Comment choisir la meilleure formation en énergies renouvelables pour une carrière prometteuse

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Comment choisir la meilleure formation en énergies renouvelables pour une carrière prometteuse

Introduction

Si tu cherches une carrière qui a du sens, tournée vers l'avenir et qui permet aussi d'avoir un vrai impact sur la planète, les énergies renouvelables sont clairement à envisager. Aujourd'hui, solaire, éolien, hydraulique ou biomasse, ce secteur explose littéralement : en France, le nombre d'emplois liés aux énergies renouvelables dépasse déjà les 160 000, avec une croissance constante chaque année. Mais pour profiter pleinement des nombreuses opportunités offertes, une bonne formation est indispensable. Et justement, des formations, il y en a pas mal — universitaires, pro ou même en ligne — alors comment choisir celle qui te fera vraiment avancer ?

Dans ce dossier, on va parler franchement. On te montre clairement pourquoi choisir cette filière, les grandes familles de formations disponibles et les points clés à checker avant de se lancer dedans. Parce qu'il ne suffit pas de s'inscrire pour cartonner : la réputation de l'institution, son réseau avec les professionnels, les stages proposés ou encore les contenus spécialisés, tout ça, ça compte énormément pour ta future carrière.

Après, les compétences-clés, parlons-en aussi, car bosser dans ce domaine ne veut pas seulement dire être ultra technique. La gestion de projet, savoir communiquer avec une équipe et même avoir du leadership, sont autant de qualités que les employeurs cherchent tout autant que des connaissances techniques solides. Et justement sur le terrain du boulot, la bonne nouvelle, c'est qu'il y a vraiment de quoi faire : offres d'emploi en hausse, nouveaux métiers qui émergent chaque année, c'est un secteur dynamique et plein de potentiel.

Bref, si tu veux te lancer définitivement dans cette voie passionnante, tu es au bon endroit. On va t'aider à comprendre l'univers des formations en énergies renouvelables, histoire que tu puisses prendre les bonnes décisions dès maintenant et démarrer ta carrière sur une base solide. Et tu verras que c'est loin d'être compliqué quand on sait exactement où aller chercher les bonnes infos.

20 millions

Nombre de véhicules électriques devraient être sur les routes mondiales d'ici 2030, contre 7,2 millions en 2019.

80 GW

Capacité mondiale de production d'hydrogène renouvelable d'ici 2028.

45 %

Réduction des coûts de l'énergie solaire photovoltaïque entre 2010 et 2019.

82 TWh

Production totale d'électricité éolienne en Allemagne en 2020.

Pourquoi choisir une formation en énergies renouvelables ?

Impact des énergies renouvelables sur l'environnement

Quand on parle énergies renouvelables, on pense direct à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais ça va bien plus loin que ça. Prends l'éolien par exemple : une seule éolienne de taille moyenne peut éviter chaque année l'émission de près de 2 500 tonnes de CO₂, comparé aux combustibles fossiles classiques. Et c'est sans compter que la durée de vie d'une éolienne tourne autour des 20 à 25 ans, donc imagine un peu la masse de CO₂ économisée pendant tout ce temps.

Pareil avec le solaire, chaque kilowatt-heure (kWh) produit par panneau photovoltaïque émet seulement environ 40 grammes de CO₂, alors que le charbon c'est plutôt vers les 1 000 grammes de CO₂ par kWh. Ça fait une sacrée différence à l'échelle d'une ville ou d'un pays entier.

Mais bon, les énergies renouvelables aussi ont leurs petits impacts, c'est clair. Les barrages hydroélectriques, ça implique souvent de submerger des zones entières, avec parfois pertes de biodiversité et déplacements de populations. Les turbines éoliennes, elles, peuvent poser soucis niveau bruit ou être dangereuses pour certains oiseaux migrateurs. Mais comparé aux ravages en termes de pollution des sols, marées noires ou particules fines liés aux énergies fossiles, honnêtement, y'a pas photo.

Et puis ces énergies, surtout les panneaux solaires ou les piles des véhicules électriques, elles utilisent quand même pas mal de métaux rares comme le lithium, le cobalt ou les terres rares. Ça, niveau extraction minière et recyclage, ça soulève quelques questions auxquelles il va falloir répondre sérieusement pour minimiser l'impact global.

Niveau eau également, le solaire et l'éolien ont un autre bon point : ils consomment très peu d'eau douce pour la production d'énergie, contrairement aux centrales thermiques traditionnelles qui en engloutissent des quantités astronomiques pour leur refroidissement. Ça compte, surtout dans des régions où l'eau devient de plus en plus précieuse.

Aujourd'hui, la plupart des analyses — comme celle de l'ADEME — s'accordent sur un truc clair : malgré leurs quelques défauts, passer aux énergies renouvelables c'est une des meilleures façons de limiter durablement notre empreinte environnementale.

Perspectives de carrière dans le domaine des énergies renouvelables

Le secteur des énergies renouvelables embauche fortement, et surtout de manière stable ces dernières années. La preuve : entre 2012 et 2022, le nombre de postes liés au solaire photovoltaïque en France a quasiment triplé, passant de 6 500 à près de 18 000 emplois directs.

Aujourd'hui, si t'as une formation spécialisée, tu peux prétendre facilement à des postes de technicien en installation solaire thermique ou technicien de maintenance éolienne. Et sache que, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ça ne se limite pas aux gros profils techniques. Si t'es plutôt doué en coordination, organisation ou réglementation, y'a aussi des opportunités sympas comme chargé de projet, spécialiste de l'efficacité énergétique ou consultant en politiques énergétiques propres.

Les collectivités locales et les régions investissent un max dans le développement durable, donc t'as pas mal de postes possibles aussi en collectivité territoriale et agences locales de l'énergie, souvent peu connus mais vraiment dynamiques.

Un truc essentiel aussi : les start-ups innovantes dans ce secteur cherchent des profils mixtes—compétences techniques + esprit entrepreneurial. Petit bonus, les recrutements ne se font pas seulement chez les grosses boîtes, mais aussi chez les PME et TPE spécialisées. En France, par exemple, plus de 70 % des emplois créés dans le renouvelable proviennent justement de petites entreprises.

Enfin, autre bon plan : l'international. L'Europe à elle seule a augmenté ses investissements dans les énergies renouvelables de 20 % en un an seulement, atteignant plus de 87 milliards d'euros l'année passée. Donc maîtriser l'anglais et une autre langue (allemand, espagnol, chinois...) peut clairement booster tes opportunités professionnelles à l'étranger.

Critères de sélection pour une formation en énergies renouvelables
Critère Description Exemple de formation Institution
Accréditation La formation doit être reconnue par les autorités compétentes. Master en Génie des systèmes pour l'énergie solaire Université de Perpignan Via Domitia, France
Adéquation avec le marché de l'emploi La formation doit répondre aux besoins actuels et futurs des employeurs. Formation de Technicien en énergie éolienne AFPA, France
Expertise des formateurs Les formateurs doivent être des experts dans le domaine des énergies renouvelables. Master Energies Renouvelables Université de Grenoble Alpes, France
Contenu pratique La formation doit inclure des travaux pratiques et des stages pour une expérience concrète. Diplôme d'Ingénieur en énergies renouvelables École des Mines de Paris, France

Les types de formations en énergies renouvelables

Formations universitaires

Licences et Masters spécialisés

Pour te démarquer sur le marché des énergies renouvelables, mieux vaut viser des diplômes spécialisés comme la Licence Pro "Métiers des énergies renouvelables" proposée par l'IUT de Marseille ou encore le Master en Génie des Systèmes Énergétiques et Énergies Renouvelables à Polytech Montpellier. Ces cursus ne se limitent pas juste à du théorique pompeux : ils proposent de monter concrètement des projets solaires, éoliens ou biomasse directement sur le terrain, donc tu ressors avec des réalisations à montrer lors d'entretiens. L'intérêt, c'est qu'en optant pour ces diplômes orientés terrain, t'as souvent l'occasion de bosser en direct avec des entreprises partenaires comme EDF Renouvelables, Engie Green ou Siemens Gamesa, ce qui booste rapidement ton carnet d'adresses. Ça vaut aussi clairement le coup de jeter un œil sur les programmes qui proposent une option ou un double cursus "international", comme le Master européen EUREC Renewable Energy, qui t'ouvre la porte de stages et jobs à l'étranger. Attention, quand tu choisis, regarde bien si la formation est labellisée ou reconnue par des institutions sérieuses comme la Conférence des Grandes Écoles, l'ADEME ou encore Qualit'EnR. Ça te garantit que ton diplôme a vraiment de la valeur auprès des recruteurs.

Doctorats et programmes de recherche

Si tu es passionné par l'innovation et la recherche de pointe, les doctorats en énergies renouvelables sont faits pour toi. Ces programmes te permettent de devenir expert sur une thématique précise comme le stockage avancé de l'énergie, la mobilité durable à hydrogéne, ou encore l'efficacité énergétique dans l'habitat intelligent. Par exemple, le programme doctoral d'excellence EOBE (Énergies Optimisées pour le Bâtiment et l'Environnement) à l'Université Grenoble Alpes propose des recherches appliquées en technologies intelligentes d'énergie renouvelable, avec des partenariats forts industriels comme Schneider Electric ou EDF. De son côté, l'Institut National de l'Énergie Solaire (INES) propose des contrats doctoraux axés sur des sujets très concrets, par exemple l'amélioration de la durée de vie des panneaux photovoltaïques avec un accès à leur parc expérimental dernière génération. Avec ce type de formation poussée, tu es amené à publier tes travaux dans des journaux scientifiques renommés et à participer à des congrès internationaux réputés, qui boosteront ta crédibilité pro sur le terrain. Attention, un doctorat implique souvent 3 ans minimum d'engagement et demande beaucoup d'autonomie et de passion. La clé : choisis bien ton sujet de thèse, privilégie les programmes rattachés à des labos avec des équipements et ressources solides où tu bosses sur des projets financés avec des entreprises ou organismes officiels (CEA, ADEME, ANR). C'est du concret qui fera toute la différence sur ton CV.

Formations professionnelles

Diplômes et certificats professionnalisants

Si tu veux bosser rapidement dans les énergies renouvelables sans passer par des années d’études universitaires, vise les diplômes et certificats pro reconnus par l'État, type Titre Professionnel Installateur en thermique et sanitaire option énergies renouvelables ou encore le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) technicien de maintenance éolienne. Ces formations sont généralement courtes (entre quelques mois et un an max) hyper pratiques et tu apprends directement sur le terrain, souvent avec des stages ou apprentissages intégrés. Comme elles sont certifiées RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), c'est du sérieux pour les recruteurs. Vérifie toujours que ta formation délivre une qualification reconnue (RNCP niveau 4 ou 5 par exemple) car certaines entreprises cherchent précisément ça quand elles embauchent. Un bon endroit pour démarrer : les Greta, AFPA ou CFA qui bossent étroitement avec les entreprises du secteur. Autre astuce : profite du CPF (Compte Personnel de Formation) pour financer tout ou partie de ta formation, ça t'économisera pas mal d'argent en démarrant.

Formations continues en entreprise

Les entreprises proposent aujourd'hui de plus en plus de sessions courtes et efficaces axées sur le développement des compétences pratiques. EDF, par exemple, offre à ses employés des modules spécifiques liés au solaire photovoltaïque ou à l'éolien, directement utilisables sur le terrain. Certaines formations intègrent même des mises en situation réelles ou des simulations en réalité augmentée pour maîtriser rapidement des gestes techniques complexes. Généralement, ces cursus ciblés durent de quelques jours à plusieurs semaines, en alternant théorie et atelier où tu touches directement aux équipements. Si ton entreprise finance ce genre de cursus, il ne faut pas hésiter, c'est une vraie différence sur ton CV. Pour encore plus de valeur, cherche des programmes validés par des labels reconnus comme Qualiopi, ça garantit la qualité du contenu et une réelle reconnaissance professionnelle.

Formations en ligne

MOOCs et plateformes spécialisées

Les MOOCs (Massive Open Online Courses) comme ceux disponibles sur Coursera, edX ou encore Udemy proposent un paquet de formations ciblées en énergies renouvelables avec une approche pratique et accessible. Par exemple, la série de cours "Renewable Energy Specialization" sur Coursera, proposée par l'Université du Colorado Boulder, aborde concrètement le photovoltaïque, l'éolien et les systèmes hybrides, avec des exercices pratiques sur la simulation de rendement énergétique.

Autre piste solide : la plateforme spécialisée InnoEnergy, qui offre des cours en ligne pointus conçus en partenariat avec des acteurs industriels du secteur comme ENGIE ou Schneider Electric. Idéal pour monter en compétences rapidement, avec des certificats reconnus par les entreprises du secteur énergétique.

Un conseil important : avant de démarrer, vérifie que le cours inclut des études de cas réels et des projets pratiques, et consulte les avis d'autres participants pour t'assurer de la pertinence et de la qualité du contenu.

Cours certifiés et reconnus internationalement

Si tu cherches des cours vraiment reconnus internationalement, vérifie en priorité ceux qui ont une certification officielle comme celle de l'IREC (Interstate Renewable Energy Council), très respectée aux USA. Autre exemple solide : les certificats délivrés par l'Association of Energy Engineers (AEE) avec leur diplôme Certified Renewable Energy Professional (REP) sont très appréciés par les recruteurs partout dans le monde. Pareil pour les formations accréditées par le Renewable Energy Institute (REI), basé au Royaume-Uni et reconnu globalement.

Si t'es plus du genre solaire photovoltaïque, cherche les certifications délivrées par le North American Board of Certified Energy Practitioners (NABCEP) : là, tu fais mouche à coup sûr auprès des employeurs aux États-Unis et au Canada. Côté européen, le certificat EUREM (European Energy Manager) est particulièrement réputé et super utile en Allemagne, Autriche ou encore Suisse, surtout si tu vises un job orienté gestion et management de projets énergétiques.

Bref, quand tu sélectionnes une formation, jette toujours un œil sur le prestige de l'organisme certificateur, ça paye clairement à moyen terme pour convaincre un recruteur ou pour booster ton salaire !

Énergies Renouvelables
Énergies Renouvelables : Formation et Éducation

25 GW

Capacité éolienne offshore installée dans l'Union européenne en 2020.

Dates clés

  • 1973

    1973

    Premier choc pétrolier mettant en évidence la nécessité de solutions énergétiques alternatives et renouvelables

  • 1997

    1997

    Signature du protocole de Kyoto visant à engager les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, stimulant l'essor des formations en énergies renouvelables

  • 2009

    2009

    Création d'IRENA (Agence internationale des énergies renouvelables), marquant un engagement international fort vers les énergies renouvelables

  • 2015

    2015

    Accord de Paris signé lors de la COP21, impulsant une dynamique mondiale en faveur du développement des énergies propres et influençant fortement le marché de l'emploi en énergies renouvelables

  • 2017

    2017

    Publication du rapport de l'IRENA indiquant que le secteur des énergies renouvelables représentait plus de 10 millions d'emplois dans le monde

  • 2018

    2018

    Le secteur de l'énergie solaire dépasse officiellement celui des combustibles fossiles en nombre d'emplois générés aux États-Unis, soulignant l'intérêt croissant pour les formations spécialisées

  • 2020

    2020

    Lancement massif des MOOCs gratuits dédiés aux énergies renouvelables par plusieurs universités internationales, facilitant l'accès à la formation pour des milliers d’étudiants

  • 2021

    2021

    L'Union Européenne adopte l'objectif ambitieux de réduire de 55% ses émissions de carbone d'ici 2030, entraînant un besoin accru de professionnels formés aux énergies renouvelables

Facteurs à considérer lors du choix d'une formation

Réputation de l'institution

La réputation d'une école ou université reflète vraiment la réalité de ce qu'elle vaut sur le marché de l'emploi. Par exemple, les établissements comme l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA), Mines ParisTech ou Polytechnique sont directement associés à d'excellents taux d'embauche dans les énergies renouvelables. Regarde les classements indépendants tels que QS World Rankings ou Shanghai Rankings, tu y verras clairement quelles universités sortent du lot dans ce domaine précis. Pense aussi aux labels d'excellence comme Qualiopi ou Eur-ACE, qui garantissent la qualité pédagogique des formations proposées. Le réseau professionnel et le carnet d'adresses que tu te crées en intégrant une école à forte notoriété pèsera lourd à l'heure de chercher un stage ou un emploi après ta formation. Une réputation solide signifie souvent des enseignants reconnus dans leur secteur, des laboratoires partenaires renommés et des projets de recherche concrets, du genre où tu travailles vraiment sur des problèmes techniques liés aux énergies renouvelables. Prends donc le temps de vérifier la notoriété concrète de l'établissement que tu vises, notamment en consultant les avis réels d'anciens élèves sur des réseaux professionnels comme LinkedIn.

Contenu du programme et spécialisations offertes

Les cursus varient énormément selon les écoles ou universités. Certaines formations mettent l’accent sur l’éolien offshore et ses particularités techniques, en détaillant concrètement les défis du milieu marin comme la corrosion ou l’installation sur des fonds marins complexes. D’autres programmes vont cibler le solaire photovoltaïque, avec des ateliers sur les dernières technologies de panneaux à haut rendement (comme les cellules tandem ou pérovskites par exemple). T’as aussi des spécialisations très axées terrain comme la formation aux audits énergétiques appliqués au bâtiment ou à la filière biomasse, où tu bosses sur la performance et les rendements réels d’installations existantes. Pas mal de bonnes formations intègrent obligatoirement des modules pratiques sur les smart grids et les systèmes de stockage avancés (comme les batteries lithium-ion ou redox flow), parce que c’est devenu essentiel aujourd’hui avec la variabilité des énergies vertes. D’autres enfin choisissent un angle très spécifique comme l’optimisation économique et juridique de projets d’énergie renouvelable, avec au programme des études de cas réels sur le financement participatif ou la négociation avec des collectivités locales. L’essentiel, c’est de bien mater en détail le programme : regarde s’il y a beaucoup d’heures de TP, quelles spécialités sont les plus poussées, si les intervenants proviennent directement du secteur privé ou de labos de recherche reconnus et surtout si les cas présentés sont récents et adaptés aux réalités terrain actuelles.

Opportunités de stages et de réseautage

Décrocher rapidement un stage dans les énergies renouvelables, ça se joue beaucoup sur les partenariats que la formation a mis en place. Typiquement, les écoles bien connectées nouent des liens forts avec des boîtes comme EDF Énergies Nouvelles, ENGIE ou encore des PME innovantes type Akuo Energy. Vérifie bien ça avant de t'inscrire : le réseau partenaire, ça change tout. Certaines formations organisent régulièrement des forums de recrutement ou des ateliers pro – ce genre d'évènements peut carrément booster tes contacts dans le secteur. Exemple concret : Centrale Nantes propose chaque année une journée dédiée aux énergies marines renouvelables où des boîtes viennent directement recruter leurs futurs stagiaires ou alternants. Autre point malin à vérifier : regarde si la formation dispose d'un réseau Alumni dynamique sur LinkedIn ou autre plateforme. Entrer directement en contact avec d'anciens étudiants actifs dans ce secteur, ça ouvre beaucoup de portes. La qualité du stage, sa durée et les missions proposées comptent vraiment pour se démarquer sur un marché du travail en énergies renouvelables hyper spécialisé. Fuis les stages photocopie-café, le mieux c’est une mission concrète type support technique sur un projet solaire ou participation au développement opérationnel d’un parc éolien. Idéalement, les missions doivent te permettre de manipuler directement des logiciels pro du secteur, style PVsyst, WindPro ou HOMER Pro, histoire de gagner directement en crédibilité pro.

Coût et financement

Suivre une formation en énergies renouvelables demande souvent un investissement conséquent. Un master spécialisé en France coûte facilement entre 5000 € et 12 000 € par an si tu vises des établissements privés réputés comme l'ESIEE Paris ou l'Ecole des Mines de Paris. Mais pas de panique, les universités publiques restent plutôt accessibles : avec souvent moins de 500 € par année en licence ou en master, comme à l'Université de Grenoble Alpes. À côté de ça, les formations pro certifiantes courtes tournent entre 800 € et 2500 €, tout dépend de ta spécialisation, genre installation solaire, efficacité énergétique des bâtiments, ou encore éolien offshore.

Si niveau budget ça coince, pense aux aides financières. Par exemple, si t'es salarié, ton CPF peut te permettre de financer jusqu'à 5000 € maximum sur un projet formation, voire plus si ton employeur complète. Pour les étudiants, certaines régions comme la région Sud PACA ou Île-de-France proposent des bourses régionales spécifiques à la transition énergétique qui couvrent parfois jusqu'à 50 % du coût total. Dernière astuce, les alternances et contrats pros : l'entreprise qui t'embauche prend en charge ta formation, tu bosses, tu apprends sur le terrain et en plus t'es payé !

Le saviez-vous ?

Les emplois dans les énergies renouvelables ne concernent pas uniquement les profils techniques : 35% des emplois créés dans ce domaine sont liés au marketing, à la gestion commerciale, aux affaires réglementaires ou encore à la communication institutionnelle.

En France, l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) propose régulièrement des aides financières à destination des étudiants et professionnels suivant une formation dans le domaine des technologies vertes et des énergies renouvelables.

Les formations en énergies renouvelables offrent souvent des spécialisations variées allant de la gestion de projets à l'ingénierie technique, en passant par le conseil environnemental—assurez-vous donc de vérifier le contenu précis du cursus avant de vous inscrire.

Un panneau solaire actuel produit en 2 à 3 ans toute l'énergie nécessaire à sa fabrication, alors qu'il a une durée de vie moyenne comprise entre 25 et 30 ans, faisant du photovoltaïque l'une des énergies les plus écologiques sur le plan environnemental.

Les compétences essentielles pour réussir dans les énergies renouvelables

Compétences techniques

Un pro des énergies renouvelables doit savoir manier des outils techniques variés. Par exemple, maîtriser l'analyse énergétique avec des logiciels tels que PVsyst pour les installations solaires photovoltaïques ou WindPRO pour l'énergie éolienne est souvent indispensable. Ces outils permettent d'évaluer précisément le potentiel énergétique d'un site, en simulant des configurations réelles.

Connaître les subtilités en stockage d'énergie, notamment les atouts et les limites des batteries lithium-ion par rapport aux solutions émergentes comme les batteries à flux, fait une grosse différence. Être à l'aise avec l'intégration de réseaux intelligents (smart grids) dans les systèmes existants aide aussi beaucoup, car cela assure une gestion optimisée des flux énergétiques.

Ne pas négliger non plus les compétences pratiques pour installer, dépanner ou optimiser des équipements comme les onduleurs photovoltaïques, les systèmes d'isolation thermique avancés ou les pompes à chaleur géothermiques. Savoir diagnostiquer rapidement pourquoi une éolienne n'atteint pas son rendement attendu ou comment ajuster précisément l'inclinaison des panneaux photovoltaïques peut vraiment démarquer un professionnel sur le terrain.

Enfin, garder toujours un œil sur les normes techniques spécifiques comme la NF C 15-100 en France, ou les standards ISO relatifs aux systèmes énergétiques, permet de bosser efficacement et d'éviter des erreurs coûteuses en chantier ou en exploitation.

Compétences en gestion de projets

Pour bosser efficacement dans les énergies renouvelables, gérer clairement un calendrier, les ressources humaines et un budget précis est indispensable. Des méthodes agiles comme Scrum ou Kanban, venues de l'informatique, deviennent de plus en plus utilisées dans ce secteur pour piloter les projets de manière dynamique et s'adapter vite aux changements fréquents. Une formation complète t'apprendra à maîtriser des outils concrets comme MS Project, Jira ou Trello : pratiques pour visualiser l'avancement du boulot au jour le jour.

Mais ce n'est pas tout. Réussir dans la gestion de projet liée aux renouvelables signifie aussi comprendre les problématiques spécifiques au secteur : études d'impact environnemental, procédures d'autorisation locale, et souvent gestion d'acteurs multiples aux attentes variées (élus locaux, riverains, techniciens sur chantier, investisseurs...). On ne gère pas un parc éolien comme un projet classique. Être efficace demande de maîtriser certains cadres précis comme le PMBOK® Guide du PMI ou la certification Prince2. Ces certifications peuvent vraiment faire la différence sur un CV pour convaincre des employeurs.

Enfin, bien connaître certaines normes ISO comme la ISO 21500 (gestion de projet) et surtout la ISO 14001 (management environnemental) t'aidera fortement à structurer tes projets, améliorer leur conformité réglementaire et optimiser tes performances environnementales.

Compétences en communication et en leadership

Être bon techniquement, c'est bien, mais être capable de faire passer clairement tes idées à tes collègues, supérieurs ou clients, c'est essentiel pour percer dans les énergies renouvelables. Dans ce secteur, tu seras souvent amené à vulgariser des concepts complexes auprès d'un large public : investisseurs, collectivités locales, ou encore riverains concernés par l'installation de panneaux solaires ou d'éoliennes. Expliquer simplement en quoi un projet est bénéfique tout en répondant aux inquiétudes, voilà le défi.

Un vrai atout, c'est d'être à l'aise avec la prise de parole en public ou virtuelle : par exemple lors de webinaires, de présentations aux parties prenantes ou même de discussions en tête-à-tête, où ton objectif est souvent double, convaincre mais aussi rassurer. Maîtriser certaines techniques comme l'écoute active, le storytelling ou la reformulation te permet de mieux inspirer confiance, surtout si tu diriges une équipe ou une réunion importante.

Côté leadership, savoir déléguer efficacement, gérer les désaccords sans braquer et fédérer autours d'une vision commune sont des compétences très recherchées. Le secteur des énergies renouvelables demande souvent des équipes multidisciplinaires (architectes, techniciens, ingénieurs, financiers...) et internationales : le leader idéal sait tirer parti des différences culturelles et techniques pour que chacun joue son meilleur rôle.

Des organismes spécialisés comme l'Institut de la Transition Énergétique (ITE) forment régulièrement leurs étudiants et collaborateurs à ces soft skills via des ateliers pratiques, du coaching ou des mises en situation concrètes face à de vrais interlocuteurs issus de collectivités territoriales, voire des ONG environnementales qui challengent tes projets. Autrement dit, dans ce métier, bosser sur ta capacité à mieux communiquer et mieux piloter tes équipes, c’est loin d’être du temps perdu.

9.4 millions

Nombre d'emplois liés à l'efficacité énergétique dans le monde en 2018.

22 %

La part de l'énergie solaire dans la production totale d'électricité renouvelable aux États-Unis en 2020.

13 millions

Le nombre d'emplois créés par l'industrie mondiale des énergies renouvelables en 2019.

72 %

La part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'électricité en Islande en 2019.

310 milliards

Investissements mondiaux dans les énergies renouvelables en 2019, en dollars américains.

Formation Organisme de Formation Points à Considérer
Master en Ingénierie des Énergies Renouvelables Université de Perpignan Accréditation nationale, orientation pratique et recherche, partenariats industriels
BTS en Électrotechnique (option énergies renouvelables) Lycées Techniques Régionaux Formation technique de 2 ans, stages professionnels, débouchés en installation et maintenance
Certificat d'Expert en Énergie Solaire INES Formation & Évaluation Spécialisation dans le solaire, formations courtes, mise à niveau des compétences

Les perspectives d'emploi dans le domaine des énergies renouvelables

Marché du travail actuel

Actuellement, le secteur des énergies renouvelables en France est l'un des gros recruteurs, avec plus de 166 000 emplois directs recensés en 2022 selon l’ADEME. Le solaire photovoltaïque est particulièrement dynamique, et il a créé près de 25 000 nouveaux postes ces dernières années. On assiste aussi à une belle montée en puissance de l’éolien, surtout offshore, avec de gros parcs en développement comme celui de Saint-Nazaire qui doit employer jusqu’à 2 300 personnes en phase de construction et plus de 100 postes permanents. Et ça, c’est sans compter les possibilités offertes par les filières biomasse et méthanisation, en pleine expansion rurale. Aujourd'hui, les profils techniques opérationnels comme techniciens d'installation ou de maintenance sont très demandés par les entreprises, mais pas que. Les fonctions support, les ingénieurs R&D ou les chefs de projet spécialisés affichent aussi une belle cote auprès des employeurs. À noter quand même : les PME représentent environ 60% des recruteurs français dans ce secteur, donc il y a de belles opportunités hors grands groupes.

Tendances et prévisions pour l'avenir

Selon l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), les emplois dans le secteur solaire devraient faire un bond de près de 30 % d'ici 2030. Pas étonnant, vu la baisse constante des coûts des panneaux photovoltaïques et l'explosion des projets solaires à grande échelle un peu partout dans le monde.

L'éolien offshore aussi, ça bouge vite. Rien qu'en Europe, la commission prévoit d'avoir atteint une capacité de 60 GW d'ici la fin de cette décennie, soit quatre fois plus que ce qu'on a aujourd'hui. Résultat : besoin croissant de professionnels spécialisés dans la conception, l'installation et surtout la maintenance des installations offshore.

Autre info intéressante : les batteries et le stockage d'énergie vont clairement prendre une place centrale. BloombergNEF prévoit que les investissements mondiaux annuels dans le stockage d'énergie pourraient dépasser 30 milliards de dollars dès 2030. Conséquence directe, des compétences pointues autour de ces technologies vont devenir super importantes.

Enfin, l’hydrogène vert — celui produit seulement grâce aux énergies renouvelables — est en train de devenir le chouchou des industriels, et l'Europe a carrément lancé une stratégie de financement massif. Objectif affiché : installer au minimum 40 GW d'électrolyseurs sur le continent avant 2030. C'est énorme et ça veut dire de réelles opportunités à venir dans ce domaine encore jeune.

Bref, pour ceux qui misent sur les bonnes compétences et la bonne spécialisation maintenant, les années à venir s’annoncent clairement intéressantes.

Les programmes de formation les mieux cotés dans le domaine des énergies renouvelables

Évaluations par des organismes tiers

Certains organismes indépendants très réputés évaluent régulièrement des formations en énergies renouvelables pour identifier celles qui valent vraiment le coup. Parmi eux, l'Agence Internationale de l'Énergie Renouvelable (IRENA) sort régulièrement des rapports objectifs qui analysent la pertinence des programmes, leur niveau technique et leur adéquation avec le marché de l'emploi.

Des classements comme ceux produits par QS World University Rankings ou le journal britannique The Guardian diffèrent un peu ; eux vont surtout évaluer les universités selon des critères comme la qualité de l'enseignement, les résultats des diplômés sur le marché du travail ou la satisfaction étudiante. Moins techniques, mais quand même utiles quand tu veux savoir si une formation diplômante sera bien reconnue par les recruteurs.

Côté France, un acteur clé est la Commission des Titres d'Ingénieur (CTI) : elle accrédite officiellement les écoles et les cursus d'ingénieur spécialisés dans les nouvelles énergies. Si ton diplôme est validé par la CTI, c'est un gros plus pour ta carrière, surtout si tu vises des postes en management technique ou en R&D dans les secteurs photovoltaïque ou éolien, par exemple.

Pense aussi à vérifier les labels, comme le label Qualiopi. Depuis début 2022, c'est devenu la référence officielle pour les organismes de formation français ; avoir ce label signifie que la formation respecte toutes les exigences qualité fixées par l'État.

Enfin, n'oublie pas les évaluations d'anciens étudiants. Les organismes de notation indépendants comme Trustpilot ou même les avis Google peuvent te donner des retours très concrets sur l'expérience réelle dans tel ou tel cursus.

Foire aux questions (FAQ)

Tout à fait ! De nombreuses formations professionnelles ou continues proposent des cursus spécialement adaptés aux personnes en reconversion. Cependant, pour accéder à certaines professions techniques, il pourra être nécessaire de compléter votre parcours initial par des cours fondamentaux en sciences ou technologie afin de disposer des compétences techniques requises.

Actuellement, les entreprises recherchent principalement des ingénieurs spécialisés (solaire, éolien, biomasse, géothermie), des techniciens de maintenance et de contrôle qualité, ainsi que des experts en développement durable et des chefs de projets capables d'assurer la gestion efficace d’initiatives complexes. Les profils capables d'allier des compétences techniques solides à d'excellentes compétences en gestion et en communication sont particulièrement valorisés.

Oui, plusieurs établissements proposent des bourses spécifiques pour soutenir les étudiants dans les énergies renouvelables. Il est aussi possible de bénéficier de financements régionaux, nationaux ou européens pour encourager l'orientation vers ces professions d'avenir. Certaines entreprises peuvent également financer partiellement ou entièrement la formation continue de leurs salariés.

La durée peut varier considérablement selon le type de formation choisie : les certificats professionnels durent souvent quelques semaines à plusieurs mois, les licences durent généralement 3 ans tandis que les masters spécialisés 1 à 2 ans. Les MOOCs et formations à distance offrent davantage de flexibilité et peuvent aller de quelques semaines à plusieurs mois selon le rythme d'apprentissage.

Oui. De nombreux établissements d’enseignement et plateformes d'apprentissage en ligne proposent des formations à distance ou en horaires aménagés permettant de concilier activité professionnelle et montée en compétences. Cela inclut notamment des cursus en soirée ou le week-end, des formations modulaires ou encore des MOOCs certifiants.

Pour vous assurer que votre cursus sera reconnu, vérifiez toujours que la formation est dispensée par un établissement accrédité ou une plateforme reconnue. Il est également conseillé de consulter les avis d'anciens élèves et de vérifier les partenariats de l'établissement avec les entreprises du secteur. Les programmes certifiés par des organismes ou labels indépendants sont également un gage supplémentaire de crédibilité.

Les salaires dans le secteur varient en fonction du niveau d’expérience, de la spécialisation et du secteur précis. Par exemple, en France, un technicien débutant gagne généralement entre 25 000 et 30 000 euros brut annuels alors qu'un ingénieur confirmé peut percevoir des revenus allant de 45 000 à 60 000 euros brut annuels ou plus, selon l'expérience et la spécialité technique choisie.

Énergies Renouvelables

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