

Les effets de la consommation de combustibles fossiles sur le climat

Émissions de gaz à effet de serre (GES)

Dioxyde de carbone (CO2)

Le CO2, c'est vraiment le premier responsable du réchauffement climatique causé par l'homme. Pourquoi on en parle autant ? Parce qu'à lui seul, il représente environ 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine. Sa particularité gênante : il reste longtemps dans l'atmosphère—une partie jusqu'à plusieurs siècles. Ça veut dire que même si on réduisait aujourd'hui nos émissions à zéro, le CO2 déjà émis continuerait encore longtemps à échauffer la planète.

La principale source concrète du problème, ce sont les énergies fossiles comme le pétrole, le charbon et le gaz naturel. Par exemple, brûler 1 litre d'essence libère environ 2,3 kg de CO2. Une centrale à charbon typique peut émettre jusqu'à 900 grammes de CO2 par kilowattheure produit—c'est énorme comparé aux énergies renouvelables (moins de 50 grammes par kilowattheure pour le solaire ou l'éolien).

Tu veux agir concrètement ? Réduis ta consommation énergétique directe : privilégie transports en commun ou vélo plutôt que voiture individuelle, fais attention à ta conso électrique à la maison, choisis des produits locaux pour limiter les transports. C'est des actions simples dont les bénéfices sont immédiats en termes de rejet de CO2.

Méthane (CH4)

Le méthane, c'est ce gaz dont on parle moins que le fameux CO2, mais qui est quand même super puissant : son potentiel de réchauffement climatique est presque 28 fois plus important que celui du dioxyde de carbone sur une période de 100 ans.

Côté fossiles, le méthane provient surtout des fuites lors de l'extraction de gaz naturel, de pétrole et de charbon. Par exemple, quand les puits pétroliers ou gaziers fuient, ou quand il y a des pertes dans les gazoducs et infrastructures de transport (petit conseil simple à appliquer : mieux inspecter et entretenir régulièrement ces installations réduit significativement ces émissions !). Autre source souvent moins connue : les mines de charbon. Eh ouais, l’extraction minière dégage aussi du méthane, appelé grisou, qui en plus d’être dangereux, contribue à réchauffer encore davantage l'atmosphère.

Concrètement, agir vite sur les fuites est particulièrement efficace pour ralentir rapidement le réchauffement, car contrairement au CO2 qui reste très longtemps dans l'atmosphère, le méthane ne persiste "que" 12 ans environ. Donc, une diminution rapide et ciblée des émissions de méthane présente un levier super efficace à court terme pour limiter les effets rapides du changement climatique.

Autres pistes concrètes ? Mieux gérer les déchets organiques dans les décharges ou adopter des techniques agricoles, notamment dans les élevages bovins, pour réduire les émissions de méthane liées à la digestion des animaux (par exemple en ajustant leur alimentation ou en capturant le méthane issu des lisiers pour produire du biogaz).

Protoxyde d'azote (N2O)

Le protoxyde d’azote (N2O), qu'on appelle souvent gaz hilarant, a une puissance bien plus redoutable pour le climat : sur 100 ans, il a un impact près de 265 fois supérieur à celui du CO2 en termes de réchauffement global. Ce qui rend ce gaz particulièrement problématique, c'est sa durée de vie incroyable dans l'atmosphère : près de 120 ans !

Principal coupable ? L'agriculture intensive. Lorsque les exploitants agricoles utilisent massivement des fertilisants azotés (engrais chimiques ou organiques du genre lisier), ils favorisent l’émission directe de ce gaz depuis les sols. Concrètement, plus d'un tiers des émissions mondiales de N2O proviennent directement de ces pratiques agricoles. Autre exemple moins connu mais bien réel : le procédé de fabrication d'acide nitrique, utilisé entre autres dans les explosifs et les fertilisants, génère d'importants rejets de N2O.

Une action concrète possible serait de revoir notre façon de fertiliser : opter pour une fertilisation raisonnée, voire s’orienter vers des fertilisants organiques utilisés avec parcimonie. L'adoption de pratiques agricoles comme la rotation intelligente des cultures ou l'introduction de légumineuses (qui fixent naturellement l'azote dans le sol) peut aussi limiter ces émissions de manière notable. Petite action du quotidien : consommer moins régulièrement de viande issue de l'élevage intensif, qui repose souvent sur une agriculture très consommatrice en engrais azotés. Ce type de gestes concrets aide directement à lutter contre les rejets de ce puissant gaz à effet de serre.

Effet de serre et réchauffement climatique

Entre 1750 (début de l’ère pré-industrielle) et aujourd’hui, la concentration de CO2 dans l’atmosphère est passée de 280 ppm (parties par million) à environ 420 ppm en 2023, du jamais vu depuis plus de 2 millions d’années. Le problème, c’est surtout la rapidité du processus : la planète se réchauffe aujourd’hui environ 10 fois plus vite que sur les périodes de réchauffement naturel passées après les glaciations.

Ce surplus de chaleur européenne intensifie des phénomènes météo extrêmes : vagues de chaleur meurtrières plus fréquentes comme celle de l’été 2022 en Europe (plus de 40°C atteints en France et 20 000 décès attribués sur le continent), tempêtes plus violentes (cyclones gagnant en puissance avec des vents records comme l’ouragan Irma en 2017 à plus de 290 km/h) ou encore des sécheresses historiques (75 % du territoire français en état de sécheresse prolongée d’après Météo France à l’été 2022).

Le hic, c’est aussi que cette hausse des températures n’est pas uniforme : par exemple, l’Arctique chauffe déjà trois fois plus vite que le reste de la planète. Ce phénomène amplifie la fonte des glaces, réduit la réflexion solaire (phénomène appelé diminution de l’albédo) et accélère davantage le réchauffement global. Un cercle vicieux qui continue de s’emballer tant qu’on réduit pas rapidement nos émissions.

Acidification des océans

Quand le CO2 issu des combustibles fossiles est rejeté dans l'atmosphère, environ 25 à 30 % est directement absorbé par les océans. À première vue, ça peut sembler sympa, mais le hic c'est que ce CO2 dissous modifie la chimie de l'eau. Il produit de l'acide carbonique, ce qui fait baisser le pH marin de façon notable. Depuis le début de l'ère industrielle, le pH moyen des océans est passé de 8,2 à 8,1. Ça peut sembler minime, mais comme l'échelle est logarithmique, ça signifie en réalité une augmentation d'environ 26 % de l'acidité. Plutôt alarmant.

Qui trinque ? Les organismes marins qui construisent leur squelette ou leur coquille en carbonate de calcium, comme le phytoplancton, les récifs coralliens ou les coquillages en général. À cause de l'acidité accrue, ces espèces ont de plus en plus de mal à former leurs coquilles (calcification réduite). Résultat : les récifs coralliens sont fragilisés, modifiant en profondeur la biodiversité marine et impactant toute la chaîne alimentaire.

Réduire les émissions de CO2 est le seul vrai levier pour ralentir cette tendance. Sinon, c'est toute la biodiversité marine — et par extension les communautés humaines qui en dépendent — qui risque de payer la note salée.

48 %

Part de la consommation de combustibles fossiles dans le mix énergétique mondial en 2018.

15 milliards de tonnes

Estimation des émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre, provenant de la production et de l'utilisation de combustibles fossiles.

95 %

Pourcentage des besoins énergétiques mondiaux satisfaits par les combustibles fossiles en 2018.

2.3 milliards

Nombre de personnes dans le monde sans accès à l'électricité, principalement dans les régions rurales des pays en développement.

455 parts par million (ppm)

Concentration atmosphérique de dioxyde de carbone (CO2) en 2019, la plus élevée depuis au moins 800 000 ans.

Source d'énergie Émissions de CO2 par unité d'énergie produite (en kg/MWh) Contribution à l'augmentation de la température mondiale (en degrés Celsius par unité d'énergie)
Charbon 820 0.922
Pétrole 720 0.731
Gaz naturel 490 0.549
Éolien 12 0.013
Solaire 45 0.048
Région Émissions de méthane (en millions de tonnes) Contribution à l'augmentation de la température mondiale (en degrés Celsius)
Amérique du Nord 59 0.065
Europe 31 0.035
Asie 76 0.084
Moyen-Orient 28 0.031
Amérique du Sud 18 0.020

Évolution historique de la consommation et de ses impacts

Tendances historiques et récentes

Il y a deux cents ans, l'économie mondiale fonctionnait surtout au charbon. À partir des années 1860, le pétrole entre en scène et change complètement la donne, avec l'arrivée des voitures au XXème siècle. Le gaz naturel, quant à lui, commence vraiment à décoller vers les années 1960. Depuis, notre consommation mondiale de pétrole, charbon et gaz n'a pas arrêté de grimper, avec des accélérations spectaculaires pendant certaines périodes : par exemple, entre 1950 et 1970, la consommation d'énergie fossile mondiale a triplé. Rien que depuis 1990, les émissions issues des combustibles fossiles ont augmenté de plus de 50 % au niveau mondial. À titre d'exemple concret : en 1960, on émettait environ 9 milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année, alors qu'en 2022, on avoisine les 37 milliards de tonnes annuelles. Depuis les années 2000, la Chine est devenue le plus gros consommateur mondial d'énergie fossile, devant les États-Unis. Autre fait notable : la consommation de charbon a explosé au début du XXIème siècle, en grande partie due à l'industrialisation rapide de pays en développement. Mais depuis peu, certains pays développés ralentissent enfin la tendance. Par exemple, l'Union Européenne a réduit ses émissions de CO2 d'à peu près 25 % depuis 1990, en grande partie grâce aux politiques environnementales ambitieuses et à une poussée des énergies renouvelables. Ça n'empêche pas le total mondial des émissions de continuer sa progression : en gros, ce qu'on économise d'un côté, on le reperd ailleurs. Aujourd'hui, la consommation mondiale de combustibles fossiles reste énorme : ils représentent toujours près de 80 % de la totalité de l'énergie consommée dans le monde chaque année.

Émissions cumulatives depuis l'ère industrielle

Depuis 1850, on estime qu'environ 2400 milliards de tonnes de CO2 ont été larguées dans l'atmosphère à cause des combustibles fossiles et de l'industrie. Sur cette quantité énorme, environ 25 % proviennent des États-Unis, suivis de près par l'Europe avec environ 22 %, et ensuite la Chine qui monte vite dans le classement, avec près de 13 % des émissions cumulées.

Ce qui est fou, c’est que la moitié de toutes ces émissions a été produite au cours des 40 dernières années seulement, depuis les années 1980. Autrement dit, on accélère plutôt qu'on ralentit. Il faut savoir aussi que la durée de vie du CO2 dans l'atmosphère est très longue—près de 20 % reste présent pendant des milliers d'années.

Le charbon représente à lui seul plus de 30 % des émissions totales historiques liées aux combustibles fossiles. Quant au pétrole, son utilisation intensive dans le secteur du transport l'a hissé à près de 34 % des rejets historiques de gaz à effet de serre.

Autre fait intéressant : seuls une centaine d'entreprises seraient responsables d'environ 71 % des émissions globales industrielles depuis les années 1980.

Les conséquences du changement climatique

Impact sur les écosystèmes

Biodiversité marine et terrestre

La hausse des températures et l'acidification des océans provoquées par les gaz à effet de serre issus des combustibles fossiles mettent un sacré coup à la biodiversité. Par exemple, le blanchissement massif des coraux, comme celui observé sur la Grande Barrière en Australie en 2016 et 2017, a causé la perte d'environ 30 % des coraux en seulement deux ans. Côté faune terrestre, les espèces migrent généralement vers des régions plus froides ou en altitude, mais certaines ne peuvent tout simplement pas suivre. Le pika américain, par exemple, petit mammifère des montagnes Rocheuses, disparaît localement car il ne peut plus s'adapter à la chaleur croissante.

Pour agir efficacement, il faut identifier les régions à forte vulnérabilité écologique (appelées "points chauds de biodiversité") où la protection des habitats restants est capitale : forêt atlantique au Brésil, bassin du Congo, ou encore les récifs coralliens du Triangle de Corail en Asie du Sud-Est.

Sur le terrain, limiter les activités humaines stressantes pour les écosystèmes (surexploitation des ressources, urbanisation non maîtrisée, pollution plastique) peut donner à la faune et à la flore un répit important pour résister au choc climatique. Cette approche locale, combinée à une réduction très sérieuse de la consommation de combustibles fossiles à l'échelle mondiale, pourrait être notre meilleure stratégie pour préserver ce qu'il reste de biodiversité marine et terrestre.

Dérèglement des saisons et perturbations écologiques

Les saisons qui se décalent ou perdent leurs repères habituels perturbent directement le cycle biologique de nombreuses espèces. Par exemple, en France, certains arbres fruitiers fleurissent en avance – pommiers, cerisiers ou pêchers peuvent avoir jusqu'à trois semaines d'avance sur leur calendrier habituel. Résultat : les pollinisateurs, comme les abeilles, se trouvent déphasés, ratent la floraison, et ça impacte la production agricole.

Côté animaux sauvages, certains oiseaux migrateurs, type hirondelles ou cigognes, modifient leurs itinéraires ou décalent leur départ. Ça perturbe leur reproduction et leur alimentation, parce qu'ils arrivent trop tôt ou trop tard, et leurs ressources ne suivent pas forcément.

En montagne aussi, le décalage des saisons joue fort. L'hiver raccourcit, la neige fond plus tôt, et ça perturbe les espèces adaptées comme le lagopède alpin, un oiseau blanc en hiver, qui devient une proie vulnérable sur sol sans neige.

Concrètement, pour chacun à son échelle, planter des espèces locales mieux adaptées aux sécheresses ou organiser des espaces naturels relais pour accueillir les espèces qui se déplacent à cause des changements pourrait faire une réelle différence. Adapter les périodes de semis, favoriser les variétés précoces ou tardives selon la région, gérer intelligemment les zones humides sont aussi des pistes très utiles face à ces bouleversements pratiques du calendrier écologique.

Conséquences pour l'humanité

Santé publique

Respirer un air pollué lié aux combustibles fossiles, comme celui des villes embouteillées ou des zones industrielles, augmente clairement le risque de maladies respiratoires chroniques comme l'asthme, la bronchite chronique ou les cancers pulmonaires. À Pékin par exemple, les pics fréquents de pollution atmosphérique liés au charbon provoquent une augmentation immédiate des hospitalisations pour problèmes respiratoires aigus.

La combustion des énergies fossiles produit aussi des particules fines (PM2,5), minuscules et capables de pénétrer profondément dans les poumons puis dans le système sanguin. Rien qu'en Europe, la consommation des combustibles fossiles causerait chaque année plus de 400 000 décès prématurés selon l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).

Moins évident mais tout aussi préoccupant : la hausse des températures favorise l'élargissement des zones où les maladies transmises par les insectes se développent, surtout celles portées par les moustiques comme la dengue ou le chikungunya. On a d'ailleurs vu récemment une montée inquiétante des cas de dengue jusque dans le sud de la France, conséquence directe d'étés plus chauds et plus longs.

Enfin, petit conseil concret : éviter de faire du sport à proximité des grandes voies de circulation ou des zones industrielles, surtout en heure de pointe. Les efforts physiques intensifient la fréquence respiratoire et amplifient donc l'ingestion de polluants nocifs pour la santé. Privilégier, si possible, les endroits plus éloignés du trafic ou pratiquer aux moments de plus faible pollution (tôt le matin ou tard le soir).

Migrations climatiques

Chaque année, plus de 20 millions de personnes sont obligées de quitter leur région à cause d'éléments liés au climat : ça veut dire sécheresses, montée des eaux, ouragans, inondations graves ou incendies incontrôlés. En 2020, par exemple, presque 10 millions de déplacements internes rien qu'en Asie du Sud étaient causés par les énormes inondations pendant la mousson. Et l'île de Kiribati, dans le Pacifique, réfléchit déjà concrètement à transférer sa population vers d'autres pays parce que la montée des océans rendra ses terres inhabitables d'ici 50 ans.

La majorité n'émigre pas loin : souvent, on bouge juste vers d'autres régions à l'intérieur du pays ou vers les pays voisins. Mais ces déplacements de population, c'est pas neutre : ça met une pression dingue sur les infrastructures locales, sur l'éducation, la santé et le logement. Pour le dire clairement, on a déjà vu des tensions grimper très fort entre communautés d'accueil et migrants climatiques dans certaines régions, comme en Afrique subsaharienne autour du lac Tchad, où près de 2,5 millions de déplacés climatiques coexistent avec des habitants locaux déjà en situation difficile.

Aujourd'hui, des ONG et experts insistent sur la création de protections spécifiques pour ces migrants forcés par le climat. Contrairement aux réfugiés politiques, les déplacés climatiques ne bénéficient pas encore officiellement d'un statut international protégé par le droit des réfugiés : pas de reconnaissance légale spécifique, et donc pas de couverture humanitaire adaptée. La Nouvelle-Zélande est l'un des rares pays à avoir lancé des réflexions pour offrir un cadre officiel aux réfugiés climatiques.

Concrètement, ce qu'on peut faire maintenant, c'est anticiper ces migrations avec des plans locaux et régionaux d'adaptation. Ça veut dire investir dès aujourd'hui dans des systèmes d’alerte précoce, dans le renforcement des infrastructures (routes, écoles, hôpitaux), mais aussi soutenir des politiques claires d'intégration et d'accueil des populations déplacées, avant que ça dégénère en crise grave.

Foire aux questions (FAQ)

Le charbon est le combustible fossile le plus nuisible pour le climat, car lors de sa combustion, il émet environ deux fois plus de dioxyde de carbone (CO2) que le gaz naturel par unité d'énergie produite. Le pétrole suit le charbon en termes d'émissions, tandis que le gaz naturel, bien que moins polluant, libère tout de même des quantités significatives de méthane, un puissant gaz à effet de serre.

Les activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles pour produire de l'énergie, les transports, l'industrie et l'agriculture constituent les principales sources d'émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, les émissions mondiales de CO2 dues à la combustion des combustibles fossiles représentent environ 70% des émissions globales de gaz à effet de serre.

L'une des conséquences immédiates est la pollution atmosphérique qui affecte directement la santé humaine, notamment via les particules fines et les oxydes d'azote qui provoquent des maladies respiratoires et cardiovasculaires. Par ailleurs, cette combustion génère une augmentation rapide des concentrations atmosphériques de CO2, accentuant l'effet de serre et le réchauffement climatique.

L'acidification des océans provient essentiellement de l'absorption des excès de dioxyde de carbone présents dans l'atmosphère. Actuellement, environ 25% du CO2 rejeté par combustion des combustibles fossiles est absorbé par les océans, provoquant une baisse progressive du pH des eaux marines, ce qui nuit à plusieurs organismes marins, notamment les coraux et le phytoplancton.

Oui, plusieurs alternatives existent comme les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité, géothermie), le nucléaire ou encore les solutions de stockage d'énergie. La transition vers ces alternatives nécessite des investissements importants et des changements dans les habitudes de consommation, mais représente une voie réaliste et durable pour limiter significativement les impacts sur le climat.

Chaque personne peut influencer la réduction des émissions en adoptant des changements simples tels que réduire le chauffage et la climatisation, privilégier les transports en commun ou les véhicules électriques, améliorer l'efficacité énergétique du logement, réduire sa consommation de viande ou soutenir des énergies renouvelables. La multiplication de ces gestes individuels a un effet cumulé significatif à l'échelle globale.

Oui, les véhicules électriques réduisent fortement les émissions de CO2 lors de leur utilisation quotidienne, car ils ne brûlent pas directement de combustibles fossiles. Cependant, leur impact global dépend également du mode de production de l'électricité utilisée pour les charger et de la fabrication des batteries. Lorsque l'électricité provient de sources renouvelables, les gains en matière de réduction des émissions sont optimaux.

Changement Climatique : Réduction des Gaz à Effet de Serre

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