Tu sais peut-être pas, mais chaque achat que tu fais agit directement sur notre planète. Acheter ce nouveau t-shirt en promo ou jeter un reste de repas, c'est comme voter un peu chaque jour pour ou contre des choix de société. On parle beaucoup de consommation responsable, mais concrètement, c'est quoi ? C'est simplement acheter et consommer en ayant en tête l'impact environnemental et les effets sur la société. Ce que tu achètes aujourd'hui influence directement comment seront produits les biens demain et dans quelles conditions humaines et écologiques.
Notre mode de vie actuel n'est pas tenable sur la durée : on extrait trop de ressources, nos océans croulent sous les plastiques, les émissions de CO₂ explosent (rien qu'en France, chaque habitant émet environ 9 tonnes de CO₂ par an, selon l'ADEME). Et puis, il faut se rappeler qu'acheter compulsivement alimente un modèle parfois injuste : travail mal payé, conditions pénibles pour certains travailleurs à l'autre bout du monde... Bref, tes choix quotidiens comptent bien plus que tu ne l'imagines.
C'est la quantité de nourriture gaspillée chaque année dans le monde, soit un tiers de la production alimentaire mondiale.
Quantité de CO2 émise en 2019 par les vols internationaux.
C'est la quantité d'eau nécessaire pour produire un jean, de sa fabrication à son utilisation.
C'est la proportion des forêts tropicales qui ont disparu à cause de la déforestation.
Chaque achat que tu fais mobilise indirectement des ressources naturelles parfois énormes. Par exemple, fabriquer simplement un jean nécessite en moyenne autour de 7 500 litres d'eau, soit l'équivalent de près de 50 baignoires pleines. Pour un smartphone, c’est compliqué aussi : la production d’un seul téléphone portable génère environ 86 kg de CO₂, l’équivalent d’un trajet en voiture Paris-Lille ! Sans parler de tous les métaux précieux utilisés, souvent extraits dans des conditions nocives pour l’environnement. Quand on jette ou remplace souvent des objets, cela crée une montagne de déchets, parfois toxiques. L'Union Européenne produit chaque année environ 2,2 milliards de tonnes de déchets, dont seulement la moitié finit dans le recyclage ou le compostage. Le reste, c’est incinéré ou ça finit dans des décharges — bonjour pollution des sols, de l’air et de l’eau. Ton empreinte environnementale personnelle est influencée principalement par trois facteurs : ce que tu achètes, comment tu l’utilises, et comment tu le jettes. Quand tu achètes engagé ou durable, tu allèges ton impact sur la planète de manière significative.
Quand on achète un produit à prix cassé, il y a souvent quelqu'un qui paie le prix fort ailleurs. Par exemple, dans l'industrie textile, des ouvriers au Bangladesh gagnent à peine 70 euros par mois en bossant parfois 16 heures par jour sans protection sociale. Derrière les smartphones dernier cri, on retrouve en République Démocratique du Congo des minerais rares comme le cobalt, extrait par des travailleurs (parfois même des enfants) dans des conditions dangereuses pour une poignée d'euros la journée.
Au niveau économique, l'achat systématique de produits importés, peu chers et non durables favorise la perte progressive d'emplois locaux et handicape les entreprises françaises éco-responsables. Acheter local permet de préserver près de 3 fois plus d'emplois dans sa région que d'opter pour une grosse multinationale implantée ailleurs. En France, privilégier un produit "made in France" génère directement ou indirectement près de 2,8 fois plus de valeur économique sur le territoire national que l'achat d'un produit importé. Acheter responsable, c'est donc aussi soutenir l'économie de proximité, garantir de meilleures conditions de travail et limiter les inégalités sociales causées par notre consommation quotidienne.
Catégories | Astuces | Exemples concrets |
---|---|---|
Alimentation | Acheter local et de saison | Privilégier les produits issus des marchés locaux et adhérer à une Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) |
Vêtements | Opter pour la mode éthique | Choisir des marques qui produisent de manière éthique, utiliser des plateformes de seconde main comme Vinted |
Produits ménagers | Utiliser des produits écologiques | Fabriquer ses propres produits avec du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude, etc. |
Déplacements | Privilégier le transport en commun et le vélo | Utiliser des services de covoiturage tels que BlaBlaCar, ou participer à un programme de vélopartage |
Un produit local acheté directement à un producteur génère en moyenne 4 à 5 fois moins d'émissions de CO2 qu'un produit importé depuis le bout du monde ou même d'Europe. Concrètement, une tomate cultivée à proximité c'est environ 200 à 300 km de trajet, contre parfois plus de 2 000 km pour une tomate importée de l'étranger, avec le transport et le stockage réfrigéré qui vont avec ! Sur un marché fermier ou via des plateformes spécialisées comme "La Ruche qui dit Oui!" ou "Locavor", tu peux facilement connaître l'origine précise et les méthodes agricoles utilisées.
Le choix de fruits et légumes de saison est aussi un moyen malin de préserver son budget et la planète : produire hors saison nécessite des serres chauffées, très énergivores. Par exemple, manger des tomates en hiver génère en serre chauffée environ 7 fois plus d'émissions de gaz à effet de serre qu'en été. Se tourner vers un calendrier des saisons ou une appli mobile (comme "Etiquettable", ludique et gratuite) permet de mieux suivre ces rythmes naturels.
Autre avantage moins connu : les produits de saison contiennent plus de vitamines et nutriments. Les épinards cultivés en pleine saison contiennent jusqu'à 2 fois plus de vitamine C que ceux produits artificiellement toute l'année. Faire des conserves ou surgeler à domicile permet au passage de profiter toute l'année des fruits et légumes récoltés à pleine maturité. Bref, consommer local et de saison, c'est gagner sur tous les fronts !
Chaque Français balance environ 30 kilos de nourriture par an, dont une grosse partie encore consommable. Ça fait mal au porte-monnaie, et encore plus à la planète. Une des astuces sous-estimées, c'est de mieux piger les dates de péremption—la fameuse différence entre DLC (à consommer jusqu'au) et DDM (à consommer de préférence avant). Un yaourt quelques jours après la date ? Souvent sans risque. Autre bonne pratique concrète : optimiser le rangement du frigo. Tu savais que la zone froide (au-dessus du bac à légumes) doit accueillir la viande, le poisson et la charcuterie, tandis que les produits laitiers et restes vont plutôt en haut ou au milieu ? Simplement ranger correctement empêche des produits de tourner prématurément.
Pour ceux qui oublient toujours ce qu'ils ont acheté, une appli mobile pour gérer la bouffe, comme Too Good To Go ou Frigo Magic, peut être bien pratique. Pareil, certains légumes un peu fatigués passent parfaitement dans des soupes, smoothies ou purées maison—une façon idéale de valoriser les aliments qui traînent.
La conservation aussi pourrait être mieux exploitée : penser à congeler les restes rapidement et étiqueter clairement les contenants avec la date et le produit. Dernier tip sympa : si tu te retrouves avec trop d'aliments après un gros dîner entre potes, tu peux toujours les partager via des groupes Facebook locaux tels que Foodsharing France ou des applis communautaires comme Geev. Réduire concrètement le gaspillage alimentaire, c'est surtout une affaire de bonnes habitudes pratiques au quotidien.
Manger plus végétal permet de réduire concrètement ton empreinte carbone. Un rapport publié par l'ADEME indique qu’un régime végétarien peut diminuer les émissions liées à l’alimentation jusqu’à 50 % par rapport à un régime moyen incluant régulièrement de la viande. Par exemple, produire 1 kg de bœuf génère environ 27 kg de CO₂, contre seulement 0,9 kg de CO₂ pour 1 kg de lentilles. En choisissant principalement des protéines végétales (légumineuses, céréales complètes, oléagineux), tu économises aussi beaucoup plus d'eau douce : il faut plus de 15 000 litres d'eau pour produire 1 kg de bœuf contre seulement 1 250 litres d'eau pour produire la même quantité de pois chiches. Moins de viande, c’est aussi moins de déforestation pour cultiver le soja destiné au bétail, un problème majeur notamment en Amazonie. En décidant même ponctuellement d'avoir des repas végétariens ou vegan chaque semaine, tu fais déjà un vrai geste pour la planète.
Commence par remplacer progressivement des produits animaux par leurs équivalents végétaux faciles à trouver : teste par exemple le tofu fumé ou les lentilles corail à la place des lardons dans une quiche ou des pâtes carbonara végétales. Les légumineuses (pois chiches, haricots rouges, lentilles) sont tes meilleures alliées niveau protéines végétales. N'attends pas d'être expert pour te lancer : essaie des recettes accessibles comme le curry végétarien au lait de coco, les chili sin carne ou un dhal de pois chiches épicé.
Pour gagner du temps et éviter les déceptions, fais-toi régulièrement une liste d'idées repas végétariens rapides que tu apprécies déjà : wraps falafels, bowl au quinoa-avocat-tofu ou burritos veggie par exemple.
Profite largement des épices et condiments pour booster la saveur de tes plats style végétarien : cumin, paprika fumé, curry, miso ou sauce soja. Ça fait une énorme différence. Lorsque tu prépares tes repas, introduis au maximum la méthode du "batch-cooking" (préparer plusieurs repas à l'avance pour la semaine). Cela t'aidera à manger végétal plus facilement sans perdre trop de temps chaque jour.
Enfin, pense à diversifier tes repas avec des aliments auxquels tu ne penses pas forcément mais très nutritifs et rassasiants : quinoa, épeautre, tempeh, graines de chia. Navigation des messages terminée.
C'est la part des émissions mondiales de gaz à effet de serre associées à l'utilisation de l'énergie.
Premier Sommet de la Terre à Stockholm marquant la prise de conscience mondiale envers l'environnement.
Publication du rapport Brundtland introduisant la notion du développement durable pour la première fois.
Sommet de la Terre de Rio conduisant notamment à l'Agenda 21, programme d'action pour le 21e siècle basé sur une consommation plus responsable.
Lancement du Grenelle de l’environnement en France invitant notamment les citoyens à adopter des habitudes de consommation durables.
Signature de l'accord de Paris lors de la COP21 pour limiter le réchauffement climatique et promouvoir des modes de vie durables.
Entrée en vigueur en France de la loi contre le gaspillage alimentaire obligeant les grandes surfaces à donner leurs invendus alimentaires.
Interdiction progressive des plastiques à usage unique en France, sensibilisant la population à réduire significativement ses déchets plastique.
Adoption de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) en France favorisant le réemploi et la réparation des biens de consommation.
Déjà, oublie les labels avec des logos verdoyants mais pas clairs du tout : concentre-toi plutôt sur des valeurs sûres. En alimentation, tu as Agriculture Biologique (AB) ou, mieux encore, le logo européen Eurofeuille qui garantit du bio et du vrai. Pour être sûr que les producteurs sont bien rémunérés, tu peux miser les yeux fermés sur des labels comme Fairtrade Max Havelaar ou Bio Équitable en France, qui assurent que tout le monde est payé correctement et que les pratiques agricoles respectent l'environnement.
Si tu cherches du textile responsable, privilégie GOTS (Global Organic Textile Standard) qui valide une production respectueuse de l'environnement et des salariés, ou encore le label OEKO-TEX, pratique pour éviter les substances nocives dans tes fringues.
Attention aux fausses bonnes promesses du genre "naturel" ou "éco-responsable" sans aucune certification sérieuse derrière. Chaque label digne de confiance possède un cahier des charges détaillé facilement accessible en ligne – ça peut être pénible à lire, mais ça permet de démasquer rapidement le greenwashing. Et si tu doutes encore, l'appli gratuite Yuka ou encore Clear Fashion t'indiquent directement le sérieux des produits et des marques en scannant leur code-barres en magasin, facile et rapide, tout bénef.
Aujourd'hui, dénicher des objets d'occasion est devenu hyper facile grâce à des plateformes en ligne comme Vinted, Leboncoin ou encore Back Market pour les appareils électroniques remis à neuf. Pour être vraiment efficace en achetant de seconde main, commence par établir une liste précise de ce que tu cherches pour éviter les achats impulsifs. Vérifie toujours l'état réel des produits : demande des photos supplémentaires et n'hésite pas à poser toutes les questions pratiques au vendeur (taille, défauts éventuels, origine de l'objet, etc.). Pense aussi à explorer les ressourceries ou les boutiques solidaires comme Emmaüs ; non seulement tu donneras une seconde vie à des objets, mais tu soutiendras aussi une cause sociale. Si tu veux être au top côté vêtements, organise un échange de fringues ("troc-party") avec tes amis, tu te débarrasses de ce que tu ne portes plus, et tu récupères du neuf (enfin presque !) sans dépenser un seul euro. Quand tu cherches un objet spécifique, amuse-toi à créer des alertes personnalisées sur les applis et les sites d'occasion : dès que ton produit coup de cœur arrive, tu seras le premier averti et tu feras probablement une bonne affaire. Acheter en seconde main divise par 4 à 7 l'empreinte environnementale de tes achats par rapport à l'achat neuf : tu fais donc vraiment la différence.
Concrètement, distinguer tes besoins de tes envies te permet d'éviter les achats impulsifs qui finissent oubliés au fond d'un placard. Une astuce efficace : applique systématiquement un délai de réflexion de 48 heures avant d'acheter un truc qui t'attire mais dont tu n'es pas sûr d'avoir besoin. Bien souvent, tu vas t'apercevoir que l'envie disparaît ou que tu as déjà un équivalent chez toi.
Une autre stratégie : fais une liste claire de tes besoins essentiels chaque mois, comme nourriture, produits d'hygiène, vêtements indispensables ou matériel pro nécessaire. Quand quelque chose te tente, vérifie rapidement cette liste. S'il ne rentre pas dedans, demande-toi si ça correspond vraiment à un usage régulier, à long terme ou si c'est juste un petit plaisir spontané.
Dernier truc super utile : convertis mentalement le coût d'un achat en équivalent temps de travail. Par exemple, si tu gagnes environ 12€ net par heure, un jean à 120€, c'est directement 10 heures bossées. Se rappeler ça remet direct les choses en perspective et aide largement à éviter les achats superflus.
Premièrement, fais un tri radical dans tes placards avec la méthode 20/20 : si tu ne l'as pas utilisé depuis plus de 20 mois et que tu peux le remplacer en moins de 20 minutes s'il te manque vraiment, débarrasse-toi en.
Autre astuce utile : pratique de temps en temps le minimalisme digital en triant applis, photos et emails. Moins de notifications et un téléphone épuré, ça fait du bien au cerveau et à la batterie.
Aussi, teste le défi du mois sans achat : pendant 30 jours, tu n'achètes rien sauf ce qui est absolument nécessaire (alimentaire, hygiène, santé). Ça t'aide à repérer tes habitudes impulsives et à économiser au passage.
Pense aussi à adopter le réflexe "un objet qui entre, un objet qui sort". Ça empêche l’accumulation inutile et ça t’oblige à choisir intelligemment tes nouveaux achats.
Dernier truc simple : bannis progressivement les produits jetables de ta vie quotidienne, par exemple en privilégiant des gourdes, des mouchoirs en tissu, des sacs réutilisables pour les courses ou une cafetière à piston plutôt que des capsules à usage unique. Un geste de moins pour la planète, un bazar en moins chez toi.
Le saviez-vous ?
Saviez-vous qu'en moyenne, 80 % de l'empreinte carbone d'un téléphone portable provient de sa fabrication ? Prolonger la durée de vie de votre smartphone, acheter reconditionné ou choisir un appareil durable contribue directement à préserver nos ressources précieuses.
Le saviez-vous ? Produire un kilogramme de bœuf nécessite environ 15 400 litres d'eau contre seulement 300 litres pour un kilogramme de légumes. Adopter ne serait-ce qu'une ou deux journées végétariennes par semaine permet de réduire sensiblement votre empreinte écologique.
Saviez-vous que près d'un tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillée chaque année ? En réduisant simplement votre gaspillage alimentaire, vous pouvez non seulement économiser environ 100 euros par personne et par an, mais aussi contribuer activement à la lutte contre le réchauffement climatique.
Le saviez-vous ? Si tous les Français débranchaient leurs appareils électroniques en veille chaque soir, cela permettrait d’économiser l’équivalent de la production annuelle d’une centrale électrique, soit la consommation annuelle d'environ 600 000 foyers.
Investis dans un vélo pratique qui correspond à tes trajets fréquents : vélo pliant si tu prends le train ou le bus, vélo cargo pour transporter tes courses ou tes enfants, ou un vélo à assistance électrique pour les distances plus longues ou les dénivelés costauds. Si tu te déplaces quotidiennement et régulièrement au boulot à vélo, renseigne-toi auprès de ton entreprise ou sur le site officiel du gouvernement au sujet du programme Forfait Mobilités Durables : il prévoit jusqu'à 800 euros par an d'aide financière facultative pour les salariés cyclistes.
Télécharge une appli vélo utile du genre Geovelo ou Komoot, très pratiques pour identifier les itinéraires les plus confortables et sécurisés. Utilise la plateforme Coup de Pouce Vélo : elle propose parfois des aides ponctuelles pour réparer ou remettre ton vélo en état à moindre frais auprès de réparateurs agréés.
Pour être visible et plus en sécurité, équipe-toi d'accessoires bien pensés comme un casque lumineux connecté, des réflecteurs sur rayons intelligents (Réflecteurs Flectr, par exemple) ou encore une veste réfléchissante stylée, adaptée aux trajets quotidiens comme aux sorties plus sportives. Pour sécuriser le vélo dans la ville, opte toujours pour un antivol solide en forme de "U" reconnu par la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette), c'est plus sûr que les câbles ou chaînes classiques.
Le covoiturage et les transports en commun c’est simple, ça fait économiser jusqu’à 2 tonnes de CO₂ par personne chaque année par rapport à une voiture individuelle utilisée seul tous les jours. En gros, un trajet effectué à quatre plutôt que seul : on divise quasiment par quatre son empreinte carbone par passager. Sans compter que ça permet aussi de diviser les frais d'essence, de péage, voire de parking. Par exemple, avec Blablacar ou Klaxit, plein de gens économisent jusqu’à 100 € par mois rien qu'en covoiturant pour aller bosser.
Les transports publics, pour leur part, comme le métro, tram ou bus, c’est encore mieux côté pouvoir d’achat: un abonnement mensuel aux transports publics revient souvent bien moins cher qu’entretenir une voiture perso (on est facilement autour de 5000 à 6000 € par an pour un véhicule perso si on compte tout). Ça évite aussi de se taper les embouteillages et le stress des heures de pointe. Dans certaines villes comme Dunkerque ou Niort, les transports en commun gratuits ont même réduit la circulation automobile jusqu'à 25 %, permettant aux gens de respirer de nouveau en plein centre-ville.
Enfin, le côté humain joue aussi : covoiturer permet de reconnaitre ses voisins, ses collègues, ou même de rencontrer de nouvelles personnes. Ça crée du lien social et rend la routine trajet-boulot bien plus sympa.
Pour vraiment limiter l'usage de ta voiture au quotidien, cible d'abord tes trajets persos les plus fréquents, comme le boulot ou l'école des enfants. Essaie par exemple d'enchaîner plusieurs activités en un seul trajet groupé plutôt que de multiplier les déplacements courts et isolés. Ça demande juste un peu d'organisation, genre prévoir d'aller faire les courses, passer à la banque et récupérer un colis le même jour, histoire de limiter les allers-retours inutiles.
Privilégie le télétravail quand tu peux ; même une journée par semaine à la maison réduit considérablement tes kilomètres annuels. Pense aussi à instaurer une règle simple comme "moins de 2 km = pas de voiture", en favorisant la marche ou le vélo pour tes petits trajets quotidiens. Activité physique et économie de carburant garanties !
Quand tu utilises ta voiture, adopte une conduite vraiment économique : évite les accélérations brusques, anticipe les freinages et privilégie une vitesse constante—sérieusement, ça fait gagner facilement jusqu'à 15-20% de conso de carburant. Vérifie régulièrement ta pression des pneus : rien que des pneus un peu sous-gonflés peuvent entraîner jusqu'à 5% de consommation en plus. Enfin, si l'achat d'un véhicule électrique ou hybride n'est pas pour tout de suite, aucune culpabilité—mais on peut toujours optimiser l'existant avec un entretien mécanique régulier pour éviter une surconsommation inutile.
Avant de partir en voyage, utilise des applications comme EcoPassenger pour comparer clairement les émissions de CO₂ de chaque moyen de transport. Ça aide à faire des choix malins pour la planète.
Si tu pars à l'étranger, pense à limiter les vols intérieurs en préférant le train ou le bus sur des distances raisonnables. Un Paris-Marseille en TGV, c'est environ 50 fois moins de CO₂ qu'en avion. Surprenant comme écart, hein ?
Autre truc pratique : concentre tes déplacements. Au lieu d'une multitude d'allers-retours, regroupe tes rendez-vous et déplacements personnels pour les faire en une seule fois. Et si ton emploi du temps le permet, voyage aux heures creuses pour éviter embouteillages et consommations inutiles de carburant.
Dernière astuce : n'hésite pas à tester les plateformes collaboratives comme le covoiturage (Blablacar) ou la location de voiture entre particuliers (Getaround, Ouicar). Le partage économise à la fois des ressources et ton budget. Ça serait dommage de s'en priver.
C'est la part des poissons pêchés dans le monde qui est destinée à l'alimentation animale ou à l'industrie.
C'est le seuil au-delà duquel les conséquences du changement climatique deviendront catastrophiques.
C'est la part des émissions mondiales de gaz à effet de serre attribuables à l'industrie de la mode.
C'est le nombre de personnes dans le monde qui boivent une eau contaminée par des matières fécales.
Achats | Usage | Recyclage |
---|---|---|
Privilégier les produits locaux et de saison pour réduire l'empreinte carbone. | Réduire la consommation d'eau et d'énergie (ex: éteindre les lumières non utilisées). | Trier ses déchets pour faciliter le recyclage (ex: séparer le papier, le verre et le plastique). |
Choisir des produits avec des emballages écologiques ou réduits. | Utiliser des produits réutilisables plutôt que jetables (ex: gourdes, sacs en tissu). | Apporter les appareils électroniques hors d'usage à des points de collecte spécialisés. |
Vérifier les labels et certifications (ex: bio, commerce équitable). | Entretenir et réparer ses biens pour prolonger leur durée de vie. | Composter les déchets organiques pour réduire les déchets et enrichir le sol. |
Débranche complètement tes appareils électroniques quand tu ne les utilises pas : une télé ou un chargeur branchés en veille, ça consomme souvent jusqu'à 10% de ta facture d'électricité chaque année. Pense aussi à diminuer la luminosité de tes écrans et à désactiver les fonctions comme le WiFi ou le Bluetooth quand t'en as pas besoin, ça permet d'économiser de l'énergie et prolonge même leur durée de vie.
Côté ampoules, remplace les vieilles halogènes par des LED basse consommation : ça réduit ta consommation électrique de presque 80%, pas négligeable pour le porte-monnaie.
Ne lave ton linge que lorsque tu peux remplir à fond ta machine, et choisis des températures basses, genre 30°C ou 40°C, c'est largement suffisant et ça consomme deux fois moins qu'un lavage à 60°C.
Un truc facile à oublier : pense à dépoussiérer régulièrement l'arrière de ton frigo. La poussière accumulée fait travailler le moteur davantage et augmente inutilement ta consommation.
Enfin, si tu cuisines encore au four traditionnel, évite de préchauffer inutilement, c'est pas toujours nécessaire contrairement à ce qu'on croit. Et puis utilise un couvercle sur tes casseroles, tu iras beaucoup plus vite et tu économiseras jusqu'à 25% d'énergie en cuisant tes pâtes !
La rénovation thermique, ça commence par s'occuper d'abord du toit et des combles. Environ 25 à 30 % des pertes de chaleur passent par là, t'as vraiment intérêt à leur donner la priorité. Isoler avec un matériau biosourcé, genre laine de chanvre, fibre de bois ou ouate de cellulose, c'est top car ça allie efficacité thermique et écologique.
Changer tes fenêtres ou les améliorer (double vitrage performant ou même triple vitrage côté nord ou régions froides), c'est aussi très payant : tu limites les courants d'air froids en hiver et tu gardes la fraîcheur chez toi en été sans trop utiliser la clim. Une petite astuce moins connue : installer des rideaux thermiques bien pensés peut aussi réduire les pertes par les fenêtres.
Du côté des murs, pareil, tu gagnes beaucoup avec une isolation par l'extérieur du logement. C'est un budget conséquent au départ (compte entre 100 et 150 euros par m² selon matériaux), mais c'est vite rentabilisé grâce aux économies d'énergie réalisées chaque année. Il existe aussi des aides financières de l'État comme MaPrimeRénov' ou les certificats d'économies d'énergie (CEE) pour alléger un peu la facture.
N'oublie pas les sols : isoler le sol du rez-de-chaussée, surtout s'il est au-dessus d'une cave ou d'un vide sanitaire, apporte du confort thermique immédiatement sensible, comme ne plus avoir froid aux pieds chez toi en hiver.
Et histoire de contrôler au mieux ta consommation après avoir revu l'isolation, installe un thermostat connecté ou programmable, t'économises facilement 10 à 20% sur ta facture de chauffage tout en gardant ton logement super confortable.
Se doucher plutôt que prendre un bain peut économiser près de 150 litres d'eau par jour. Franchement, c'est pas rien, surtout quand on sait que la quantité d'eau potable sur Terre n'est que de 0,3 % du total d'eau disponible. Autre petit changement utile : installer un mousseur sur ses robinets permet facilement de diviser par deux la consommation d'eau sans perdre de confort d'usage.
Concernant le numérique, les mails aussi ont un impact, même si ça paraît invisible : supprimer seulement 30 mails stockés inutilement équivaut à économiser autant d'énergie qu'une ampoule basse consommation allumée toute la journée. Sans parler du streaming vidéo, très gourmand en énergie : regarder une heure de vidéo en HD consomme autant d'électricité que ton frigo pendant deux jours. Alors, pense à baisser la qualité des vidéos quand tu peux.
Quand tu fais tes courses, limite l'usage du papier (tickets de caisse, emballages, brochures publicitaires). Ça passe par dire non au reçu imprimé systématiquement à la caisse. Rien qu'en France, environ 30 milliards de tickets de caisse sont imprimés chaque année, représentant près de 150 000 tonnes de papier consommées pour… pas grand-chose au final.
Enfin, pour les ressources du jardin ou du balcon, privilégie la récup' d'eau de pluie au lieu de l'eau potable du réseau. Un récupérateur d'eau installé correctement, c'est jusqu'à 600 litres utilisables pour arroser tes plantes ou nettoyer ta terrasse sans gaspiller la précieuse eau du robinet.
Le covoiturage permet à la fois de réduire votre empreinte carbone en limitant le nombre de véhicules sur la route, d'économiser sur vos frais de transport, mais aussi de renforcer le lien social en partageant votre trajet.
Pensez à vérifier régulièrement vos dates de consommation, cuisinez les restes, congelez les portions en excès et planifiez au mieux vos repas avant de faire vos courses pour éviter les achats inutiles et les produits gaspillés.
Oui, adopter une alimentation principalement végétale permet de diminuer significativement son empreinte écologique en réduisant la consommation d'eau, d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre associées à la production de viande et de produits laitiers.
Pour diminuer votre consommation d'eau, vous pouvez installer des mousseurs sur vos robinets, prendre des douches plus courtes, réparer rapidement les fuites, et récupérer l'eau de pluie pour arroser vos plantes par exemple.
Parmi les labels sérieux figurent par exemple l'Écolabel Européen, AB (Agriculture Biologique), Fairtrade/Max Havelaar, FSC (gestion responsable des forêts) ou encore GOTS pour le textile bio et éthique.
Acheter d'occasion permet d'allonger la durée de vie des produits existants et de réduire directement la demande en ressources naturelles nécessaires à la fabrication de nouveaux objets, limitant ainsi les déchets et l'impact environnemental global.
Vous pouvez utiliser des calendriers de saison disponibles en ligne, via des applications mobiles dédiées, ou tout simplement en vous renseignant auprès des producteurs locaux ou sur les marchés de proximité.
Même si les travaux d'isolation thermique représentent généralement un investissement initial, ils sont souvent financés en partie par des aides gouvernementales (comme MaPrimeRénov'). Ils permettent à moyen et long terme des économies importantes sur la facture énergétique et améliorent notablement le confort dans le logement.
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Question 1/5