Les émissions mondiales de CO2 liées au transport en 2019.
Le nombre annuel de décès prématurés liés à la pollution de l'air, dont une part importante est due au transport routier.
Les émissions moyennes de CO2 par passager-kilomètre pour les transports en commun en Europe.
Le nombre de trajets effectués en covoiturage en Europe en 2019.
Aujourd'hui, les transports représentent l'une des principales sources d'émissions de gaz à effet de serre, notamment à cause de notre dépendance aux véhicules à moteur thermique. L'utilisation massive de carburants fossiles comme l'essence et le diesel favorise directement le réchauffement climatique. Rien qu'en France, le secteur du transport émet près de 30 % du total des émissions nationales de CO2. Et côté pollution atmosphérique, c'est pareil : les transports sont responsables d'une bonne partie des particules fines qui empoisonnent notre air en ville. Ajoute à ça l'épuisement progressif des ressources pétrolières et les nuisances sonores générées par le trafic. Tout ça fait prendre conscience d'une chose urgente : il faut trouver rapidement des alternatives plus propres et moins polluantes pour notre mobilité quotidienne. Heureusement, plusieurs solutions existent déjà, entre les transports en commun, le vélo, ou encore les véhicules électriques, qui commencent sérieusement à faire leurs preuves. Passer à des modes de transport plus écologiques, ce n'est plus vraiment une option mais clairement une nécessité.
Le transport routier, à lui tout seul, représente environ 94 % des émissions dues aux transports en France, selon l’étude de Citepa en 2021. Quand tu conduis une voiture particulière classique, sache qu’elle rejette en moyenne 120 grammes de CO2 par kilomètre parcouru. Et si tu voyages en SUV thermique (ceux qu’on voit partout en ce moment), ça grimpe vite à 150 grammes de CO2 par km, parfois même plus selon les modèles.
Sur une année entière, une voiture essence typique utilisée normalement et parcourant environ 13 000 km balance environ 2 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Côté camions, c’est encore plus balaise : un poids lourd diesel émet facilement 800 à 1 000 grammes de CO2 par kilomètre, selon son poids et sa charge.
Un truc pas très rassurant : en Europe, malgré les améliorations technologiques, le transport routier était toujours responsable d’environ 800 millions de tonnes de CO2 émises par an en 2020, d'après l'Agence Européenne de l'Environnement (AEE). Bref, le chemin vers la réduction des émissions n'est pas encore gagné.
Mode de transport | Émissions moyennes (CO2/km par passager) | Avantages |
---|---|---|
Vélo | 0 g | Aucune émission, améliore la santé |
Covoiturage | Varie selon le véhicule | Diminution des émissions par passager |
Transport en commun (Bus électrique) | Environ 0 g pour l'électrique | Peu d'émissions, réduit la congestion |
Train à grande vitesse | 14 g | Rapide, efficace et moins polluant que l'avion |
Un bus plein aux heures de pointe, c'est jusqu'à 50 voitures individuelles en moins sur les routes, un nombre non négligeable quand tu sais qu'une voiture moyenne rejette environ 120 g de CO2 par km. Et quand tu passes au métro ou au tramway, c'est encore mieux : leur empreinte carbone par passager peut chuter jusqu'à 5 à 10 fois moins que celle d'une bagnole classique thermique.
Autre avantage qu'on oublie souvent, les transports en commun optimisent vraiment leur consommation énergétique en ville. Par exemple, certains bus hybrides récupèrent l'énergie du freinage, ce qui réduit leur conso de carburant jusqu'à 30 %. Et zéro conso d'énergie fossile pour les tramways et métros électriques s'ils roulent grâce aux énergies renouvelables, comme dans certaines villes françaises qui passent progressivement à l'électricité "verte".
Enfin, question pollution atmosphérique, c'est pas un mythe : plus il y a de monde dans les transports en commun, moins t'as de particules fines et d'oxydes d'azote dans l'air. Selon Airparif, pendant un épisode de pollution à Paris, l'augmentation de l'utilisation des transports collectifs peut réduire les émissions locales de polluants atmosphériques jusqu'à 25 % en quelques jours seulement. Donc clairement, prendre les transports en commun, c'est protéger l'environnement, mais c'est aussi mieux respirer en ville.
À Paris, la RATP se bouge avec son programme Bus2025 : objectif 100% bus propres d’ici 2025, avec au total 4 700 véhicules électriques et au biogaz dans la flotte. Ça équivaut à supprimer 200 000 tonnes de CO2 par an. Lyon mise gros sur ses métros et trams alimentés à 100 % par de l’électricité verte depuis 2020. Ça représente concrètement une baisse annuelle de près de 55 000 tonnes d’émissions. De son côté, Bordeaux a boosté sa politique de mobilité durable en passant au biogaz et à l’électrique sur de nombreuses lignes, sans oublier un réseau cyclable qui a triplé en quelques années, réduisant nettement l'utilisation des voitures en centre-ville. Rennes, petite mais ambitieuse, a lancé la première ligne de bus électriques articulés français dès 2018, économisant chaque année environ 1 150 tonnes de CO2. Ces villes-là montrent qu’avec des mesures très pragmatiques, on peut vraiment faire baisser les émissions, et pas juste sur le papier.
Oslo, capitale de la Norvège, est souvent citée comme modèle écologique du transport urbain. Pourquoi ? Parce qu'ils ont développé une véritable politique anti-voiture : rues sans voitures, gros investissements dans les tramways et bus électriques, et incitations fiscales fortes pour favoriser l'achat de véhicules électriques. Résultat concret : en 2020, le centre-ville d'Oslo était quasi totalement piéton, réduisant les émissions du transport urbain de 35 % entre 2009 et 2019.
Autre exemple sympa : la ville de Curitiba au Brésil. Elle est carrément pionnière depuis les années 70 avec son réseau de Bus Rapid Transit (BRT). Ces bus rapides, plus simples et économiques à mettre en place que des métros, ont permis à la ville d’économiser près de 27 millions de litres de carburant chaque année et de réduire fortement les embouteillages. Système intelligent, accessible et économique : beaucoup de villes à travers le monde l'ont copié depuis.
Dernier exemple qui cartonne : Amsterdam. Là-bas, le transport à vélo c'est presque une religion. La ville a investi massivement dans les pistes cyclables sécurisées et pratiques : aujourd'hui, environ 40 % des déplacements quotidiens s’y font à vélo. Leur objectif ? Atteindre la neutralité carbone d'ici 2030.
Ces villes montrent clairement que tout est affaire de volonté politique, de choix clairs et d'investissements bien pensés. Voilà des modèles pratiques que n'importe quelle autre ville pourrait facilement adopter et adapter à ses propres besoins.
Le nombre de vélos vendus en Europe en 2019, contribuant ainsi à la réduction des émissions de CO2 liées aux déplacements.
Mise en service du premier tramway électrique par Werner von Siemens à Berlin, marquant les débuts du transport public électrique urbain.
Inauguration à La Rochelle du premier système de vélos en libre-service au monde, nommé ‘vélos jaunes’, pionnier du partage de vélos urbains.
Signature du protocole de Kyoto, premier grand accord international visant à réduire globalement les émissions de gaz à effet de serre, incluant le secteur des transports.
Lancement à Paris du service de vélos en libre-service Vélib', avec plus de 10 000 vélos accessibles, stimulant le développement de la mobilité douce en milieu urbain.
Accord historique lors de la COP21 à Paris où 195 pays se sont engagés à contenir l’augmentation de la température mondiale, mettant les transports écologiques au cœur des enjeux climatiques.
Inauguration de la première route solaire à Tourouvre-au-Perche en Normandie, pavée de panneaux photovoltaïques destinés à alimenter des bornes de recharge de voitures électriques.
Adoption de la loi française d’orientation des mobilités (LOM) promouvant massivement les mobilités douces et le covoiturage afin de réduire l'impact environnemental des déplacements.
La Commission Européenne annonce son objectif 'Fit for 55' visant une réduction d'au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, avec d'importantes conséquences sur les transports.
Utiliser le covoiturage permet en moyenne d'économiser jusqu'à 1,2 tonne de CO2 par personne et par an, selon des études de l'ADEME. Concrètement, ça revient à tirer un trait sur environ 8000 km parcourus seul en voiture chaque année. Plutôt cool, non ?
Si deux personnes partagent régulièrement un trajet de 20 kilomètres pour aller au boulot en voiture, elles évitent à peu près 1500 kg de CO2 par an. Ce gain équivaut presque à ce qu'une centaine d'arbres absorberaient en un an !
C'est pas seulement une histoire de dioxyde de carbone : adopter sérieusement le covoiturage permet aussi de diminuer considérablement les émissions de particules fines et d'oxydes d'azote, ces fameux polluants qui dégradent l'air des villes et nuisent à la santé. Moins de voitures en circulation, c'est tout simplement un air plus respirable dès le premier jour.
Autre effet pratique souvent oublié : le covoiturage aide aussi à réduire les embouteillages. Résultat, les véhicules qui restent sur la route roulent à vitesse plus régulière, diminuent les nombreux arrêts-démarrages, et brûlent beaucoup moins de carburant pour rien. Moins de bouchons, c'est moins de pollution directe mais aussi indirecte. Un cercle vertueux qui change vraiment la donne.
Pas besoin de transformer son quotidien radicalement : partager son véhicule un ou deux jours par semaine suffit largement pour voir ses émissions à la baisse, sans effort excessif. En clair, le covoiturage est facile à adopter et il agit immédiatement sur ton empreinte carbone.
La star en France, c'est clairement BlaBlaCar, très efficace pour les longues distances. Le ministère de la Transition écologique a même évalué qu'en moyenne, chaque trajet sur cette appli permet d'économiser jusqu'à 200 kg de CO₂ par personne et par an. Ça te fait vite réfléchir quand tu prends ta voiture solo tous les matins.
Pour les trajets quotidiens domicile-boulot, heureux de voir Karos et Klaxit qui prennent le relais. Ces deux applis bossent directement avec les entreprises pour optimiser les trajets quotidiens des salariés. Karos affirme que ses utilisateurs économisent autour de 26 kg de CO₂ mensuels chacun grâce à leurs trajets partagés sur courte distance. Un beau geste facile à instaurer dans ton quotidien, sans prise de tête.
Franchement, aujourd'hui y'a plus beaucoup d'excuses : tu télécharges l'app', tu vois qui fait le même trajet que toi et hop, tu partages les frais et tu améliores ton bilan carbone. Simple et efficace.
Le saviez-vous ?
Saviez-vous que les véhicules électriques, même en tenant compte de la production des batteries, émettent en moyenne entre 60 et 70 % moins de CO2 durant leur cycle de vie complet que les véhicules thermiques équivalents ?
Le transport maritime, bien que moins polluant par tonne kilométrique que le transport aérien, représente tout de même près de 3 % des émissions mondiales de CO2—équivalent aux émissions annuelles combinées de l'Allemagne et la Belgique.
D'après une étude récente, pratiquer le covoiturage de façon régulière permettrait à une personne de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de plus de 900 kg de CO2 chaque année.
Saviez-vous qu'en ville, la vitesse moyenne à vélo est de 15 km/h contre seulement 14 km/h pour une voiture pendant les heures de pointe ? Cela signifie qu'à vélo, vous pouvez gagner du temps tout en réduisant significativement votre empreinte carbone.
Un véhicule électrique émet environ 2 à 3 fois moins de CO2 qu'un véhicule thermique sur l'ensemble de son cycle de vie en Europe, même en tenant compte de la fabrication des batteries. Concrètement, une voiture électrique en France, avec son électricité fortement décarbonée, rejette en moyenne seulement 10 à 20 grammes de CO2 par kilomètre, là où une voiture thermique classique tourne facilement autour des 120 g/km. En Allemagne, pays où l’électricité provient davantage du charbon, ce chiffre monte certes autour des 70 à 90 g/km, mais c'est toujours bien inférieur aux moteurs essence ou diesel. En prenant toute leur durée de vie, fabrication incluse, les véhicules électriques restent clairement gagnants, malgré l’impact initial important lié aux batteries. D'après une étude de l'organisation Transport & Environment de 2020, la production d'une batterie électrique représente autour de 30 à 40 % des émissions totales de CO2 sur le cycle de vie d'un véhicule électrique. La durée de vie moyenne d'une batterie dépassant désormais généralement les 200 000 kilomètres, ce coût écologique initial peut être largement amorti, à condition évidemment de rouler suffisamment. De plus, les progrès techniques continuent d'améliorer considérablement l’efficacité des processus de fabrication des batteries, réduisant ainsi régulièrement leur empreinte carbone d'année en année.
La production de batteries électriques n'est pas neutre côté carbone : fabriquer une batterie lithium-ion génère environ 150 à 200 kg de CO2 par kilowattheure (kWh) en moyenne. Sur une batterie typique de voiture électrique (autour de 50 kWh), ça veut dire 7,5 à 10 tonnes de CO2 émises rien qu'au moment de la fabrication. Ça représente grosso modo autant que la production de la voiture elle-même sans la batterie.
La majorité de ces émissions viennent de l’extraction des métaux rares comme le lithium, le cobalt ou le nickel, et des procédés industriels énergivores nécessaires ensuite pour la fabrication des cellules. Par exemple, l'extraction du lithium dans les salars chiliens consomme énormément d'eau (plusieurs milliers de litres par tonne de lithium) et utilise des énergies fossiles. Le cobalt extrait en République Démocratique du Congo associe souvent problèmes sociaux et utilisation intensive de diesel.
Pour améliorer ce bilan carbone, plusieurs marques comme Tesla ou Renault cherchent désormais à s'approvisionner auprès de mines utilisant davantage d’énergies renouvelables et privilégient des batteries à composition chimique moins polluante, réduisant par exemple l'utilisation de cobalt. Recycler les batteries en fin de vie permettrait aussi de récupérer ces matériaux rares, divisant potentiellement par deux le bilan carbone total. Acheter une électrique reste pertinent écologiquement, à condition de choisir des modèles qui s'engagent clairement dans une fabrication responsable et de grande durabilité.
Aujourd'hui en France, on a dépassé 100 000 bornes de recharge publiques pour véhicules électriques. Mais ce qui intéresse vraiment, c'est comment elles participent concrètement à la baisse de CO2.
Installer des bornes alimentées par de l'énergie vraiment propre, et pas juste un mix énergétique classique (charbon, gaz...), ça change carrément la donne. Prenons l'exemple concret de Tesla : plusieurs de leurs superchargeurs sont équipés ou alimentés par des panneaux solaires, permettant une recharge propre et sans émissions additionnelles. En France, certains parkings et collectivités locales commencent aussi à jouer cette carte-là. À Toulouse par exemple, certaines bornes publiques sont directement connectées à un réseau alimenté par des énergies renouvelables locales, limitant bien le bilan carbone global.
Autre astuce super utile : le smart charging, ou charge intelligente. Là, l'idée c'est simple, on charge les véhicules quand le réseau électrique est plus vert (genre en pleine nuit quand les éoliennes tournent à fond mais que les demandes sont faibles). En France, le projet Flexitanie en Occitanie teste déjà la formule, et ça marche carrément bien. Ça réduit non seulement l'empreinte carbone mais aussi la pression sur le réseau électrique global : double intérêt écologique.
Pour être vraiment efficace niveau environnement, il ne suffit donc pas de planter une borne tous les 20 mètres, mais surtout de réfléchir à comment elles sont alimentées et comment on les utilise.
Le nombre de véhicules électriques vendus dans le monde en 2020, contribuant à la réduction des émissions de CO2.
Les émissions annuelles de CO2 liées au transport maritime dans le monde.
La part des émissions de CO2 provenant du transport aérien attribuable aux vols intérieurs et court-courriers.
La diminution des émissions de CO2 par passager-kilomètre des trains à grande vitesse par rapport aux voitures.
Les émissions annuelles de CO2 liées au transport mondial, hors secteur maritime et aérien.
Mode de transport | Émissions CO2 (g/km par passager) | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|---|
Vélo | 0 | Non polluant, bon pour la santé | Limité par la distance et la météo |
Covoiturage | Varie selon le véhicule | Diminue le nombre de voitures sur la route | Peut nécessiter une organisation préalable |
Transport en commun | Varie selon le type (bus, train, etc.) | Moins d'émissions par passager que la voiture individuelle | Horaires et itinéraires fixes |
Voiture électrique | 0 (à l'usage, dépend de la source d'électricité pour la production) | Réduction significative des émissions locales | Autonomie et temps de recharge à considérer |
La mobilité douce, comme le vélo ou la trottinette, c'est clairement du concret quand on parle d'écologie. Exemple simple : pour chaque kilomètre parcouru à vélo plutôt qu'en voiture, c'est à peu près 150 grammes de CO2 en moins rejetés dans l'atmosphère. Sachant qu'un Français fait en moyenne 25 kilomètres par jour pour ses trajets quotidiens, en passant au vélo sur seulement une partie, disons 5 kilomètres, c'est plus de 250 kg de CO2 économisés chaque année par personne. Pas mal non ?
En plus, la mobilité douce réclame peu de matières premières pour être fabriquée. Ton vélo classique demande environ 30 fois moins de matériaux lourds à produire qu'une voiture thermique standard. De quoi largement compenser les émissions initiales issues de sa fabrication dès quelques mois d'utilisation.
Tu te demandes peut-être aussi comment ça se passe côté qualité de l'air en ville. Sur ce point, c'est pareil, adopter ces modes de déplacement c'est tout bonus : pas de pots d'échappement à proximité, donc moins de pollution atmosphérique locale, moins de particules fines, et au final une nette amélioration de ta santé (et de tes voisins).
Enfin, parlons bruit : dans une ville où les trajets doux jouent un rôle majeur (prenons Copenhague ou Amsterdam par exemple), le niveau sonore urbain chute d'environ 2 à 4 décibels, une baisse bien notable pour nos oreilles fatiguées !
À Strasbourg, tu as l'initiative Vélostras, un réseau express vélo inspiré des autoroutes, mais en version deux roues sans moteur. Ce sont des pistes prioritaires larges de plusieurs mètres, avec revêtement adapté et signalisation dédiée, qui permettent aux cyclistes d'aller vite d'un bout à l'autre de la ville sans croiser de voitures.
Autre exemple concret, à Grenoble, ils testent le projet Chronovélo avec des axes cyclables spécifiques, directement reliés aux grands points d'intérêt (gares, entreprises, facs, écoles), histoire que les gens puissent délaisser la voiture très facilement.
À Paris, les rues aux écoles, ces zones fermées à la circulation motorisée aux horaires d'entrée et de sortie des gamins, favorisent clairement les mobilités douces sur ces créneaux critiques. Les parents laissent leur voiture au garage, marchent ou viennent en vélo, et augmentent ainsi à grande échelle l'usage quotidien de ces moyens de transport plus verts.
Côté incitations pratiques, la ville de Roubaix rembourse 50 % de l'achat d'un vélo cargo jusqu'à 500 €, idéal pour emmener les enfants à l'école ou faire ses courses. C’est vraiment malin parce que ça permet de remplacer la voiture sur des trajets quotidiens typiques.
Et puis, on peut aussi citer Bordeaux qui a transformé certains anciens parkings voiture en parkings sécurisés pour vélos. Résultat concret : davantage de gens se mettent au vélo parce qu'ils n'ont plus peur des vols ou du vandalisme.
À Copenhague, les pistes cyclables larges et séparées physiquement de la circulation automobile améliorent la sécurité. La ville utilise des intersections spécifiques avec feux dédiés aux cyclistes (appelées Green Waves), permettant de rouler à une vitesse constante sans s'arrêter. Ça évite les freinages brusques et les redémarrages fatigants qui découragent parfois les usagers moins expérimentés ou plus âgés.
À Strasbourg, les doubles sens cyclables dans les rues à sens unique (dits « contresens cyclables ») facilitent l'accessibilité au vélo, réduisent les temps de trajets et baissent les risques liés au contournement systématique de blocs entiers. Pas mal pour séduire ceux qui hésitent encore à troquer la voiture contre le vélo.
Pour les piétons, les trottoirs abaissés au niveau des passages, comme à Bordeaux ou Lille, permettent aux poussettes, fauteuils roulants, ou personnes âgées de traverser facilement, sans effort et en toute sécurité. Zones piétonnes élargies, éclairage public efficace orienté vers les trottoirs, marquages au sol réfléchissants, autant d'éléments qui rendent la marche plus agréable, sécurisée, et attirent naturellement davantage de piétons au quotidien.
À Barcelone, les « superblocs » transforment des îlots urbains en quartiers où seuls piétons, cyclistes et riverains circulent. Résultats concrets : baisse drastique du bruit, accidents et pollution. Pas étonnant que l'idée commence à faire son chemin ailleurs.
Finalement, installer des postes de réparations vélo publics avec outils en libre-service, comme à Nantes, montre clairement qu'améliorer l'accessibilité, ce n'est pas seulement poser des infrastructures lourdes mais aussi penser pratique, utile, concret. Ce genre de petits détails donne envie de passer au vélo, car ça simplifie vraiment la vie.
On parle beaucoup des voitures et des avions, mais le transport maritime est un gros morceau côté émissions. Aujourd'hui, environ 90 % des échanges mondiaux se font par voie maritime, et ces énormes cargos carburent le plus souvent au fioul lourd, un truc assez crado qui balance plein de polluants dans l'air et l'eau.
Résultat, le transport maritime est responsable d'environ 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ce n'est peut-être pas énorme comparé à la route, mais vu la quantité croissante de marchandises transportées, ça risque d'exploser dans les prochaines décennies.
Et ce ne sont pas seulement les gaz à effet de serre : les navires rejettent aussi du dioxyde de soufre (SO₂), des microparticules et des oxydes d'azote. Tout ça contribue aux pluies acides et à la pollution atmosphérique, ce qui ne fait franchement pas plaisir ni à l'environnement ni à nos poumons.
Autre problème souvent ignoré, les cargos traînent avec eux des eaux de ballast. Ces eaux pompées dans un port et vidangées dans un autre libèrent des espèces invasives, détraquant ainsi les écosystèmes marins locaux et menaçant sérieusement la biodiversité marine.
Donc, clairement, il y a du boulot côté transport maritime. Entre carburants plus propres, optimisation des itinéraires, propulsion à voile ou amélioration de l'efficacité énergétique des navires : les leviers pour agir existent bel et bien. Reste à les déployer sérieusement.
En optant régulièrement pour les transports en commun (bus, métro, trains), vous pouvez baisser de manière significative votre empreinte individuelle car ces modes mutualisent le déplacement et divisent ainsi les émissions par passager. En moyenne, choisir les transports collectifs peut vous faire économiser jusqu'à 50 à 75% des émissions de CO2 par rapport à une voiture solo.
Oui, les véhicules électriques émettent nettement moins de gaz à effet de serre pendant l'utilisation. Cependant, leur fabrication – notamment des batteries – présente un bilan carbone élevé qu'il faut également considérer. Globalement, sur toute leur durée de vie, ils restent généralement plus vertueux que les véhicules thermiques.
Selon l'ADEME, un déplacement en covoiturage permet de réduire jusqu'à 75 % des émissions de CO2 par rapport à un trajet individuel en voiture thermique classique.
La marche, le vélo ou les trottinettes électriques restent les solutions qui émettent le moins de gaz à effet de serre. Ces modes de mobilité douce, en plus d'être propres, améliorent aussi la santé et décongestionnent les centres urbains.
En France, plusieurs aides existent : bonus écologique pour l'achat de véhicules électriques, prime à la conversion pour remplacer une ancienne voiture polluante, ou encore des subventions locales pour l'achat de vélos électriques et trottinettes. Il est conseillé de se renseigner auprès des collectivités locales et sur les plateformes gouvernementales dédiées.
De nombreuses entreprises mettent en place des actions simples : remboursement partiel ou total des abonnements aux transports publics, incitations financières au covoiturage, installation d'infrastructures pour le vélo comme des parkings sécurisés ou bornes de recharge électrique sur le lieu de travail.
Le transport aérien rejette en moyenne jusqu'à 40 fois plus de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru et par passager que le train. Le ferroviaire demeure ainsi une alternative bien plus écologique, surtout lorsqu'il s'agit de déplacements nationaux ou continentaux en Europe.
Non, le transport maritime traditionnel génère d'importantes émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques. Toutefois, des solutions émergent : utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL), bateaux hybrides ou encore propulsion à voile moderne. Ces alternatives permettent progressivement de réduire l'impact de ce secteur.
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Question 1/5