La COP21 et l’Accord de Paris ont suscité beaucoup d’espoir, mais franchement, aujourd'hui, pas mal de jeunes ont l'impression que tout ça avance au ralenti. On parle d'atteindre une neutralité carbone en 2050, mais pour eux, cette échéance paraît lointaine et abstraite. Le fameux rapport du GIEC, qui insiste sur l’urgence climatique, n’a clairement pas suffi à provoquer les changements politiques radicaux attendus par la jeunesse.
Un sondage IFOP de 2022 montre que 7 jeunes Français sur 10 pensent que les gouvernements ne prennent pas assez au sérieux les questions climatiques. Et pour cause, la promesse des fameux 100 milliards de dollars par an des pays riches pour aider les pays en développement à affronter la crise climatique, toujours pas tenue depuis son annonce en 2009, c'est typiquement ce genre d’échec qui accroit leur scepticisme.
Autre point irritant : le greenwashing des grandes entreprises, souvent dénoncé par les militants jeunes. Voir une pub d’une marque vantant des initiatives "écolo", alors qu’elle continue d'investir dans les énergies fossiles, ça donne juste l'impression désagréable d'être pris pour un imbécile.
Enfin, les jeunes militants constatent que leurs mobilisations massives – comme les marches pour le climat initiées par Greta Thunberg qui ont réuni plusieurs millions de jeunes dans le monde – restent suivies d'effets bien trop modestes au niveau politique. Ce décalage entre leur engagement massif dans la rue et les décisions réelles prises (ou non prises) par les décideurs politiques, ça casse forcément leur motivation et contribue à cette impression d'impuissance et de lassitude.
Les températures mondiales pourraient augmenter de 1,5 degrés Celsius d'ici 2040 si aucune action n'est entreprise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les émissions de CO2 ont augmenté de 3 % dans le monde en 2018, atteignant un niveau record.
Environ 70% des jeunes expriment une forte inquiétude quant au changement climatique.
En 2019, 32% des jeunes entre 15 et 24 ans affirmaient être prêts à s'engager activement dans des actions pour lutter contre le changement climatique.
Les jeunes de la "Génération Z" passent en moyenne près de 4 heures par jour sur les plateformes sociales (étude Médiamétrie, 2022). C'est énorme ! Pour réussir à capter leur attention sur la question climatique, les activistes et organisateurs d'événements s'appuient désormais davantage sur les réseaux qu'ils fréquentent le plus comme Instagram, Snapchat ou encore TikTok.
Au-delà du simple partage d'événements, il y a des trucs concrets : par exemple, sur TikTok, des contenus courts de 15 à 60 secondes utilisant un ton humoristique ou décalé génèrent jusqu'à 80 % plus d'engagement chez les jeunes (étude Hootsuite, 2021). Sur Snapchat, l'utilisation de réalité augmentée (filtres interactifs liés à l'environnement, par exemple pour visualiser les effets de la montée du niveau des mers ou des incendies de forêt) pousse les utilisateurs à réfléchir à leur propre impact environnemental. WWF en a notamment fait l'expérience avec succès lors de campagnes en 2021 où l'interaction avec ses filtres a atteint près de 500 000 usages en une seule semaine.
L'autre astuce efficace ? Miser sur l'interactivité plutôt que sur la diffusion statique d'un message. Des livestreams interactifs sur Instagram avec des scientifiques reconnus, qui laissent les jeunes poser directement des questions dans les commentaires, cartonnent côté participation. Il y a quelques mois, une intervention live d'un climatologue français très suivi a attiré près de 25 000 spectateurs en simultané lors d'une session de questions-réponses en direct, un chiffre largement supérieur aux formats classiques.
Enfin, des outils numériques pointus, comme l'app Klima ou Earth Hero, permettent aux jeunes de suivre concrètement leur empreinte carbone quotidienne, de recevoir des suggestions d'actions ciblées et mesurables, et donnent même la possibilité de défier leurs amis via des challenges environnementaux. Une démarche active et gamifiée qui parle directement au cerveau accro aux écrans !
La plupart des jeunes reçoivent aujourd'hui leurs infos climatiques sur les réseaux sociaux plutôt qu'à l'école. Selon un sondage IFOP de 2022, seul un étudiant sur trois juge utiles les cours traditionnels sur l'environnement reçus durant sa scolarité, ce qui souligne qu'on est loin du compte. Utiliser des pédagogies cool comme l'apprentissage par projet, ou même la gamification (transformer les apprentissages en jeux interactifs), booste clairement leur intérêt. Par exemple, le jeu sérieux "Clim'Way" développé par Cap Sciences a permis à plus de 80 000 jeunes Français de simuler l'impact de leurs décisions sur le climat. La réalité augmentée fait aussi son petit effet : WWF a lancé l'appli "Free Rivers", avec des expériences immersives pour comprendre les enjeux écologiques des rivières à travers le monde. Résultat ? Ça accroche plus que les brochures classiques. Former les jeunes par l'action, c'est ce que font maintenant plusieurs écoles qui organisent de vraies opérations ramassage de déchets, plantations d'arbres urbains ou encore construction de potagers pédagogiques. Côté sensibilisation publique, le documentaire Netflix "Notre Planète" raconte des histoires engageantes d'écosystèmes fragilisés en suscitant une émotion réaliste, sans dramatiser exagérément. Pour des actions concrètes, le mouvement Fridays for Future, mené entre autres par Greta Thunberg, mise avec succès sur un discours accessible, franc et sans barrière académique. Autre exemple inspirant, l'organisation française On Est Prêt a permis à des milliers de jeunes de comprendre simplement les mécanismes des crises climatiques actuelles via des campagnes vidéos ludiques courtes mais instructives sur les réseaux sociaux. L'idée : rendre l'info accessible, concrète et inspirante.
Les jeunes s'intéressent vraiment aux événements climatiques quand on leur parle du concret : Par exemple, savais-tu qu'un seul vol aller-retour Paris-New York génère environ 1 tonne de CO2 par passager ? C'est presque autant que ce qu'une personne au Bangladesh émet en une année entière. Pourtant, diminuer son empreinte carbone, c'est pas compliqué si on visualise clairement ses choix : en réduisant ta consommation de viande rouge, par exemple de moitié, tu peux directement économiser jusqu'à 600 kilos d'émissions de CO2 par an. Facile, non ? Autre idée sympa : participer à une appli comme "Too Good To Go", pour sauver des aliments encore consommables. Rien qu'en 2022, les utilisateurs français de cette appli ont sauvé plus de 12 millions de repas destinés au gaspillage, évitant ainsi près de 30 000 tonnes d'émissions de CO2 ! Ça montre que même de petits gestes peuvent avoir un effet énorme sur ton empreinte carbone.
Beaucoup de jeunes perçoivent la disparition d’espèces sauvages comme une conséquence directe de notre mode de vie actuel. Rien qu'en France métropolitaine, 32% des oiseaux communs ont disparu en seulement 30 ans. Les abeilles et les pollinisateurs, indispensables à nos cultures alimentaires, sont eux aussi en déclin rapide : leur protéger, par exemple en semant des mélanges de fleurs mellifères dans les espaces verts urbains ou scolaires, ça marche et ça parle directement aux jeunes. Des actions hyper simples comme installer des nichoirs à chauve-souris (une seule chauve-souris consomme jusqu’à 3 000 moustiques par nuit !) ou participer à des campagnes de sciences participatives comme Vigie-Nature, aide concrètement à la protection d’espèces tout en apportant des données utiles aux chercheurs. Montrer en conférence qu’on peut vraiment agir directement et localement, avec très peu de matériel ou d’investissement, permet de capter l’attention des jeunes et peut les motiver rapidement à devenir acteurs de la préservation de la biodiversité.
Quand les jeunes parlent pollution plastique, ça les énerve particulièrement de savoir qu'environ 8 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans les océans. Ça, c'est une info concrète qui ne laisse pas indifférent. Rien qu'en France, des ONG comme Surfrider Foundation organisent souvent des grosses collectes spontanées sur les plages avec beaucoup de jeunes bénévoles : ça marche parce que c'est facile, concret et visible tout de suite.
Autre chose qui indigne beaucoup : le phénomène grandissant du "ghost gear", ces filets de pêche perdus ou abandonnés, représentant au moins 46% des déchets plastiques flottants dans le tristement célèbre "continent plastique" du Pacifique. Beaucoup de jeunes sont déjà engagés là-dessus via des applis du genre Clean Swell, qui permet d'identifier et de tracker la pollution marine ou en forêt avec son smartphone, puis d'envoyer directement ces données à des scientifiques et associations.
Concrètement, pour intéresser plus les jeunes aux conférences sur ce thème, tu peux miser sur des sujets très spécifiques comme les microplastiques dans les cosmétiques ou dans les vêtements techniques qu'ils utilisent régulièrement. Exemple à mettre en avant : lavage des vêtements synthétiques, qui libère jusqu'à 700 000 fibres plastiques par lavage. En montrant clairement en quoi ces gestes quotidiens ont un effet concret sur les océans et espaces naturels, l'intérêt sera immédiat.
Autre truc concret qui inspire beaucoup : les innovations pratiques comme le projet The Ocean Cleanup, initié par Boyan Slat à seulement 18 ans. Ça prouve concrètement qu'une idée simple peut vraiment avoir un gros impact. Les jeunes aiment connaître ce genre d'exemples pour s'en inspirer et agir eux-mêmes.
Aujourd'hui, les jeunes rejettent les discours préfabriqués sur l'environnement; ce qu'ils veulent, c'est la vérité brute. Selon une enquête Ipsos de 2021, 72 % des 18-25 ans affirment privilégier des contenus liés au climat exprimant clairement leur démarche et leurs intentions réelles plutôt qu'une image soignée mais opaque. Exit les présentations powerpoints insipides bourrées de jargon corporatif : ils préfèrent de loin qu'on leur dévoile sans filtre les vrais impacts environnementaux, même négatifs. Exemple concret : Patagonia a réussi à fédérer la jeunesse autour d'elle en étant clair sur ses propres défauts et limites, admettant publiquement le coût écologique lié à la fabrication de ses vêtements. Résultat ? Plutôt qu'une baisse de confiance, leur audience jeune leur a été hyper fidèle. D'ailleurs, selon une étude de Deloitte réalisée en 2022, 61 % des jeunes sont prêts à engager un dialogue critique sur les engagements écologiques des entreprises, quitte à les remettre en question publiquement. C'est donc clair : transparence et authenticité ne sont plus une option sympa, c'est la condition sine qua non pour intéresser et convaincre cette génération.
Stratégie | Description | Exemple concret | Résultat/Impact |
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Intervenants jeunes | Inviter des jeunes militants pour le climat à prendre la parole. | Greta Thunberg à la COP24. | Augmentation de la couverture médiatique et sensibilisation accrue. |
Ateliers interactifs | Organiser des ateliers sur des sujets spécifiques liés au climat. | Ateliers de simulation de négociations climatiques pour étudiants. | Meilleure compréhension des enjeux et des processus de négociation. |
Utilisation des réseaux sociaux | Diffusion des conférences en direct sur les plateformes populaires chez les jeunes. | Live-tweet des conférences de l'ONU sur le climat. | Accroît la portée et l'engagement en ligne. |
Programmes éducatifs | Intégrer l'éducation au climat dans les programmes scolaires. | Projet "Jeunes Ambassadeurs pour le Climat" en France. | Éducation et implication des jeunes dans les questions climatiques dès le plus jeune âge. |
Privilégier les petits groupes d'une dizaine de personnes booste clairement la participation. Pourquoi ? Parce que dans un gros amphithéâtre bondé, les jeunes n'osent pas prendre la parole, alors qu'autour d'une table, ça discute plus facilement. Une étude du Climate Outreach montre que les formats en petits comités amènent jusqu'à 50% de prises de parole supplémentaires chez les moins de 25 ans.
Certains événements réussis comme le Forum International de la Météo et du Climat (FIM) misent déjà dessus avec des "speed-dating écolos", où petits groupes de jeunes échangent directement avec des climatologues ou chercheurs pendant 15 minutes chrono avant de changer d'intervenant. Une manière ludique et efficace de favoriser un vrai dialogue.
Ça marche aussi très bien quand les jeunes eux-mêmes définissent les sujets : par exemple, proposer au début de chaque atelier un vote rapide via smartphone pour choisir 3 thèmes spécifiques à aborder. Engagement garanti quand c'est eux qui décident !
Le WWF utilise ce modèle dans ses workshops clés en main baptisés "Climate Shapers", où chaque groupe est chargé de résoudre un scénario climatique concret (comme relooker totalement une ville fictive en mode zéro carbone). Résultat : les participants ressortent non seulement informés mais surtout boostés pour agir concrètement.
Pour réussir une session questions-réponses qui cartonne auprès des jeunes, mise sur un format vraiment fluide : propose par exemple une zone "café climat" avec canapés, poufs et boissons soft pour créer une ambiance plus chill. Ça détend tout de suite l'atmosphère et libère la parole ! Plutôt qu'un seul micro intimidant devant des centaines de personnes, essaie l'appli Slido ou Mentimeter. Ces outils permettent aux participants de poser des questions anonymement via leur smartphone, de voter pour celles qui les intéressent le plus, et facilitent une vraie interaction sans pression. Une idée qui fonctionne bien est aussi de tenir des mini-sessions privées en aparté après la conférence principale — les intervenants restent accessibles quelques dizaines de minutes pour parler directement en petit comité. Ça renforce la proximité, et certains jeunes timides, peu enclins à s’exprimer devant tout le monde, vont davantage oser formuler leurs questions ou donner leur avis.
Les jeunes sont particulièrement sensibles aux messages portés par des influenceurs authentiques, qui incarnent sincèrement leur engagement climatique au quotidien. Camille Étienne, par exemple, utilise Instagram pour montrer sans filtre ses actions militantes concrètes (manifs, actions terrain ou plaidoyers auprès de décideurs). Son approche directe montre aux jeunes comment passer facilement à l’action locale. Sur YouTube, Max Bird fait pareil, mais sur un registre différent : il vulgarise scientifiquement les enjeux climatiques avec humour et infos rigoureuses, démystifiant complètement la complexité. Ces influenceurs touchent précisément grâce à leur sincérité visible et leur pédagogie naturelle, donnant des clés très actionnables pour aller au-delà des simples discours. Les solliciter pour animer des interventions courtes ou pour lancer des défis écologiques lors des conférences permet de créer un contact hyper-direct avec les jeunes participants. Un bon moyen aussi serait de prévoir des sessions spéciales "rencontre chill" entre influenceurs et jeunes, histoire d'échanger sans formalités et favoriser encore plus cette connexion authentique qui fait toute la différence.
Faire intervenir directement des experts accessibles à tous et appréciés des jeunes booste fortement l’intérêt des conférences. Le truc, c'est de choisir des spécialistes qui n'ont pas juste une connaissance théorique, mais qui savent vraiment parler aux jeunes sans les endormir. Par exemple, privilégier quelqu'un comme Jean-Marc Jancovici, connu pour ses punchlines percutantes et sa manière claire de parler d'énergie et de climat. Pareil pour Valérie Masson-Delmotte, figure reconnue du GIEC, qui dialogue régulièrement avec la jeunesse via des formats simples comme des lives Instagram ou des podcasts.
Une approche concrète : au lieu d'une conférence classique, proposer une séance discussion en mode "Ask Me Anything" où ces experts répondent sans détour en temps réel aux questions posées directement par les jeunes via une appli ou les réseaux sociaux. Autre idée, programmer des temps courts (genre 15 minutes max par intervention) pour éviter le décrochage et maintenir une bonne dynamique lors des échanges. Enfin, rendre ces experts accessibles après les conférences pour des discussions informelles autour d’un café ou en petits groupes peut aussi faire la différence. L'objectif c'est que ces spécialistes apparaissent comme des personnes réelles, avec qui les jeunes peuvent vraiment interagir directement, pas juste comme ces figures distantes coincées derrière un micro.
1,3 milliard d'élèves dans le monde sont potentiellement touchés par la fermeture des écoles en raison de la pandémie de COVID-19, ce qui affecte l'éducation sur les enjeux climatiques.
Sommet de la Terre à Rio : événement historique de sensibilisation mondiale à l'environnement, marquant la prise de conscience internationale sur les défis climatiques et environnementaux.
Protocole de Kyoto signé : premier accord international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, symbolique pour la jeunesse engagée dans la protection climatique.
Conférence de Copenhague (COP15) : mobilisation sans précédent des jeunes via différentes ONG et mouvements militants, soulignant le pouvoir émergent de la jeunesse dans les négociations climatiques.
Accord de Paris (COP21) : engage 195 pays à limiter le réchauffement climatique sous les 2°C, marquant un tournant majeur dans l'implication citoyenne, notamment parmi les jeunes générations.
Début du mouvement Fridays for Future initié par Greta Thunberg : mobilisation mondiale des jeunes chaque vendredi pour le climat, un évènement phare dans l'implication des nouvelles générations.
Première grande Grève Mondiale pour le Climat : plusieurs millions de jeunes manifestants dans plus de 150 pays, démontrant l'urgence de l'action climatique auprès des décideurs internationaux.
COP26 à Glasgow : accent mis sur l'intégration explicite des jeunes dans les discussions économiques et politiques autour du climat, avec la présence et la participation visible de nombreux jeunes activistes et influenceurs.
Pour capter en direct l’attention des jeunes lors des conférences climat, il ne suffit plus de poser deux ou trois photos basiques. Les stories Instagram sont hyper efficaces pour créer une expérience immersive : petits plans coulisses, interviews improvisées avec des intervenants ou encore capsules rapides d’infos-choc (du genre : savais-tu que 75 % des coraux pourraient disparaître d’ici 2050 selon WWF ?).
Autre astuce : lancer des Instagram Live interactifs qui donnent une vraie proximité, en permettant à ceux qui ne sont pas là physiquement de poser leurs questions en direct aux experts ou aux invités clés. Lors du Climate Action Summit, l'initiative Global Citizen avait testé des sessions Instagram Live où les spectateurs envoyaient directement leurs questions aux activistes présents — participation garantie, sensation d’être sur place assurée. Et surtout, ça donne envie de suivre les prochains événements.
Ce qui marche aussi super bien, c'est d'organiser des défis en duo avec des influenceurs TikTok connus pour leur engagement écolo (comme Camille Etienne ou Nicolas Meyrieux). Ils peuvent lancer les premiers contenus, puis inviter leurs followers à participer. Et n'oublie pas d'offrir une visibilité immédiate aux meilleures participations, en les repostant directement sur le compte officiel de l'événement ou en les projetant sur grand écran durant les conférences—ça fait décoller l’implication.
Faire témoigner des jeunes qui agissent concrètement, ça marche super bien. Par exemple, la startup Too Good To Go partage régulièrement les histoires de jeunes entrepreneurs qui ont réussi à sauver des kilos de bouffe grâce à leur application anti-gaspi. Sur Instagram, Brut Nature diffuse souvent des vidéos courtes dans lesquelles des jeunes expliquent comment ils réduisent leur empreinte carbone au quotidien, comme Yvan, qui a lancé un jardin collectif en pleine ville ou Emma, qui a adopté un mode de vie zéro déchet. Lors d'une conférence climat, prévoir un moment où quelques personnes viennent raconter simplement leur expérience, leurs succès (mais aussi leurs galères !), ça inspire vachement. Encourage les participants à filmer ces moments spontanément avec leur smartphone pour ensuite les partager sur leurs comptes sociaux – ça permet à ces expériences de toucher beaucoup plus loin que la salle de conférence elle-même. Le storytelling vrai et authentique est toujours un gros plus pour accrocher la curiosité, surtout pour une génération habituée à zapper vite quand ça sent l'histoire toute faite.
Le saviez-vous ?
Participer activement à des événements climatiques peut améliorer le sentiment d'efficacité personnelle. D'après certains psychologues, agir concrètement pour l'environnement aiderait les jeunes à combattre les sentiments d'impuissance face aux défis écologiques.
Selon une étude mondiale effectuée en 2021 par l'Université de Bath, près de 60 % des jeunes âgés de 16 à 25 ans déclarent ressentir de l'anxiété ou du stress lié au changement climatique.
Greta Thunberg n'avait que 15 ans lorsqu'elle a débuté sa fameuse 'grève scolaire pour le climat'. Son mouvement est rapidement devenu mondial, mobilisant des millions de jeunes partout sur la planète pour réclamer des actions concrètes contre le réchauffement climatique.
Le simple fait d'échanger en petits groupes interactifs lors d'ateliers climatiques augmente de 45 % l'intérêt et la rétention d'informations chez les jeunes, comparativement à une conférence magistrale traditionnelle, selon une enquête réalisée par une association d'éducation environnementale.
Le numérique et les nouvelles technos attirent naturellement les jeunes générations. En intégrant des outils comme la réalité virtuelle (VR) ou la réalité augmentée (AR), on peut facilement leur montrer les conséquences du réchauffement climatique en immersion totale. Imagine enfiler un casque VR et voir l'évolution dramatique d'une forêt en déforestation accélérée ou celle d'une banquise fondant sous tes pieds, difficile de rester indifférent !
Les hologrammes font aussi leur effet. Inviter virtuellement une personnalité captivante comme Greta Thunberg ou un scientifique renommé, même à distance, ça marque les esprits. Ça rend aussi les échanges plus dynamiques et modernes.
Autre option efficace : les applis interactives. Quiz, sondages ou jeux éducatifs accessibles directement sur smartphone. La gamification, ludique mais instructive, séduit beaucoup les plus jeunes. Ça motive à participer activement et à s'intéresser au fond du sujet.
Les conférences qui privilégient l'innovation créent une vraie connexion avec les jeunes : elles correspondent à leur univers quotidien hyper connecté. En clair, quand les events climatiques mélangent infos sérieuses et technos cool, on maximise vraiment les chances d'engagement.
En leur proposant des activités concrètes, telles que des ateliers créatifs en petits groupes, des tables rondes autour de sujets qu'ils choisissent eux-mêmes ou en leur permettant d'échanger directement avec des experts accessibles et réactifs.
Les jeunes se sentent particulièrement concernés par le réchauffement climatique, la préservation de la biodiversité, la pollution plastique dans les océans, et plus largement l'urgence à agir concrètement face à ces défis écologiques majeurs.
Les réseaux sociaux sont essentiels : Instagram pour partager des Stories interactives ou des sessions Live, TikTok pour lancer des challenges et hashtags dédiés, et YouTube pour diffuser des contenus informatifs et inspirants en format court.
Pour attirer les jeunes, optez pour des formats dynamiques et interactifs tels que des ateliers participatifs, des débats ouverts et l'implication de personnalités reconnues comme des influenceurs ou des jeunes activistes qui les inspirent.
Les jeunes générations perçoivent souvent ces événements comme trop formels, peu interactifs et déconnectés de leurs préoccupations quotidiennes. Ils attendent davantage de transparence, de participation et de concret dans les actions proposées.
Oui, par exemple les campagnes #FillTheBottle ou encore le défi #TrashChallenge ont connu un impact viral international sur les réseaux sociaux en sensibilisant efficacement les jeunes générations.
Tout à fait. Ces événements créent souvent un engagement durable, car ils offrent aux jeunes l'occasion d'être entendus, de participer activement et de relayer leurs expériences via leurs propres canaux numériques, renforçant ainsi leur implication sur le long terme.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/5