Nombre de voitures électriques dans le monde en 2020
Temps moyen nécessaire pour recharger une voiture électrique sur une prise domestique standard
Durée moyenne pour recharger une voiture électrique à 80% sur une borne rapide
Pourcentage estimé de la population mondiale vivant en immeuble en 2020
Recharger une voiture électrique quand on habite en copropriété, ce n'est pas toujours aussi simple que dans une maison individuelle. Tu n'es pas seul à décider, et tu dois tenir compte des voisins, des espaces communs et des règles de copro.
Si tu possèdes ton propre box ou une place de parking perso, l'installation d'une borne est souvent assez facile techniquement, mais il faut respecter certaines démarches. Si ton stationnement est collectif ou semi-collectif, ça peut vite devenir plus complexe.
Le cadre légal est clair : tu as ce qu'on appelle un droit à la prise, inscrit dans la loi. Ça signifie que ta copropriété ne peut pas s'opposer sans raison valable à ton envie d'installer une borne de recharge. Mais attention, ce droit est soumis à certaines procédures précises.
Avant de se lancer, il faut aussi se poser les bonnes questions comme : Quelle puissance électrique est vraiment nécessaire ? Tout le monde voudra tôt ou tard charger son véhicule électrique, et il sera important d'avoir réfléchi à une solution collective viable qui ménage les infrastructures existantes.
Enfin, il ne faut pas négliger non plus l'aspect financier, qui est souvent au cœur des discussions entre copropriétaires : comment répartir les frais et l'utilisation des bornes équitablement. Heureusement, des aides existent pour alléger la facture collective. On en parlera plus tard.
Passer à l'électrique en copro, c’est faisable, mais ça demande un minimum d'organisation et de dialogue avec tes voisins !
Le droit à la prise, c'est une règle pratique établie depuis 2011 (loi Grenelle 2) pour faciliter l’installation d'une borne de recharge dans une copropriété. En clair, si tu es proprio ou même locataire (avec accord du proprio évidemment), tu peux installer une borne individuelle sur ta place de parking, sans attendre l'accord unanime de tous tes voisins.
Par contre, il faut faire la demande officiellement : lettre recommandée avec accusé de réception adressée à ton syndic. C'est lui qui va relayer ton projet auprès du conseil syndical et des autres copropriétaires. À partir de là, la copropriété dispose de 3 mois maximum pour te répondre. Passé ce délai, bingo, c'est considéré comme accepté automatiquement (accord tacite).
Attention à un truc moins connu : Même si ton installation individuelle est approuvée, la copropriété peut imposer certaines contraintes techniques précises si elle juge que ton projet peut poser problème à la sécurité ou saturer l'installation électrique existante. Par exemple, le syndic peut exiger un diagnostic électrique préalable ou même une puissance maximale pour ta borne.
Autre détail à savoir : les frais d'installation et d'entretien liés à ta borne individuelle sont à ta charge exclusive. Ça paraît logique, mais autant le rappeler. Si d'autres copropriétaires veulent se brancher à ton installation plus tard, tu peux demander le remboursement proportionnel de tes frais initiaux engagés. C'est une petite subtilité intéressante pour éviter les tensions futures.
Dernière chose : ce droit est encadré et protégé juridiquement. Si jamais ta copro s'entête et cherche à bloquer ton projet sans motif clair et sérieux, tu as largement la possibilité de contester la décision devant le tribunal, qui en général tranche en faveur du droit à la prise.
Quand on installe des bornes de recharge en copropriété, la norme centrale à connaître, c'est la NF C 15-100. Elle impose des règles précises sur le câblage, la protection des personnes et les équipements obligatoires : disjoncteurs dédiés, interrupteurs différentiels de type A ou B (selon la borne choisie) et prise de terre renforcée.
Dans un parking commun résidentiel, les bornes doivent obligatoirement être protégées contre les chocs mécaniques, souvent par des arceaux ou des protections spécialement conçues. Elles doivent aussi être installées à minimum 80 cm du sol, mais on monte généralement vers 1,20 m à 1,50 m pour une utilisation plus confortable.
Côté sécurité incendie, le parking en sous-sol impose certaines précautions supplémentaires. Il faudra veiller à ce que le local technique abritant l'installation électrique soit accessible rapidement et clairement identifié, avec une signalisation conforme et lumineuse. Certaines règlementations locales exigent même un extincteur à proximité des points de recharge.
La réglementation exige également l'affichage clair des consignes d'utilisation devant chaque borne partagée. Ça inclut par exemple : limites de puissance clairement visibles, rappels pratiques sur la gestion des câbles de recharge, et numéros d'appel d'urgence facilement identifiables.
Enfin, les installations dans les copropriétés de taille importante nécessitent parfois un contrat d'entretien annuel obligatoire avec vérifications électriques complètes par un professionnel qualifié : inspection visuelle régulière, tests des dispositifs différentiels, contrôles des bornes et diagnostic thermique de l'infrastructure. Rien de très compliqué, mais indispensable pour garantir sécurité électrique et conformité vis-à-vis des assurances habitation collectives.
Conseil | Description | Action recommandée |
---|---|---|
Se renseigner sur la législation | La loi impose aux copropriétés de ne pas s'opposer à l'installation d'une borne de recharge, sauf motif légitime. | Consulter la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte et s'informer auprès de sa copropriété. |
Choisir une solution adaptée | Il existe des solutions de recharge individuelles ou collectives, avec des puissances et des fonctionnalités variables. | Évaluer ses besoins en recharge et proposer une solution compatible avec l'infrastructure électrique de l'immeuble. |
Respecter les normes de sécurité | L'installation d'une borne de recharge doit respecter les normes de sécurité électrique en vigueur. | Faire appel à un professionnel qualifié pour l'installation et s'assurer de la conformité de l'équipement. |
Commence par identifier précisément ton propre profil de recharge. Note le nombre réel de kilomètres effectués chaque jour : pour un trajet domicile-travail habituel (30 km par jour en moyenne en France), une borne domestique standard suffit largement. Mais si ton métier ou ton rythme de vie te pousse à effectuer régulièrement de grandes distances ou que tu prévois souvent des départs en week-end, alors tu devrais envisager une borne plus puissante (par exemple 7,4 kW ou 11 kW au lieu d’une classique à 3,7 kW).
Considère aussi les habitudes de recharge : préfères-tu brancher ta voiture toutes les nuits ou bien recharger ponctuellement à fond une ou deux fois par semaine ? Ça influencera directement le choix de la puissance nécessaire.
Pense également à l'autonomie réelle de ton véhicule, pas celle indiquée par le constructeur mais celle effective en conditions réelles (chauffage activé, utilisation d'autoroute, météo froide). Un modèle qui annonce 400 km théoriques peut facilement descendre autour de 250 ou 300 km en conditions hivernales.
Attention aussi à anticiper une éventuelle évolution de tes besoins : si tu comptes prochainement changer pour un modèle de voiture avec plus grosse capacité de batterie (qui deviendra probablement standard à l’avenir), mieux vaut prévoir dès maintenant une installation avec une puissance supérieure pour éviter des frais ultérieurs.
Enfin, si ta copropriété propose déjà des bornes collectives, réfléchis bien à la fréquence à laquelle elles sont disponibles et vois si ce mode d'utilisation suffit à couvrir tes besoins quotidiens sans stress. Si ce n’est pas le cas, alors une solution individuelle sera plus adaptée à ton quotidien.
Bien anticiper vos besoins collectifs en électricité est indispensable. Ok, mais comment on fait concrètement ? Déjà, vous devez faire le point sur le nombre total d'appartements qui envisagent réellement de passer à l'électrique dans les 3 à 5 prochaines années. Une bonne pratique consiste à diffuser facilement un petit sondage auprès des résidents, histoire d'avoir une vision claire des intentions.
Ensuite, sur la base de ces infos, c'est pratique d'utiliser une moyenne simple : une voiture électrique classique pompe environ 2 000 à 3 000 kWh par an pour un usage standard (environ 13 000 à 15 000 km par an). Donc, si vous avez par exemple 15 appartements décidés, ça fait déjà entre 30 000 à 45 000 kWh de plus à prévoir chaque année, en plus de votre consommation habituelle actuelle pour les parties communes et appartements.
Un autre facteur clé : la simultanéité de la charge. En gros, les pics où tout le monde branche son véhicule vont influencer sérieusement la puissance électrique nécessaire. Pour éviter un abonnement surdimensionné et coûteux, pensez à la recharge intelligente avec une gestion dynamique des charges. Ça répartit la puissance dispo sans saturer le réseau interne, et ça allège la facture. Un bon dimensionnement en anticipant un peu, ça évite de débourser trop pour rien.
Nombre de bornes de recharge pour voitures électriques dans le monde en 2021
Publication du décret 'droit à la prise' en France permettant aux résidents en copropriété d'installer des bornes individuelles pour véhicules électriques.
Entrée en vigueur du décret rendant obligatoire la préinstallation d'infrastructures pour la recharge électrique dans les bâtiments résidentiels neufs en France.
Loi sur la transition énergétique pour la croissance verte en France, facilitant le développement de solutions de recharge électrique en copropriété.
Lancement du programme Advenir par l'État français, permettant d'obtenir des aides financières pour l'installation de solutions de recharge électrique en copropriétés.
Mise en place du décret élargissant et simplifiant le droit à la prise pour les utilisateurs de véhicules électriques dans les copropriétés.
Publication de la loi Climat et Résilience, qui renforce les obligations portant sur les infrastructures de recharge électrique dans les logements collectifs et copropriétés.
Si tu envisages une borne individuelle sur ta place de parking privée en copropriété, la première chose concrète à vérifier, c'est ta distance par rapport au tableau électrique principal. Pourquoi ? Parce que tirer les câbles du coffret électrique de l'immeuble jusqu'à ta place peut vite coûter cher (en général, plus de 50 mètres font beaucoup monter la facture).
Après, côté puissance, oublie tout de suite le cliché "je prends le modèle le plus puissant pour charger ultra vite". En copropriété, une borne de recharge autour de 7,4 kW (32 Ampères) est souvent largement suffisante et coûte nettement moins cher en abonnement électrique qu'une borne de 11 ou 22 kW. Pour te donner un ordre d’idée, une borne de 7,4 kW te permet de récupérer environ 40 kilomètres d’autonomie par heure de charge (à peu près de quoi couvrir les besoins quotidiens classiques).
Autre point malin à explorer : les bornes qui embarquent un système de délestage dynamique. Derrière ce terme compliqué se cache simplement une fonction astucieuse : la borne ajuste automatiquement ta recharge en fonction de la consommation électrique globale du bâtiment. Résultat ? Tout le monde est content, pas de problème de coupure générale dans l'immeuble.
Question installation, tu seras obligé de passer par un professionnel qualifié IRVE (Infrastructure de Recharge des Véhicules Électriques), car c'est obligatoire réglementairement dès que tu installes une borne de recharge. Pas moyen d’esquiver cette obligation, mais c'est cool puisqu'au moins ton matériel sera aux normes et sûr.
Enfin, pour la gestion de l’accès à ta borne, sache que la plupart des modèles modernes intègrent une authentification RFID ou via ton mobile. Ça évite que ta prise devienne une borne officielle gratuite pour les voisins... Utile si tu veux garder le contrôle sur qui se branche chez toi.
Pour éviter les embrouilles quand plusieurs voisins se partagent une borne, il existe des apps concrètes type ChargeGuru ou Zeplug. Tu réserves directement ton créneau depuis ton smartphone, tu vois à l'avance les horaires libres, qui charge à quel moment, et combien de temps. Certains systèmes (Zeplug Community) te permettent même d'avoir une notification quand ton voisin a fini et libère la borne, tu peux alors vite t’y brancher. Pas besoin de se courir après ou de laisser des petits mots sur le pare-brise, tout est clair. Ça limite les tensions entre voisins et facilite le quotidien tout simplement.
Ces applis sont compatibles avec plusieurs marques de bornes (EVBox, Wallbox, etc.), attention tout de même à vérifier la compatibilité exacte avant de choisir ton matériel. Petit bonus malin : tu peux surveiller exactement ta conso et les coûts associés via ton compte perso, histoire d’avoir une facture juste en fin de mois basée précisément sur tes sessions de recharge.
Pense juste à bien communiquer et valider une charte simple avec le syndic et les copropriétaires avant de lancer le dispositif, ça évitera pas mal d'incompréhensions.
Il faut savoir une chose concrète : une borne rapide, ça charge la voiture autour de 50 à 150 kW, parfois même 350 kW. En clair, en 10 à 30 minutes, on récupère généralement 80 % de batterie. Très pratique si t'es constamment pressé ou que la rotation sur la borne est importante, mais ça coûte plus cher à l'installation et ça sollicite bien plus le réseau électrique. Attention cependant : utiliser exclusivement des bornes rapides peut réduire la durée de vie de ta batterie à long terme.
À côté, les bornes lentes sont souvent autour de 3,7 kW (prise renforcée type Green'Up) à 7,4 kW (borne murale monophasée classique), voire 11 à 22 kW en triphasé. On parle donc d'un temps de recharge souvent autour de 4 à 8 heures, juste ce qu'il faut pour charger tranquillement la nuit ou en journée si tu n'utilises pas ta voiture. Avantage ? Moins cher à l'achat et à installer, moins gourmandes en puissance électrique, préservent mieux ta batterie sur le long terme. Elles collent parfaitement à une utilisation résidentielle, surtout quand tu laisses ta voiture branchée toute la nuit en parking souterrain ou en box privé.
Le mieux concrètement pour une copropriété est souvent un mélange malin : la majorité en bornes lentes sur les emplacements privatifs pour charger tranquillement sans stress, et une ou deux bornes rapides mutualisées sur parking commun pour les besoins ponctuels ou urgents. Ça évite de payer cher partout tout en restant adaptable aux urgences.
Le saviez-vous ?
Depuis 2014, le 'droit à la prise' permet à tout copropriétaire en France de demander l'installation d'une borne individuelle de recharge sur sa place de parking privée, sauf motif sérieux et légitime d'opposition par la copropriété.
Selon une étude récente, équiper son parking de copropriété avec des solutions de recharge peut augmenter la valeur du bien immobilier jusqu'à 5 à 10 % à la revente.
Une borne de recharge lente (3,7 kW) recharge environ 20 à 30 km d'autonomie en une heure, tandis qu'une borne accélérée (11 ou 22 kW) permet de récupérer 60 à 120 km par heure chargée selon le modèle de voiture électrique.
Il existe des solutions intelligentes de gestion énergétique permettant d'optimiser la recharge collective : elles adaptent automatiquement la vitesse de recharge en fonction des périodes de pointe de consommation.
Le coût de l'installation initiale n'est pas forcément réparti à égalité entre tous les copropriétaires. En général, il est calculé en fonction de l'utilité réelle que chacun en aura : ceux prévoyant une utilisation fréquente participent davantage. Tu peux par exemple tenir compte du nombre de véhicules à recharger prévus à court terme dans l'immeuble. Autre méthode pratique : répartir selon l’emplacement des bornes. Une personne bénéficiant d'une borne individuelle sur sa place privative assumera logiquement la majorité ou totalité du coût. Pour les bornes communes ou partagées placées sur des parties collectives, les coûts peuvent être divisés au prorata des tantièmes ou établis selon un forfait d'utilisation. Certaines copropriétés choisissent aussi d'appliquer un mix : participation initiale réduite pour tous, complétée par une facturation sur la base des consommations réelles. Cela permet une répartition plus équitable, en limitant le mécontentement des copropriétaires non intéressés à ce jour, mais potentiellement utilisateurs à l’avenir. Enfin, un aspect pratique souvent oublié : prévoir dès le départ des règles de répartition précises, discutées et validées en assemblée générale, pour éviter les tensions futures.
Les coûts liés à l'entretien et l'exploitation des bornes dépendent pas mal de la solution technique choisie en copropriété. Pour les bornes individuelles, chaque propriétaire supporte généralement seul ces frais. Il y en a pour environ 80-120 euros par an selon la marque et le modèle, juste pour les vérifications électriques et interventions de maintenance de base.
Pour les solutions de bornes partagées, la charge financière est répartie selon différents critères possibles : utilisation réelle (heures ou kWh consommés via un compteur individuel), forfait mensuel fixé par avance, ou encore au prorata des tantièmes si rien n’est mis en place spécifiquement.
Le choix d’une maintenance préventive, avec un contrat annuel, permet d’éviter des coûts surprises en cas de panne brutale : compte entre 150 et 300 euros annuel par borne, partagé ensuite par les utilisateurs concernés. Souvent, une copropriété désigne un prestataire unique pour faciliter la gestion et alléger la facture globale.
Autre point concret : intégrer dans ces frais une mise à jour régulière du système logiciel des bornes connectées. Beaucoup de copropriétés oublient ce détail, pourtant pas négligeable, d’environ 50 à 100 euros l’année. Ces mises à jour évitent bugs et incompatibilités avec les nouveaux modèles de véhicules électriques.
Enfin, tu peux opter pour une plateforme de suivi en ligne pour une dizaine d’euros par mois et par borne. Ça permet d’avoir l’historique précis de consommation, simplifie la facturation individuelle, et évite les disputes liées à une mauvaise répartition.
Mesurer précisément l'énergie consommée par chaque véhicule, c'est clairement le moyen le plus juste d'éviter les conflits entre voisins. Certains modèles récents de bornes intègrent déjà des compteurs certifiés MID (Mesures Instruments Directive) directement dans le système, ce qui est une solution simple : les chiffres s'affichent clairement et précisément sur l'appli mobile ou encore directement sur la borne elle-même. Sinon, il existe aussi la possibilité d'installer un compteur électrique dédié à chaque borne individuelle, raccordé au tableau électrique perso ; ça reste fiable et transparent, mais attention, il faudra certainement prévoir un relevé régulier manuel par quelqu'un (administrateur, syndic ou occupant), sauf si vous investissez dans un équipement connecté.
Autre idée, souvent moins coûteuse : opter pour une solution de suivi du temps passé en charge, avec un forfait au temps d'utilisation. Des applications simples se chargent de comptabiliser précisément les créneaux horaires occupés, histoire de partager équitablement les coûts liés à l'électricité (exemple d'applis pratiques : ChargeGuru, Zeplug). Attention toutefois, ce genre d'approche au temps peut être ressentie comme moins équitable, puisque chaque véhicule n'a pas forcément la même puissance de charge.
À noter aussi : certaines copropriétés mixent subtilement les deux approches. Par exemple, facturation au kWh réel pour une précision totale, mais avec une petite participation forfaitaire mensuelle pour couvrir les coûts d'entretien et de gestion des bornes. Ça peut sembler un détail, mais ça permet une transparence absolue sur les consommations individuelles et simplifie l'organisation collective.
Pourcentage du coût de recharge d'une voiture électrique par rapport au coût d'achat de carburant pour une voiture à essence
Nombre estimé de voitures électriques en France en 2021
Pourcentage de propriétaires de voitures électriques rechargeant leur véhicule à domicile
Coût moyen de l'installation d'une borne de recharge dans une copropriété
Conseil | Description | Avantage |
---|---|---|
Vérifier la capacité électrique | S'assurer que l'installation électrique actuelle peut supporter les nouveaux points de charge. | Prévenir les surcharges et les pannes. |
Consulter la copropriété | Discuter avec le syndic et les copropriétaires pour obtenir l'autorisation d'installation. | Respecter la législation et les règles de copropriété. |
Choisir un prestataire qualifié | Faire appel à un professionnel pour l'installation des bornes de recharge. | Assurer une installation sécurisée et conforme aux normes. |
Si tu veux installer une borne électrique dans ta copro, le programme ADVENIR est ton meilleur allié : il finance sérieusement ton installation, jusqu’à 50% des coûts hors taxe, plafonné à environ 960 euros par point de recharge individuel.
Profites-en, car c'est cumulable avec le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), qui te permet de récupérer 300 euros supplémentaires par système installé chez toi. Un coup de pouce pas négligeable quand on fait les comptes.
De plus, certaines régions, comme l’Île-de-France ou le Grand Est, proposent leur propre aide complémentaire allant de 500 à 1 500 euros selon les cas. Ça dépend du budget local et des priorités environnementales de l'année.
Attention cependant : ces aides changent souvent, les plafonds et les conditions évoluent rapidement. Pense à vérifier en amont sur le site officiel ADVENIR et auprès des collectivités régionales pour avoir les infos actualisées. Also, ne traîne pas : généralement, ces coups de main financiers favorisent les premiers arrivés.
Si tu vis en copropriété et que tu veux installer des bornes de recharge, c'est une bonne idée de regarder du côté des subventions locales. Contrairement aux aides nationales connues, certaines collectivités territoriales (communes, métropoles, régions) mettent en place leurs propres programmes pour booster l'adoption des véhicules électriques sur leur territoire.
À Paris par exemple, tu peux bénéficier du programme "Paris Recharge", avec jusqu'à 50% du montant hors taxes de ton installation financé par la ville, plafonné à 4 000 euros par borne installée dans la copro. Dans la métropole de Lyon, l'aide va jusqu'à 40% des coûts éligibles, plafonnée elle aussi autour de 4 000 euros, mais peut également inclure du câblage et de la modernisation du tableau électrique.
Chaque ville ou région fixe ses propres critères et plafonds : certaines financent plutôt les bornes collectives, d'autres privilégient les solutions individuelles. À Nice par exemple, tu peux recevoir jusqu'à 500 euros par point de charge individuel. Du côté de la région Occitanie, les copropriétés peuvent faire financer jusqu'à 70% d'une installation collective, ce qui commence franchement à être intéressant pour la facture finale.
Faut savoir aussi que les subventions locales se cumulent parfois avec les aides nationales type Advenir. N'hésite pas à contacter directement les services environnement ou énergie de ta commune ou région, pour choper toutes les infos précises dont tu as besoin. Ces aides ne sont pas illimitées : premiers arrivés, premiers servis ! Donc renseigne-toi au plus vite.
Certains fournisseurs d'énergie, comme EDF avec son programme Vert Électrique Auto, filent un coup de main financier aux copropriétés qui installent des bornes. Par exemple, EDF peut prendre en charge jusqu'à 50 % du coût de l'installation, à condition de choisir leurs offres précises et agréées.
Engie propose aussi son truc, appelé Elec'Charge Copropriété, avec un abonnement spécial, qui facilite la gestion à distance des bornes communes, et parfois offre aussi des remises sur l'installation initiale.
Chez TotalEnergies, ils jouent plus sur des réductions tarifaires directes, en offrant par exemple une remise sur le coût du kWh pour les copropriétés qui installent leurs bornes via leurs services.
Intéressant à savoir aussi, certains petits acteurs, comme Plüm Énergie ou ekWateur, récompensent leurs clients "verts" en créditant leur facture ou en appliquant des tarifs spéciaux si leur copropriété bascule vers des installations propres.
Avant d'installer les bornes, une règle d'or : organiser un diagnostic électrique détaillé. Un électricien certifié IRVE (Infrastructure de Recharge pour Véhicules Électriques) vérifie la puissance disponible au niveau des colonnes montantes et du tableau électrique général. Faut pas oublier qu'un immeuble qui date des années 1970 est rarement dimensionné pour le surcroît de puissance qu'entraînent plusieurs bornes électriques. Concrètement, une borne standard consomme autour de 7 kW, ce qui peut vite alourdir la note si plusieurs résidents chargent en même temps. Le diagnostic mesure précisément la capacité actuelle et estime combien d'installations supplémentaires sont possibles avant d'effectuer des travaux majeurs. Ça permet aussi d'évaluer si des systèmes de gestion intelligente de la charge devront être mis en place dès le début. Petite astuce souvent laissée de côté : demander au technicien une vérification des protections électriques en amont, comme les disjoncteurs et interrupteurs différentiels. Une mise aux normes avant installation peut éviter beaucoup de galères plus tard. D'ailleurs, certaines assurances de copropriété exigent ce diagnostic électrique validé avant de prendre en charge les équipements de recharge. Autant être prévoyant.
Avant de tout casser et refaire, il est malin de tirer parti au maximum des installations électriques déjà existantes dans la copro. Vérifie la capacité actuelle de ton installation : parfois, quelques optimisations suffisent pour répondre aux nouveaux besoins en recharge électrique.
Autre astuce utile : l’installation de modules délesteurs. Ils coupent certains équipements non prioritaires pendant de courtes périodes, le temps de la charge, et les remettent en fonction juste après, sans que personne ne remarque quoi que ce soit.
Aussi, si ta copropriété possède déjà des compteurs communicants Linky, autant les exploiter : grâce à leur capacité d'analyse précise de ta conso électrique, tu peux mieux gérer l'énergie consommée lors des phases de recharge. Moins de gaspillages, plus d'économies.
Et enfin, il peut être pertinent de planifier les recharges de façon étalée. Avec des horloges programmables et autres outils de gestion horaire, chacun peut charger sa voiture la nuit à des plages horairse décalées, exploitant ainsi les heures creuses et limitant encore plus les risques de surcharges.
Quand tu installes plusieurs bornes, la copropriété risque parfois des pics de consommation électrique sévères, surtout entre 18h et 21h quand tout le monde branche sa voiture après le boulot. Pour éviter ça, les solutions de pilotage intelligent existent : elles répartissent judicieusement la charge entre chaque borne pour éviter la surcharge du réseau.
Par exemple, un système intelligent fait varier automatiquement la puissance disponible pour chaque borne selon la demande réelle totale de l'immeuble. Ça veut dire que si moins de personnes se branchent en même temps, ta voiture peut charger à fond ; à l'inverse, aux périodes de pointe, la puissance est réduite pour éviter tout saut de compteur ou pire, abonnement EDF surdimensionné (et cher !).
Autre truc concret : certaines technologies permettent carrément à ta voiture électrique, si elle est compatible avec la norme V2G (Vehicle-to-Grid), de redistribuer une partie de son électricité vers l'immeuble lors des périodes de pointe, soulageant ainsi momentanément le réseau commun. Bon, encore assez rare en copropriété à l'heure actuelle mais prometteur pour ton porte-monnaie et l'environnement à moyen terme.
Enfin, les logiciels actuels couplés aux bornes intelligentes te permettent de gérer finement ta recharge via une appli. Tu peux programmer pour bénéficier des heures creuses, mettre des niveaux de priorité si plusieurs véhicules chargent simultanément, et même être alerté immédiatement en cas d'incident ou d'anomalie d'une borne. Confort maximal, prise de tête minimale !
Ton dossier doit réunir des infos factuelles, pratiques et simples à piger pour tout le monde, même ceux qui n'ont jamais vu une borne électrique de près. Commence par un bilan clair de la situation actuelle côté électrique dans votre résidence : puissance dispo, état général du réseau, nombre de parkings, etc. Ajoute une estimation précise du nombre de véhicules électriques qui risquent d'arriver d'ici deux, trois ou cinq ans. Ce sera plus concret si tu t'appuies sur des tendances réelles observées au niveau local ou national : aujourd'hui, en France, on estime par exemple que d'ici 2030, jusqu'à 40 % des nouvelles immatriculations pourraient être électriques.
Inclue ensuite des exemples précis de solutions techniques plausibles pour votre copro, avec des devis chiffrés et réalistes venant de pros reconnus. Mets des schémas simples et clairs montrant à quoi pourraient ressembler ces installations, où les placer, combien elles occupent d'espace. Ça permet de visualiser concrètement à quoi pourraient ressembler les bornes ou les éventuels travaux nécessaires.
Important, prends soin d'ajouter explicitement une simulation réaliste des coûts individuels par propriétaire selon les différentes hypothèses de répartition. Les gens, ce qu'ils veulent surtout savoir c'est combien tout ça va peser sur leur portefeuille à eux. Alors, joue cartes sur table, pas de mauvaise surprise.
Enfin, complète ton dossier avec les aides concrètes que vous pouvez mobiliser tout de suite : bonus écologiques nationaux, subventions locales spécifiques à ta ville ou ta région, coups de pouce des fournisseurs d'énergie. Ajoute même les coordonnées exactes des organismes à contacter ou le lien vers les formulaires à remplir en ligne. Le copropriétaire moyen n'aura pas à passer des heures sur Google pour trouver comment ça marche.
N'oublie pas un point que presque tous les dossiers zappent : glisse une petite FAQ pratique pour anticiper dès le départ les questions gênantes ou anxiogènes du style "Que faire en cas de panne ?", "Et si tout le monde recharge en même temps, ça tient ?", "Qui paiera la maintenance ?". Si tu anticipes et règles d'avance ces interrogations légitimes, on évite les fausses inquiétudes que personne n'osera vraiment dire tout haut mais qui risquent d'enterrer votre projet.
Première chose à savoir : la décision d'autoriser l'installation de bornes de recharge électriques en copropriété se valide à la majorité simple (article 24 de la loi du 10 juillet 1965). Ça veut dire que si plus de la moitié des présents ou représentés votent "pour", c'est réglé.
Si tu proposes une solution plus lourde, comme l'installation d'une infrastructure collective de recharge pour tout l'immeuble, là c'est différent. Ça relève généralement de l'article 25 : majorité absolue exigée (la moitié des voix totales de tous les copropriétaires). Petit conseil, si tu sens que ça risque d'être serré, tu peux demander un deuxième vote juste après, cette fois à la majorité simple (c'est tout à fait conforme aux règles).
Autre point important : le syndic a l'obligation d'inscrire à l'ordre du jour toute demande écrite portant sur l'installation de bornes si tu lui as envoyé ça par lettre recommandée avec accusé de réception. Il ne peut pas esquiver.
Conseil pratique : prépare en avance un devis précis, clair, avec plusieurs scénarios (solution individuelle, borne partagée, borne rapide ou lente, coûts prévisionnels d'entretien...). Plus c'est concret, plus les copropriétaires se décident facilement.
Dernier truc utile : fais attention au représentant d'un copropriétaire absent. Même mandatés, ils ne peuvent pas voter "oui" sur une solution importante non inscrite précisément dans le mandat donné. Sois vigilant là-dessus, sinon ton vote peut être contesté.
C'est fortement conseillé. Réaliser un diagnostic électrique permettra d'évaluer précisément la capacité actuelle du réseau électrique de la copropriété, ainsi que les éventuels besoins de renforcement ou optimisation nécessaires pour accueillir des bornes supplémentaires.
Oui, plusieurs aides financières existent : crédit d'impôt, subventions locales de certaines collectivités, et programmes spécifiques des fournisseurs d'énergie. Les montants varient en général entre 300 € et 3000 € selon la région et le type d'installation envisagée.
Les bornes rapides (22 kW et plus) sont en général deux à quatre fois plus coûteuses à l'achat et à l'installation qu'une borne classique (3,7 à 7,4 kW). À cela s'ajoute potentiellement le renforcement du réseau électrique nécessaire à une borne rapide.
Vous disposez légalement du 'droit à la prise', qui permet à chaque copropriétaire d'installer une borne, mais un avis officiel doit être formulé lors d'une assemblée générale. La copropriété ne peut refuser que sous certaines conditions très strictes (par exemple, non-respect de normes de sécurité).
La manière la plus courante est d'utiliser des compteurs individuels aux bornes, permettant à chacun de ne payer que sa propre consommation réelle. Sinon, certaines copropriétés optent pour un forfait ou une répartition par temps d'utilisation des bornes collectives.
Oui, généralement, la borne individuelle reste votre propriété et vous pouvez la démonter en cas de déménagement. Pensez toutefois à bien informer votre copropriété en amont et à prévoir les frais liés à la remise en état de l'emplacement de la borne.
Le temps d'installation peut varier de 1 à 2 jours pour une borne individuelle simple, à plusieurs semaines s'il y a des travaux de renforcement électrique à prévoir. Il est également nécessaire de compter avec le temps d'obtenir l'accord en assemblée générale qui peut prendre plusieurs mois selon la périodicité des réunions.
Pas nécessairement, mais il peut être avantageux de souscrire à des offres spécifiques 'véhicule électrique' proposées par les fournisseurs d'énergie, qui proposent souvent un tarif avantageux durant les heures creuses ou un pilotage intelligent à distance de la borne.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/5