L'accord de Paris vise à limiter l'augmentation de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.
En 2019, les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant de la combustion d'énergies fossiles ont atteint environ 32 milliards de tonnes.
Selon l'Union européenne, l'utilisation des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie a atteint 26% en 2018.
L'Organisation mondiale de la santé estime que la pollution de l'air est responsable d'environ 9 millions de décès par an dans le monde.
Bon, tu sais probablement que le changement climatique vient surtout des activités humaines, hein ? À peu près 75 % des émissions de gaz à effet de serre viennent des énergies fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz. Le reste ? Agricole et lié à la déforestation essentiellement. Donc, pour ralentir tout ça, on doit changer pas mal de choses dans la façon dont on produit notre énergie, notre nourriture et dont on bouge.
Les solutions les plus intéressantes tournent autour de méthodes assez simples finalement : passer aux énergies renouvelables, devenir plus efficace en consommant moins d’énergie pour faire les mêmes choses, adopter un transport durable (ça passe du vélo jusqu’aux véhicules électriques), sans oublier une agriculture et une alimentation plus respectueuses de l’environnement.
Il y a aussi pas mal d'organisations internationales, comme l'ONU, qui cherchent à coordonner tout ça au niveau planétaire. Chacun à son échelle peut déjà faire des choix : consommer différemment, isoler sa maison, changer ses habitudes de transport. Bref, agir concrètement pour baisser notre empreinte carbone.
Installer des panneaux photovoltaïques chez toi ou dans ton entreprise est plus simple et rentable que jamais. En France, tu peux profiter d'une prime à l'autoconsommation, qui grimpe jusqu'à environ 380 euros par kilowatt crête installé pour les petites installations (moins de 3 kWc), et tu peux même revendre ton surplus d'électricité à EDF ou d'autres opérateurs à tarif réglementé, environ 10 centimes d'euros par kWh produit. Dans l'industrie, c'est pareil, mais à échelle plus grande : des entreprises comme L'Oréal, Renault ou encore IKEA couvrent désormais une grosse part de leurs besoins énergétiques grâce aux panneaux solaires installés sur leurs toitures ou parkings. Par exemple, le site industriel Renault de Valladolid, en Espagne, a fixé sur ses bâtiments près de 100 000 m² de panneaux solaires et réduit ainsi chaque année ses émissions de CO2 de quelques milliers de tonnes.
Concrètement, pour maximiser l'efficacité chez toi, oriente les panneaux vers le sud, avec un angle de 30 à 35 degrés par rapport à l'horizontale, c'est le top pour capter le maximum de lumière. Pense à vérifier régulièrement que tes panneaux soient propres, un encrassement peut te faire perdre jusqu'à 15 % d'efficacité – autant éviter ça, non ? N'oublie pas que l'installation se rentabilise généralement entre 8 et 12 ans selon le niveau d'ensoleillement de ton coin, ce qui laisse au minimum une dizaine d'années de production gratuite puisque les panneaux photovoltaïques tiennent facilement plus de 25 ans.
Quand on parle centrales solaires, on pense direct aux panneaux photovoltaïques, mais les centrales thermiques solaires, c'est une autre histoire assez cool. Ici, on utilise des miroirs paraboliques géants qui concentrent les rayons du soleil vers un point précis pour chauffer un liquide spécial. Ce fluide super chaud (qui atteint jusqu'à 400 °C, voire plus !) produit de la vapeur qui alimente directement une turbine pour générer de l'électricité.
Ce que peu de gens savent, c'est qu'on peut stocker la chaleur récupérée, ce qui permet de fournir de l'énergie même après le coucher du soleil. Pratique pour avoir du courant stable quand il n'y a plus aucune luminosité. Exemple parlant : la centrale Gemasolar, en Espagne, qui peut tourner jusqu'à 15 heures sans soleil grâce à de grands réservoirs de sels fondus servant à stocker la chaleur.
Niveau efficacité, une centrale thermique solaire performante peut convertir environ 20 à 30 % de l'énergie solaire captée en électricité, des taux supérieurs à certaines installations photovoltaïques classiques.
Pour ceux qui cherchent à décarboner sérieusement leurs systèmes énergétiques, ces centrales sont particulièrement pertinentes dans les régions très ensoleillées à ciel dégagé (Espagne du Sud, Californie, Maroc). Le truc à garder en tête : ça marche vraiment bien à grande échelle. Pour les particuliers ou PME, privilégier le photovoltaïque reste généralement la bonne idée.
Installer des parcs éoliens terrestres nécessite quelques précautions clés : d’abord choisir un emplacement avec une vitesse de vent moyenne minimale d'environ 20 km/h, idéalement situé loin des habitations pour limiter les nuisances sonores et visuelles. Des études d’impact sur les oiseaux et chauves-souris sont obligatoires, histoire d'éviter les zones sensibles comme les couloirs migratoires ou les réserves naturelles. Pour limiter les conflits avec les riverains, associer la population locale dès le départ au projet aide beaucoup : par exemple, le parc éolien citoyen de Béganne en Bretagne regroupe plus de 1 000 habitants investisseurs et démontre qu'un projet participatif est souvent mieux accepté. Côté production, une seule éolienne terrestre récente génère typiquement entre 2 et 3 MW d'électricité, de quoi alimenter annuellement jusqu'à 2 000 ménages en moyenne. Attention tout de même, le raccordement au réseau électrique nécessite souvent un investissement important et des négociations précises avec les gestionnaires du réseau comme Enedis ou RTE. Enfin, anticiper dès la conception le recyclage des matériaux des pales – actuellement peu recyclables – est essentiel pour limiter à long terme les impacts environnementaux.
Si tu veux comprendre ce qui rend les projets d'éoliennes offshore si intéressants, c'est simple. D'abord, elles tirent avantage des vents marins, plus réguliers, plus puissants et moins perturbés par les obstacles naturels. Concrètement, une éolienne offshore peut produire deux à trois fois plus d'énergie qu'une éolienne terrestre équivalente.
Regarde par exemple le parc éolien de Hornsea, au Royaume-Uni, le plus grand du monde actuellement en activité : avec une capacité totale de 1,2 GW, il alimente environ 1 million de foyers.
Côté technologie, aujourd'hui, on voit émerger des éoliennes offshore flottantes. Ces structures montées sur flotteurs permettent d'aller chercher des vents forts même dans les endroits où la mer est trop profonde pour poser des fondations classiques. En France, le projet pilote Floatgen au large du Croisic en Loire-Atlantique montre déjà d'excellents résultats techniques.
Côté pratique maintenant : pour réussir la mise en place d'un parc offshore, mieux vaut réaliser en amont une cartographie précise des fonds marins et des conditions météorologiques. Implique aussi le plus tôt possible les communautés locales et les acteurs économiques : tu éviteras des blocages qui coûtent cher en argent et en temps. Enfin, pense à l'intégration écologique de ton projet, en respectant les corridors migratoires des oiseaux ou en installant des récifs artificiels à la base des structures flottantes pour soutenir la biodiversité marine.
Les barrages sont aujourd'hui responsables d'environ 16 % de la production mondiale d'électricité. Pour être vraiment efficace niveau climat, un barrage doit être construit sur un site choisi avec soin, car un lac artificiel mal placé peut générer des émissions élevées de méthane à cause de la décomposition de la végétation submergée. Pour réduire ce problème, avant la mise en eau d'un barrage, c'est primordial de retirer au maximum la végétation, arbres et plantes présents dans la zone immergée.
Pour optimiser le rendement énergétique d'un barrage existant, l'une des meilleures solutions est le repowering, qui consiste à moderniser le matériel de production (turbines, générateurs) pour augmenter la production sans devoir construire un nouveau barrage. C'est ce qu'a fait Électricité de France (EDF) en rénovant le barrage de Romanche-Gavet dans les Alpes, augmentant ainsi sa capacité tout en réduisant son impact environnemental global.
Pour limiter les impacts écologiques sur les écosystèmes aquatiques, il est possible de mettre en place des dispositifs innovants comme des passes à poissons intelligentes équipées de capteurs qui adaptent automatiquement leur fonctionnement à la migration des espèces locales.
Enfin, pour atténuer les conflits liés à l'eau, il est conseillé d'associer dès le début populations locales, agriculteurs et défenseurs de l'environnement en développant un comité multi-acteurs participatif réel permettant à chacun de prendre part aux décisions stratégiques sur l'utilisation et la gestion de l'eau.
Installer une microcentrale hydraulique chez toi ou dans ta communauté, c'est une super option si tu disposes d'un cours d'eau avec un débit régulier, même modeste. Concrètement, une microcentrale, c’est une turbine adaptée aux petites puissances (moins de 100 kW généralement, mais souvent entre 5 et 50 kW pour usage domestique). Tu pourras produire ta propre électricité et réduire ta dépendance au réseau, voire même revendre l’excédent à EDF grâce aux tarifs d’achat.
Si tu veux te lancer, sache qu’il faudra d’abord vérifier la réglementation environnementale locale et obtenir une autorisation auprès des autorités (en France, rapproche-toi de la préfecture ou de la DREAL). La turbine Pelton fera parfaitement l'affaire pour un terrain pentu avec un débit réduit, alors qu'une turbine Kaplan sera plus adaptée aux gros débits avec faible dénivelé.
Côté concret, quelques exemples très réussis : la commune d'Allos dans les Alpes-de-Haute-Provence qui produit une bonne partie de son électricité grâce à sa microcentrale hydraulique située sur un petit ruisseau. Autre illustration sympa, la microcentrale de Gourbeyre en Guadeloupe qui permet chaque année d’éviter l’émission d'environ 500 tonnes de CO₂ en produisant environ 385 MWh.
Pense aussi à privilégier des installations avec un bon système de filtrage pour éviter l'accumulation de débris végétaux qui risqueraient d’endommager ta turbine ou d’en réduire les performances. L’entretien d'une microcentrale est assez léger (quelques visites annuelles suffisent généralement), mais tu devrais prévoir un check-up technique régulier (graissage, vérification de l'usure, nettoyage des filtres), histoire de prolonger la durée de vie du matos.
La biomasse regroupe plein de trucs intéressants comme les résidus agricoles, les déchets forestiers, ou encore les matières organiques ménagères qui partent souvent à la poubelle. En France, elle se place au premier rang des énergies renouvelables, devant l’éolien et le solaire réunis. Pourquoi autant misée sur elle ? Parce qu'elle transforme du déchet en énergie. Très concrètement, on peut fermenter naturellement ces déchets dans des cuves spéciales nommées digesteurs : après quelques semaines, on obtient du biogaz, majoritairement composé de méthane. Ce méthane, exploitable tel quel après épuration, permet de produire chauffage, électricité ou carburant (le BioGNV utilisé pour les bus et poids-lourds par exemple).
Petite anecdote sympa : certains agriculteurs européens installent même ces digesteurs dans leurs exploitations agricoles, créant un cercle vertueux : leurs déchets produisent l'énergie dont ils ont besoin. L'Europe produit environ 17 milliards de mètres cubes de biogaz par an grâce à ce procédé, de quoi alimenter en chauffage et électricité presque toute la Belgique pendant une année. Un beau potentiel pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.
Stratégie | Description | Exemples de mise en œuvre |
---|---|---|
Transition énergétique | Remplacement des sources d'énergie fossiles par des énergies renouvelables comme le solaire ou l'éolien. | La France vise 32% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2030. |
Amélioration de l'efficacité énergétique | Optimisation de la consommation d'énergie des bâtiments, industries et transports. | L'Union européenne a établi un objectif d'amélioration de 32,5% de l'efficacité énergétique d'ici 2030. |
Développement de la mobilité durable | Promotion de modes de transport moins polluants, comme les véhicules électriques et le covoiturage. | La Norvège prévoit que tous les nouveaux véhicules vendus d'ici 2025 seront à zéro émission. |
Reboisement et gestion durable des forêts | Plantation d'arbres et meilleure gestion forestière pour augmenter la séquestration du carbone. | Le programme REDD+ de l'ONU soutient les pays en développement dans leurs efforts de réduction des émissions issues de la déforestation. |
Pour isoler efficacement ta maison, la priorité c'est de s'attaquer aux ponts thermiques. Ces petits points faibles (autour des fenêtres, jonctions murs-toiture, dalles du sol) représentent jusqu'à 25 % des pertes d'énergie dans un logement classique. Une technique vraiment intéressante c'est l'isolation par l'extérieur (ITE), qui crée une couverture isolante complète tout autour du bâtiment. En général, tu peux diviser tes factures de chauffage par 2 avec une bonne ITE. Opter pour des matériaux naturels comme la fibre de bois ou la laine de chanvre améliore aussi ton confort l'été en régulant la chaleur. Si tu veux aller plus loin, jette un œil à l'isolation sous vide—les panneaux isolants sous vide (PIV) sont top quand tu as peu d'espace dispo car ils sont ultra-minces mais aussi isolants que 5 fois leur épaisseur en polystyrène classique. Bref, se concentrer sur l'ITE, choisir des matériaux biosourcés et cibler précisément les points faibles est la recette pour une maison agréable et économique niveau énergie.
L'une des techniques les plus efficaces pour capter plus de lumière naturelle, c'est simplement de multiplier les surfaces vitrées orientées sud. Bon, évidemment, ça dépend de la région où t'es, mais en général, l'orientation sud assure une luminosité claire sans chauffage excessif. Et si t'ajoutes des vitrages intelligents, là, t'as un combo gagnant. Par exemple les vitrages électrochromes, ils changent automatiquement d'opacité selon la lumière, ça évite de se retrouver avec une pièce éblouissante ou surchauffée en été.
Tu peux aussi penser aux puits de lumière ou aux conduits lumineux. Même si la pièce n'a aucun mur extérieur, ça permet d'apporter de la lumière directe depuis le toit. Par exemple, une salle de bain centrale ou un couloir sans fenêtre peut devenir super lumineux grâce à ça.
Autre astuce concrète : les étagères réflectrices près des fenêtres. Ces petites choses réfléchissent la lumière naturelle vers le plafond et l'intérieur de la pièce, augmentant jusqu'à 20% la pénétration de lumière.
Bref, maximiser cette lumière naturelle, en plus de faire baisser la facture, ça améliore aussi la qualité de vie, la productivité, et même le sommeil.
Les appareils électroménagers classe A+ consomment en moyenne 15 à 20 % moins d'énergie que ceux de classe A classique. Pour un frigo, par exemple, ça peut représenter facilement 100 à 150 euros économisés sur la facture électrique sur la durée de vie du produit. Concrètement, choisir un lave-linge A+ permet de réduire jusqu’à 30 kg de CO2 par an par rapport à un appareil classique. Un conseil simple : regarde toujours bien l'étiquette énergie avant d’acheter, en visant au minimum A+ (voire A++ ou A+++ si tu peux), et choisis un lave-vaisselle doté d'une fonction « éco », qui utilise l'eau chaude intelligemment et économise facilement 20 litres d'eau par lavage. Franchement, c’est un petit geste qui pèse lourd à la fin de l'année.
Passer à des ampoules LED te fait économiser jusqu'à 80 % d'énergie comparé aux ampoules incandescentes classiques. En plus, leur durée de vie peut grimper jusqu'à 25 fois plus longtemps : dans le concret, c'est 20 000 à 50 000 heures d'utilisation, donc une dizaine d’années voire plus selon ton usage. Pour y voir clair, opte pour des LED avec une température de couleur autour de 2700-3000K (lumière chaude relaxante, idéale au salon ou en chambre) ou plutôt vers 4000K (lumière plus froide, adaptée à la cuisine ou aux espaces de travail).
Si tu veux aller encore plus loin, choisis des LED dimmables qui permettent de varier la luminosité via un variateur pour économiser davantage selon ton utilisation. Question coût : amortissement souvent atteint en moins d'un an seulement. D’ailleurs, certaines communes en France, comme Grenoble, ont vu leur facture énergétique pour l’éclairage public réduite de moitié simplement en passant aux LED. Conclusion pratique pour toi à la maison : remplacer juste cinq ampoules classiques par des LED, c'est potentiellement une économie d'environ 60 euros annuels sur ta facture électrique. Simple, efficace et concret.
Les systèmes de gestion intelligente de l’énergie sont un peu comme l’assistant perso qui contrôle ta conso d'énergie, en version ultra-connectée : ils optimisent ton chauffage, tes lumières et tes appareils électriques, sans que tu sois constamment dessus à vérifier. Concrètement, grâce à des capteurs connectés et des algorithmes bien réglés, ils adaptent automatiquement les réglages d'énergie en fonction de ton mode de vie et du moment de la journée. Par exemple, si t'es au boulot, le thermomètre baisse tout seul la température chez toi, histoire d'économiser sans sacrifier ton confort. Et quand tu rentres, boum, tu retrouves un environnement tout cosy préchauffé à la bonne température juste avant ton arrivée, le tout contrôlé automatiquement par un thermostat intelligent.
Des outils comme les compteurs intelligents Linky, par exemple, permettent aux utilisateurs de suivre leur consommation au jour le jour, voire heure par heure. Certains dénichent même des appareils trop gourmands en énergie, te signalent clairement où tu gaspilles et t'indiquent comment corriger le tir pour des économies immédiates. Selon l'ADEME, bien utilisés, ces systèmes intelligents peuvent réduire ta facture énergétique de 10 à 20 %, c’est assez impressionnant quand même ! Si tu ajoutes à ça une appli simple à gérer depuis ton smartphone, tu vois en direct comment ta maison consomme, et tu pilotes tout ça en quelques clics depuis n'importe où.
L'agriculture est responsable d'environ 12% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Sommet de Rio : adoption de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, établissant les bases des négociations internationales sur le climat.
Signature du protocole de Kyoto : engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés.
Entrée en vigueur officielle du protocole de Kyoto avec la ratification par plus de 140 pays.
Conférence COP15 à Copenhague : prise de conscience internationale accrue, bien que peu de mesures contraignantes furent prises à cette date.
Accord de Paris (COP21) : signature historique par 196 pays visant à limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C, idéalement 1,5°C.
Publication du rapport spécial du GIEC : mise en évidence urgente d'une limitation du réchauffement à 1,5°C et recommandation d'accélérer les stratégies de réduction des émissions.
Conférence COP26 à Glasgow : renforcement des engagements nationaux vers l'objectif de neutralité carbone pour le milieu du siècle.
Investir dans des réseaux ferroviaires plus étendus est une stratégie efficace qui booste la mobilité verte tout en réduisant l'empreinte carbone. Exemple concret : le projet Grand Paris Express en Île-de-France, avec 200 kilomètres de lignes automatiques supplémentaires et 68 nouvelles stations, qui promet de diminuer énormément le trafic voiture en banlieue. Résultat attendu : une réduction annuelle de 27 millions de tonnes d’émissions de CO₂ d'ici 2050. Idem avec la LGV entre Bordeaux et Toulouse prévue pour 2030, elle placera les deux villes à seulement 1 heure l'une de l'autre, réduisant significativement les trajets en voiture ou en avion. Une piste efficace : multiplier les correspondances immédiates bus/métro à proximité des gares interurbaines pour que les gens choisissent naturellement le train plutôt que la voiture. Autre bonne idée : tarifs combinés régionaux attractifs comme en Allemagne avec le billet à 49 euros/mois permettant l'accès illimité aux transports régionaux et urbains.
Les bus électriques (100% batterie) permettent d'éviter totalement les émissions locales de CO2, contrairement aux bus hybrides qui restent moins polluants que les modèles diesel traditionnels, mais utilisent tout de même partiellement un moteur thermique.
Un bus électrique typique permet d'économiser jusqu'à 60 tonnes d'équivalent CO2 par an comparé à un diesel classique.
Pour lancer concrètement une flotte électrique ou hybride, certaines villes misent sur des partenariats innovants : par exemple, Paris a commencé à convertir progressivement ses lignes au tout électrique et ambitionne d'atteindre une flotte 100% écologique d'ici 2025. La ville suédoise de Göteborg utilise quant à elle des bus hybrides rechargeables qui se rechargent rapidement aux arrêts terminus, augmentant leur autonomie tout en gardant des coûts opérationnels raisonnables.
Si tu veux adopter ce type de bus dans ton réseau urbain, vérifie d'abord que tu disposes d'un plan d'installation pertinent de bornes de recharge rapide, idéalement positionnées aux terminus ou aux arrêts les plus fréquentés, ce qui simplifie largement la logistique quotidienne. N'oublie pas non plus la possibilité d'intégrer la recharge solaire grâce à des abris-bus photovoltaïques — cela réduit encore plus l'impact environnemental.
Enfin, le coût d'achat initial reste plus élevé pour ces véhicules, mais les frais opérationnels (carburant, maintenance, réparations) peuvent baisser jusqu’à 30 à 40% sur la durée de vie du véhicule. Financer ces bus via des programmes publics d'aide à l'investissement ou des prêts verts peut te faciliter considérablement la tâche.
Les bornes de recharge rapide peuvent recharger une voiture électrique jusqu'à 80 % en seulement 20 à 30 minutes. Elles délivrent entre 50 kW pour les installations classiques à plus de 350 kW pour les plus récentes (comme celles des réseaux Ionity ou Tesla V3). Si t'as une Renault Zoe standard par exemple, elle peut supporter jusqu'à 50 kW, alors qu'une Porsche Taycan peut accepter jusqu'à 270 kW. Attention, recharger régulièrement à puissance maxi peut réduire la durée de vie de la batterie, donc mieux vaut garder les sessions très rapides uniquement pour les long trajets ou les déplacements urgents. Installer des bornes rapides sur les grands axes routiers, les aires d'autoroutes et dans les parkings des centres commerciaux, ça encourage vraiment les automobilistes à passer à l'électrique. Pour une installation efficace, privilégie le standard CCS (Combined Charging System) adopté par la majorité des constructeurs européens, car ça garantit une compatibilité maximale. Petite astuce : pense à installer des abris ou des zones couvertes autour des bornes, parce que personne n'aime se retrouver en pleine recharge sous la pluie battante !
Pour faciliter l'adoption d'un véhicule électrique (VE) perso, quelques bonnes astuces concrètes existent. En France par exemple, il y a le bonus écologique : jusqu'à 7 000 € pour l'achat ou la location d'une voiture électrique neuve. Il existe aussi des aides locales supplémentaires selon ta ville ou ta région, comme à Paris ou en Occitanie où elles se cumulent au bonus national.
Autre option sympa : l'installation de ta propre borne de recharge à la maison (une borne murale dite "Wallbox"), subventionnée jusqu'à plusieurs centaines d'euros grâce au crédit d'impôt de transition énergétique.
Question économie, tu peux bénéficier de tarifs d'électricité préférentiels auprès de certains fournisseurs qui proposent des offres spécifiques pour la recharge nocturne du véhicule. Avec des applis mobiles dédiées comme Chargemap ou Izivia, tu localises facilement les bornes publiques et vois en direct leur disponibilité.
Petit bonus en plus, certaines collectivités mettent même en place des avantages pratiques comme le stationnement gratuit ou privilégié en centre-ville pour les VE. De petites initiatives simples, mais super utiles au quotidien.
Le choix du vélo ou de la marche pour des trajets quotidiens courts (entre 1 km et 5 km par exemple) peut réduire jusqu'à 75 % tes émissions personnelles de CO₂ liées à la mobilité. Plutôt pas mal quand on sait que près de 40 % des déplacements urbains en voiture en France font moins de 3 km. Quelques villes l'ont bien compris : à Copenhague, environ 62 % des habitants se rendent au travail ou à l'école à vélo chaque jour. Et selon une étude de l’Ademe, investir collectivement dans la mobilité active permettrait d'économiser plus de 3,5 millions de tonnes de CO₂ par an au niveau national d'ici 2030.
Côté santé, pédaler une heure par semaine réduit le risque de maladies cardiovasculaires de près de moitié. Marcher régulièrement améliore aussi la qualité du sommeil et la concentration. Pourtant, seulement 9 % des Français déclarent se déplacer à vélo au quotidien, alors que ce chiffre atteint 36 % aux Pays-Bas.
Les stratégies efficaces pour encourager ce changement passent par un aménagement urbain adapté : pistes cyclables sécurisées clairement séparées des voitures, systèmes efficaces de location urbaine de vélos électriques, zones piétonnes élargies et mieux connectées au réseau de transports en commun. À Strasbourg, par exemple, avec ses plus de 600 km de pistes cyclables, le nombre de cyclistes quotidiens a doublé en seulement dix ans. Un bon exemple à suivre.
Le covoiturage permet de réduire concrètement le nombre de véhicules sur la route, limitant donc les bouchons et diminuant nettement les émissions de CO₂. Un trajet effectué en voiture partagée par quatre personnes émet en moyenne 75 % de gaz à effet de serre en moins par rapport au même trajet réalisé seul. Des villes comme Bordeaux ou Grenoble voient aujourd'hui leur pollution diminuer largement grâce à des plateformes telles que Blablacar ou Karos, qui facilitent vraiment la mise en relation entre conducteurs et passagers.
Côté transport partagé moderne, de plus en plus d'applications proposent désormais le "mobility-as-a-service" (MaaS) : une seule appli combinant covoiturage, autopartage électrique, trottinettes, bus ou tramways. Helsinki en Finlande a été pionnière avec son appli Whim, permettant d'accéder à tous les transports à partir d'un abonnement unique.
Les pouvoirs publics encouragent également ces pratiques via des aides et subventions ciblées. Par exemple, en Île-de-France, les trajets quotidiens réalisés en covoiturage peuvent même recevoir un bonus financier attribué aux conducteurs. Résultat concret : 900 000 trajets quotidiens réalisés en covoiturage dans la région francilienne en 2022.
Le covoiturage gagne aussi les entreprises, où les plans de mobilité inter-entreprises mutualisent solutions et infrastructures. Airbus Toulouse, par exemple, a déployé une plateforme spécifiquement destinée aux trajets domicile-travail de ses employés. L'objectif est de réduire substantiellement l'empreinte carbone du groupe tout en offrant une vraie qualité de vie à ses salariés.
Le saviez-vous ?
En France, près de 30 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du secteur des transports. Favoriser la mobilité douce (vélo, marche...) peut considérablement contribuer à réduire notre empreinte carbone quotidienne.
Planter des arbres en milieu urbain peut réduire la température des villes jusqu'à 4°C en période de forte chaleur, contribuant à absorber le CO2 et à limiter l'utilisation de la climatisation.
Selon l'Agence Internationale de l'Énergie, passer à des ampoules LED permet de consommer jusqu'à 90 % d'énergie en moins comparé aux ampoules incandescentes classiques.
Une alimentation végétarienne ou végétalienne peut réduire jusqu'à 50 % les émissions de gaz à effet de serre liées à notre alimentation par rapport à un régime alimentaire classique incluant viande et produits laitiers.
Changer notre agriculture et notre façon de manger, c'est un gros levier pour réduire les gaz à effet de serre. L'agriculture industrielle utilise beaucoup d'engrais chimiques et rejette des méthanes provenant des élevages, surtout bovins. C'est l'une des grandes sources d'émissions mondiales. En optimisant nos pratiques agricoles, par exemple en privilégiant l'agroécologie, on remet la biodiversité au centre du jeu et on capte davantage de carbone dans les sols. Manger plus de produits végétaux locaux et bio aide aussi à réduire la quantité d'énergie fossile utilisée pour le transport, l'emballage ou la transformation. Moins de viande rouge, plus de légumes de saison : c'est bon pour la planète, mais aussi pour notre santé. Selon plusieurs études, un régime alimentaire plus végétal permettrait de réduire jusqu'à 70 % les émissions liées à l'alimentation. La lutte contre le gaspillage alimentaire est une autre bonne pratique, parce que jeter de la nourriture, c'est gaspiller toutes les ressources et émissions utilisées pour la produire. Aujourd'hui, près du tiers de la nourriture produite mondialement finit à la poubelle ! En évitant ça, on économise en ressources, en eau, en surface agricole et on réduit nos déchets. Tout le monde y gagne.
Plusieurs dispositifs vous accompagnent financièrement pour vos rénovations énergétiques : MaPrimeRénov', l'Éco-prêt à taux zéro, les aides des collectivités locales, ainsi que la TVA réduite à 5,5 % sur les travaux de rénovation énergétique. Ces dispositifs rendent la rénovation accessible à un grand nombre de ménages.
L'efficacité énergétique des panneaux photovoltaïques est généralement comprise entre 15 et 20 %. Un toit bien orienté et sans ombrage peut fournir une part très significative des besoins électriques d'une habitation. En moyenne, 20 à 30 m² de panneaux couvrent environ 50 à 70 % des besoins d'électricité d'un foyer français moyen.
Vous pouvez réduire votre impact carbone personnel en utilisant davantage les transports en commun ou des moyens de mobilité douce (vélo, marche), en adoptant une alimentation plus durable (moins de viande, privilégier les produits locaux), en optimisant vos consommations énergétiques à la maison (isolation, appareils économes en énergie) et en réduisant vos déchets.
Les principaux secteurs responsables des émissions de gaz à effet de serre sont l'industrie énergétique, les transports (en particulier automobiles et aéronautiques), l'agriculture, les procédés industriels et les bâtiments résidentiels et commerciaux.
Oui, absolument ! Un véhicule partagé entre deux personnes divise par deux les émissions attribuées à chacun, et ainsi de suite. Sur une année, covoiturer un trajet quotidien de 30 km permettrait à une personne d'éviter jusqu'à 900 kg de CO₂, soit l'équivalent des émissions annuelles dues à la consommation électrique d'un petit appartement.
L'agriculture biologique réduit les émissions en évitant l'utilisation d'engrais chimiques de synthèse (dont la fabrication est énergivore) et en adoptant une gestion durable des sols qui permet de mieux stocker le carbone. Elle diminue ainsi, en moyenne, de 20 à 25 % les émissions des exploitations agricoles comparée à l'agriculture conventionnelle.
La réduction des émissions implique de diminuer directement à la source les quantités de gaz à effet de serre émises. La compensation consiste à financer des projets environnementaux pour compenser les émissions restantes, en absorbant le même volume d'émissions ailleurs (par exemple, en créant des puits de carbone en plantant des forêts). La priorité doit toujours être donnée à la réduction, seule option réellement durable à long terme.
Le dioxyde de carbone (CO₂) est le gaz à effet de serre le plus abondamment émis par les activités humaines, ce qui explique pourquoi il est souvent utilisé comme référence dans les débats climatiques. Cependant, il existe d'autres gaz significatifs comme le méthane ou le protoxyde d'azote, qui ont un effet de réchauffement par kilogramme bien supérieur au CO₂, mais ils sont émis en moindre quantité.
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Question 1/5