Nombre d'utilisateurs mensuels actifs sur Instagram représentant une audience potentielle pour les campagnes de sensibilisation
Pourcentage des utilisateurs de Facebook qui ont partagé du contenu sur l'environnement
Pourcentage d'internautes qui estiment que les entreprises devraient utiliser les réseaux sociaux pour sensibiliser au changement climatique
Nombre de tweets par jour liés au changement climatique sur Twitter
Ce n'est donc plus seulement un espace d'échange informel : aujourd'hui, les réseaux sociaux servent clairement de levier concret pour transformer les mentalités face au changement climatique.
Chaque année, environ 10 millions d'hectares de forêts disparaissent dans le monde, soit l'équivalent d'un terrain de foot chaque seconde. Pas étonnant que la déforestation représente près de 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Côté océans, on estime que plus de 8 millions de tonnes de plastique atterrissent dans la mer chaque année. Si on continue à ce rythme, d'ici 2050, il pourrait y avoir plus de déchets plastiques que de poissons dans les océans si on compare le poids. Complètement fou, non ?
Et question biodiversité, ça ne rigole pas non plus : environ un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction d'ici les prochaines décennies selon l'IPBES.
Sur le réchauffement climatique directement, depuis l'époque préindustrielle, on a déjà gagné environ 1,2°C à l'échelle planétaire. Le problème, c'est qu'à partir de 1,5°C, les effets néfastes s'aggravent sérieusement. Or, au rythme actuel, on pourrait atteindre ce seuil dès 2030-2035, d'après le GIEC.
Enfin, pour mesurer l'urgence de la transition énergétique, retiens juste ça : en 2022, environ 82% de l'énergie consommée mondialement venait encore d'énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel). La marge de progrès reste immense.
Les jeunes de la Génération Z (nés entre environ 1996 et 2012) sont les plus touchés par les campagnes de sensibilisation au climat. C’est la génération des marches pour le climat, initiées notamment par des figures comme Greta Thunberg. Une enquête du Pew Research Center (2021) montre que 76 % des jeunes adultes considèrent le changement climatique comme l'une des plus grandes menaces actuelles, contre seulement 57 % chez les baby-boomers.
Mais attention, il serait faux de croire que seuls les jeunes y sont sensibles. Les membres des générations plus âgées, notamment certains segments de la Génération X (nés entre 1965 et 1980), deviennent de mieux en mieux informés sur ces enjeux, surtout lorsqu'ils sont connectés via leurs enfants. Ils réagissent particulièrement bien aux campagnes qui montrent les effets concrets et immédiats des changements climatiques sur leur vie quotidienne : santé, pouvoir d’achat, ou qualité de vie locale.
Millennials (nés entre 1981 et 1996), eux, préféreront souvent soutenir des marques ou influenceurs alignés avec leurs valeurs. Ils sont 75 % à considérer qu'il est important que leurs choix consommations reflètent leur préoccupation pour l’environnement (étude Nielsen Global Sustainability Report, 2019). Ils réagissent très bien à une communication basée sur l’engagement personnel et la possibilité d'avoir un impact direct grâce à leurs choix quotidiens.
Et enfin, la génération dite Alpha (nés après 2012) grandit avec ce discours intégré dès le plus jeune âge via écoles, dessins animés écologiques, et la sensibilisation familiale grandissante. Le plus malin, c’est donc d’adapter précisément chaque message à la génération ciblée pour être vraiment efficace.
Sur Instagram, privilégie un visuel accrocheur avec peu de texte ; car selon une étude de Hubspot, les images lumineuses avec dominante bleutée génèrent environ 24 % d'engagement en plus. Si tu abordes un scénario climatique complexe sur Instagram, découpe-le en séries carrousel courtes, c'est simple à consommer. Twitter (désormais X), c'est l'endroit pour pointer des ressources rapides, des messages courts accompagnés d'une statistique frappante comme : « Seulement 100 entreprises responsables de plus de 70 % des émissions mondiales, source Carbon Disclosure Project ». LinkedIn, lui, fonctionne mieux avec des textes plus détaillés et un ton orienté vers les solutions concrètes qu'entreprises ou individus peuvent adopter. On préfère y relayer des études de cas réels, chiffres clés à disposition : par exemple, une entreprise ayant diminué sa consommation électrique de 30 % grâce à l’écoconception. Enfin, TikTok attire surtout les moins de 30 ans ; ici, c'est contenu rapide, créatif, authentique : mini-reportages, coulisses d’une campagne écologique ou défis participatifs liés au climat. Évite l'approche standard unique, respecte les particularités de chaque réseau et fais toujours attention aux codes spécifiques : user correctement les hashtags techniques sur LinkedIn est acceptable, mais mieux vaut rester simple et populaire sur TikTok ou Instagram.
Type de contenu | Objectif | Exemple concret |
---|---|---|
Infographies | Présenter des données clés de manière visuelle et facilement compréhensible | Infographie montrant la montée du niveau des mers au cours des dernières décennies |
Vidéos éducatives | Expliquer des concepts scientifiques complexes de manière accessible | Vidéo expliquant l'effet de serre et son impact sur le climat |
Témoignages | Humaniser les conséquences du changement climatique et créer un lien émotionnel | Interview d'un agriculteur impacté par les changements des précipitations |
Les images avec une vraie charge émotionnelle interpellent beaucoup plus sur le changement climatique que les visuels neutres ou abstraits. Pour être parlant, privilégie par exemple un avant-après visuel d'un glacier précis – le glacier Muir en Alaska par exemple – montrant son recul impressionnant en seulement quelques décennies. Place toujours ton visuel le plus marquant en premier : tu as environ 2 secondes pour capter l'attention avant que l'utilisateur scrolle plus loin. Une courte vidéo de moins de 30 secondes racontant l'histoire rapide d'une communauté touchée par la montée des eaux ou des incendies donne aux gens une réalité humaine à laquelle se raccrocher. N'oublie jamais : ce qui fonctionne, c'est ce qui est vrai, brut et direct—moins de montage sophistiqué et davantage d'authenticité. Pense à intégrer clairement tes chiffres clés, comme la hausse de la température mondiale de 1,2°C depuis la révolution industrielle, directement en surimpression de tes courts clips pour que l'info percute immédiatement. La vidéo mobile verticale performe mieux : les histoires Instagram ou les reels captent en moyenne 22 % d'engagement supplémentaire par rapport à une vidéo horizontale classique sur ces mêmes plateformes. Ne fais surtout pas l'erreur de diluer ton propos : chaque visuel ou vidéo doit passer un seul message clair, simple et marquant.
L'infographie "Climate Change Explained in 10 Cartoons" créée par l'illustratrice Ellie Foreman-Peck pour la BBC est un super exemple. Avec des dessins minimalistes et de l'humour léger, elle explique clairement ce qu'est l'effet de serre, pourquoi on brûle des combustibles fossiles et comment on peut agir au quotidien. Résultat : facilement compréhensible même pour ceux qui connaissent pas trop le sujet.
Une autre infographie vraiment cool, c'est celle de Carbon Brief, intitulée "CO2 emissions around the world". Ils ont pris des données complexes sur quelles régions produisent le plus de CO2 et ont tout clarifié avec des cercles proportionnels colorés qui marquent immédiatement les pays les plus pollueurs. En regardant l'image quelques secondes, tout le monde pige d'un coup l'ampleur du problème géographique.
Autre cas concret : l'infographie "Impact of eating less meat" par Greenpeace. Simple, visuelle, elle montre de façon ultra concrète l'impact d'une alimentation végétarienne hebdomadaire, En gros, tu comprends en quelques instants l'impact direct de tes choix alimentaires sur le climat. C'est simple, mais ça pousse à l'action directe.
Nombre de recherches mensuelles liées au changement climatique sur Google en 2020
Création du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), organe référent en matière de sciences climatiques.
Sommet de la Terre à Rio où 154 pays signent la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Adoption du Protocole de Kyoto imposant des objectifs chiffrés de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour certains pays.
Sortie du film-documentaire 'Une vérité qui dérange' avec Al Gore, suscitant une prise de conscience mondiale sur le changement climatique.
Accord historique de Paris lors de la COP21, où 196 pays s'engagent à limiter le réchauffement planétaire bien en dessous de 2°C.
Greta Thunberg initie la grève scolaire pour le climat ('Fridays for Future'), mouvement qui prend rapidement une ampleur mondiale grâce aux réseaux sociaux.
Publication du rapport spécial du GIEC sur l'impact d'un réchauffement global de 1,5°C, massivement relayé par les médias sociaux pour sensibiliser l'opinion publique.
La COP26 à Glasgow marque une forte médiatisation sur les réseaux sociaux, entraînant une mobilisation internationale et une prise de conscience accrue auprès des jeunes générations.
Pour marquer les esprits sur les réseaux, rien ne fonctionne mieux que des récits concrets et immersifs. Le changement climatique, ça se vit avant tout de façon personnelle, sur le terrain. Pense par exemple au documentaire "Chasing Ice" de James Balog : ce photographe américain a installé une trentaine de caméras automatiques en Arctique pendant plus de trois ans. Résultat ? Une accumulation incroyable de preuves visuelles montrant clairement la fonte accélérée des glaciers. Il raconte son défi personnel pour obtenir ces images : bivouacs dans le froid, attente interminable, fatigue physique. Le fait de partager son vécu procure immédiatement une vraie empathie auprès du public.
Autre exemple marquant : la série "Years of Living Dangerously", primée aux Emmy Awards. Elle utilise des reporters célèbres (comme Harrison Ford ou Matt Damon) pour enquêter sur le changement climatique à travers des histoires humaines réelles. Ils se rendent à Bornéo, en Amazonie ou au Bangladesh, rencontrent des communautés directement affectées, et montrent les bouleversements climatiques au travers de leurs yeux.
Il ne s'agit pas juste de raconter des catastrophes. Pourquoi ne pas mettre en lumière des histoires innovantes, comme le collectif "Justdiggit" au Kenya ? Là-bas, les communautés locales régénèrent concrètement des écosystèmes pour contrer la sécheresse. On partage leurs succès, leurs difficultés et leur détermination quotidienne—ça rend le message positif et inspirant.
Rappelle-toi aussi : une histoire immersive, c'est une incursion dans l'émotion des gens. C'est ça qui accroche, bien plus que les statistiques toutes seules (même si tu dois aussi en ajouter parfois pour rester crédible). Bref, montrer des personnes authentiques qui font face au changement climatique avec courage ou créativité, ça rend le sujet vivant et inspirant.
Poster des témoignages réels et intimes sur les réseaux sociaux, c'est une manière super efficace d'accrocher l'attention. Par exemple, tu peux raconter l'histoire d'un villageois indonésien obligé de déménager parce que la montée des eaux a fait disparaître son village. Ou partager le récit d'une agricultrice au Sénégal qui s'adapte aux sécheresses extrêmes grâce à des méthodes agricoles intelligentes. Souviens-toi d'un détail important : plus c'est personnel et précis, plus les gens s'identifient. Greenpeace International, par exemple, a cartonné en publiant sur Instagram la vidéo courte d'Asha, cette jeune activiste climatique originaire des îles Fidji, qui raconte comment elle a vu littéralement sa maison familiale détruite, emportée par une tempête devenue plus intense à cause du réchauffement climatique. Résultat : plus de 200 000 vues en quelques jours et une grosse prise de conscience! Autre exemple marquant : Humans of New York, projet photo devenu mondialement connu, a relayé l'histoire personnelle de scientifiques du climat sur le terrain, expliquant en mots simples comment le changement climatique les affecte émotionnellement au quotidien. Ce genre d'approche marche parce qu'on a du mal à s'émouvoir pour des chiffres abstraits, mais quand quelqu'un raconte ce qui lui arrive concrètement, c'est tout de suite plus tangible. Un petit truc pour réussir : choisis un format court et percutant avec des phrases courtes et une photo ou vidéo spontanée. Pas trop léchée, pas institutionnelle, juste vraie, comme filmée avec ton portable. On connecte mieux avec un visage familier et du contenu authentique qu'avec une vidéo différente très pro mais sans âme.
Le saviez-vous ?
Le storytelling améliore la rétention d'informations : les récits sont 22 fois plus mémorables que les simples faits isolés. Penser à incorporer des histoires humaines dans vos contenus climatiques pourrait amplifier leur résonance émotionnelle et leur efficacité.
Selon l'ONU, 90% des catastrophes naturelles enregistrées au cours des 20 dernières années sont liées au climat. Une donnée percutante à intégrer dans vos contenus pour aider votre public à comprendre la réalité de l'urgence climatique.
Les publications comportant des visuels génèrent jusqu'à 2,3 fois plus d'engagement sur les réseaux sociaux que celles qui n'en ont pas. Utiliser des images fortes autour des enjeux climatiques peut considérablement accentuer l'impact de votre message.
Les réactions émotionnelles positives comme l'espoir ou l'inspiration sont celles qui génèrent le plus de partages sur les réseaux sociaux. Privilégier des messages positifs et orientés vers les solutions augmente ainsi les chances que votre contenu devienne viral.
Si tu veux que ton audience prenne tes messages climatiques au sérieux, mise sur des données récentes, fiables et issues de sources solides comme le GIEC, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) ou encore l'Agence Européenne pour l'Environnement. Oublie les vieux chiffres d'il y a cinq ans : l'audience capte vite quand une info date un peu.
Quelques exemples concrets qui marchent : annonce clairement que selon le dernier rapport du GIEC (2023), on risque de franchir le seuil important des +1,5°C à l'horizon 2030-2035, bien plus tôt que ce qui était prévu il y a quelques années. C'est précis, c'est frappant, et ça interpelle directement ceux qui suivent ton contenu.
Autre chiffre marquant : précise que la concentration de CO₂ atmosphérique dépasse désormais 419 parties par million (ppm) (NOAA, 2023), jamais vue depuis environ 3 millions d'années. Ça parle direct.
Tu trouves plein d'infos actualisées sur des portails spécialisés comme la plateforme open data "Climate Watch" ou via les bases françaises comme "Notre environnement en chiffres" publiées par le Ministère de la Transition Écologique. Utilise-les pour sortir des clichés habituels ou infos déjà vues partout.
Vérifie toujours de quand date l'étude que tu cites. Ne publie jamais une donnée vague ou imprécise sans source claire. Ton public est intelligent, traite-le en conséquence et sois 100 % transparent sur les origines de tes chiffres.
L'un des exemples les plus marquants, c'est la vidéo "2 degrés en plus, ça change quoi ?" publiée par le média Brut il y a quelques années. La force du contenu, c'est sa simplicité et surtout la précision scientifique détaillant clairement les impacts concrets de chaque demi-degré supplémentaire de réchauffement: disparition d’îles entières, baisse de 50% de l'eau douce disponible et changements brusques dans la production alimentaire mondiale selon chaque palier de température. Résultat : plusieurs millions de vues rien qu'en quelques jours, partages massifs et reprise par des militants et influenceurs climatiques comme Camille Étienne.
Il y a aussi le compte Instagram @Bonpote, devenu très suivi grâce à l'explication minutieuse des rapports du GIEC vulgarisés en infographies. Sa publication récente démontrant en quelques schémas très précis les erreurs récurrentes et les biais dans les discours climatosceptiques a explosé, atteignant plus de 150 000 impressions et suscitant des réactions jusqu’à l'étranger.
Enfin, le projet canadien The Climate Atlas of Canada mérite le détour. Leur carte interactive, alimentée par des données ultra précises sur les risques d'inondations, de canicules ou de feux de forêt, permet à tout le monde de voir précisément comment sa propre région pourrait être affectée dans les décennies à venir. Un succès immédiat grâce à sa rigueur scientifique, utilisé même par des écoles pour sensibiliser les jeunes.
Nombre d'utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux en 2020, soit environ 50% de la population mondiale
Pourcentage des jeunes de 18 à 29 ans qui utilisent les réseaux sociaux comme source d'information sur l'environnement
Nombre de vues sur des vidéos liées à l'environnement sur YouTube en 2020
Pourcentage des internautes qui ont modifié leur comportement suite à une publication sur les réseaux sociaux concernant le changement climatique
Pourcentage des internautes qui ont été sensibilisés au changement climatique par le biais des réseaux sociaux
Stratégie | Objectif | Exemple Concret | Impact Attendu |
---|---|---|---|
Utiliser des infographies | Simplifier l'information | Infographie sur les niveaux de CO2 | Augmenter la compréhension |
Partager des témoignages | Humaniser le sujet | Vidéos d'habitants affectés par la montée des eaux | Créer de l'empathie |
Organiser des défis | Engager la communauté | Défi zéro déchet sur une semaine | Encourager l'action individuelle |
Publier des études de cas | Montrer des solutions concrètes | Présentation d'une ville utilisant 100% d'énergies renouvelables | Inspirer le changement |
Les quiz ou sondages marchent à fond niveau engagement : ils attirent 3 fois plus les réactions et clics qu'une publication ordinaire. Par exemple, une question choc du genre "Combien de litres d'eau faut-il pour fabriquer un seul jean ?" attire immédiatement l'attention (spoiler : environ 7500 litres). BuzzFeed a déjà essayé ce genre de quiz climatiques avec succès, entraînant des dizaines de milliers de partages en quelques jours. Une astuce efficace, c'est de surprendre le public avec une réponse inattendue, histoire de secouer gentiment les idées reçues. Genre, "Quelle action réduit le plus ton empreinte carbone : arrêter de manger de la viande ou ne plus jamais prendre l'avion ?". Tu peux aussi adapter facilement ces quiz en stories Instagram ou en sondages Twitter, où l'interaction est rapide, intuitive, et super répandue chez les plus jeunes. En plus de sensibiliser au problème, c'est hyper utile pour capter ce que pensent réellement tes abonnés. Rien de tel pour peaufiner tes prochains contenus et ton message écologique.
Les lives et sessions Q&A sur Instagram ou YouTube peuvent doubler le taux d'engagement par rapport aux publications standards. Inviter un scientifique reconnu ou un activiste influent permet au public d'avoir des réponses directes, claires et sans filtre sur des sujets précis comme la montée des océans ou l'impact carbone d'une alimentation végétarienne. Pour éviter les longues introductions monotones, commence directement par une question concrète ou un chiffre surprenant ("Savez-vous que 25% des émissions mondiales viennent de notre alimentation ?"). Privilégie des échanges courts et dynamiques plutôt que des monologues interminables. Une durée optimale d'environ 30 à 45 minutes maintiendra l'attention. Relancer régulièrement avec des questions courtes posées par les utilisateurs suscite davantage d'intérêt. Annonce clairement tes lives quelques jours avant, avec un appel à questions en story Instagram, histoire de déjà engager ton audience. Une fois le live terminé, sélectionne les meilleures séquences (30 à 60 secondes) pour en faire des extraits en reels, stories ou posts afin d'élargir ta portée.
Choisir le bon ambassadeur, ça peut tout changer sur les réseaux. Quelques influenceurs climat sortent vraiment du lot, comme Camille Étienne, jeune activiste hyper suivie sur Instagram et capable de vulgariser avec efficacité des rapports scientifiques complexes autour du climat. Autre exemple, Maxime de Rostolan, fondateur de l'association Fermes d'Avenir, fédère sur LinkedIn et Twitter des communautés engagées autour de l'agriculture durable, avec à chaque fois des posts très factuels, précis, mais faciles à comprendre. Le mieux, c'est quand leurs communautés correspondent exactement à ton public cible : pas forcément besoin d'avoir un million d'abonnés, un influenceur près des préoccupations des gens fera mieux l'affaire pour créer de l'engagement concret.
Question stratégie collaborative : plutôt que de demander juste une publication ponctuelle classique, essaie des formats originaux comme une série de stories pédagogiques en partenariat, ou encore un live où vous répondez ensemble aux interrogations concrètes des followers. Plus ton influenceur est acteur du contenu, plus la démarche semblera sincère pour sa communauté.
Il y a aussi une grosse carte à jouer sur TikTok, qui explose auprès des jeunes générations sensibles au sujet climatique. Un exemple parlant, c'est Bon Pote, alias Thomas Wagner, qui cartonne en déconstruisant avec humour et rigueur scientifique les fausses infos climatiques : une collab bien ficelée avec ce genre de profil, ça marque les esprits et ça booste la portée des messages de sensibilisation.
Autre exemple inspirant, celui de l’influenceuse française EnjoyPhoenix. En 2021, elle a lancé sur Instagram une série appelée "Green Friday" pour inverser la tendance consumériste du Black Friday classique. Le concept était simple : valoriser des marques responsables, des solutions zéro déchet et du DIY écologique. Résultat : des centaines de milliers d'abonnés engagés, partageant massivement à leur tour des alternatives concrètes à la surconsommation.
On peut aussi citer l'activiste allemande Luisa Neubauer, devenue figure incontournable dans les mouvements pour le climat au côté de Greta Thunberg. Avec plus d'un million de followers sur Instagram, elle relaie des appels précis à l'action, notamment lors de manifestations comme Fridays for Future. Grâce à son storytelling authentique, elle a aidé à mobiliser des milliers de jeunes dans les rues d'Allemagne, aboutissant à une réelle pression politique sur le gouvernement allemand pour accélérer sa transition énergétique.
Dernièrement, la biologiste marin et influenceuse australienne Madison Stewart (@sharkgirlmadison) a lancé plusieurs campagnes pour sensibiliser à l'importance des requins dans l'équilibre marin. Grâce à des vidéos courtes mais impactantes sur Instagram et TikTok, elle a brisé des préjugés négatifs, poussant les autorités australiennes à revoir certaines pratiques destructrices comme l'usage de filets dits "de sécurité" autour des plages, dont l'inefficacité et les dommages avaient été dénoncés à travers ses contenus visionnés plusieurs millions de fois.
Parmi les hashtags performants pour sensibiliser aux enjeux climatiques, on trouve : #UrgenceClimatique, #ActOnClimate, #Climat, #Environnement, #Écologie, #ClimateAction ou encore #ChangeonsEnsemble. Pensez cependant à varier les hashtags et à choisir ceux qui collent réellement au message spécifique de chaque publication.
Collaborer avec des influenceurs permet de toucher un public plus large et souvent plus jeune. Leurs messages sont perçus comme authentiques, et leur influence peut donner une portée virale à votre contenu tout en augmentant la sensibilisation autour des enjeux climatiques.
Pour vous assurer de la fiabilité des sources, privilégiez la consultation de données issues d'institutions officielles telles que le GIEC, l'ADEME, NASA Climate Change ou encore les rapports des Nations unies relatifs à l’environnement. Vérifiez également que les données soient récentes et largement citées par d'autres experts.
Pour la création d'infographies accessibles et efficaces, vous pouvez utiliser des plateformes gratuites comme Canva, Piktochart ou Infogram. Elles disposent de modèles simples à personnaliser avec vos propres données et informations.
Le meilleur moment dépend des habitudes de votre audience cible. Généralement, les publications ont plus d'engagement à la pause déjeuner ou en soirée durant la semaine, mais pensez à consulter les statistiques spécifiques de vos plateformes pour identifier précisément quand votre public est actif.
Pour créer un storytelling efficace, préférez une approche personnelle et émotive en racontant des histoires réelles ou très réalistes auxquelles le public peut facilement s'identifier. Intégrez des personnages concrets, des actions claires à réaliser et si possible une dimension positive et porteuse d'espoir au travers d’exemples inspirants.
Une bonne fréquence de publication dépend avant tout de la qualité du contenu que vous avez à partager. Cependant, un rythme régulier et soutenu (par exemple plusieurs fois par semaine) permet de garder le sujet présent à l'esprit de votre audience sans risquer le désintérêt ou la lassitude. Pensez avant tout à privilégier la cohérence et la qualité du message.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/6