Un français produit en moyenne 15 kilogrammes de déchets par semaine.
Environ 75% des déchets ménagers sont recyclables.
Chaque année, environ 15 milliards de bouteilles en plastique sont achetées en France.
Près de 70% des déchets d'équipements électriques et électroniques ne sont pas collectés de manière sélective.
La plupart des déchets que tu produis chaque jour peuvent être classés en cinq catégories principales : déchets recyclables (comme le papier, carton, verre ou certains plastiques), déchets non recyclables (déchets sales, films plastiques, vaisselle cassée...), déchets organiques (restes alimentaires, marc de café, déchets végétaux), déchets électroniques (appareils électriques ou électroniques, piles et batteries) et déchets dangereux (peintures, solvants, certains produits ménagers).
Certains déchets nécessitent une vigilance particulière : les déchets dangereux, par exemple, ne doivent jamais finir dans ta poubelle classique car ils libèrent des substances toxiques pour l'environnement, voire pour toi-même. Ils doivent impérativement être déposés dans des déchèteries spécialisées ou lors de journées de collecte organisées par ta municipalité. Les déchets organiques méritent aussi toute ton attention : ils représentent encore aujourd'hui près d'un tiers du total de nos poubelles alors qu'ils peuvent être facilement compostés pour enrichir naturellement ton sol.
Autre chose importante : les plastiques ne sont pas tous égaux face au recyclage. Déjà, ils sont classés de 1 à 7 selon leur composition chimique. Les plastiques 1 (PET) ou 2 (HDPE) sont globalement faciles à recycler. Par contre, attention : les plastiques numéro 6 (polystyrène expansé, type emballage fast-food) et numéro 7 (plastiques mélangés ou composites) sont très compliqués à recycler et leur tri diffère selon les communes. Apprends donc à identifier clairement ces différents numéros (souvent inscrits dans un petit triangle sous les produits) pour un recyclage optimal.
Enfin, on oublie souvent de considérer les vêtements et textiles comme des déchets recyclables, pourtant ils peuvent être valorisés. Même abîmés, ils sont réutilisés en isolants ou chiffons industriels. Beaucoup de communes mettent à ta disposition des points d'apport spécifiques pour ces textiles usés afin d'alléger tes poubelles et donner une deuxième vie à ces ressources.
On connaît tous l'anneau de Möbius : ces trois flèches en triangle. Mais il y a un piège : si l'anneau est seul, il signifie juste que le produit est potentiellement recyclable. Pour savoir si l'objet est réellement fabriqué à partir de matériaux recyclés, regarde plutôt le chiffre en pourcentage au centre.
Tu vois parfois le signe TriMan, ce petit bonhomme qui jette un objet dans une poubelle. Lui, il indique clairement que le produit se recycle et qu'il faut impérativement le mettre dans les filières appropriées : ton bac jaune ou un point de collecte spécialisé.
Les symboles concernant les plastiques sont souvent ignorés, mais pourtant cruciaux. Tu trouveras le triangle de recyclage avec un chiffre au milieu (1 à 7) pour les plastiques. Le numéro 1 PET (Polyéthylène Téréphtalate), c'est par exemple tes bouteilles d'eau, faciles à recycler. Le numéro 5 PP (Polypropylène), souvent utilisé dans les pots de yaourt, est un peu plus complexe pour le recyclage selon ta localité.
Ne confonds pas avec le logo "poubelle barrée", réservé aux appareils électriques et électroniques. Celui-là signifie simplement que tu ne dois PAS jeter ton vieux smartphone ou un grille-pain à la poubelle classique ; il doit aller dans un centre spécialisé.
Tu peux aussi croiser le logo Point Vert. Attention, lui ne veut pas dire recyclable. Il signifie juste que la marque participe financièrement à un système global de gestion des déchets.
Bref, ces petits logos méconnus facilitent grandement le tri quand tu les comprends bien, alors garde les yeux ouverts !
Opte pour un modèle avec au minimum deux ou trois compartiments, c’est ultra pratique pour séparer directement déchets recyclables, organiques et résiduels. Certains modèles ont même des compartiments amovibles individuels, ça évite de transporter toute la poubelle jusqu’au point de récupération ou au compost. Préfère celles avec une pédale ou une ouverture automatique pour garder les mains libres, surtout quand on cuisine. Des marques comme Joseph Joseph ou Brabantia proposent des poubelles gain de place et design, hyper pratiques même dans les petits espaces. Un conseil malin : colle un autocollant ou un visuel explicatif sur chaque compartiment pour faciliter le tri aux enfants (et même aux adultes tête en l'air).
Mets des étiquettes colorées, par exemple vert pour le verre, jaune pour plastique et métal, bleu pour papier-carton et marron pour les déchets organiques. Tu peux aussi utiliser des images claires représentant chaque catégorie (une bouteille pour le verre, une pomme pour les déchets organiques…) pour faciliter la tâche aux enfants et aux invités. Colle ces étiquettes juste au-dessus ou directement sur chaque conteneur. Si tu veux aller encore plus loin, télécharge des affiches de consignes directement proposées par ta commune ou sur les sites éco-citoyens officiels. Ça te permettra d'être sûr de suivre les bonnes instructions locales, car parfois les règles changent selon les communes.
Mets tes poubelles dans un endroit stratégique comme sous l'évier ou à proximité du plan de travail : c'est là qu'on produit le plus de déchets au quotidien. Opte pour de petits bacs facilement accessibles pour éviter la flemme de trier les emballages au moment où tu cuisines. Si t'as un espace limité, utilise des contenants empilables ou encastrables les uns dans les autres. Colle dessus des étiquettes explicites (papier, plastique, verre, compost...). Si tu cuisines beaucoup, garde une petite boîte sur le comptoir pour les épluchures et autres déchets organiques. Astuce bonus : ajoute au fond du composteur des morceaux de carton ou du papier journal déchiqueté, ça absorbe l'humidité et diminue les odeurs.
Dans le garage ou en extérieur, place tes poubelles là où c'est pratique et où tu passes souvent, pas au fond près des vieilles affaires oubliées. Installe des bacs assez grands pour tout accueillir, genre tri plastique/carton/verre ambitieux pour éviter les débordements hebdomadaires. Fixe-les au mur ou installe-les sur roulettes histoire de les déplacer facile le jour des collectes. Si t'as un jardin, monte-toi un petit composteur en bois ou en plastique, pas loin de ta cuisine. Pense à laisser clairement visible une affiche ou des stickers qui rappellent simplement quel déchet mettre où, histoire que toute la famille joue le jeu sans prise de tête. Pro tip : accroche près des bacs un crochet pour suspendre un sac réutilisable où tu déposes les petits déchets spéciaux comme piles, ampoules ou petits appareils électriques à rapporter occasionnellement en magasin ou en point de collecte.
Catégorie de déchet | Exemples | Point de collecte | Conseils de tri |
---|---|---|---|
Emballages et papiers | Bouteilles en plastique, canettes, cartons | Bacs jaunes ou points d'apport volontaire | Rincer les contenants, aplatir les cartons |
Verre | Bouteilles, pots, bocaux | Colonnes à verre | Ne pas inclure la céramique ou les miroirs |
Déchets organiques | Épluchures, restes alimentaires, marc de café | Composteurs individuels ou collectifs | Exclure les produits carnés ou les matières plastiques |
Déchets dangereux | Piles, ampoules, peintures, médicaments | Déchetteries, pharmacies | Conserver dans l'emballage d'origine si possible |
Les labels écologiques, c'est pas juste une pastille verte collée à la va-vite sur l'emballage. Derrière chacun, il y a une démarche précise et vérifiable. Exemple : le label européen Écolabel UE, il garantit non seulement que le produit est moins polluant, mais il prend aussi en compte tout son cycle de vie, de la fabrication au recyclage. Ce label fixe des critères d'efficacité énergétique stricts pour les appareils électroménagers, comme les lave-linges ou lave-vaisselles : choisir un produit siglé Écolabel UE, c’est réduire jusqu’à 50 % sa consommation d'eau ou d'électricité par rapport à un appareil standard.
Autre référence solide : le label NF Environnement. Franciaise et très contrôlée, elle est exigeante sur l'impact environnemental, mais aussi sur la qualité réelle du produit. Typiquement, pour les sacs poubelle, elle garantit que leur épaisseur, résistance et taille sont optimales et limite l'utilisation d'encres et colorants polluants dans leur conception.
Côté cosmétique, observe bien Cosmebio et Ecocert : ils valident qu'au minimum 95 % des ingrédients végétaux utilisés sont issus de l'agriculture bio et interdisent les matières premières controversées comme les parabènes ou les silicones synthétiques. Un produit cosmétique certifié par eux, ça veut dire pas de dérivés pétrochimiques cachés, une composition clean et transparente.
Pour le bois ou le papier, privilégie les labels FSC ou PEFC. Pas juste là pour faire joli, hein. Ils assurent une gestion responsable des forêts : par exemple, FSC exclut l'exploitation des forêts anciennes à haute valeur écologique tandis que PEFC met en avant des pratiques sylvicoles respectueuses des écosystèmes locaux.
Enfin, vigilance avec les faux amis. Certains logos comme "100% naturel" ou "écoresponsable" n'ont aucune valeur officielle ni contrôle derrière. Et attention au Greenwashing : un emballage vert avec des feuilles dessus ça indique rien de spécial. Repère si derrière il y a un vrai référentiel avec des chiffres, des critères précis. Le vrai truc fiable, ce sont les labels reconnus officiellement par des organismes indépendants.
Les produits porteurs d'un label écologique attestent que leur impact sur l'environnement est réellement moindre et contrôlé : moins de produits chimiques nocifs, moins de pollution de l'eau, et utilisation maîtrisée des ressources naturelles comme le bois, l'énergie ou l'eau. Acheter ce type de produits aide directement à préserver la biodiversité en évitant la destruction des habitats naturels liés par exemple aux huiles de palme non durables.
En plus du bénéfice écologique évident, choisir des éco-labels, c’est aussi protéger sa santé : ces produits contiennent généralement moins de composés volatils ou de perturbateurs endocriniens, particulièrement problématiques dans les cosmétiques, produits ménagers ou peintures classiques. Autre point important : leur durée de vie et leur capacité de réparation. Beaucoup d’appareils électroménagers éco-labellisés doivent respecter des critères précis de réparabilité, limitant l’obsolescence programmée et diminuant considérablement ta quantité de déchets électroniques en fin de compte.
Enfin, adopter régulièrement des produits portant des labels reconnus (Écolabel européen, FSC, NF Environnement, Blue Angel, entre autres), c'est envoyer un signal clair aux entreprises. Plus les consommateurs les privilégient, plus les industriels ont intérêt à améliorer leurs procédés de fabrication et à réduire leurs impacts. Ton choix personnel agit donc concrètement au-delà de ton panier !
Environ 25% des déchets d'emballages plastiques sont recyclés en France.
Création du premier incinérateur de déchets moderne à Nottingham, au Royaume-Uni.
Première journée de la Terre célébrée aux États-Unis, marquant une étape clé de sensibilisation au tri et au recyclage des déchets.
Création du premier point de collecte volontaire du verre en France, début de la démarche moderne de recyclage dans l'Hexagone.
Sommet de la Terre organisé à Rio de Janeiro, conférence internationale emblématique ayant aidé à sensibiliser à l'importance du recyclage et du tri des déchets.
Lancement officiel du logo européen 'Point Vert', indiquant que le fabricant contribue financièrement au dispositif de collecte, tri et recyclage des emballages.
La loi française impose aux collectivités territoriales l'organisation sélective de la collecte de leurs déchets ménagers et assimilés.
Directive européenne sur les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), rendant obligatoire le recyclage spécifique de ces objets.
Interdiction de la distribution gratuite de sacs de caisse en plastique à usage unique en France.
Entrée en vigueur progressive de la loi AGEC (Anti-gaspillage pour une économie circulaire), visant à réduire drastiquement les déchets en favorisant le recyclage, le réemploi et la réutilisation.
Pour recycler tes appareils électroniques usés ou obsolètes, rends-toi directement dans les enseignes à l'origine de leur vente (comme Fnac, Darty ou Boulanger) : elles sont obligées par la loi française de reprendre gratuitement tes vieux équipements grâce au dispositif "Un pour Un". C'est valable même si tu n'achètes rien cette fois-ci, à condition que ce soit le même type d'appareil que celui vendu là-bas. Si l'appareil est petit, genre smartphone ou lampe LED, les magasins doivent disposer d'un bac de collecte spécial accessible à tous, même sans achat.
Tu peux aussi penser à la collecte en supermarché : certains font ça pour les petits appareils comme chargeurs, télécommandes ou piles usagées. Les points de collecte spécifiques comme les déchetteries municipales prennent à peu près tout, y compris frigos, micro-ondes, écrans et ordinateurs complets. Attention quand même : certains gros appareils comme les réfrigérateurs nécessitent de bien respecter des consignes particulières à cause de gaz ou produits dangereux qu'ils contiennent.
Autre possibilité méconnue : le service de collecte à domicile proposé par certaines villes (comme Paris, Lyon ou Bordeaux). Tu prends rendez-vous en ligne ou au téléphone, et ils viennent chercher directement chez toi les vieux équipements encombrants type téléviseur ou lave-linge. Super pratique quand tu ne peux pas transporter toi-même l'appareil.
Les déchets électroniques contiennent des matières précieuses : ton vieux smartphone, par exemple, recèle de l’or, de l’argent et même du lithium. En triant bien, tu permets de récupérer et réinjecter ces ressources dans le circuit industriel.
Recycler tes appareils électroniques permet de récupérer des matières précieuses rares comme l'or, l'argent, le cuivre ou le lithium. Par exemple, extraire 1 tonne d'or directement depuis les déchets électroniques génère environ 80% de CO₂ en moins que de l'extraire d'une mine traditionnelle.
Ça évite aussi que des métaux lourds et toxiques comme le mercure, le cadmium ou le plomb finissent dispersés dans les sols et l'eau, contaminant durablement les écosystèmes locaux. Tu limites donc concrètement la pollution environnementale.
Chaque année, rien qu'en France, on estime à environ 20 kilos par habitant la quantité de déchets électroniques jetés, dont moins de la moitié est effectivement recyclée. Recycler plus souvent aide à limiter sérieusement les dégâts.
De plus, la réutilisation des composants électroniques allonge nettement la durée de vie globale des ressources. Exemple concret : réutiliser une carte mère issue d'un vieux smartphone peut économiser jusqu'à 75 litres d'eau par rapport à une production neuve.
Bref, en recyclant correctement tes déchets électroniques, tu réduis activement la pression environnementale sur la planète et tu préserves ses ressources en métaux rares.
Le saviez-vous ?
Grâce au compostage domestique, vous pouvez réduire jusqu’à 30% le volume de vos déchets ménagers tout en créant un engrais naturel et gratuit pour vos plantes.
Le recyclage d'une tonne de plastique économise environ 830 litres de pétrole brut et évite l’émission de près de 1,5 tonne de CO₂ dans l’atmosphère.
Un mégot de cigarette met en moyenne 12 ans à se dégrader complètement dans la nature. Pourtant, il existe aujourd'hui des filières spécifiques pour recycler ces mégots en matériau isolant ou en mobilier urbain.
En France, chaque habitant produit en moyenne 568 kg de déchets par an, dont seulement 40% sont recyclés ou compostés. En adoptant de meilleures pratiques de tri, ce pourcentage peut significativement augmenter.
Les déchets organiques, c'est simple : si ça vient d'un organisme vivant (animal ou végétal), ça peut généralement finir au compost. Épluchures de légumes, marc de café et sachets de thé usagés (attention, il faut enlever les agrafes éventuelles), coquilles d'œufs écrasées (top pour donner du calcium à ton compost), fruits trop mûrs, restes de repas sans viande ni poisson, fleurs fanées, feuilles mortes ou petites branches du jardin... voilà tes alliés pour un compost réussi.
Certaines choses auxquelles on pense moins : les essuie-tout non colorés et biodégradables, les serviettes en papier utilisées (tant qu'il n'y a pas de produit chimique dessus), ou encore les cheveux et les poils (oui oui, riches en azote, ils boostent ton sol). Par contre, fais attention : certains déchets animaux (comme viande, os, poisson, produits laitiers) sont à éviter dans ton bac domestique parce qu'ils attirent les nuisibles ou ralentissent la décomposition. De même, évite les agrumes en trop grande quantité, c'est trop acide et ça risque de perturber l'équilibre du compost. Un bon mix : environ 2/3 de déchets humides (verts) et 1/3 de déchets secs (bruns comme carton déchiqueté ou feuilles mortes). Résultat : une matière riche et équilibrée qui fera le bonheur de tes plantes !
Composter chez soi permet pas mal d'économies de déchets, jusqu'à 30% en moins dans ta poubelle classique. Ça soulage les incinérateurs locaux et réduit les coûts pour la collectivité. Un bac à compost bien géré accueille environ 1 kg de biodéchets chaque jour pour une famille de quatre personnes. Résultat : moins d'odeurs et de jus pas sympas dans ta cuisine, puisque tes restes se vident régulièrement dans le composteur. Petit bonus, ça évite aussi l'achat d'engrais chimiques : le compost maison, riche en potassium, azote et phosphore, nourrit naturellement tes plantes et améliore leur santé. Ton sol devient moins compact et retient mieux l'eau. Côté empreinte carbone, chaque kilo de matière organique compostée à la maison évite le rejet d'environ 700 grammes de CO2. Et fun fact : le compost encourage les vers de terre dans ton jardin, champions souterrains de l'aération et de la fertilisation naturelle des sols.
Un composteur extérieur classique marche très bien quand on connaît les bonnes astuces :
Place-le dans un coin mi-ombre, mi-soleil, parce que trop de soleil dessèchera ton compost et trop d'humidité risque de freiner la décomposition. Garde ton bac ouvert en dessous ou pose-le directement sur la terre : c'est là que les vers et micro-organismes utiles passeront pour faire le boulot efficacement.
Pour une bonne décomposition, alterne les couches de déchets humides (épluchures de légumes, fruits abîmés, marc de café, tontes de pelouse fraîches) avec des déchets secs (feuilles mortes, copeaux de bois non traité, carton brut découpé fin, brindilles broyées). Ça évite les odeurs désagréables, garantit une bonne aération, et équilibre l'humidité.
Pour accélérer le processus naturellement sans produit chimique, ajoute une poignée d'orties fraîches hachées : elles servent d'accélérateur biologique grâce à leur forte teneur en azote. De temps en temps (tous les 10-15 jours environ), donne un petit coup de fourche pour mélanger et aérer ton compost afin que l'oxygène circule mieux, ce qui booste fortement tes résultats.
Exemple concret : Un bac d'environ 400 litres installé sur sol direct peut produire un compost utilisable en 6 à 12 mois en appliquant ces astuces, là où certains composteurs mal entretenus stagnent pendant plus de 2 ans.
Petite erreur classique à éviter : pas de viande, poisson, produits laitiers dans ce type de bac extérieur, car ça attire les visiteurs indésirables comme rats ou autres nuisibles.
Un lombricomposteur, c'est tout simplement une boîte à plusieurs étages remplie de vers (souvent des Eisenia fetida, les meilleurs pour ça) qui transforment rapidement tes déchets organiques en compost super riche appelé lombricompost. Ça marche en appartement comme dans une maison, ça ne pue pas si tu gères bien, aucun risque d'invasion de vers partout (promis !) et en plus, c'est efficace : les vers peuvent avaler chaque jour l'équivalent de la moitié de leur poids en déchets frais.
Concrètement, il vaut mieux couper tes déchets en petits bouts pour faciliter le boulot des vers, éviter les épluchures d'oignons ou d'agrumes en grandes quantités (trop acides, ils n'aiment pas), et équilibrer déchets secs (carton marron, papier journal sans encre couleur) et humides (épluchures, marc de café, restes de légumes). La température idéale, c'est entre 15°C et 25°C, donc parfait pour l'intérieur. Pense juste à vérifier toutes les semaines le jus issu du lombricompost (on appelle ça le thé de vers), qui est génial dilué pour arroser tes plantes d'intérieur. Quelques exemples pratiques de modèles faciles à utiliser : les lombricomposteurs "WormBox" ou encore "City Worms", assez compacts et conçus justement pour les petits espaces en appartement.
Un sac en tissu réutilisable peut être utilisé jusqu'à 6 fois par semaine pendant un an en remplacement des sacs plastiques à usage unique.
Un téléphone portable a une durée de vie moyenne d'environ 2 ans.
En 2019, environ 20% des français déclaraient participer régulièrement à des actions de tri des déchets.
En moyenne, un français jette environ 40kg de nourriture par an, soit environ 1kg par semaine.
Environ 1.3 milliards de kilos de textiles sont mis chaque année sur le marché français.
Type de déchet | Bac de tri | Conseils de tri |
---|---|---|
Emballages plastiques et métalliques, Cartons | Bac jaune | Compacter les emballages pour gagner de la place. Laver si nécessaire pour éviter la contamination. |
Verre (bouteilles, bocaux) | Conteneur à verre | Ne pas inclure la vaisselle, les ampoules ou le miroir, qui ne sont pas recyclables dans ce bac. |
Papiers, Journaux, Magazines | Bac bleu | Enlever les agrafes et élastiques, et ne pas inclure le papier souillé ou ciré. |
Déchets organiques (épluchures, restes de repas) | Composteur ou bac vert | Favoriser le compostage si possible. Ne pas mettre de plastique ou de métal. |
Les plastiques ont des codes de 1 à 7, dans un triangle sous tes emballages. Voilà les principaux :
PET (Polyéthylène téréphtalate, code 1) : c'est les bouteilles d'eau, soda ou barquettes alimentaires transparentes. Facile à recycler et normalement accepté partout.
PEHD (Polyéthylène haute densité, code 2) : plus solide, opaque, comme les flacons de shampoing, lessive ou bouteille de lait. Bien recyclable lui aussi.
PVC (Polychlorure de vinyle, code 3) : films plastiques ou certains objets rigides comme les tuyaux. Problématique à recycler, contient du chlore, donc mieux vaut éviter ou limiter.
PEBD (Polyéthylène basse densité, code 4) : souple, comme tes sacs de congélation, films d'emballage étirables. Pas accepté partout mais recyclage possible dans certains points spécifiques.
PP (Polypropylène, code 5) : pots de yaourt, emballages de beurre ou couvercles rigides. Recycler devient de plus en plus simple aujourd'hui, mais ça reste variable selon ta ville.
PS (Polystyrène, code 6) : tasses jetables, emballages alimentaires pour plats emportés ou barquettes de viande. Plus problématique, peu recyclé, à éviter quand tu peux.
Autres (code 7) : catégorie fourre-tout où on retrouve souvent des plastiques mélangés ou spéciaux, encore plus compliqués à recycler.
Regarder ces codes avant d'acheter permet de privilégier les plastiques que ta commune recycle vraiment, et ça aide concrètement la planète.
Avant toute chose, vide bien tes bouteilles ou contenants. Un flacon de shampooing, même recyclable, peut contaminer tout un lot s'il reste encore du produit dedans. Pas besoin de tout rincer parfaitement à l'eau chaude, mais égoutte-les au maximum.
N'enlève pas les bouchons de tes bouteilles plastiques. Avec les procédés actuels, c'est mieux de les recycler ensemble. Par contre, sépare les éléments totalement différents : retire l'opercule aluminium d'un pot de yaourt plastique, ça simplifie le recyclage.
Évite le piège du sac plastique gâché. Tout en vrac directement dans la poubelle jaune, c'est l'idéal. Si tu bourres tout dans un sac plastique fermé, le centre de tri risque de considérer ça comme impropre et tout refuser.
Néglige surtout pas les petits morceaux en plastique, comme les couvercles ou petits emballages souples (biscuits, snacks...). Ils passent souvent à travers les machines de tri. Astuce : mets-les plutôt dans un emballage plastique plus grand, comme une bouteille ou un contenant similaire.
Enfin, pense au plastique biosourcé. Ils sont souvent étiquetés « végétaux », mais attention, cela ne veut pas toujours dire qu'ils se compostent. Vérifie bien leur étiquette car la plupart du temps, ces plastiques-là vont aussi dans le bac de recyclage classique.
Acheter en vrac c'est éviter un max d'emballages et surtout limiter le plastique. Les aliments comme les pâtes, céréales, légumineuses ou encore les biscuits et bonbons sont souvent bien moins chers au kilo quand ils sont vendus de cette façon. Tu peux d'ailleurs économiser environ 15 à 20% sur ton budget alimentaire si tu passes régulièrement au vrac. T'auras juste besoin d'un sac en coton réutilisable, de bocaux en verre ou même de tes propres contenants propres. Certains magasins offrent même une petite ristourne lorsque tu viens avec ton emballage perso. Ces commerces proposent souvent aussi des produits du coin, bios ou équitables, c'est l'occasion de faire un geste sympa pour ton portefeuille et la planète en même temps. Pour être concret : une famille qui opte régulièrement pour le vrac peut facilement éviter jusqu'à 100 kilos d'emballages par an. Le vrac n'est pas limité qu'à l'alimentaire : t'as aussi des produits cosmétiques ou ménagers comme lessive, savon, shampoing et liquide vaisselle disponibles sous ce format. De quoi réduire aussi l'impact dangereux sur l'eau à cause des emballages chimiques non recyclés. Les boutiques de vrac locales sont référencées sur des applis comme Consovrac ou Abracadavrac, histoire de repérer facilement les points de vente près de chez toi.
Passer à des contenants réutilisables permet d’un simple geste de réduire massivement le volume de déchets quotidiens. Pour les courses, plutôt que de collectionner les sacs plastiques compostables ou réutilisables que l'on finit souvent par oublier dans un tiroir, mieux vaut adopter des sacs en tissu résistants ou des filets à légumes lavables. Pareil pour la viande ou le fromage chez le commerçant : lui fournir une boîte hermétique est aujourd’hui accepté, voire encouragé, dans la plupart des commerces de proximité.
Côté boissons, une gourde en verre ou inox remplacera définitivement les bouteilles plastiques jetables, qui constituent environ 8 millions de tonnes de déchets par an dans les océans. Dans des villes françaises comme Paris ou Bordeaux, il existe même des fontaines à eau potable pour remplir gratuitement ses contenants en se baladant.
Au bureau aussi, adopter une tasse durable ou un mug individuel plutôt que les gobelets jetables disponibles autour de la machine à café est un changement simple à mettre en place. À lui seul, le salarié français consomme en moyenne près de 500 gobelets jetables chaque année sur son lieu de travail.
Enfin, pour éviter l'usage du film étirable en plastique ou de l'aluminium alimentaire dans la cuisine, opter pour des alternatives solides et pratiques comme les emballages en cire d'abeille (bee wraps) ou les couvercles en silicone réutilisables permet une conservation aussi efficace de vos aliments. Ces gestes pratiques du quotidien font non seulement économiser des déchets évitables mais aussi réaliser à moyen terme des économies non négligeables.
Pour le papier et le carton, tout ne va pas au recyclage. Les papiers gras ou salis par de la nourriture, genre boîtes de pizza tâchées, direct à la poubelle classique. Par contre, les papiers journaux, les magazines, les cartons de céréales ou encore les courriers pub, eux, c'est direction bac jaune sans hésiter. Pense à vider tes cartons entièrement : retire tout plastique, film ou scotch collé dessus. Évite de déchirer en mille morceaux : les grandes surfaces de papier ou de carton sont plus faciles à recycler. Tes papiers confidentiels ? Déchire-les sommairement ou utilise un destructeur, mais balance-les bien dans le recyclage. Et petit rappel utile : pas besoin d'enlever toutes les agrafes ou reliures métalliques, les centres de tri savent gérer ça. Juste pas de papiers plastifiés, photo ou cuisson, là c'est poubelle normale. Recycler papier et carton, c'est préserver des ressources naturelles comme le bois, mais aussi économiser de l'eau et de l'énergie. Simple, mais efficace.
Certains déchets tels que les piles, les ampoules basse consommation, les médicaments, les produits chimiques, les huiles alimentaires ou moteurs, les appareils électroniques ou encore les peintures doivent absolument être déposés dans des points de collecte spécifiques ou en déchèterie pour assurer un traitement adapté.
Non, seuls les emballages en verre (pots, bocaux, bouteilles en verre alimentaire) doivent être déposés dans les conteneurs à verre. Le verre spécial comme la vaisselle, les vitres ou les miroirs doit être jeté en déchèterie ou dans la poubelle des déchets non recyclables.
Les emballages trop gras ou trop souillés ne sont généralement pas recyclables et doivent être jetés avec les déchets ménagers. Essayez de vider et nettoyer grossièrement les emballages avant de les recycler.
Vous pouvez recycler les bouchons avec les bouteilles plastiques. L'idéal est de revisser le bouchon sur la bouteille vide avant de les jeter dans le bac de recyclage. Certaines associations récupèrent aussi les bouchons séparément pour financer des projets caritatifs.
Référez-vous aux symboles présents sur l'emballage : les plastiques avec les logos PET (numéro 1), PEHD (numéro 2) et PP (numéro 5) sont souvent recyclables. Pour être certain, vérifiez auprès de votre municipalité, car les règles varient selon les régions.
Non, les papiers hygiéniques usagés, mouchoirs et essuie-tout doivent être jetés avec les déchets organiques ou ménagers, car leurs fibres sont trop courtes pour être réutilisées dans le recyclage classique du papier.
Généralement non, papiers et cartons peuvent être réunis dans le même bac de recyclage. Cependant, assurez-vous de consulter les consignes locales, car certaines municipalités demandent que ces matériaux soient séparés.
Oui, mais pas toujours avec le reste du métal. La plupart des fabricants de capsules de café proposent des points de collecte spécifiques. Certaines capsules compatibles avec les machines Nespresso sont désormais entièrement recyclables via des filières spéciales dédiées.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/5