Aujourd'hui tu le sais bien, parler de crise climatique et de destruction de la nature, c'est devenu un truc banal. Pourtant, derrière tout le bla-bla des adultes, ce sont souvent les ados qui ont vraiment le pouvoir de changer les choses. Oui, toi, avec tes baskets et ton smartphone, tu représentes une génération qui pourrait bien sauver la planète—mais encore faut-il savoir comment agir (et oui, Netflix ça compte pas comme écolo).
Et justement, c'est ça l'enjeu réel : comprendre pourquoi nos habitudes de consommation—souvent automatiques et un brin futiles—peuvent vraiment avoir un impact énorme sur l'avenir de la planète. Savoir pourquoi acheter moins, mieux et différemment, ce n'est pas juste un truc bobo-donneur-de-leçons, mais une nécessité concrète face à la réalité écologique d'aujourd'hui. Oui, je sais, c'est moins cool sur TikTok, mais promis, ça vaut le coup de t'y intéresser sérieusement.
Voilà pourquoi, aujourd'hui plus que jamais, l'éducation environnementale doit devenir une priorité à l'école, mais aussi dans ta vie quotidienne. Pas seulement une case à cocher dans un programme scolaire noyé sous les devoirs, mais une porte ouverte sur un futur plus cool, plus juste et nettement plus vert.
des adolescents considèrent le changement climatique comme une menace sérieuse pour l'humanité.
de nourriture sont gaspillées chaque année dans le monde.
des jeunes français se disent influencés par leur entourage familial en matière de consommation responsable.
d'emballages plastiques sont utilisés chaque année dans le monde.
Quand on donne des infos claires sur l'environnement tôt aux ados, c'est prouvé que ça change réellement leur attitude plus tard. Une étude réalisée aux États-Unis a montré que les jeunes ayant bénéficié de programmes d'éducation environnementale adoptent des comportements durables dans près de 70% des cas contre environ 40% pour ceux qui n'y ont pas eu accès. En gros, plus tôt on en parle, mieux ça marche.
Plus concrètement, les pédagogies qui marchent fort sont celles basées sur des actions pratiques dans le quotidien des jeunes. L'apprentissage par projets, par exemple organiser un jardin partagé ou un composteur sur place à l'école, aide clairement à relier théorie et réalité. Les jeunes s'investissent davantage quand l'environnement devient concret, plutôt que de rester une notion abstraite abordée vite fait en cours de bio.
Au Japon, certaines écoles appliquent la méthode "fūdo" qui relie l'apprentissage à l'environnement local immédiat. Ça fonctionne super bien : les élèves prennent conscience qu'ils font partie intégrante d'un ensemble naturel et culturel, et ça booste directement leur engagement écolo. D'ailleurs, d'après les chercheurs, ce type de méthode favorise durablement des comportements responsables mobiles sur plusieurs générations.
Le but de tout ça, c'est de créer une véritable sensibilité envers la planète dès l'adolescence. Pas juste réciter une leçon sur le climat pour avoir une bonne note, mais bien cultiver naturellement une prise de conscience que chaque acte de consommation a des conséquences réelles ailleurs. Cette conscience reste profondément ancrée à l'âge adulte.
La fast fashion, ça te dit quelque chose ? Par exemple, produire un seul jean nécessite environ 7 500 litres d'eau, c’est autant qu’un individu boit en 7 ans. Ce genre d'achat rapide et fréquent provoque non seulement l'épuisement des ressources, mais pousse aussi au gaspillage massif. Petite astuce concrète : essaye de privilégier les vêtements de seconde-main ou les pièces de qualité qui tiennent dans le temps.
Autre exemple que l'on sous-estime : nos appareils numériques. Acheter systématiquement le dernier smartphone, même quand l'ancien fonctionne toujours, génère d’énormes quantités de déchets électroniques. Chaque année, environ 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont produites dans le monde, et seulement 20% sont recyclées correctement. Le reste finit souvent dans des décharges à ciel ouvert en Afrique ou en Asie, causant des dégâts environnementaux et sanitaires majeurs.
Limiter ces achats impulsifs et penser plus souvent réparation, réutilisation ou échange peut grandement limiter ces dégâts. Juste s'arrêter deux minutes avant d’acheter et se demander : "Est-ce que j’en ai vraiment besoin ?", ça fait déjà une différence concrète.
Mesurer ton empreinte écologique personnelle, c'est une manière très pratique de comprendre à quel point tes choix quotidiens affectent la planète. Ça inclut ta façon de consommer, de manger, de te déplacer ou de te loger. Par exemple, si tu réduis ta consommation de viande rouge à seulement une fois par semaine, tu peux diminuer jusqu’à 10 à 15% ton empreinte carbone alimentaire annuelle. Autre donnée concrète : en préférant acheter des vêtements d'occasion plutôt que neufs, tu économises en moyenne 80% des ressources nécessaires à leur fabrication. Prendre des douches de 5 minutes max au lieu de bains diminue aussi énormément ton impact eau, avec jusqu'à 150 litres économisés à chaque utilisation. Et si tu veux vraiment te rendre compte de tes progrès concrets, utilise des calculateurs d'empreinte comme celui du WWF ou de l'ADEME : ils donnent des infos chiffrées super parlantes, pratiques pour ajuster précisément tes comportements.
Avantages de l'éducation environnementale | Exemples d'actions responsables | Initiatives en milieu scolaire |
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Augmentation de la conscience écologique | Choix de produits locaux et de saison | Programmes de recyclage dans les écoles |
Amélioration des comportements durables | Utilisation de moyens de transport verts | Ateliers sur le jardinage écologique |
Encouragement à la participation citoyenne | Engagement dans des projets de reforestation | Projets de nettoyage communautaire |
Renforcement des compétences décisionnelles | Adoption d'habitudes de consommation énergétique réduite | Cours sur l'impact environnemental des produits de consommation |
Quand un ado pige vraiment les impacts de ses choix, ça change assez vite ses habitudes. Par exemple, savoir que fabriquer juste une paire de jeans demande près de 7 500 litres d'eau (de quoi remplir environ cinquante baignoires !), ça calme vite le shopping compulsif. Ou quand il réalise qu'envoyer un simple selfie sur Snapchat consomme autant d'énergie qu'une ampoule LED pendant presque une heure, il réfléchit à deux fois avant d'inonder ses potes de photos inutiles.
Les jeunes qui comprennent clairement le lien entre leurs choix de consommation et la destruction d'écosystèmes fragiles optent souvent spontanément pour des produits plus éthiques. Une étude menée en France par l'Ademe en 2021 montre que 68 % des adolescents interrogés sont prêts à changer leurs comportements si on leur explique simplement et concrètement l'impact environnemental réel de leurs actes.
Certains établissements scolaires organisent des ateliers pratiques, genre calculer en direct l'empreinte carbone de leur repas à la cantine, et ça marche. Les élèves comprennent mieux l'intérêt d'un repas végétarien ponctuel quand ils voient noir sur blanc la différence sur leur consommation quotidienne en ressources naturelles. Faire prendre conscience aux ados de ces impacts, c'est surtout leur donner la possibilité concrète d'agir à leur échelle, sans culpabiliser mais en comprenant précisément ce qui se joue derrière chacun de leurs choix.
Déjà, apprendre à repérer des labels sérieux peut aider pour choisir des produits plus responsables : par exemple Fair Trade garantit des conditions de travail équitables aux producteurs, tandis que la certification GOTS assure que tes vêtements ont vraiment été fabriqués en coton bio, sans produits chimiques agressifs. Pareil pour le label FSC, parfait pour choisir des cahiers ou du papier issus de forêts bien gérées.
Un truc concret super utile : utiliser des applis ou plateformes comme Clear Fashion ou Yuka, qui permettent de scanner un produit et d’avoir instantanément une démarche éthique derrière, ou de savoir si les ingrédients sont carrément nocifs.
Quand on parle mode par exemple, privilégie carrément les marques vraiment engagées comme Patagonia, qui propose de réparer gratuitement les vêtements abîmés pour prolonger leur vie, ou la marque de baskets française Veja, qui utilise du caoutchouc naturel d’Amazonie et du coton bio.
Niveau tech, choisir des smartphones ou laptops facilement réparables et durables (comme ceux de la marque Fairphone ou certains modèles chez Framework) fait une grosse différence face à l'obsolescence programmée.
Enfin, simplement préférer des produits locaux, faits près de chez toi, contribue directement à réduire l'empreinte carbone liée au transport et soutient l'économie locale, tout en s'assurant de leur traçabilité.
Chez les ados, un premier réflexe hyper concret pour réduire les déchets est de troquer les produits jetables contre des solutions réutilisables. Par exemple, remplacer les bouteilles plastiques par des gourdes stylées en inox permet à lui seul d'économiser plus d'une centaine de bouteilles par an par personne. Autre tip facile, passer des sandwichs emballés dans de l'alu ou du film plastique à des lunch-boxes lavables en bambou ou acier, ça fait toute la différence à long terme.
Côté gaspillage alimentaire, un chiffre percutant : en France, chaque personne jette près de 30 kg d'aliments encore comestibles par an, souvent à cause d'une mauvaise compréhension des dates limites ou d'un stockage mal pensé. Une astuce simple consiste à organiser les placards et le frigo en mode FIFO (First-in First-out), en plaçant devant les aliments achetés en premier pour ne pas les oublier. Les applis anti-gaspi comme Too Good To Go sont aussi top côté ados : elles permettent d'acheter à prix réduit les invendus alimentaires des commerces de quartier, tout en aidant concrètement l'environnement.
Enfin, savoir réparer ou upcycler ses vêtements au lieu d'en acheter de nouveaux à tout bout de champ permet non seulement de créer un style personnalisé super cool mais aussi de limiter fortement son empreinte écologique liée aux tissus. Une simple action comme suivre un tuto YouTube pour customiser ou réparer un jean déchiré, c'est à la fois efficace en termes environnementaux et hyper valorisant côté créativité.
est le seuil critique au-delà duquel les scientifiques avertissent que les conséquences du changement climatique pourraient devenir irréversibles.
Première conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à Stockholm, sensibilisant pour la première fois massivement à l'importance de l'éducation environnementale.
Création du Programme international d'éducation environnementale par l'UNESCO visant à promouvoir la prise de conscience environnementale dès le plus jeune âge.
Rapport Brundtland, définissant le concept de 'développement durable' et soulignant le rôle crucial de l'éducation pour changer les comportements de consommation.
Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, conférence internationale majeure impulsant l'intégration de l'éducation environnementale dans les cursus scolaires à travers le monde.
Décennie des Nations Unies pour l'éducation au service du développement durable (2005-2014), reconnaissance mondiale de la centralité de l'éducation environnementale pour accompagner les jeunes vers une consommation plus responsable.
Adoption par l'ONU des Objectifs de Développement Durable (ODD), avec l'Objectif 12 visant à promouvoir une consommation et une production durables.
Mouvement 'Fridays For Future' initié par l'adolescente Greta Thunberg, mobilisant massivement les jeunes autour de l'urgence climatique et de la nécessité d'une consommation responsable.
Propose des projets zéro déchets concrets, comme la création de sacs réutilisables à partir de vieux t-shirts ou le compostage en classe avec les déchets de la cantine. Organise des simulations de débats du type "tribunal écologique" dans lesquels les élèves défendent différents acteurs liés à l'environnement (industriels, agriculteurs, écologistes, entreprises du textile), histoire d'aiguiser l'esprit critique et la prise de conscience. Autre truc sympa : le défi "empreinte écologique", avec une appli ou un calculateur en ligne où chaque élève mesure l'impact réel de ses habitudes quotidiennes (transport, alimentation, numérique). Mets en place des expériences pratiques comme observer la biodégradabilité de différents matériaux en conditions réelles dans un composteur en classe. Ce qui marche aussi hyper bien, c'est demander aux élèves de créer et gérer un potager urbain dans l’établissement : apprendre avec les mains dans la terre, c’est toujours plus parlant qu'avec une simple théorie.
Une approche qui marche vraiment bien en classe, c'est de créer des projets concrets qui mêlent plusieurs matières. Par exemple, certains établissements mettent en place des ateliers où les élèves doivent créer un potager bio dans l'enceinte de l'école. Ça touche à tout : sciences de la vie pour comprendre comment poussent les plantes, maths pour calculer la quantité d'eau nécessaire ou estimer le rendement des légumes, et même arts plastiques pour fabriquer des affiches pédagogiques sur la biodiversité.
Autre exemple qui fonctionne bien, les projets de type "Zéro Déchet". Les ados organisent une campagne anti-gaspillage alimentaire à la cantine en mesurant concrètement ce qui est jeté chaque jour pour ensuite imaginer des solutions : composteurs, redistributions des restes utilisables, sensibilisation entre pairs avec des présentations et sketches créatifs.
Certains lycées ont même impliqué leurs élèves dans une réflexion concrète sur la consommation énergétique, comme à Lorient où une classe entière a travaillé avec une entreprise locale pour concevoir et installer un petit dispositif solaire photovoltaïque accessible sur le toit de l'école. Ça a non seulement permis aux jeunes de mieux saisir les enjeux énergétiques, mais aussi de booster concrètement leur motivation parce qu'ils voyaient directement les résultats de leurs efforts. Ces projets-là, super pratiques, donnent aux jeunes un véritable rôle d'acteurs dans l'action écologique, sans se limiter à simplement leur "parler" d'environnement.
Les camps et ateliers sont tops pour connecter directement les ados à la réalité de l’environnement par des expériences pratiques. Par exemple, des camps type Mountain Riders proposent concrètement des actions de terrain pour lutter contre les déchets en montagne en faisant participer les jeunes à des ramassages et à des ateliers DIY (fabrication de cosmétiques zéro déchet, repair-cafés ou fabrication d’objets récup'). Sinon, les ateliers comme ceux proposés par l'association Surfrider Foundation Europe impliquent les adolescents dans la protection des océans, avec non seulement des opérations de nettoyage des plages, mais aussi des analyses réelles sur l’état des déchets ramassés pour mieux comprendre leur origine. L’idée cool derrière ces initiatives, c’est d'apprendre par la pratique en montrant concrètement comment agir au quotidien en faveur de l'environnement, au lieu d'en rester seulement à la théorie. Des compétences pratiques, durables et hyper motivantes !
Ces groupes, souvent impulsés localement par des ados motivés, permettent de passer rapidement des idées à l'action sur des sujets précis comme la lutte contre le gaspillage alimentaire au lycée, l'organisation de clean-up days, ou encore la création de potagers urbains collectifs. Ils aident les membres à expérimenter directement la mise en pratique de valeurs écologiques plutôt que de simplement en parler. Par exemple, l'association française REFEDD (Réseau Français Étudiant pour le Développement Durable) accompagne des centaines de jeunes chaque année dans la mise en place de projets concrets, comme des défis "zéro plastique" ou des ateliers DIY pour fabriquer ses propres produits ménagers ou cosmétiques. Autre exemple cool : l'association Surfrider Foundation Europe compte plusieurs clubs de jeunes lycéens super impliqués sur le littoral atlantique français qui surveillent régulièrement la pollution plastique des plages et organisent des évènements conviviaux pour nettoyer leurs spots préférés. Concrètement, ces assos proposent souvent du mentorat, du matériel gratuit (kits de sensibilisation, outils pour le jardinage urbain...), et même parfois des financements. Pour commencer, se rapprocher des structures existantes évite de repartir de zéro et permet d'intégrer direct une communauté active prête à partager ses astuces et bons plans.
Le saviez-vous ?
Le secteur textile est responsable d'environ 8% à 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre supérieur aux émissions combinées du transport maritime et aérien international. Choisir des vêtements durables et/ou d'occasion permet de réduire considérablement son empreinte écologique.
D'après le GIEC, intégrer des changements dans nos comportements individuels (transport, alimentation, gestion des déchets...) pourrait réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 40% à 70% d'ici 2050.
Selon une étude de l'UNESCO, l'éducation environnementale dès le plus jeune âge augmente significativement les chances que les individus adoptent des comportements écoresponsables tout au long de leur vie.
Chaque année, près d'un tiers des aliments produits pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes d'aliments, est perdu ou gaspillé. Cela représente non seulement une perte économique considérable, mais aussi un gaspillage d'eau, de terres et d'énergie.
Chez les ados, les potes jouent un rôle énorme dans les choix de consommation, c'est un vrai truc psychologique validé par pas mal de recherches. Quand tout ton groupe porte des fringues de fast-fashion ou le dernier gadget à la mode, t'as naturellement envie de faire pareil pour éviter d'être exclu. Un rapport récent de l'ADEME pointait clairement que la majorité des ados interrogés déclaraient consommer certains produits uniquement sous l'influence des copains ou des réseaux sociaux, même quand ils savent que c’est mauvais pour la planète.
Sur Instagram ou TikTok par exemple, il suffit qu'une tendance explose pour que des millions d’ados veuillent immédiatement suivre le mouvement, quitte à ignorer ce qu'ils savent sur l'écologie. Le défi à relever, c'est comment retourner cette pression sociale pour en faire un moteur positif : comme lancer des challenges autour de vêtements vintage, du zéro déchet ou du DIY. Quelques expériences réussies existent déjà : des ados qui créent eux-mêmes des vidéos sympas sur TikTok pour partager des astuces concrètes comme shopper écologique à petit prix ou confectionner ses propres cosmétiques naturels.
Un autre aspect, c'est l'habitude. Acheter neuf, jeter vite, c’est vraiment ancré chez beaucoup. Pour casser ça, il faut des solutions ultra-simples, accessibles et surtout attractives. Par exemple, des applis comme Vinted sont efficaces parce qu’elles rendent vraiment cool et facile d’adopter des habitudes de consommation durable sans perdre en popularité. Encourager l'utilisation ludique des plateformes d'échange, des friperies branchées ou des chaînes YouTube qui rendent stylée la récup et l'upcycling, voilà des pistes concrètes et actionnables pour briser efficacement les mauvaises habitudes liées aux groupes de copains.
Choisir écoresponsable, concrètement, ce n'est pas toujours accessible à tout le monde. Exemple parlant : l'alimentation bio ou locale coûte encore en moyenne 30 à 50% plus cher que les produits conventionnels classiques. Pareil pour les vêtements fabriqués de manière éthique et écologique : un t-shirt issu du commerce équitable ou confectionné en matières recyclées dépasse souvent les 25 euros, contre moins de 10 euros dans les grandes enseignes de fast-fashion.
Aussi, pour de nombreux ados vivant en milieu rural ou périurbain, l'accès à des magasins spécialisés en vrac ou à des réseaux solidaires reste très limité, voire inexistant. On pense souvent à tort que tout le monde peut commander durable en ligne, mais la vérité c'est que les frais de livraison supplémentaires ou les conditions de commande minimales rendent ces options hors de portée pour pas mal de familles modestes.
Actionnable concrètement ? Mettre en place des aides ou coupons incitatifs ciblés pour les jeunes consommateurs, soutenir le développement d'épiceries collaboratives et solidaires dans les zones périphériques, ou encore intégrer davantage ces solutions dans les établissements scolaires eux-mêmes, par exemple avec des systèmes d'échange de vêtements ou de fournitures scolaires pour passer outre les obstacles financiers habituels.
Aujourd'hui, l'éducation environnementale dans les écoles françaises passe souvent à côté du concret. Elle reste majoritairement théorique et scolaire, avec un discours assez décalé du quotidien des ados. Résultat : les jeunes comprennent vite les enjeux globaux (pollution, réchauffement climatique), mais ils peinent à faire le lien avec leurs petits gestes quotidiens. Par exemple, ils savent ce qu'est l'effet de serre, pourtant beaucoup ignorent encore quelles habitudes personnelles génèrent le plus d'émissions de CO2 (acheter neuf tout le temps, consommer de la fast fashion ou utiliser systématiquement la voiture individuelle).
Même si les programmes scolaires évoluent doucement, ils restent trop focalisés sur les connaissances générales et négligent l'aspect psychologique et comportemental. Du coup, la vraie question, c'est pas juste de comprendre le problème, c'est aussi de savoir pourquoi on continue malgré tout à consommer de façon irresponsable. L'éducation environnementale actuelle traite trop rarement des biais psychologiques, comme le fait qu'on opte parfois pour l'option la plus polluante simplement parce qu'elle est plus pratique ou socialement valorisée.
Autre limite importante : les approches pédagogiques actuelles manquent encore cruellement d'interactivité et de ludisme. Beaucoup de profs reconnaissent qu'ils ne disposent pas d'outils pédagogiques efficaces, comme des serious games ou des ateliers pratiques visant explicitement le changement de comportement. Pourtant, pas mal d'études le montrent clairement : les ateliers interactifs, les échanges, les jeux de rôles et les défis collectifs influencent nettement plus fortement les comportements des adolescents que les cours théoriques classiques.
Enfin, dernier souci : l'éducation environnementale, telle qu'elle est pensée aujourd'hui, tient peu compte des inégalités socio-économiques. Un jeune issu d'un milieu favorisé pourra facilement suivre des recommandations écoresponsables, car ses parents en ont les moyens (acheter bio, équitable ou choisir par exemple des vêtements éthiques plus chers). Mais quand tu viens d'un environnement plus modeste, ces choix apparaissent parfois totalement hors de portée. Et ça, ça génère facilement une impression d'exclusion et d'impuissance, voire du découragement. Ce serait utile de proposer des ressources adaptées, accessibles à tous les ados, quelle que soit leur situation financière ou sociale.
Vous pouvez l’expliquer en précisant que l’empreinte écologique est une mesure permettant d’évaluer l’impact de nos habitudes quotidiennes sur la planète. Pour rendre le concept plus concret, vous pouvez calculer ensemble votre empreinte écologique à travers des quiz interactifs en ligne, en discutant des habitudes quotidiennes comme les transports, l’alimentation, ou la gestion des déchets.
Privilégiez les activités concrètes, comme organiser une visite d'un centre de tri des déchets ou lancer un défi familial « zéro déchet ». Apprenez-lui à identifier les logos de recyclage, à composter les déchets organiques ou à réutiliser divers objets du quotidien. Ces expériences lui permettront d'assimiler l'importance de réduire, réutiliser et recycler de manière naturelle.
Vous pouvez commencer par sensibiliser votre adolescent aux conséquences environnementales de certains choix alimentaires, en favorisant une consommation locale, saisonnière et en limitant les aliments très transformés. Impliquez-le dans la préparation des repas et faites lui découvrir de nouvelles alternatives végétales ou biologiques. Des activités ludiques et pédagogiques, telles que cuisiner ensemble ou visiter un marché de producteurs locaux, contribuent à renforcer son engagement environnemental.
Oui, plusieurs applications mobiles et jeux éducatifs existent pour sensibiliser les jeunes de manière ludique et interactive. Par exemple, l'application 'WAG - We Act For Good' permet d’adopter des défis quotidiens liés à l'environnement et fournit des conseils pratiques pour une vie plus responsable. Le jeu en ligne 'Clim’way' invite à gérer une ville tout en réduisant ses impacts environnementaux, permettant de mieux comprendre les enjeux climatiques concrets.
Des plateformes telles que la Fondation Nicolas Hulot proposent des dossiers pédagogiques très complets. L'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) dispose également de ressources variées (vidéos, infographies, fiches pratiques interactives) spécifiquement adaptées à différents niveaux scolaires. Ces ressources facilitent la compréhension des élèves sur les problématiques environnementales et encouragent à devenir des éco-citoyens actifs.
Ouvrez le dialogue sur la pression sociale et les stratégies marketing qui influencent la consommation des adolescents. Encouragez une réflexion critique sur ce qui motive réellement l’achat en question. Valorisez les comportements positifs au lieu de critiquer ses choix, par exemple en saluant ses efforts à opter pour des achats réfléchis, durables ou éthiques.
L'école joue un rôle clé en apportant de solides connaissances théoriques et pratiques sur les enjeux écologiques. À la maison, vous pouvez renforcer les leçons apprises en classe par le biais d’actions quotidiennes : instaurer le tri sélectif, limiter les consommations d’eau ou d’énergie, adopter une alimentation raisonnée. Dialoguer régulièrement avec votre adolescent sur ces sujets rend les enseignements scolaires plus pertinents et efficaces.
Oui, de nombreux programmes et dispositifs publics existent pour permettre aux adolescents de s’impliquer concrètement. Par exemple, le dispositif du Service National Universel (SNU) intègre un volet écocitoyenneté avec des missions environnementales. Les Conseils municipaux des jeunes (CMJ) dans les différentes communes offrent aussi l'opportunité aux jeunes de mener des projets locaux concrets allant dans le sens du développement durable.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/8