Les émissions de CO2 des transports représentent 21% de l'empreinte carbone mondiale.
Les ampoules LED consomment jusqu'à 80% d'énergie en moins que les ampoules à incandescence.
Une personne consomme en moyenne 2 500 litres d'eau par jour, dont une grande partie peut être réduite grâce à des gestes simples.
Réduire la consommation de viande de 30% permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Les ampoules LED consomment en moyenne 80% de moins qu'une ampoule à incandescence classique et jusqu'à 50 fois plus durables. Elles tiennent environ 25 000 heures, contre seulement 1 000 à 2 000 heures pour une ampoule classique. Concrètement, en remplaçant 10 ampoules classiques par des LED, tu peux économiser jusqu'à 60 euros par an sur ta facture d'électricité. Niveau confort visuel, les ampoules LED diffusent une lumière uniforme et instantanée, sans délai à l'allumage. Et en bonus : contrairement aux ampoules fluocompactes, elles ne contiennent pas de mercure, donc zéro risque pour ta santé ou l'environnement en cas de casse. Pour repérer les ampoules LED les plus efficaces et performantes, garde un œil sur l’étiquette énergétique : vise le classement A+ ou A++ et privilégie les modèles offrant un éclairage chaud et doux — autour de 2700K à 3000K pour une ambiance agréable à la maison.
Tu penses que ton appareil en veille ne consomme presque rien ? Faux ! Une télé, une box Internet ou même un micro-ondes continuent de pomper de l'énergie même une fois "éteints". Ces consommations dites fantômes représentent souvent jusqu'à 11 % de ta facture d'électricité annuelle, pas mal pour des équipements supposés à l'arrêt ! Concrètement, un décodeur TV laissé en veille 20h par jour peut consommer autant en un an qu'un ordinateur portable utilisé quotidiennement pendant deux mois. Alors débranche tout ce qui ne sert pas en permanence. Encore plus facile, opte pour des multiprises avec interrupteur afin d'éteindre plusieurs appareils d'un coup en un seul geste. Une simple prise connectée programmable peut aussi faire l'affaire. Plus pratique qu'aller débrancher chaque appareil tous les soirs, non ? Non seulement tu économises de l'argent, mais tu préserves aussi la planète : réduire ces veilles inutiles limite l'équivalent en émissions de CO₂ de plusieurs dizaines de kilos par an. Autant joindre l'utile à l'agréable !
Si tu veux alléger ta facture d'électricité, commence d'abord par regarder l'étiquette énergie quand tu prends un appareil électroménager. Petit rappel concret : un frigo de classe A+++ consomme en moyenne 60% d'énergie en moins qu'un appareil classé A. Pour le lave-linge, pareil, un appareil A+++ consomme jusqu'à 30% de moins que la classe A. En gros, investir un peu plus au départ fait rapidement économiser des dizaines d'euros sur ta facture annuelle. Pense aussi à la taille des appareils : plus gros ne signifie pas nécessairement mieux, choisis une taille adaptée à tes besoins, sinon tu gaspilles inutilement. Côté écrans, petit tuyau : passe aux écrans LED au lieu des écrans plasma, les premiers consomment jusqu’à deux fois moins d'énergie. Dernier conseil efficace : règle ton frigo entre 4 et 5 degrés maximum par exemple, chaque degré en moins augmente ta conso d'environ 5%.
La toiture représente jusqu'à 30 % des pertes de chaleur d'un logement : il vaut donc mieux isoler les combles en priorité, ça fait de sacrées économies. Pour ça, privilégie plutôt des isolants naturels comme la ouate de cellulose (fabriquée à partir de papier recyclé), la fibre de chanvre ou le liège expansé, parce qu'ils sont efficaces et beaucoup plus écolos que la laine de verre classique.
Autre truc utile : isoler tes murs par l'extérieur quand c'est faisable. Certes, ça coûte un peu plus cher au départ, mais ça évite de perdre de précieux mètres carrés à l'intérieur. En plus, cette méthode élimine la plupart des ponts thermiques, ces endroits où la chaleur se sauve.
Si tu as du double vitrage ancien, pense au triple vitrage uniquement si tu habites dans une région très froide, sinon c'est souvent inutile et cher pour pas grand-chose. En général, un double vitrage performant suffit largement et revient moins cher pour presque le même confort.
Pense aussi à tes sols, surtout ceux situés au-dessus d'une cave ou d'un vide sanitaire : une simple isolation par panneaux rigides ou laine minérale fixés par-dessous fait déjà une belle différence niveau confort thermique.
Dernière astuce : installer des rideaux épais devant les fenêtres et fermer les volets la nuit limite sérieusement la déperdition de chaleur, tout simplement.
Rien que pour un trajet quotidien de 10 km, préférer le bus ou le métro à la voiture permet déjà d'économiser environ 800 kg de CO₂ chaque année. Et contrairement aux clichés, même s'ils roulent parfois au diesel, à fréquentation égale, les bus urbains rejettent en moyenne moins d'un tiers de la pollution par passager qu'une voiture individuelle. D'ailleurs, tramways et métros électriques, eux, sont encore plus propres : ils fonctionnent souvent grâce à des sources d'énergie renouvelable ou peu carbonée. Si tu habites en France, sache que 70% de l'électricité utilisée pour ces transports provient du nucléaire, quasiment sans émissions directes de CO₂. Aujourd'hui, beaucoup de villes proposent des applications pratiques, comme Citymapper ou Moovit, qui te permettent d'avoir les horaires en temps réel, l'affluence prévue, et le meilleur itinéraire en quelques secondes. Côté portefeuille, c'est aussi gagnant : à Lyon par exemple, un abonnement mensuel coûte autour d'une soixantaine d'euros, contre environ 200 euros par mois en voiture (carburant, assurances et entretien inclus). Un bon geste pour la planète, et ton compte en banque aussi.
Une voiture perso roule en moyenne à seulement 5 % de sa capacité : franchement pas malin côté environnement. En covoiturage, tu peux diminuer jusqu'à 75 % tes émissions de CO2 selon l'ADEME, rien qu'en partageant ta voiture avec trois autres passagers. Des applis comme Blablacar ou Karos rendent ça super facile : elles proposent même une estimation précise du CO2 que tu économises à chaque trajet. Et puis niveau portefeuille, c'est plutôt bon plan : en covoit', sur un trajet régulier domicile-travail de 30 km, tu peux récupérer autour de 2 000 euros par an. Autre bonus sympa : éviter les embouteillages. Selon une étude menée par Vinci Autoroutes, sur autoroute aux heures de pointe, les automobilistes en covoiturage gagnent en moyenne entre 15 et 20 minutes par trajet, grâce aux voies spéciales ou aux accès privilégiés proposés par certaines villes. Bref, le covoit', c'est malin, ça réduit concrètement l'empreinte carbone et en plus, tout le monde y gagne.
Se déplacer à pied ou à vélo permet de diminuer considérablement ton empreinte carbone. Une voiture essence génère en moyenne 120 grammes de CO2 par kilomètre, là où le vélo ou la marche, c'est zéro émission directe. En plus, faire du vélo régulièrement réduit ton risque de maladies cardiovasculaires d'environ 50 %. Selon l'OMS, 30 minutes de vélo chaque jour augmentent même ton espérance de vie d'environ 2 à 5 ans. Et côté portefeuille, tu économises plusieurs centaines d'euros par an en essence, assurances et entretien. Les trajets courts font particulièrement grimper la consommation de carburant à cause du moteur froid : remplacer ces petits déplacements par la marche ou le vélo devient donc super efficace. Si ton trajet est inférieur à 3 kilomètres, il est même prouvé que le vélo est souvent aussi rapide, voire plus rapide que la voiture en ville. Et puis, quoi de mieux que marcher pour réellement profiter de ton quartier ou découvrir ta ville autrement ?
Prendre l’avion sur un seul vol long-courrier peut flinguer l’équivalent d’un an entier d’efforts écologiques, pas très cool. Pour info, un vol aller-retour Paris-New York génère environ 1 tonne de CO₂ par passager, quasi l’équivalent de la moitié des émissions annuelles d’un Français. Donc une première idée simple : regroupe tes voyages quand c’est possible. Par exemple, pars une seule fois par an en restant plus longtemps sur place plutôt que faire plusieurs petites escapades aériennes. Essaie aussi des voyages plus proches en train ou en bus, comme remplacer un Paris-Barcelone en avion par le TGV (tu économises au passage jusqu’à 90% d’émissions de CO₂ !). Pense même à préférer un direct plutôt que multiplier correspondances et escales : les décollages consomment énormément plus que les phases de croisière. Bref, moins voler, c’est sûrement LE geste hyper concret qui fera vraiment bouger les choses côté empreinte carbone.
Alimentation | Transport | Consommation énergétique |
---|---|---|
Réduire la consommation de viande | Privilegier les transports en commun | Utiliser des ampoules à faible consommation |
Acheter des produits locaux et de saison | Favoriser la marche ou le vélo pour les courts trajets | Baisser le chauffage de 1°C |
Éviter le gaspillage alimentaire | Opter pour le covoiturage | Éteindre les appareils électriques plutôt que de les laisser en veille |
Une petite fuite du robinet, c'est près de 120 litres d'eau perdue chaque jour : juste pour te donner une idée, c'est comme remplir une baignoire entière inutilement. Un simple goutte-à-goutte peut représenter plus de 4 m³ d'eau gaspillée par an. Le truc malin, c'est déjà d'identifier ces petites fuites discrètes : glisse une feuille de papier toilette sèche sous tes robinets ou sous ta chasse d'eau avant de te coucher, et si elle est humide au matin, pas de doute, tu as trouvé ta fuite. Le compteur d'eau aussi est ton pote : relève le compteur avant et après une période où tu ne consommes rien (genre quand tu pars faire des courses), et s'il bouge, il y a un problème. Souvent, la réparation est toute simple : un joint usé, une chasse d'eau bloquée par du tartre ou une tête de robinet à remplacer. Des petites interventions qui coûtent quelques euros à peine, mais qui économisent carrément ton porte-monnaie et les ressources en eau.
Installer des robinets à débit réduit, c'est facile à faire et ça peut te permettre d’économiser jusqu’à 50 % d'eau à chaque utilisation. Concrètement, ces robinets limitent la quantité d’eau sans affecter le confort d'utilisation, grâce à une aération intégrée qui mélange l'eau à de l'air : le débit ressenti reste agréable mais nettement moins gourmand. Par exemple, avec un robinet classique, tu consommes facilement entre 12 et 15 litres par minute. Avec un réducteur, tu passes plutôt à 5 ou 7 litres par minute. Imagine donc l’économie annuelle ! Tu peux les trouver facilement dans des magasins de bricolage ou même en ligne sous forme d’embouts simples à visser directement sur ton robinet existant : tu n'as pas besoin de gros travaux ou de compétences particulières. Pour vérifier leur efficacité, cherche le débit indiqué sur l’emballage (idéalement autour de 5 litres/minute). Petit bonus, certains modèles possèdent un mode "éco" activable manuellement selon tes besoins du moment. Pas cher, efficace, et bon pour la planète : difficile de faire mieux !
Changer pour une douchette économique, ça peut vite diviser par deux ta consommation d'eau sous la douche : une douche standard consomme environ 15 à 20 litres d'eau par minute, alors qu'une douchette économique réduit ça à 6 ou 7 litres. Si tu as envie d'une bonne pression, prends un modèle avec effet « venturi » : il injecte de l'air dans l'eau pour donner une sensation de débit plus puissant alors que tu consommes moins. Choisis directement un pommeau labellisé WaterSense ou avec la mention débit « bas » (moins de 8 litres/min.). Pense aussi aux douchettes équipées d'un bouton « stop douche » ou « pause », elles coupent momentanément l'eau sans modifier la température ou le débit choisi, idéal quand tu te savonnes ou shampooines. Ces astuces peuvent réduire ta facture de douche jusqu'à 50%, à savoir qu'en moyenne en France, une douche quotidienne représente jusqu'à 40% de la consommation domestique en eau chaude.
Tu peux installer un récupérateur d'eau de pluie dans ton jardin : pratique, pas cher (parfois subventionné par certaines mairies) et facile à installer. Une cuve raccordée à une gouttière, et c'est parti. L'eau récupérée peut servir à arroser tes plantes, laver ta voiture ou même alimenter les toilettes et la machine à laver, à condition d'avoir mis en place un système adapté avec une filtration adaptée et un réseau secondaire séparé. Se servir de l'eau de pluie pour les toilettes, c'est environ 20 % d'eau potable économisée par an. Fais attention à choisir une cuve opaque pour éviter la prolifération d'algues et privilégie les modèles en polyéthylène recyclé ou en béton, plus durables et plus écologiques que les plastiques classiques. Et pense à nettoyer régulièrement ton récupérateur pour garder une eau propre. Pour arroser le jardin, c'est idéal, puisque l'eau de pluie est douce, peu calcaire, et convient mieux à la majorité des végétaux qu'une eau du robinet traitée.
Réduis la durée de ta douche : passer de 10 à 5 minutes économise jusqu'à 50 litres d'eau. Place une bouteille remplie dans le réservoir des toilettes pour diminuer leur consommation à chaque chasse. Fais tourner uniquement des machines pleine charge, lave-linge comme lave-vaisselle. Nettoie tes fruits et légumes en utilisant une bassine plutôt que sous l'eau courante. Enfin, si tu te sers de l'eau chaude du robinet, récupère celle qui coule en attendant qu'elle chauffe pour tes plantes ou le ménage. Des petits gestes tout simples au quotidien, mais qui préservent vraiment nos ressources !
Réparer les fuites d'eau peut permettre d'économiser jusqu'à 70% de la consommation d'eau d'un foyer.
Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à Stockholm, considérée comme le premier sommet international sur les questions environnementales.
Rapport Brundtland publié par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, introduisant le concept de développement durable.
Sommet de la Terre de Rio de Janeiro : adoption de l'Agenda 21, plan d'action pour un développement durable au XXIe siècle.
Signature du protocole de Kyoto, accord international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Sommet de Copenhague sur le climat, malgré des négociations difficiles, il marque une grande prise de conscience publique mondiale sur l’urgence climatique.
Accord de Paris sur le climat : première entente mondiale juridiquement contraignante pour contenir le réchauffement climatique sous 2°C, de préférence 1,5°C.
Publication du rapport spécial du GIEC sur le réchauffement climatique de 1,5°C, soulignant l'urgence d'agir rapidement pour éviter des impacts climatiques irréversibles.
Émergence des grandes marches mondiales pour le climat, portées notamment par le mouvement des jeunes initié par Greta Thunberg.
Le choix d’acheter local et de saison permet concrètement de réduire ton empreinte carbone. Une tomate cultivée en pleine terre sous un climat local émet en moyenne 5 fois moins de gaz à effet de serre qu’une tomate produite sous serre chauffée en contre-saison. Par exemple, consommer des fraises importées en hiver revient à générer environ 15 fois plus d’émissions de CO₂ que celles cueillies localement en été. En plus d’être positive sur l’environnement, cette habitude soutient aussi directement l’économie locale. En achetant directement au producteur ou sur les marchés paysans, tu élimines aussi plusieurs intermédiaires, donc moins d’emballages et de transports inutiles. Et petit bonus concret : les légumes cultivés en saison possèdent généralement des qualités nutritionnelles supérieures parce qu’ils arrivent à maturité naturellement, sous conditions climatiques adaptées.
Manger moins de viande, c'est clairement l'un des gestes les plus efficaces si tu veux réduire sérieusement ton empreinte écologique. Pourquoi ? Parce que l'élevage représente plus de 14% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, surtout avec les vaches à cause du méthane qu'elles libèrent. Mais c'est pas seulement le boeuf le souci : pour produire seulement 1 kg de viande de boeuf, il faut en moyenne 15 000 litres d’eau. Franchement énorme, non ? En plus, réduire la viande rouge, c'est aussi bon pour ta santé, vu que ça diminue les risques cardio-vasculaires ou certains cancers. Pas besoin de devenir végétarien du jour au lendemain : par exemple, participer au mouvement "Lundi vert" (zapper la viande un jour par semaine) serait déjà un grand pas, sachant qu'un seul jour sans viande par semaine réduit ta consommation annuelle de viande de près de 15%. Autre petite idée cool : remplacer régulièrement la viande par des légumineuses comme lentilles, pois chiches ou encore par des céréales complètes ; elles sont moins chères, riches en fibres, et t'aideront même à réduire ton budget course.
Le gaspillage alimentaire, c'est pas seulement une mauvaise habitude domestique : 33 % de la nourriture produite mondialement finit à la poubelle, mais le pire, c'est que chez nous c'est surtout les restes de repas et les fruits et légumes oubliés qui passent à la trappe. Une astuce maline, c'est de placer les produits proches de la date limite en évidence dans ton frigo, comme ça tu les oublies pas. Savoir lire les étiquettes, c'est primordial : la mention à consommer de préférence avant signifie juste une perte de qualité après la date, mais pas forcément une non-consommation ! Et pense à cuisiner les fanes de carottes, de radis ou encore les épluchures de pommes de terre en chips croustillantes, c'est bon et ça évite le gâchis. Congeler les surplus en petites portions prête à l'emploi te simplifie la vie les jours de rush. Selon l'ADEME, chaque Français jette en moyenne 30 kg de nourriture par an, dont 7 kg encore sous emballage—tu imagines ? Faire une liste de courses en fonction des menus de la semaine te permettra de n’acheter que l'essentiel et éviter des achats impulsifs. Enfin, des applis anti-gaspi existent, comme Too Good To Go, qui te permettent de récupérer à petit prix des invendus directement chez les commerçants près de chez toi : malin pour le porte-monnaie et pour la planète.
Acheter en vrac, ça peut diminuer tes déchets d'emballages ménagers jusqu'à 30%. Quand tu prends tes pâtes, ton riz ou tes céréales directement en sacs réutilisables, c'est des dizaines d'emballages plastiques ou cartons en moins chaque année. En France, chaque habitant produit près de 580 kilos de déchets par an, et les emballages en représentent une bonne partie. Même si tu ne passes pas au total vrac, choisis des produits avec moins d'emballage : une grande brique plutôt que des gourdes individuelles, un pot en verre consigné plutôt que des portions individuelles en plastique... Et privilégie les matériaux faciles à recycler, genre verre ou métal, plutôt que des plastiques multi-couches impossibles à traiter. Certains magasins bio proposent même des produits ménagers ou de soin en vrac comme shampoing, liquide vaisselle ou lessive. Un flacon que tu remplis plusieurs fois, c'est autant de plastique en moins qui finit à la poubelle.
Le saviez-vous ?
Recycler une tonne de papier permet de sauver environ 17 arbres, d’économiser plus de 26 000 litres d'eau et de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre liées à sa fabrication.
Selon l'ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), les appareils laissés en mode veille peuvent représenter jusqu'à 10% de votre facture annuelle d'électricité.
Limiter votre consommation de viande rouge réduit non seulement votre empreinte carbone, mais également votre impact sur l'eau : produire un kilogramme de bœuf nécessite environ 15 000 litres d'eau contre moins de 900 litres pour un kilogramme de pommes de terre.
Une douche de 5 minutes consomme en moyenne 60 à 80 litres d'eau, tandis qu'un bain représente en moyenne 150 à 200 litres. Préférer une douche courte et installer une douchette économique peut donc réduire significativement votre consommation d'eau quotidienne.
Le tri sélectif, ça marche uniquement si tu sépares bien les matières. Par exemple, une boîte à pizza en carton pleine de gras ne va pas dans le papier-carton mais à la poubelle classique, car les graisses rendent impossible le recyclage du carton. Même principe pour les bouteilles en plastique : inutile de retirer l'étiquette, mais enlève toujours le bouchon (qui se recycle souvent séparément). Les tickets de caisse, eux, ne sont pas recyclables contrairement à ce que beaucoup pensent, à cause de leur papier thermique. Direction donc la poubelle classique. Pour le verre, fais très attention aux verres à boire ou aux miroirs cassés : leur composition chimique est différente des bouteilles ou bocaux et ils doivent aller avec les déchets ménagers normaux. Dernier truc : vide correctement tes emballages avant de les trier, pas besoin de les laver parfaitement mais pas de sauce tomate ou de yaourt restant dedans, ça empêche le recyclage derrière. Un peu de rigueur là-dessus, ça fait une grosse différence pour la planète.
Faire son compost permet de transformer jusqu'à 30% des déchets ménagers en engrais naturel hyper riche. Mais attention, tout ne s'y met pas : oublie les restes de viande ou les produits laitiers pour éviter mauvaises odeurs et attirance d'animaux indésirables. Préfère plutôt marc de café, sachets de thé (sans agrafes ni plastique), épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œufs broyées, et déchets verts du jardin comme feuilles mortes et petites branches. Un bon compost, c'est une alternance simple : des déchets humides (ton marc de café, tes épluchures...) et des déchets secs (papiers non traités, cartons sans encre toxique coupés en morceaux, branchages secs...). L'idéal, c'est un équilibre autour de deux tiers de déchets humides et un tiers de déchets secs. Pense à retourner ton compost régulièrement avec une fourche ou une pelle pour qu'il respire. Cela accélère la décomposition en plus d'éviter la formation de mauvaises odeurs. Et si tu vis en appartement, un lombricomposteur dans ta cuisine ou sur ton balcon, ça marche nickel : quelques vers de compost font tout le travail sans bruit et sans odeur. En général, ton compost maison sera prêt entre 4 à 8 mois, selon les conditions météo et ta rigueur sur l'entretien. Un bon signe ? Il sent la terre fraîche et s'effrite facilement entre les doigts. Prêt à nourrir plantes, potager ou jardinières.
Avant de jeter un objet soi-disant usé, réfléchis à ce que tu pourrais en faire : une vieille passoire métallique devient vite une suspension originale pour tes plantes. Tes bocaux en verre, c'est la solution pratique pour ranger vrac, épices ou même organiser ta salle de bain sans dépenser un euro. Tes t-shirts trop usés, transforme-les en chiffons ou bien coupe-les en bandes pour en faire des éponges tawashi, écologiques et durables. Tes palettes en bois abandonnées au garage ? Deux-trois coups de ponceuse et de visseuse électrique, et voilà un canapé de jardin maison stylé et économique. Et si ton smartphone ne fonctionne plus vraiment, pense à sa filière de recyclage spécifique : plus de 80 % de ses matériaux, comme l'or, l'argent ou le cuivre, peuvent être récupérés et réutilisés. Pour tes meubles abîmés mais réparables, direction le repair café le plus proche : ces ateliers gratuits mettent à disposition outils et savoir-faire pour donner une deuxième vie à ton matos. Recycler correctement tes capsules de café en alu permet aussi d'économiser beaucoup d'énergie : l'aluminium recyclé nécessite jusqu'à 95 % d'énergie en moins que sa production initiale. Même de vieux pneus ont plein d'usages : en France, environ 63 % d'entre eux sont recyclés en terrains sportifs, revêtements routiers, ou encore pour isoler des bâtiments. Réutilise avant de jeter, c'est aussi moins de ressources gaspillées et un porte-monnaie plus heureux.
La plupart des objets jetables en plastique, style pailles, couverts ou cotons-tiges, mettent entre 100 et 500 ans à se désintégrer dans la nature. Nourrir cette industrie, c'est alimenter directement la pollution des océans, avec plus de 8 millions de tonnes de plastique déversées chaque année dans les mers du globe. Autre problème : même les produits dits "biodégradables" comme certaines vaisselles jetables en bambou nécessitent souvent des conditions très spécifiques (compostage industriel à haute température) pour vraiment se dégrader. Donc méfiance sur ce genre de promesses marketing.
Au quotidien, choisis plutôt des alternatives durables qui t'évitent de repasser régulièrement à la caisse. Quelques exemples malins : adopter une gourde inox ou verre qui te fait économiser jusqu'à 150 bouteilles plastiques par an. Utiliser des lingettes démaquillantes lavables en coton bio ou bambou, permettant d’économiser facilement 300 disques coton jetables par an pour une seule personne. Opter aussi pour une cup ou des culottes menstruelles réutilisables : sur 5 ans, cela représente en moyenne 1 000 serviettes et tampons jetables en moins.
Ce changement vers du réutilisable demande un petit investissement au départ, mais ça devient vite économique et surtout tu fais un vrai geste concret et immédiat pour ta planète.
Utiliser les transports en commun permet de réduire jusqu'à 90% des émissions de CO2 par rapport à l'utilisation de la voiture individuelle.
Un conducteur moyen parcourt environ 12 000 km par an, ce qui peut être réduit en privilégiant le covoiturage ou d'autres modes de transport alternatifs.
En privilégiant les produits locaux et de saison, il est possible de réduire jusqu'à 40% des émissions de CO2 liées à l'alimentation.
Réduire le gaspillage alimentaire de 6% permettrait d'éviter une quantité importante d'émissions de gaz à effet de serre.
En adoptant des gestes simples pour réduire son empreinte écologique, il est possible de diminuer ses émissions de CO2 de 5 tonnes par an en moyenne.
Geste Durable | Impact | Conseils Pratiques |
---|---|---|
Utilisation d'ampoules LED | Réduction significative de la consommation d'énergie | Remplacer les ampoules traditionnelles par des ampoules LED qui consomment moins et durent plus longtemps. |
Compostage des déchets organiques | Diminution de la production de déchets et réduction des émissions de gaz à effet de serre | Mettre en place un composteur à domicile pour traiter les déchets de cuisine et de jardin. |
Utilisation du vélo ou de la marche | Moins d'émissions de CO2 par rapport aux véhicules motorisés | Privilégier les déplacements doux pour les courts trajets et utiliser les transports en commun quand cela est possible. |
Nos fringues, elles ont un vrai impact écologique. Entre la production, le traitement, les transports... l'industrie textile, c'est environ 1,2 milliard de tonnes de CO2 chaque année, plus que l'aviation et le transport maritime réunis. Sans compter la consommation en eau : produire un seul jean nécessite près de 7 500 litres d'eau, l'équivalent d'environ 50 baignoires pleines. Et bien sûr, les teintures chimiques polluent les rivières et les sols. Bref, ça donne envie d'être plus conscient sur le choix de nos vêtements. Acheter moins, mais mieux, privilégier des matières écoresponsables ou simplement prolonger la vie de ses habits en les réparant, c'est franchement pas sorcier et ça limite carrément ton impact sur la planète.
Vous pouvez installer des douchettes économiques, utiliser des robinets à débit réduit, récupérer l'eau de pluie pour arroser vos plantes et réparer les fuites. Adopter ces petits gestes permet de réaliser des économies substantielles allant jusqu'à plusieurs centaines de litres par mois.
Absolument. La production de viande a un impact environnemental élevé, notamment à cause des ressources en eau, des émissions de gaz à effet de serre et de la déforestation liée à l'élevage intensif. Réduire même modestement sa consommation permet une nette diminution de son empreinte écologique.
Le compostage est une pratique facile permettant de recycler les déchets organiques pour produire un engrais naturel très efficace. Il réduit vos déchets ménagers de près de 30 % et améliore la fertilité de votre jardin ou de vos plantes d'intérieur.
Oui, les ampoules LED consomment jusqu'à 80% d'énergie en moins par rapport aux ampoules classiques et ont une durée de vie beaucoup plus longue allant jusqu'à 25 000 heures.
Consommer local et de saison limite les transports longue distance nécessaires pour acheminer les produits aux consommateurs, ce qui diminue considérablement les émissions de gaz à effet de serre liées au transport et au stockage.
Une bonne isolation thermique de votre habitation permet de réduire significativement les besoins en chauffage et climatisation. Si ces besoins diminuent, la consommation énergétique aussi, réduisant ainsi votre impact environnemental et votre facture énergétique.
Le covoiturage réduit le nombre de voitures sur la route, ce qui diminue les émissions de CO2 et la pollution atmosphérique. Par ailleurs, cela diminue les frais liés aux trajets (carburant, péages) pour chaque participant.
Privilégier les voyages en train pour les moyennes distances, grouper plusieurs voyages en un seul trajet, favoriser les destinations locales et adopter la visioconférence pour les déplacements professionnels constituent autant d'options efficaces pour limiter l'empreinte carbone liée aux vols.
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Question 1/5