Aujourd'hui, impossible de fermer les yeux sur le réchauffement climatique. Et si on commençait par remettre en question nos petites habitudes quotidiennes ? À commencer par nos déplacements. Trajet domicile-travail, courses, loisirs : autant de voyages répétitifs qui pèsent lourd sur le climat si on utilise tous l'automobile sans réfléchir. Heureusement, il existe des solutions plus sympas, plus propres, et parfois beaucoup moins chères.
Prendre son vélo, monter dans un bus ou métro plutôt que de se glisser derrière le volant tous les matins, ou partager intelligemment sa voiture grâce au covoiturage : autant d'alternatives à portée de main, qu'il suffit d'essayer pour adopter définitivement. Non seulement choisir ces options est super cool pour la planète, mais en plus ça fait du bien au portefeuille et à notre santé physique et mentale.
Concrètement, passer à vélo peut réduire tes émissions quotidiennes de CO2 à presque zéro. Choisir le métro ou le tramway, c'est diviser au moins par deux tes émissions personnelles, comparé à ta voiture individuelle. Et enfin, le covoiturage permet vite d'éviter trois ou quatre voitures supplémentaires sur les routes encombrées chaque matin.
Bref, il est temps de passer de l'automobiliste isolé à l'écolo malin. Simple question de prendre une nouvelle habitude.
Les émissions moyennes de CO2 par passager pour un trajet en métro.
Les émissions moyennes de CO2 par passager pour un trajet en bus.
Les émissions moyennes de CO2 par passager pour un trajet en covoiturage.
Les émissions moyennes de CO2 par passager pour un trajet en train.
Aujourd'hui, on est à environ 1,2°C de plus qu'à l'époque préindustrielle, c'est déjà chaud. L'objectif fixé par l'Accord de Paris est clair : limiter cette hausse bien en dessous de 2°C, en privilégiant même 1,5°C. Pourtant, selon les rapports récents du GIEC, on file droit vers un réchauffement qui pourrait atteindre environ 2,7°C à la fin du siècle si on ne durcit pas rapidement nos efforts. Concrètement, ça veut dire quoi ? Eh bien, déjà, la fréquence des vagues de chaleur a doublé depuis 1980 et leur intensité ne cesse d'augmenter. Rien qu'en Europe, l'été 2022 a été le plus chaud enregistré, avec, juste pour la France, des températures allant régulièrement au-delà des 40°C. Pendant ce temps, le niveau des océans monte désormais à un rythme moyen d'environ 3,7 mm par an — c'est près de trois fois plus rapide qu'au 20ème siècle. Résultat : dans certaines régions côtières françaises, on perd jusqu'à plusieurs mètres de plages chaque année. Côté biodiversité, pas mieux : environ 68 % des populations de vertébrés sauvages ont décliné depuis 1970, en grande partie sous la pression du changement climatique associé à l'activité humaine. Bref, le contexte actuel est clair : les indicateurs nous rappellent qu'on n'a clairement plus le luxe de perdre du temps.
Ton mode de vie pèse plus lourd que tu ne l'imagines : en France, chaque personne émet en moyenne environ 9 tonnes équivalent CO2 par année, alors que pour respecter l'accord de Paris, il faudrait descendre sous les 2 tonnes d'ici à 2050. Quels choix font vraiment la différence ? Déjà, tes déplacements quotidiens représentent à eux seuls près de 30% de ton empreinte carbone individuelle. Un aller-retour en voiture de 20 km par jour génère facilement 1,5 tonne de CO2 par an. À comparer aux petits 21 grammes/km à vélo (en comptant même la fabrication du vélo !) ou aux 120 grammes/passager/km dans un bus classique, et encore moins pour un tramway alimenté par énergie renouvelable (à peine 9 grammes/passager/km).
Changer tes habitudes personnelles n'est plus juste un geste symbolique, c'est un levier concret : si chacun réussissait à réduire d'un quart ses émissions liées aux transports urbains, la France économiserait chaque année plusieurs dizaines de millions de tonnes de CO2 — l'équivalent de fermer plusieurs centrales à charbon. Ta participation est un accélérateur concret pour la transition écologique en ville.
Mode de déplacement | Émissions CO2 (g/km par personne) | Coût moyen (€/km) | Temps moyen (min/km) |
---|---|---|---|
Vélo | 0 | < 0.10 | 5 |
Transport en commun (bus) | 68 | 0.20 - 0.30 | 3 |
Covoiturage (voiture moyenne) | 89 (divisé par le nombre de passagers) | 0.10 - 0.15 (divisé par le nombre de passagers) | 2 |
Une voiture essence classique balance en moyenne 2,3 kg de CO2 chaque fois que tu brûles un litre de carburant. Rien qu'en France, les déplacements individuels motorisés représentent environ 16% des émissions totales de gaz à effet de serre. Et ce qu'on oublie souvent, c'est que ces émissions varient énormément selon le type de conduite : circuler en ville, freinages et accélérations fréquents, ça multiplie par presque deux les émissions moyennes par km parcouru. La climatisation, elle aussi, peut augmenter la consommation de carburant jusqu'à 10%, donc ça fait grimper encore plus vite l'empreinte carbone. Même une petite distance quotidienne suffit à faire grimper vite ton bilan carbone annuel : rouler juste 10 km par jour aller-retour pour aller au boulot, ça produit facilement près d'une tonne de CO2 sur une année complète. Un dernier chiffre intéressant : quand tu prends ta voiture tout seul, tu émets 3 à 4 fois plus de gaz à effet de serre qu'en empruntant un bus ou un train, à trajet égal.
Chaque kilomètre effectué en voiture thermique pompe entre 0,5 et 0,9 kWh sur les réserves de pétrole. Concrètement, environ 1 litre d'essence contient à peu près 9 kWh d'énergie, mais ton moteur n'en convertit que 20 à 30% pour réellement avancer—le reste, c'est surtout perdu sous forme de chaleur. À titre de comparaison, pour couvrir la même distance en vélo électrique, il ne te faudrait que 0,01 à 0,02 kWh. Rouler seul dans une voiture essence classique consomme en moyenne 50 fois plus d'énergie primaire que pédaler tranquille en vélo électrique. C'est un gaspillage énorme d'énergie fossile stockée depuis des millions d'années. Chaque litre économisé fait réellement la différence : à l'échelle nationale, remplacer seulement 10% des trajets urbains effectués en voiture individuelle par le vélo permettrait d'économiser chaque année des millions de litres de carburants. Autant de pétrole qu'on éviterait d'importer et de brûler, réduisant directement notre dépendance et préservant les réserves pour les usages plus essentiels.
Une voiture standard à essence produit en moyenne 0,25 gramme de particules fines (PM2,5) par kilomètre parcouru—ces particules, aussi fines qu'un cheveu humain coupé 30 fois, remontent facilement jusqu'aux poumons. Résultat : maladies respiratoires, asthme accru chez les enfants, irritations des voies respiratoires, sans parler de l'augmentation des hospitalisations lors des pics de pollution.
D'après Santé publique France, la pollution de l'air liée principalement au trafic routier cause près de 40 000 décès prématurés chaque année en France. Elle participe également à de vraies complications médicales comme les maladies cardiovasculaires en altérant les vaisseaux sanguins.
Même sans forcément prendre le volant toi-même, l'exposition aux émissions automobile reste intense. Des études récentes indiquent que passer du temps dans un trafic dense peut exposer à des niveaux de polluants (comme les oxydes d'azote, NOx) près de quatre fois supérieurs à ceux des avenues plus aérées. Typiquement, une route embouteillée c'est 800 microgrammes par mètre cube d'air en pics d'oxydes d'azote, soit huit fois la recommandation maximale selon l'OMS.
Remplacer juste une fraction quotidienne des trajets individuels à moteur thermique par des déplacements propres (vélo, transports publics électriques, covoiturage) suffirait à diminuer drastiquement cette exposition directe ainsi que le mélange polluant en ville. Moins de moteurs, moins de gaz brûlés, donc directement un air bien plus respirable au niveau individuel comme collectif.
Une voiture à Paris stationne en moyenne 95 % de son temps. Pendant ce temps-là, elle occupe environ 10 à 12 mètres carrés, c'est quasiment la taille d'une petite chambre ! Aux heures de pointe, quand c'est l'embouteillage, un automobiliste seul prend presque 10 fois plus de place sur la voie publique qu'une personne utilisant le bus ou le tram. Un cycliste, lui, nécessite à peine 1 mètre carré lorsqu'il est en mouvement et très peu d'espace lorsqu'il est garé. Pas étonnant donc que les villes européennes comme Copenhague ou Amsterdam repensent leur centre-ville pour favoriser le vélo et les transports collectifs, en récupérant cet espace précieux pour en faire des espaces verts ou piétons. Moins de voitures, c'est aussi moins d'embouteillages et plus de place pour tout le monde dans la rue.
La quantité de CO2 évitée annuellement par un cycliste parcourant 10 km par jour au lieu d'utiliser une voiture.
Invention de la draisienne, ancêtre du vélo moderne créé par l'Allemand Karl Drais.
Mise en service du premier métro urbain au monde à Londres.
Invention du vélo avec pédales et chaîne de transmission par John Kemp Starley : précurseur du vélo moderne.
Premier choc pétrolier : début d'une prise de conscience internationale sur les besoins de réduction de la dépendance au pétrole.
Signature du protocole de Kyoto, premier accord international majeur engageant la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Création de la plateforme numérique BlaBlaCar accélérant l'adoption du covoiturage en Europe.
Inauguration à Paris du système Vélib', système emblématique de vélos en libre-service.
Accord de Paris sur le climat établissant une feuille de route mondiale pour limiter le réchauffement climatique.
Première mise en circulation régulière de bus urbains entièrement électriques dans plusieurs grandes villes françaises.
Adoption par l'Union européenne du Pacte Vert pour l'Europe visant la neutralité carbone à horizon 2050, valorisant notamment les mobilités douces.
À chaque kilomètre parcouru en vélo plutôt qu'en voiture, tu évites de rejeter en moyenne 200 grammes de CO2. Ça paraît peu ? Imagine que tu fais environ 4 km pour aller au travail : en une semaine, c'est déjà 4 kg de CO2 économisés. Et sur une année de trajets quotidiens, ça grimpe vite autour de la tonne.
Une étude européenne a noté que si 10 % des déplacements urbains motorisés en Europe étaient remplacés par le vélo, on économiserait collectivement jusqu'à 11 millions de tonnes de gaz à effet de serre chaque année.
Même avec un vélo électrique, malgré l’énergie nécessaire au fonctionnement de la batterie, tu restes largement gagnant puisqu'un trajet à VAE émet presque 10 fois moins de CO2 qu'un trajet équivalent en voiture thermique. Typiquement, pour 100 km effectués, tu rejettes environ 1 à 3 kg de CO2 seulement en vélo électrique, en comparaison des 20 kg ou plus que tu aurais rejetés en voiture thermique.
Certaines villes ont tenté l'expérience. À Copenhague, où près de la moitié des trajets quotidiens domicile-travail sont réalisés à vélo, chaque habitant permet d’éviter annuellement près de 400 kg de CO2 comparé à un habitant d'une ville européenne lambda.
Bref, chaque coup de pédale compte, et en pédalant régulièrement, tu participes activement à réduire les gaz à effet de serre.
Rouler à vélo en ville peut réellement contribuer à mieux respirer. Là où les voitures émettent souvent des oxydes d'azote (NOx) et des particules fines (PM2,5 et PM10), le vélo, lui, n'émet rien du tout. Résultat : une réduction sensible de la quantité de polluants dans l'air urbain, surtout aux heures de pointe.
Par exemple, à Copenhague, ville pionnière du cyclisme urbain, le développement massif du vélo a permis de réduire de manière notable les concentrations en NO2. Pareil à Amsterdam, où près d'un déplacement sur deux se fait aujourd'hui à vélo : les concentrations moyennes en particules fines PM10 y sont régulièrement inférieures à celles des villes européennes comparables.
Moins de voitures qui roulent, ça veut aussi dire moins de bouchons. Et moins de bouchons entraînent une baisse de la combustion incomplète des carburants, phénomène très polluant. À Londres, par exemple, les quartiers qui disposent de pistes cyclables protégées affichent 20 à 30 % de polluants atmosphériques en moins, comparés aux quartiers similaires où les cyclistes partagent les voies avec les autos.
Une étude récente effectuée par Airparif montrait que si les cyclistes atteignent leur destination beaucoup plus rapidement que les automobilistes aux heures de pointe, ils sont aussi moins exposés à une atmosphère très polluée : environ deux fois moins d'exposition au monoxyde de carbone et aux particules fines que les utilisateurs de véhicules motorisés.
Finalement, privilégier le vélo permet non seulement de diminuer la pollution ambiante, mais protège aussi sa propre santé en réduisant concrètement notre exposition personnelle aux polluants. Et plus il y a de cyclistes en ville, plus l'air urbain sera clean pour tout le monde, cycliste ou non !
Quand tu pédales régulièrement, même à petite allure (environ 30 minutes quotidiennes à rythme modéré), tu diminues fortement ton risque de maladies cardiaques. En clair, utiliser ton vélo plutôt que prendre la voiture te permet d'améliorer la circulation sanguine, baisser ta tension artérielle et réduire ton taux de mauvais cholestérol (LDL). Une étude danoise qui a suivi plus de 45 000 adultes pendant environ 20 ans montre que les cyclistes réguliers ont eu jusqu'à 18 % de problèmes cardiaques en moins que ceux qui ne pédalent pas du tout. Bref, quelques trajets à vélo chaque semaine suffisent à ton cœur pour se renforcer efficacement sans gros efforts.
Pédaler régulièrement réduit concrètement les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. En clair, moins de pression au quotidien. Tout simplement parce que rouler à vélo stimule naturellement la production de neurotransmetteurs comme les endorphines et la sérotonine, qui sont des antidépresseurs naturels. Une étude britannique sur des cyclistes urbains révèle que leur trajet quotidien les rend beaucoup plus détendus au boulot que ceux qui prennent leur voiture ou les transports bondés. Bonus concret : en empruntant des pistes cyclables aménagées ou des itinéraires plus verts et tranquilles (parcs, berges aménagées, voies dédiées), le cerveau profite aussi d’une déconnexion, loin du bruit des moteurs ou de l’agitation ambiante. Ça permet d’arriver au taf avec une meilleure humeur et d'être clairement plus performant pendant la journée.
Investir dans des pistes cyclables protégées encourage réellement les gens à se mettre en selle. À Copenhague, par exemple, 62 % des habitants vont au boulot ou à l'école à vélo grâce à leurs infrastructures bien pensées. Une vraie piste cyclable sécurisée augmente jusqu’à 50 % la fréquentation des cyclistes en ville dès les premières années après son installation. En réorganisant l’espace urbain, notamment en remplaçant des places de voiture par des parkings à vélos ou en ajoutant des bandes cyclables séparées sur les carrefours, on facilite clairement l’adoption du vélo. Des villes comme Barcelone vont encore plus loin avec les "superblocs" (superîlots) : un modèle urbain qui regroupe des îlots urbains en priorité piétons et cyclables, réduisant radicalement la circulation motorisée et améliorant la qualité de vie locale. Toutes ces approches misent sur une cohabitation raisonnée des usages et une réduction significative du trafic automobile en centre-ville. Résultat, c’est gagnant-gagnant : plus de sécurité pour les cyclistes, une rue mieux partagée, et un espace urbain vraiment apaisé.
Le saviez-vous ?
Aux heures de pointe, circuler à vélo en milieu urbain est souvent plus rapide qu'en voiture sur des distances inférieures à 5 kilomètres, tout en évitant les embouteillages et le temps consacré au stationnement.
Les transports urbains publics fonctionnant à l'énergie renouvelable (comme le métro alimenté en électricité verte) permettent à une ville moyenne d'éviter jusqu'à 10 000 tonnes de CO₂ chaque année.
Le covoiturage régulier permet d'effectuer des économies financières significatives, estimées en moyenne à 2 000 euros par an pour une distance quotidienne de 30 kilomètres aller-retour.
Une heure passée à pédaler chaque semaine est associée en moyenne à une augmentation de 3 à 5 ans d'espérance de vie, grâce à la diminution des risques cardiovasculaires et respiratoires.
Quand on remplace des voitures par des bus, tramways ou métros, on fait directement chuter le nombre de véhicules en ville. Résultat concret : moins de files interminables au feu rouge et moins de bouchons récurrents. Par exemple, une rame complète de métro transporte facilement autant de personnes que plusieurs centaines de voitures individuelles. Si plus de monde prend les transports publics, la circulation automobile devient plus fluide, et chacun gagne du temps. À Stockholm, après la mise en place d'un péage urbain combiné à un renforcement des transports en commun, la congestion routière a chuté de près de 20 % à peine quelques mois plus tard. Moins de trafic signifie aussi des quartiers plus agréables à vivre, avec des trottoirs et des rues mieux partagés. Moins de stress au quotidien et une circulation plus apaisée, ça change complètement l'ambiance en ville.
Prendre les transports en commun permet de réduire fortement la quantité d'énergie utilisée pour déplacer chaque passager, surtout aux heures de pointe. Par exemple, une rame de métro avec une centaine de voyageurs utilise moins du quart de l'énergie nécessaire pour transporter la même quantité de personnes en voiture individuelle. Un bus rempli à 50 passagers consomme environ trois fois moins d'énergie par occupant qu'une voiture avec seulement son conducteur. Si le taux de remplissage augmente, comme en heure de pointe, les économies deviennent encore plus importantes. Les trains de banlieue, eux, ont une efficacité énergétique qui bat tous les records : grâce à leur capacité élevée et leur vitesse constante, ils peuvent utiliser jusqu'à dix fois moins d'énergie par passager-kilomètre qu'une voiture particulière. Même en prenant en compte toute l'énergie nécessaire à maintenir les rails, les stations ou l'éclairage, les transports collectifs sont bien plus économes que les déplacements individuels motorisés. Ces économies sont encore plus évidentes aujourd'hui avec la généralisation progressive de technologies plus performantes et de la récupération d'énergie au freinage, présente sur de plus en plus de rames de tramway et de métro récents.
Les bus électriques baissent les émissions jusqu'à 70% comparés aux bus diesel classiques. À Paris, la RATP compte passer au tout électrique ou biogaz d'ici 2025, c'est demain pratiquement. Niveau autonomie, certains bus dernière génération tiennent tranquillement 200 à 300 km par charge : largement assez pour la journée. Quant aux hybrides, ils combinent un moteur électrique à un thermique classique, parfait pour réduire fortement la conso de carburant, surtout en ville avec de nombreux arrêts. À Nantes par exemple, les bus hybrides économisent jusqu'à 30% de carburant par rapport aux modèles traditionnels. Résultat : moins de bruit, moins de pollution, air plus propre en ville. Pour accélérer tout ça côté collectivités locales, mettre en place des bornes de recharge rapides aux terminus et des équipements de récupération d'énergie au freinage, ça marche nickel.
Dans plusieurs grandes villes, les métros et tramways basculent vers les énergies renouvelables pour améliorer leur bilan carbone. À Paris par exemple, la RATP achète depuis 2021 de l'électricité 100% renouvelable, essentiellement hydraulique, éolienne et solaire, pour alimenter son réseau de métro et RER, divisant par trois ses émissions liées à l'énergie. À Rotterdam, les tramways fonctionnent avec de l'énergie entièrement issue de parcs éoliens offshore de la mer du Nord depuis plusieurs années déjà. En Espagne, le métro de Madrid utilise l'énergie solaire produite par des panneaux installés sur ses propres infrastructures directement, comme sur les toits des stations. Résultat : une baisse concrète des émissions de CO2, mais aussi des économies financières à terme, grâce à une plus grande stabilité des coûts de l'énergie et une indépendance vis-à-vis des fluctuations du marché pétrolier ou gazier. Pour accélérer ce changement vers les renouvelables, certaines villes collaborent directement avec des producteurs locaux d'énergie renouvelable, privilégiant les circuits courts énergétiques. Ces initiatives offrent des exemples simples et concrets pour d'autres agglomérations voulant s'engager vers une mobilité urbaine plus durable.
La réduction du besoin d'espaces de stationnement pour les vélos par rapport aux voitures.
La réduction de la congestion routière potentielle si 10% des déplacements domicile-travail se faisaient à vélo.
La consommation d'énergie moyenne pour parcourir un kilomètre à vélo.
La distance moyenne parcourue lors d'un trajet à vélo en ville.
La réduction potentielle du nombre de véhicules avec un taux de covoiturage de 3 personnes par voiture.
Mode de déplacement | Émissions de CO2 (g/km) | Coût moyen (€) | Temps moyen (min) |
---|---|---|---|
Vélo | 0 | 0 | 30 |
Transport en commun (bus) | 101 | 1.50 | 25 |
Covoiturage (3 personnes) | 43 par personne | 0.50 par personne | 15 |
Voiture individuelle | 130 | 2.00 | 15 |
Le covoiturage permet concrètement d'avoir moins de voitures chaque jour sur les routes. En moyenne, une voiture partagée remplace jusqu'à 5 véhicules individuels. Rien qu'en Île-de-France, si seulement 10 % des automobilistes covoituraient, on pourrait éviter près de 300 000 véhicules par jour aux heures de pointe. Ça ferait donc des bouchons nettement moins monstrueux, surtout autour des grandes villes. Des études précises réalisées à Lyon indiquent qu'une augmentation modérée du covoiturage pourrait libérer environ 20 à 30 % d'espace routier aux heures de pointe. Moins de véhicules, ça veut aussi dire moins de pollution sonore et des rues plus agréables et plus sûres pour les piétons ou les cyclistes. On parle d'une vraie transformation, même sans atteindre des taux énormes de covoiturage.
Lorsque tu covoitures, tu partages concrètement les frais : carburant, péages, parfois même stationnement. À deux ou trois passagers par trajet régulier, ça te permet d'économiser facilement entre 1 500 et 2 000 euros par an. Certaines plateformes précisent directement ta part exacte sur une appli, comme ça aucun malaise sur la répartition des coûts. En plus, des régions françaises proposent des incitations financières au covoiturage : par exemple, en Île-de-France, tu as une prime covoiturage qui peut atteindre jusqu’à 150 euros par mois pour les trajets domicile-boulot réguliers. Au final, tu fais des économies réelles, l'argent ne termine pas en fumée dans les embouteillages, et tu construis du lien social au passage.
Les applis de covoiturage comme Blablacar, Karos ou Klaxit utilisent des algorithmes poussés pour trouver les meilleures correspondances entre conducteurs et passagers. Elles prennent en compte ton itinéraire habituel, des détours minimaux et même tes préférences personnelles pour que tu partages ton trajet avec quelqu'un d'agréable. En Île-de-France par exemple, une appli comme Karos s'intègre directement dans le système du Pass Navigo. L'idée, c'est que tu ne perdes pas de temps : tu indiques ton trajet quotidien une seule fois, et l'appli bosse pour toi chaque jour. En gros, les systèmes exploitent la géolocalisation en temps réel et l'intelligence artificielle : résultat, compatible à plus de 85% selon Karos. Ces plateformes te facilitent aussi le paiement : pas besoin d'espèces, tout passe directement par l'appli et ça simplifie les comptes entre passagers et conducteurs.
Les véhicules individuels motorisés sont une source majeure de pollution en ville. Ils libèrent des particules fines et des gaz nocifs tels que le dioxyde d'azote (NO2), à l'origine de nombreuses affections respiratoires et cardiovasculaires, ce qui impacte directement la santé urbaine.
Les villes peuvent agir en créant des infrastructures adaptées telles que des pistes cyclables sécurisées, des stationnements vélo sécurisés, et en mettant en place des programmes d'incitation comme des primes à l'achat de vélos électriques ou des systèmes de vélos en libre-service à prix attractifs.
Il existe aujourd’hui de nombreuses plateformes numériques permettant la mise en relation rapide et intuitive entre conducteurs et passagers souhaitant effectuer des trajets similaires. Des applications comme BlaBlaCar, Karos ou Klaxit facilitent grandement ces démarches.
Opter pour le vélo au quotidien permet une réduction significative du risque cardiovasculaire, améliore l’endurance et contribue à une baisse notable du stress quotidien. C'est également efficace contre la sédentarité et favorise un meilleur état de santé global.
Le vélo est généralement le mode de transport le plus écologique en zone urbaine, avec une empreinte carbone quasiment inexistante. Toutefois, les transports en commun, notamment les bus électriques ou les métros alimentés par des énergies renouvelables, restent très compétitifs. Le covoiturage, quant à lui, réduit les émissions par personne mais reste un peu plus impactant que les deux options précédentes.
Oui, le covoiturage utilisant des véhicules électriques réduit largement les émissions de CO₂ comparativement à un véhicule thermique. Toutefois, leur impact écologique dépend également de la source de l'électricité utilisée pour leur recharge (renouvelable ou non renouvelable).
Les transports en commun à traction électrique alimentée par une source renouvelable, comme les tramways, métros ou bus électriques, offrent actuellement les meilleures performances en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En ville, le vélo est généralement le moyen le plus économique puisque l'investissement initial est relativement faible et les coûts d'entretien réduits. Les transports en commun, bien qu'impliquant un abonnement régulier, restent attractifs grâce à leurs tarifs subventionnés par les collectivités. Le covoiturage présente un avantage financier clair par rapport à un déplacement individuel en voiture grâce au partage des coûts tels le carburant et les péages.
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Question 1/5