Le pourcentage d'imperméabilisation des sols en zone urbaine favorisant les débordements liés aux eaux pluviales
Le taux de réduction des inondations grâce à l'utilisation de puits d'infiltration
La quantité de déchets plastiques déversée dans les océans chaque année, exacerbant les problèmes de ruissellement des eaux pluviales
La proportion de l'eau potable gaspillée en France à cause des fuites dans les réseaux d'assainissement, pouvant être limitées par l'utilisation de puits d'infiltration
Un puits d'infiltration, c'est tout simple : c'est un ouvrage creusé dans le sol où l'eau de pluie s'infiltre directement pour rejoindre naturellement les nappes phréatiques. Le but, c'est d'éviter qu'un trop plein d'eau de pluie ruisselle sur la surface au risque de surcharger les égouts ou de provoquer des inondations. Concrètement, ça prend généralement la forme d'un trou rempli de graviers, de sable ou matériaux poreux permettant à l'eau de descendre doucement vers les sous-sols. Ces dispositifs protègent les réseaux d'évacuation et facilitent le retour naturel de l'eau dans le cycle hydrologique. Du coup, non seulement ils limitent les inondations mais en plus ils participent activement à la recharge naturelle des nappes souterraines. Aujourd'hui, ils sont plébiscités parce qu'ils combinent plusieurs bénéfices écologiques, économiques et sociétaux.
La plupart du temps, le problème vient des réseaux d'égouts vétustes ou sous-dimensionnés. Dans beaucoup de villes, ces canalisations, posées il y a plusieurs dizaines d'années, ne supportent simplement plus les volumes actuels de pluie, surtout quand il pleut très fort sur quelques heures seulement (épisodes orageux).
L'urbanisation accélérée y joue aussi beaucoup. Béton, asphalte, parkings, bâtiments : l'eau ne s'infiltre plus naturellement, elle file directement dans les réseaux d'égouts déjà saturés. Résultat, ça déborde vite, et beaucoup plus souvent qu'avant.
Autre cause moins évidente mais importante : la disparition progressive des espaces naturels, notamment les zones humides ou les prairies capables d'absorber les pluies comme des éponges géantes. Quand ces zones sont remplacées par des quartiers résidentiels ou des centres commerciaux, les débordements deviennent courants.
Enfin, un détail souvent oublié : le manque d'entretien régulier des systèmes pluviaux existants. Feuilles mortes, déchets et boues s'accumulent facilement et bouchent les grilles et bouches d'égouts. Ça paraît bête, mais ça compte beaucoup dans les débordements fréquents observés ces dernières années.
Les débordements liés aux eaux pluviales entraînent des dégâts sérieux sur l'environnement : pollution directe des cours d'eau due aux hydrocarbures, métaux lourds et pesticides récupérés sur les routes et surfaces imperméabilisées. La faune aquatique comme les poissons ou amphibiens trinque directement à cause de cette contamination. Niveau économique, ça coûte une blinde : remise en état de réseaux d'assainissement saturés, travaux de réhabilitation des zones inondées—à chaque grosse pluie ça chiffre vite. Pour te donner une idée, la Fédération Française de l'Assurance estime que les inondations causent environ 900 millions d'euros de dégâts chaque année en France. Rajoute à ça la dévalorisation immobilière des terrains et bâtiments fréquemment inondés : pas terrible pour l'attractivité du quartier. Et sur le long terme, la détérioration des ressources naturelles de l'eau entraîne aussi des dépenses importantes pour la collectivité destinées à compenser la dégradation des services écosystémiques.
Avantage | Description | Impact environnemental | Impact économique |
---|---|---|---|
Réduction des inondations | Les puits d'infiltration augmentent la capacité d'absorption du sol, limitant ainsi les débordements lors de fortes pluies. | Diminution des événements d'inondations urbaines; protection des écosystèmes aquatiques. | Moins de dommages aux infrastructures; réduction des coûts de gestion des crises liées aux inondations. |
Recharge des nappes phréatiques | Facilite la recharge des nappes en permettant à l'eau de pluie de s'infiltrer dans le sol. | Maintien de la santé des nappes phréatiques; conservation des ressources en eau douce. | L'eau de source supplémentaire peut réduire la nécessité de l'eau potable importée; économies potentielles pour les municipalités et les consommateurs. |
Filtration des polluants | L'eau infiltrée est filtrée naturellement par le sol, ce qui réduit la pollution. | Amélioration de la qualité de l'eau; réduction de la contamination des cours d'eau. | Diminution des coûts liés au traitement des eaux pluviales et au nettoyage des déversements de polluants. |
Intégration au paysage urbain | Les puits d'infiltration peuvent être conçus pour s'intégrer esthétiquement dans le paysage urbain. | Amélioration des espaces verts urbains, fournissant des bénéfices sociaux et écologiques. | Augmentation de la valeur des propriétés et de l'attractivité des quartiers. |
Un puits d'infiltration, c'est en gros une excavation verticale remplie de matériaux perméables comme du sable, du gravier ou des pierres, qui capte et retient les eaux pluviales sur place. L'eau de pluie arrive dans le puits directement depuis la surface grâce à un système de gouttières, de rigoles ou de grilles spécialement conçues pour ça. Une fois dans le puits, l'eau s'infiltre lentement dans les couches du sol puis rejoint les nappes phréatiques, au lieu de saturer les égouts ou de ruisseler en surface.
Ces puits ne retiennent pas juste l'eau : ils filtrent aussi naturellement les polluants contenus dans les eaux de pluie, comme les résidus d'hydrocarbures ou les particules fines issues des routes. Le choix des matériaux dans le puits est déterminant : une granulométrie adaptée (en général 20 à 80 mm) permet une bonne capacité de stockage temporaire et facilite la percolation de l'eau. Une membrane géotextile située autour du puits est souvent utilisée, elle empêche les matériaux fins comme l'argile ou le limon d'obstruer les espaces poreux du gravier.
À noter que la profondeur d'un puits est choisie selon le terrain et la capacité d'absorption souhaitée ; généralement on tourne entre 1,5 mètre et 4 mètres, mais ça peut varier. Le dimensionnement précis dépend d'une étude préalable sur la pluviométrie locale, le type de sol et les besoins spécifiques du site concerné.
Il existe plusieurs modèles de puits d'infiltration selon le besoin, l'espace disponible et la nature du sol. Parmi eux, le puits vertical classique reste une méthode simple : un trou cylindrique rempli de graviers ou de matériaux drainants qui laisse doucement l'eau s’infiltrer vers le sous-sol. Facile et efficace, à choisir si ton sol est bien perméable.
Si tu manques de place ou que ta parcelle est étroite, tu peux opter pour les puits d'infiltration compacts préfabriqués. Ce sont généralement des modules industriels, faits de géotextiles, de matériaux composites ou de plastique renforcé. Leur avantage ? Rapide à poser, volume contrôlé, pas besoin de trop creuser.
Autre possibilité sympa quand le sol peine à absorber efficacement l'eau ou s'il s'agit d'une zone urbaine dense : les tranchées d'infiltration. Elles prennent la forme allongée d'un fossé peu profond rempli de granulat et facilitent un étalement latéral de l'eau plutôt qu'une infiltration strictement verticale.
Enfin, il existe des systèmes plus techniques comme les structures alvéolaires modulaires enterrées. Là tu empiles des modules en nid d'abeille sous voirie, parking, ou espaces verts. Avantages : très grande capacité de stockage temporaire, résistance au poids des véhicules lourds et possibilité de couvrir des zones urbaines étendues sans transformation visible du paysage.
Chaque modèle répond à différents critères tels que la profondeur de la nappe phréatique, la perméabilité du sol, les contraintes d'espace et les objectifs en volume d'eau à infiltrer.
Le coût estimé des dégâts liés aux inondations en France chaque année, des dégâts qui pourraient être réduits grâce aux puits d'infiltration
Création à Paris du premier réseau d'égouts moderne par Eugène Belgrand, entraînant progressivement une prise en compte des problèmes d'assainissement urbain liés aux eaux pluviales.
Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à Stockholm, marquant la première prise de conscience internationale des enjeux environnementaux, liant notamment gestion de l'eau et urbanisme durable.
Sommet de la Terre à Rio de Janeiro : intégration internationale de concepts comme la gestion durable de l'eau et des ressources naturelles, inspirant l'approche moderne de gestion intégrée des eaux pluviales.
Directive-cadre européenne sur l'eau, obligeant les États membres à adopter des mesures de gestion durable des ressources en eau, dont font partie les puits d'infiltration.
La loi française sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA), introduisant une incitation claire à l'infiltration locale des eaux pluviales pour diminuer les débordements et préserver les milieux naturels.
Publication par le Ministère français de l'Écologie des premières recommandations techniques spécifiques sur les puits et les systèmes d'infiltration des eaux pluviales.
COP21 et Accord de Paris sur le climat, reconnaissant explicitement les solutions naturelles, dont les puits d'infiltration, comme leviers d'adaptation climatique et de gestion durable des ressources hydriques.
Intégration systématique des puits d'infiltration dans les politiques locales d'urbanisme durable en France, résultant de nombreuses initiatives règlementaires et environnementales régionales.
Lors d'averses importantes, les réseaux urbains classiques peuvent vite saturer, provoquant des débordements spectaculaires. En captant l'eau directement là où elle tombe, les puits d'infiltration soulagent les égouts en absorbant le surplus sur place. Une étude menée à Lyon en 2019 montre que les quartiers équipés en puits d'infiltration subissent jusqu'à 45 % d'inondations en moins lors des fortes pluies. Le risque de voir sa cave ou son garage noyé baisse nettement. Ce type d'installation permet aussi de limiter le fameux phénomène du ruissellement urbain, qui transforme vite une rue en petite rivière. Un réseau de puits d'infiltration distribué sur un quartier permet même de réduire notablement les pics dans les débits des cours d'eau situés en aval. Concrètement, chaque puits bien dimensionné peut infiltrer rapidement entre 1 et 3 m³ d'eau par heure, selon la composition du sol. Résultat : villes et villages subissent moins les caprices météo, avec beaucoup moins de dégâts, moins de galères et moins de coûts de réparation pour les habitants et les collectivités locales.
Installer des puits d'infiltration, c'est un moyen simple de mieux gérer l'eau de pluie en la ramenant directement vers les nappes phréatiques. Sur des terrains urbanisés, l'eau ruisselle souvent trop vite vers les égouts sans pénétrer dans le sol. Résultat, nos nappes perdent chaque année beaucoup d'eau qu'elles devraient accumuler naturellement.
Grâce aux puits d'infiltration, l'eau pluviale entre rapidement dans le sous-sol, rejoignant les nappes situées parfois à plusieurs mètres sous terre. En général, un seul puits permet d'infiltrer entre 4 et 12 m³ d'eau par heure, selon le type de sol et la profondeur de la nappe. Autant dire que même des précipitations modérées peuvent alimenter efficacement nos réserves souterraines !
Un bénéfice concret constaté dans certaines régions de France : pendant les périodes sèches, là où ces systèmes fonctionnent depuis plusieurs années, on voit clairement une meilleure stabilité du niveau des nappes. C'est une vraie parade contre les sécheresses estivales prolongées, surtout quand on sait que les nappes superficielles peuvent perdre jusqu'à 80 % de leur capacité en période sans pluie.
Par exemple, aux Pays-Bas, ils ont déjà réussi à rehausser les niveaux souterrains de près de 30 cm par endroits après la généralisation des puits d'infiltration en milieu urbain. Les techniques pour accélérer et faciliter la pénétration de l'eau se perfectionnent, en imitant simplement ce que ferait naturellement le sol s'il n'était pas tassé, bétonné ou goudronné.
Finalement, les puits d'infiltration recréent artificiellement une situation proche d'un milieu naturel équilibré, en rendant à la terre une grande partie de l'eau qu'on perd autrement dans les canalisations. C'est gagnant sur toute la ligne : on économise l'eau potable tout en réduisant la pression sur les réserves souterraines.
Les puits d'infiltration permettent au sol d'agir comme un véritable filtre naturel en capturant les polluants présents dans l'eau de pluie. Concrètement, lors de l’infiltration, des polluants comme les hydrocarbures, les métaux lourds (zinc, plomb), ou encore les résidus de pesticides sont en bonne partie retenus par les différentes couches du sol (humus, sable, graviers, argiles). Les bactéries du sol jouent même un rôle supplémentaire en dégradant certains polluants organiques tels que les huiles ou les solvants. Par exemple, une étude réalisée dans la région lyonnaise a révélé qu'après infiltration dans le sol, la pollution par hydrocarbures issue du ruissellement routier avait été réduite de près de 80 %. Si tu envisages un projet local, privilégie les sols riches en matière organique et bien structurés : ils feront office d'éponge efficace captant ces polluants avant qu'ils n'atteignent les nappes souterraines.
Les puits d'infiltration permettent de filtrer une bonne partie des polluants présents dans le ruissellement urbain avant qu'ils n'atteignent les cours d'eau. L'eau de pluie, en passant d'abord par différentes couches du sol, est débarrassée des hydrocarbures, métaux lourds et autres produits chimiques, ce qui évite que ces substances finissent directement dans les rivières ou les étangs voisins. Par exemple, à Strasbourg, après la mise en place de puits d'infiltration dans certains quartiers résidentiels, on a observé jusqu'à 70 % de réduction de rejet de polluants vers les cours d'eau voisins. Pour une efficacité maximale, il faut éviter l'utilisation de produits chimiques (herbicides, pesticides) dans les espaces verts alentour, sinon ils passeront quand même à travers les barrières naturelles. Pour aller plus loin, les collectivités locales peuvent planter certaines plantes spécifiques, appelées phytoépuratrices, autour des puits pour renforcer davantage la filtration naturelle.
Les puits d'infiltration favorisent la biodiversité en recréant localement des zones humides temporaires, essentielles à certaines plantes et insectes. Là où les eaux stagnent brièvement avant d'être absorbées, des espèces comme certaines libellules, tritons ou grenouilles profitent pour s'installer et se reproduire. C'est aussi une superbe opportunité pour des plantes spécifiques aux terrains humides, par exemple les iris des marais ou la salicaire, de s'établir, attirant davantage d'insectes pollinisateurs comme les abeilles et les papillons. Contrairement aux réseaux classiques d'évacuation, ces puits permettent de recréer une dynamique naturelle favorable aux animaux locaux dont l'habitat disparaît largement en milieu urbain. Les espaces urbains aménagés avec ces dispositifs deviennent vite des sortes de "corridors verts", recréant un lien entre différents habitats naturels. À Rennes par exemple, l'installation de puits d'infiltration en bordure urbaine a permis de faire revenir certaines espèces d'oiseaux malmenées par la bétonisation, comme le chardonneret élégant ou encore la bergeronnette des ruisseaux.
Le saviez-vous ?
Contrairement aux systèmes classiques d'évacuation des eaux pluviales, les puits d'infiltration contribuent directement à la préservation de l'écosystème local en rétablissant le cycle naturel de l'eau.
Les puits d'infiltration offrent une filtration naturelle des polluants présents dans les eaux pluviales, réduisant jusqu'à 80 % des métaux lourds avant que ces eaux n'atteignent les nappes souterraines.
Un seul puits d'infiltration peut absorber jusqu'à 90 % des eaux pluviales d'une toiture standard, limitant ainsi significativement les risques d'inondation locale.
La mise en place de puits d'infiltration peut permettre de recharger localement les nappes phréatiques d'environ 40 à 60 %, atténuant ainsi les effets négatifs des sécheresses.
Les puits d'infiltration retiennent et filtrent les eaux pluviales directement dans le sol, ce qui permet de réduire nettement les volumes d'eau envoyés vers les stations d'épuration. Moins de volume à traiter veut dire moins d'énergie, de réactifs chimiques (chlore, polymères) et de boues à gérer. Concrètement, certaines communes françaises ayant opté pour des puits d'infiltration bien dimensionnés arrivent à baisser jusqu'à 30 % leurs coûts annuels liés au traitement des eaux pluviales. Par exemple, la ville de Lyon, après avoir mis en place des solutions d'infiltration locale, constate chaque année une économie notable sur ses dépenses d'assainissement. Autre impact direct : avec moins d'eau en surcharge dans les réseaux d'assainissement traditionnels, il y a aussi moins de maintenance et donc une plus grande durée de vie des installations, réduisant encore les coûts globaux.
En intégrant les puits d'infiltration dans les réseaux urbains, tu évites pas mal de dépenses en entretien et rénovation des égouts classiques. Moins d'eau à traiter, c'est automatiquement des infrastructures qui s'usent moins vite. À Lille, par exemple, certains quartiers qui ont utilisé ces puits ont diminué de 30 % les frais de maintenance liés à leur réseau pluvial classique sur une période de 15 ans. Résultat concret : les villes qui adoptent ça dépensent beaucoup moins à rénover routes et trottoirs endommagés par les inondations récurrentes. Et sur le long terme, en anticipant dès le départ ces solutions naturelles, les municipalités limitent vraiment les coûts liés aux agrandissements ou adaptations constantes des réseaux d'assainissement pendant l'expansion urbaine. Les investissements faits au départ reviennent donc nettement moins cher au bout du compte.
Installer des puits d'infiltration booste parfois concrètement la valeur financière d'un terrain urbain. Pourquoi ? Parce que les investisseurs et futurs acquéreurs accordent désormais une réelle importance aux pratiques écologiques et durables. Un terrain doté d'équipements adaptés à la gestion des eaux pluviales est perçu comme mieux préparé face aux risques environnementaux, surtout dans les zones vulnérables aux inondations. Résultat : les prix de vente grimpent facilement de 5 à 15 %, selon une étude de la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM). Un quartier bien équipé en gestion naturelle des eaux profite d'une meilleure image, ce qui facilite carrément les transactions immobilières. En gros, ces aménagements rassurent les acheteurs et rendent ta parcelle plus attractive à long terme. C'est d'ailleurs de plus en plus évident dans les grandes villes comme Bordeaux, Lille ou Rennes, où la mise en place de techniques d'infiltration des eaux est un vrai argument de vente auprès d'une clientèle sensibilisée aux défis climatiques.
La part des foyers français concernés par des problèmes de ruissellement et d'inondations.
L'augmentation de la durée de vie des réseaux d'assainissement grâce à la réduction de la charge hydraulique permise par les puits d'infiltration
La surface moyenne absorbée par un puits d'infiltration, contribuant à limiter les débordements d'eaux pluviales
La part de la consommation d'eau en France utilisée pour l'arrosage des espaces verts en milieu urbain, pouvant être réduite par la recharge des nappes phréatiques via les puits d'infiltration
Le nombre de logements en France construits avec des dispositifs de gestion des eaux pluviales en 2020, une tendance en hausse grâce aux avantages des puits d'infiltration
Avantage | Description | Impact potentiel |
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Réduction des débordements | Les puits d'infiltration permettent d'absorber l'eau de pluie directement dans le sol, diminuant ainsi la quantité d'eau qui atteint les systèmes de drainage urbains. | Diminution des inondations urbaines et des dommages liés à l'eau. |
Recharge des nappes phréatiques | En infiltrant l'eau de pluie, les puits contribuent à la recharge des nappes phréatiques, une source importante d'eau douce. | Amélioration de la disponibilité des ressources en eau souterraine pour les utilisations domestiques et agricoles. |
Amélioration de la qualité de l'eau | Le processus naturel de filtration à travers le sol peut améliorer la qualité de l'eau en retenant les polluants. | Diminution de la pollution des cours d'eau et des écosystèmes aquatiques. |
Économies sur les infrastructures | L'utilisation des puits d'infiltration peut réduire le besoin d'investir dans des infrastructures de gestion des eaux pluviales coûteuses. | Réduction des dépenses publiques liées à la construction et à la maintenance des infrastructures de drainage. |
Des puits d'infiltration bien aménagés permettent de créer davantage d'espaces verts accessibles en milieu urbain. Ça évite les flaques et les zones inondées après la pluie, alors c'est plus sympa pour marcher ou se balader. Moins d'eau stagnante, ça signifie aussi moins de moustiques et moins de mauvaises odeurs dans les quartiers concernés. Visuellement, ces solutions offrent souvent un aménagement paysager chouette, avec des plantes adaptées qui embellissent l'espace public. Du coup, les gens passent plus volontiers du temps dehors, profitent mieux des rues piétonnes ou des parcs de proximité. Ça limite aussi l'usure précoce des trottoirs et des voiries due à l'eau stagnante. Non seulement le confort est amélioré, mais l'attractivité du quartier gagne un cran.
Installer des puits d'infiltration dans les quartiers permet souvent aux habitants de comprendre concrètement l'impact de leurs propres gestes sur la gestion des eaux pluviales. Lorsque ces installations deviennent visibles au quotidien, elles poussent les gens à réfléchir davantage à leurs comportements : on évite le gaspillage d'eau, on limite l'usage de produits polluants dans les jardins ou sur les terrasses, parce qu'on sait que tout finit par retourner au sous-sol local. Certaines municipalités organisent aussi des ateliers ouverts à tous, où tu peux apprendre à fabriquer toi-même de petits aménagements domestiques favorisant l'infiltration naturelle chez toi : rigoles végétalisées, petits bassins de rétention, revêtements perméables, etc. Des villes comme Nantes ou Bordeaux expérimentent déjà ces ateliers participatifs avec succès. C'est efficace parce que quand tu participes directement à ce genre d'actions écologiques simples, tu prends conscience plus rapidement des enjeux liés à l'eau dans ta région. On estime même que ce type d'initiative participative booste statistiquement de près de 30 % l'adoption volontaire de pratiques éco-responsables chez les habitants concernés. Pratique, clair, concret : les puits d'infiltration ne servent pas seulement l'environnement, ils changent aussi la mentalité collective par le concret.
Avant de creuser un puits d'infiltration, il faut absolument une étude de sol sérieuse. L'idée, c'est de vérifier la capacité des sols à infiltrer l'eau rapidement sans la stocker trop longtemps en surface ou juste sous terre. On passe notamment par des tests faciles appelés essais d'infiltration à double anneau, où on chronomètre tout simplement combien de temps l'eau descend dans la terre à une profondeur donnée.
Autre truc important, il faut toujours penser à regarder les nappes phréatiques. Un accès aux cartes géologiques et hydrogéologiques du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) simplifie clairement la vie : elles indiquent précisément où sont situées les nappes et comment elles évoluent selon les saisons. Pas question de polluer accidentellement une nappe potable parce qu'on aurait décidé d'installer ça à l'aveuglette.
En pratique, si t'as par exemple un sol argileux compact, soyons clairs, ça marchera pas terrible. À l'inverse, des sols sableux ou graveleux très perméables feront parfaitement l'affaire. Dans ce genre de situation, les résultats des études peuvent directement guider le choix technique : dimension du puits, profondeur, ou nécessité d'amender le terrain avec des matériaux plus drainants comme des graviers grossiers.
Dernier truc concret, vérifier aussi la pente générale du terrain. C'est tout bête, mais idéalement, on veut une pente légère (moins de 5 %) pour que l'eau s'écoule et pénètre tranquillement sans raviner tout autour ou stagner dangereusement trop près des fondations. Les études hydrogéologiques sérieuses incluent généralement ce paramètre et proposent directement un endroit précis où ça fonctionnerait au mieux.
La pose d'un puits d'infiltration prend généralement entre 1 et 3 jours, selon les contraintes techniques, la surface du site à aménager et la complexité des travaux d'excavation et de raccordement éventuels.
Oui, un puits d'infiltration a besoin d'un entretien régulier, notamment le nettoyage périodique du bassin ou du filtre, l'inspection annuelle des installations, et éventuellement la vérification du bon écoulement des eaux pour éviter tout colmatage.
Les coûts d'installation varient en fonction de la taille, du type de puits et des caractéristiques du terrain. Généralement, ces coûts oscillent entre 1000 et 5000 euros par unité, en incluant les études préalables et les aménagements nécessaires à leur bon fonctionnement.
Le choix de l'emplacement doit tenir compte de plusieurs facteurs tels que la nature du sol, la profondeur de la nappe phréatique, la proximité d'infrastructures existantes, et l'évaluation hydrogéologique du terrain pour assurer une infiltration optimale des eaux pluviales.
Non, certains terrains peuvent être peu adaptés aux puits d'infiltration. Notamment, les sols argileux ou très compactés sont moins perméables et peuvent nécessiter des solutions complémentaires ou alternatives. C'est pourquoi des études préliminaires du sol sont indispensables.
Un particulier pourra diminuer notablement les risques d'inondations sur son terrain, réduire les frais liés à l'assainissement des eaux pluviales, et éventuellement valoriser son bien immobilier en démontrant une démarche écologique pro-active.
Oui, il est tout à fait possible et recommandé de combiner un puits d'infiltration avec d'autres méthodes comme les noues, bassins de rétention ou toitures végétalisées pour créer un réseau complémentaire et renforcer l'efficacité globale du dispositif.
Oui, certaines collectivités locales, les agences de l'eau ou encore des structures territoriales peuvent proposer des aides ou des subventions pour encourager la mise en place de méthodes durables de gestion des eaux pluviales, incluant les puits d'infiltration. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou communauté d'agglomération.
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