10 gestes simples pour préserver les océans au quotidien

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10 gestes simples pour préserver les océans au quotidien

Introduction

On voit souvent les océans comme une immensité sans fin, un monde magnifique rempli de vie sauvage. Pourtant, chaque geste qu'on fait à la maison ou lorsqu'on fait nos courses peut avoir un impact direct sur leur santé. Heureusement, devenir acteur du changement est plus facile qu'on le croit ! Dans cet article, tu vas pouvoir découvrir 10 habitudes vraiment simples à adopter au quotidien pour faire une vraie différence pour les océans. Que ce soit dire non au plastique jetable, comprendre pourquoi manger végétal aide nos fonds marins ou encore comment économiser l'eau très simplement chez toi, tu verras : la protection des mers commence juste devant notre porte. Alors, prêt à plonger dans les astuces pratiques qui font du bien à la planète ?

8 millions tonnes

Chaque année, environ 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les océans.

30% réduction

L'utilisation de sacs réutilisables peut contribuer à une réduction de 30% de la consommation globale de plastique.

40 % économie

En moyenne, l'utilisation de produits de soins personnels écologiques peut permettre une économie d'environ 40% d'eau par rapport aux produits traditionnels.

1,5°C élévation

Si la température globale augmente de plus de 1,5 degré Celsius, les récifs coralliens pourraient être grandement menacés.

Utiliser des sacs réutilisables lors des achats

Chaque année, c'est environ 5 000 milliards de sacs en plastique qui sont consommés dans le monde. Un sac plastique est utilisé à peine quelques minutes, mais ensuite il met plusieurs siècles à se décomposer, et souvent il finit dans les océans où il menace les espèces marines comme les tortues, les dauphins ou les poissons qui les confondent avec leur nourriture. Passer aux sacs réutilisables permet de faire une grande différence facilement. Prends simplement ton sac en tissu, en filet ou en matière recyclée chaque fois que tu fais tes courses. Simple réflexe, mais un gros impact, car rien qu'un seul sac réutilisable peut remplacer jusqu'à centaines de sacs jetables par an. C'est aussi moins encombrant à la maison, et souvent plus solide et pratique à utiliser !

Éviter le plastique à usage unique

Remplacer les bouteilles en plastique par des gourdes réutilisables

Chaque année, environ 480 milliards de bouteilles plastiques sont vendues dans le monde, et seulement une poignée sont réellement recyclées. En optant pour une gourde réutilisable, tu diminues considérablement le volume de plastique généré par ton quotidien, une économie non négligeable quand tu sais qu'une seule gourde peut remplacer entre 150 et 200 bouteilles plastiques chaque année. Matériaux comme l'acier inoxydable ou le verre sont particulièrement recommandés, car en plus d'être durables, ils ne transfèrent pas dans l'eau certains composants chimiques présents dans les plastiques comme le Bisphénol A (BPA) ou les phtalates. Sans oublier que l'eau en bouteille coûte parfois jusqu'à 300 fois plus cher que l'eau du robinet : autant préserver ton portefeuille en même temps que l'océan. Privilégie les gourdes fabriquées localement ou issues de marques engagées dans des démarches responsables, c'est encore mieux pour l’environnement.

Préférer des pailles réutilisables ou biodégradables

Les pailles en plastique prennent environ 200 ans à se décomposer en microplastiques. Pas top du tout quand on apprend que chaque jour, plus d'un milliard d'entre elles sont utilisées dans le monde ! Pour changer ça facilement, passe à des pailles réutilisables en inox, en bambou ou en verre. Les pailles en inox sont ultra pratiques : durables, lavables au lave-vaisselle, certaines sont même pliables pour les emporter partout. Celles en bambou sont naturelles, légères, et compostables une fois usées. Le verre, lui, permet de vérifier facilement sa propreté, ce qui est rassurant côté hygiène. Si tu préfères l'option jetable biodégradable, les alternatives à base d'amidon de maïs ou de pâte de pomme font le job sans abîmer la planète : elles se dégradent complètement en quelques mois seulement en compost industriel.

Dire non aux emballages plastiques inutiles

Le plastique inutile, c'est par exemple celui qui emballe individuellement certains fruits et légumes dans les grandes surfaces. Une aberration : les concombres sous emballage plastique individuel n'ont pas de meilleure conservation que ceux vendus en vrac. Et pourtant, ils génèrent beaucoup plus de déchets. Pareil pour les sachets plastiques autour d'un bouquet de bananes ou les oranges vendues sous filet plastique : aucun intérêt pour leur fraîcheur. Si chaque Français abandonnait ce type d'emballage superflu, c’est près de 3 kilos de plastique par personne évités chaque année ! Une démarche active : opter pour des commerces qui privilégient la vente en vrac ou des marchés locaux où l'on utilise ses propres sacs. Dire explicitement aux commerçants que vous ne souhaitez ni sachets ni films plastiques supplémentaires aide également à sensibiliser commerçants et autres consommateurs autour de vous.

10 gestes simples pour préserver les océans
Geste Action Concrète Impact Positif Fréquence
Réduire l'utilisation du plastique Utiliser des sacs réutilisables, des bouteilles d'eau réutilisables Diminution des déchets plastiques dans les océans Quotidien
Éviter les produits cosmétiques avec des microplastiques Choisir des exfoliants à base de substances naturelles Prévention de la pollution microplastique Régulier
Participer à des nettoyages de plages Rejoindre des initiatives locales de nettoyage des plages Enlèvement direct des déchets dans les écosystèmes marins Occasionnel
Consommer du poisson durable Vérifier les labels de durabilité et éviter les espèces surexploitées Prévention de la surpêche et soutien des pêcheries durables Régulier

Réduire la consommation de viande et de produits laitiers d'origine animale

Privilégier une alimentation à base de végétaux

Réduire ta consommation de viande et opter pour davantage de protéines végétales a un effet concret sur la préservation des océans. La pêche industrielle, par exemple, entraîne la destruction d'écosystèmes marins essentiels par la pratique du chalutage profond. En privilégiant davantage les légumineuses, les céréales complètes, les graines comme le chanvre ou les oléagineux tels que les noix et amandes, tu réduis directement la pression sur ces écosystèmes si fragiles. Un repas végétal consomme en moyenne cinq fois moins d'eau qu'un repas contenant de la viande. Petite astuce : si tu redoutes les carences, sache que combiner certains végétaux, comme le riz avec les lentilles ou les pois chiches, te permet d'obtenir facilement une protéine complète. Autre intérêt concret : la diminution de ta consommation de viande contribue directement à limiter les rejets d'azote et de phosphore dus à l'élevage intensif, qui favorisent actuellement l'apparition des fameuses zones mortes dans les océans. Bonus non négligeable : varier ton alimentation avec du végétal apporte non seulement une palette gustative plus riche, mais aussi une densité nutritionnelle élevée pour ta santé.

Comprendre l'impact environnemental de l'élevage industriel sur les océans

L'élevage industriel, ce n'est pas uniquement un problème terrestre : c'est aussi une vraie galère pour les océans. Par exemple, sais-tu que l'engrais agricole utilisé pour faire pousser tout le soja ou le maïs pour la nourriture du bétail fini souvent ruisselé vers l'océan et cause des zones mortes maritimes ? Ces zones mortes, comme dans le Golfe du Mexique qui atteint parfois presque 20 000 km² (la taille de la Slovénie !), se créent parce que ces engrais provoquent une explosion des algues. Quand elles meurent, leur décomposition absorbe tout l'oxygène dans l'eau, privant poissons, crustacés et végétaux aquatiques de leur habitat. Et c'est pas tout : d'après la FAO, environ 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent de l'élevage. Ça réchauffe l'eau des océans, acidifie leur composition chimique et menace directement les espèces marines, comme coraux et mollusques incapables de fabriquer correctement leur coquille dans des eaux trop acides. En gros, ton assiette quotidienne – viande, lait, fromage – a un effet domino jusqu'au milieu marin. Garder ces infos en tête, ça te donnera peut-être envie de choisir plus souvent le veggie-burger à la place du steak.

Eau et Océans : Protection des Océans
Eau et Océans : Gestion des Ressources Marines

73
millions de requins

Chaque année, on estime que près de 100 millions de requins sont tués dans le monde, principalement pour leurs ailerons.

Dates clés

  • 1972

    1972

    Conférence de Stockholm – Première conférence internationale des Nations Unies sur l'environnement, soulignant les préoccupations environnementales et marines à une échelle globale.

  • 1982

    1982

    Adoption de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) établissant un cadre juridique international pour la protection des océans.

  • 1997

    1997

    Découverte du « Great Pacific Garbage Patch », zone du Pacifique Nord où se concentre une immense quantité de déchets plastiques, attirant l'attention sur l'impact du plastique sur les écosystèmes marins.

  • 2002

    2002

    Premier rapport sur la pêche durable par la FAO, alertant sur l'exploitation excessive des ressources marines mondiales et posant les bases d'une prise de conscience sur le besoin d'une gestion durable des océans.

  • 2009

    2009

    Création officielle de la journée mondiale des océans le 8 juin par les Nations Unies afin de sensibiliser et mobiliser le public autour des problématiques océaniques.

  • 2015

    2015

    Adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD) par l'ONU, notamment l'ODD 14, conçu spécifiquement pour préserver et exploiter durablement les océans.

  • 2017

    2017

    Première conférence internationale de l’ONU sur les océans à New York, réunissant gouvernements et société civile pour des engagements concrets sur la protection marine.

  • 2021

    2021

    Entrée en vigueur de l'interdiction européenne des objets plastiques à usage unique, visant à limiter la pollution plastique dans les océans.

Participer à des opérations de nettoyage des plages

Trouver des initiatives locales et régionales

Pour identifier des actions de nettoyage proches de chez toi, la méthode la plus rapide, c'est de consulter la plateforme Surfrider Foundation Europe qui regroupe plein de projets participatifs à travers toute la France. Via leur carte interactive, repère facilement les dates et lieux précis d'événements près de chez toi.

Autre astuce pratique, rejoins les groupes Facebook spécialisés dans ta région, souvent sous des noms comme "Nettoyage citoyen Bretagne" ou "Cleanwalker Marseille". Ces communautés locales sont dynamiques et facilitent les rencontres régulières entre volontaires. Bonne ambiance garantie, en prime.

Enfin, pas forcément toujours évident : pense à la mairie de ta ville ou à la communauté de communes. Beaucoup organisent elles-mêmes ou soutiennent officiellement des opérations écocitoyennes. Suffit généralement d'un coup de fil rapide ou d'une visite sur leur site web pour choper l'info.

Organiser sa propre action de nettoyage avec ses proches

Pour que ça marche, fais une publication précise sur les réseaux un bon mois avant : date, heure, lieu exact du rendez-vous, et combien de temps on y passe. Donne un point de repère évident style "entrée principale, face au restaurant X". Précise aux participants d'apporter leur matériel perso si possible (gants épais réutilisables, pinces à déchets, sacs résistants ou seaux solides) pour éviter les achats inutiles ou les sacs en plastique jetables. N'oublie pas de vérifier à l'avance si une autorisation est nécessaire auprès de ta mairie ou de la préfecture maritime locale pour ce genre d'action. Distingue clairement à chacun quoi ramasser et quoi laisser sur place (comme laisse tranquille les algues et le bois naturel par exemple, ils font partie de l'écosystème). Informe les participants sur comment trier efficacement les déchets retrouvés (verre, plastique, métaux, déchets dangereux…). Indique à l'avance où vous apporterez tous ces déchets après le nettoyage (déchetterie locale, conteneurs verts/jaunes, associations spécialisées dans la valorisation des déchets…). Termine par une photo sympa pour partager sur les réseaux sociaux en valorisant positivement votre action, ça motive les autres à en faire autant.

Le saviez-vous ?

Une simple bouteille plastique peut prendre jusqu'à 450 ans à se décomposer entièrement dans l'océan, mettant ainsi en danger pendant plusieurs siècles la faune marine et l'écosystème aquatique.

Les océans produisent plus de 50 % de l'oxygène que nous respirons, principalement grâce au phytoplancton, des micro-algues océaniques cruciales pour l'équilibre climatique mondial.

Chaque année, environ 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, ce qui équivaut à déverser un camion poubelle de déchets plastiques chaque minute.

L'élevage industriel est responsable d'environ 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, contribuant directement à l'acidification et à la montée des températures océaniques.

Privilégier les produits de soins personnels écologiques

Choisir des produits sans microplastiques

Regarde toujours la liste d'ingrédients au dos de tes gels douche, dentifrices et exfoliants : évite les produits mentionnant du polyéthylène (PE), du polypropylène (PP) ou du polyéthylène téréphtalate (PET). C'est là qu'on trouve typiquement ces fameux microplastiques. À chaque utilisation, tu en laisses filer plein dans l'eau, impossible à filtrer complètement en station d'épuration. Résultat, ces minuscules billes finissent directement dans les océans, ingérées par des poissons ou même dans nos assiettes. Privilégie donc les soins à base d'ingrédients naturels exfoliants comme les billes de jojoba, les noyaux d'abricot broyés, le sel ou le sucre. Autre indice pratique : cherche les labels comme Cosmos Organic ou Ecocert, qui garantissent l'absence de microplastiques dans les cosmétiques. C’est un geste simple, mais concret et efficace pour éviter la contamination invisible.

Se tourner vers des emballages biodégradables ou rechargeables

Aujourd'hui, certains emballages biodégradables sont fabriqués à partir de matières surprenantes comme des algues, du maïs ou même des champignons. Par exemple, le mycélium (la partie racinaire des champignons) peut être transformé en emballage résistant pour remplacer le polystyrène expansé classique, que l'on retrouve habituellement dans les colis. Autre idée sympa et accessible : préférer des options rechargeables, comme le shampoing solide rangé dans une boîte en aluminium que tu gardes longtemps ou bien le dentifrice en comprimés à recharger dans le même contenant. Rien que ce geste limite énormément la production de déchets plastiques qui finissent souvent abandonnés en océans, impactant directement les tortues ou oiseaux marins. Pour aller plus loin, tu peux même tester les magasins vrac, ça marche pour les cosmétiques et les soins en tout genre, du savon liquide au gel douche, il suffit de venir avec ton flacon perso et le remplir sur place. Simple, concret et efficace pour tes océans.

30% économie

L'adoption de gestes économes en énergie peut permettre une réduction d'environ 30% de la consommation d'électricité à domicile.

90% disparition

Environ 90% des stocks de poissons commerciaux sont surexploités ou exploités à leur maximum.

3 milliards êtres humains

Plus de 3 milliards de personnes dépendent des océans pour leur subsistance, notamment grâce à la pêche.

40 %

Pourcentage des espèces d'oiseaux de mer menacées par l'ingestion de déchets plastiques.

Gestes simples pour préserver les océans
Geste Impact sur les océans Comment le mettre en pratique Fréquence recommandée
Réduire sa consommation de plastique Diminue la pollution plastique qui menace la vie marine Utiliser des sacs réutilisables, des bouteilles en verre ou acier inoxydable Quotidien
Éviter les produits contenant des microbilles Prévient la pollution par les microplastiques, dangereux pour les organismes marins Choisir des cosmétiques et produits de soin sans microbilles plastiques À chaque achat
Participer à des nettoyages de plage Conserve les écosystèmes côtiers et empêche les déchets de rejoindre l'océan Rejoindre des groupes locaux ou des événements de nettoyage de plage Occasionnel
Consommer des fruits de mer durables Encourage les pratiques de pêche responsables et la santé des stocks de poissons Vérifier les labels de durabilité ou se renseigner sur les espèces non menacées À chaque repas de fruits de mer

Économiser l'eau à la maison

Récupérer l'eau de pluie

Un récupérateur d'eau de pluie sur ton toit permet facilement d'arroser ton jardin ou laver ta voiture avec une eau gratuite et naturelle. Une toiture classique de maison individuelle de 100 m² peut récupérer jusqu'à 60 000 litres d'eau par an en France— largement suffisant pour couvrir les besoins d'un foyer moyen en utilisation extérieure. Pour boire ou cuisiner, par contre, oublie : même filtrée, l'eau pluviale reste déconseillée, car elle peut être contaminée par des polluants de l'air ou des particules issues des surfaces de récupération. Utilise plutôt une citerne opaque en polyéthylène ou en béton, pour éviter le développement d'algues dû à la lumière. Pense à installer un filtre à feuilles en amont pour éviter l'encrassement et prévois un trop-plein dirigé vers l'égout ou un puits perdu. Pour un usage plus complet comme alimenter tes toilettes ou ta machine à laver, prévois alors un système de filtration fine et une pompe adaptée— un investissement mais rapidement rentabilisé en eau économisée (jusqu'à 50 % de la consommation d'eau potable annuelle d'une famille de quatre personnes peut être couverte). Enfin, sache que récupérer les eaux pluviales permet aussi de soulager le réseau public en cas de fortes pluies, diminuant ainsi les risques d'inondations locales et de saturation des stations d'assainissement.

Installer des dispositifs économes en eau

Robinets et douchettes basse consommation

Pour diminuer ta consommation d'eau sans effort, installe un mousseur aérateur sur tes robinets : cet accessoire, tout simple à ajouter (et pas cher du tout, environ 5-10 euros), réduit le débit moyenne d'un robinet classique d'environ 12 litres à 5 litres par minute seulement. Même confort d'utilisation, mais beaucoup moins de gaspillage.

Pour ta douche, une douchette éco-responsable réduit drastiquement le débit d'eau tout en gardant la même sensation grâce à un ingénieux système d'aération intégré. Par exemple, une douche classique débite en moyenne autour de 15 litres d'eau par minute, une douchette basse consommation descend facilement à 6 ou 7 litres. Concrètement, pour une douche de 5 minutes, c’est environ 40 litres d'eau économisés chaque jour. Impressionnant, non ?

Côté marques, Hydrao propose par exemple une douchette intelligente et ludique : grâce à des LED de couleurs qui changent selon la consommation d'eau, tu peux mieux gérer ton temps sous la douche (et même sensibiliser les enfants !). Hansgrohe ou Grohe, quant à eux, proposent des douchettes simples et efficaces, à partir d'une trentaine d'euros.

Petit bonus agréable : utiliser moins d'eau chaude ne fait pas que protéger les océans, ça fait aussi du bien à ton portefeuille en réduisant ta facture d'électricité ou de gaz.

Chasse d'eau éco-responsable

La chasse d'eau représente environ 20 % de ta consommation d'eau à la maison. Tu peux facilement réduire ça en adoptant quelques solutions pratiques. Par exemple, les modèles récents de chasse double débit consomment généralement 3 à 6 litres d'eau par chasse, contre plus de 10 litres pour les systèmes classiques plus anciens. Si tu veux encore mieux optimiser, pose simplement une bouteille remplie d'eau ou un sac spécial éco-chasse dans ton réservoir. Ça diminue la quantité d'eau utilisée à chaque tirage sans réduire l'efficacité. Autre idée sympa : les systèmes intégrés de récupération d'eau de lavabo au-dessus de la chasse. Chaque fois que tu te laves les mains, ça remplit directement le réservoir. Concrètement, ça veut dire recycler l’eau du lavage pour tes WC, et là tu économises gros.

Réduire la consommation d'énergie

Optimiser la consommation énergétique du logement

Isoler son habitation efficacement

Isoler chez soi, ça commence par cibler les endroits qui laissent fuir le plus de chaleur : les combles (perdus ou aménagés), jusqu'à 30% d'économies sur ta facture si tu les isoles correctement. Le mieux, c'est d'utiliser des isolants naturels comme la fibre de bois, le chanvre ou la ouate de cellulose. En épaisseur suffisante (au moins 30 cm en combles perdus pour la ouate de cellulose, par exemple), ils offrent une super performance thermique et écologique. Autre astuce : pense à vérifier l'isolation du plancher bas (au-dessus d'une cave ou d'un garage froid). Généralement délaissé, c'est pourtant responsable de 7 à 10 % des pertes énergétiques. Dans ce cas, fixe des panneaux isolants rigides sous le plancher, par exemple en liège expansé, hyper efficace et résistant à l'humidité. N'oublie pas non plus les fenêtres, 10 à 15 % de déperditions faciles à éviter en optant pour du double ou encore mieux, du triple vitrage. Et dernière astuce efficace, colle des joints d'étanchéité autour des portes et fenêtres, ça coûte trois fois rien et ça limite drastiquement les courants d'air. Ces quelques actions simples garantissent un confort immédiat, font baisser la facture, et en prime, réduisent ton empreinte carbone sur les océans.

Privilégier les lampes basse consommation

Troque tes anciennes ampoules pour des lampes LED. Un simple geste, mais niveau économies, c'est vraiment parlant : une LED consomme environ 80 % d'énergie en moins qu'une ampoule classique à incandescence et peut durer jusqu'à 25 fois plus longtemps. Concrètement, une lampe LED de 9 watts éclaire autant qu'une ampoule classique de 60 watts. Résultat : ta facture diminue, et c'est beaucoup moins de production d'électricité nécessaire derrière. Et comme moins d'énergie consommée, c'est aussi moins de CO₂ rejeté, au final tu allèges directement l'empreinte carbone liée à ton éclairage de plus de 80 %. Allie ça à des gestes simples comme éteindre aussitôt que t'es plus dans la pièce ou installer un détecteur de mouvements pour l'extérieur, et tu protèges indirectement les océans (moins d’émissions, moins d’effet de serre, moins d'acidification des océans).

Favoriser les énergies renouvelables

Produire et consommer de l'énergie génère pas mal de pollution : rien qu'en France, l'industrie énergétique représente environ 70 % des émissions totales de gaz à effet de serre ! Remplacer progressivement l'électricité des centrales au charbon ou au gaz par des sources renouvelables comme l'éolien offshore ou les hydroliennes limite directement la pollution marine (rejets chimiques et élévation de température de l'eau à la sortie des centrales thermiques classiques). Un truc concret et sympa : certains fournisseurs proposent désormais des contrats garantissant une électricité 100 % renouvelable, basée sur des certificats de garantie d'origine clairement identifiés. Petite astuce supplémentaire, s'inscrire à des coopératives citoyennes locales spécialisées dans le solaire ou l'éolien est aussi top pour participer directement à des projets d'énergie verte près de chez soi. Ces initiatives favorisent à la fois l'économie locale et réduisent considérablement l'empreinte carbone personnelle.

Consommer des produits de la mer durables

Reconnaître les écolabels certifiés durables

Quand tu achètes du poisson ou des produits marins, repère bien MSC (Marine Stewardship Council) et ASC (Aquaculture Stewardship Council). MSC couvre les poissons sauvages, ASC concerne principalement l'aquaculture responsable. Ces labels te garantissent des produits issus de pratiques de pêche ou d'élevage soucieuses des écosystèmes marins. Un autre label de confiance, surtout répandu en France, c'est Pêche Durable, une certification nationale qui respecte strictement les quotas, évite les espèces menacées et limite l'impact sur l'habitat marin. Méfie-toi plutôt des logos marketing sans certification reconnue. Les vrais labels passent par des contrôles réguliers : un organisme indépendant vérifie que les pratiques restent vraiment durables. Renseigne-toi aussi via l'application Guide WWF Consoguide Poissons et Fruits de Mer, elle t'aide à déchiffrer rapidement les étiquettes et faire les choix les plus malins.

Foire aux questions (FAQ)

Pour participer à une opération de nettoyage, vous pouvez consulter les réseaux sociaux, les associations environnementales locales, les collectivités locales ou des plateformes dédiées comme Ocean Initiatives ou Surfrider Foundation Europe. Vous pouvez également envisager d'organiser votre propre événement regroupant vos proches et les personnes intéressées dans votre communauté.

Pour sélectionner du poisson durable, recherchez des certificats reconnus comme MSC (Marine Stewardship Council), ASC (Aquaculture Stewardship Council), ou le label français 'Pêche Durable'. Ces labels assurent que les produits respectent des normes strictes de préservation des ressources marines et des habitats océaniques.

Chaque année, environ 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans. Ces déchets menacent directement les espèces marines, qui peuvent les ingérer ou s'y emmêler, entraînant ainsi blessures, intoxications ou mort. De plus, le plastique se décompose lentement en microplastiques, contaminant la chaîne alimentaire et impactant potentiellement la santé humaine.

La production intensive de viande et de produits laitiers nécessite de grandes quantités d'eau et génère des polluants et émissions de gaz à effet de serre, qui impactent directement l'équilibre des écosystèmes marins par acidification des océans et prolifération d'algues toxiques. Adopter une alimentation plus végétale contribue à réduire ces effets négatifs.

Les microplastiques sont des particules très fines (moins de 5 millimètres), ajoutées à de nombreux produits cosmétiques comme exfoliants ou stabilisateurs. En se rinçant sous la douche, ces microplastiques finissent dans les océans, entraînant des pollutions durables et impactant les espèces marines qui les confondent avec leur nourriture.

Vous pouvez remplacer les sacs en plastique par des sacs en toile réutilisables, les bouteilles jetables par une gourde en acier inoxydable ou en verre durable, et les pailles plastiques par des pailles en inox, en bambou ou biodégradables. Chaque effort individuel permet une réelle diminution des déchets plastiques marins.

Économiser l'eau réduit à la fois la pression sur les ressources hydriques et la quantité d'eaux usées rejetées dans l'environnement. En limitant notre consommation, on diminue le volume de rejets d'eaux chargés en polluants, protégeant ainsi la biodiversité marine et limitant la pollution océanique.

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