Tu passes énormément de temps chez toi, presque 80 à 90 % selon certaines études. Le souci, c'est que bien souvent l'air de ta maison ou de ton appartement est plus pollué que celui de l'extérieur. Étonnant, non ? Pourtant, plein de trucs courants libèrent des polluants chez toi sans que tu t'en rendes compte.
Meubles, produits d'entretien, parfums d'intérieur ou même ta cuisinière quand tu prépares à manger — tout ça produit des polluants qui peuvent te donner des maux de tête, provoquer des allergies, ou encore aggraver l'asthme. Le problème, c'est aussi que la plupart des gens ne ressentent pas trop ces polluants sur le coup. Les effets arrivent doucement à force d'y être exposé pendant longtemps.
Heureusement, améliorer la qualité de l'air chez toi, c'est faisable, et pas forcément compliqué ! Entre aérer souvent, utiliser des purificateurs d'air corrects ou bien juste changer certains produits que tu utilises chez toi, de petites habitudes simples suffisent pour faire une vraie différence.
Dans cette page, on va faire le tour ensemble pour identifier facilement les sources de pollution chez toi, comprendre pourquoi maintenir un bon air intérieur est si important pour ta santé, et surtout, savoir comment y remédier sans se prendre la tête. Alors respire un bon coup, c'est parti !
En moyenne, la réduction du taux d'humidité à 60% ou moins peut aider à réduire la croissance des moisissures et des acariens.
La durée moyenne nécessaire à l'aération complète d'une maison après une rénovation ou des travaux de peinture.
En moyenne, un filtre à air doit être changé tous les 3 mois pour une efficacité optimale.
Le coût moyen d'un purificateur d'air de qualité pour une maison de taille moyenne.
La qualité de l'air chez toi compte autant que celle à l'extérieur. Pourquoi ? Parce que tu passes en moyenne 80 % de ton temps à l'intérieur entre la maison, le travail et les loisirs. Un air intérieur pollué déclenche souvent des inconforts comme maux de tête, fatigue ou encore, irritations des yeux et des voies respiratoires. Et c'est pas tout : à la longue, ça affecte ta santé de manière plus sérieuse, notamment en aggravant allergies et problèmes respiratoires chroniques comme l'asthme. Chez les enfants et les personnes âgées, les effets sont encore plus marqués. Surveiller l'air que tu respires chez toi aide vraiment à réduire ces risques. Niveau confort aussi, une bonne qualité d'air change tout : tu dors mieux, tu te sens plus concentré, plus alerte dans les activités quotidiennes. Même ton humeur s'améliore ! Sans oublier ton logement : une bonne circulation d'air limite les désagréments comme l'humidité, la moisissure, ou les mauvaises odeurs tenaces. Bref, faire attention dès maintenant à l'air que tu respires chez toi, c'est pas juste écologique ou tendance, c'est du bon sens au quotidien.
Action | Description | Bénéfices |
---|---|---|
Aérer quotidiennement | Ouvrir les fenêtres pendant au moins 10 minutes par jour pour renouveler l'air. | Diminue la concentration de polluants et d'humidité, réduit le risque de développement de moisissures. |
Maintenir une bonne hygiène | Nettoyer régulièrement les surfaces et textiles pour éliminer la poussière et les acariens. | Limite les allergènes et particules fines pouvant affecter la qualité de l'air. |
Utiliser des détergents écologiques | Opter pour des produits de nettoyage sans composés organiques volatils (COV). | Réduit l'exposition aux substances chimiques pouvant nuire à la santé. |
Contrôler l'humidité | Maintenir un niveau d'humidité intérieure entre 30% et 50%. | Prévient la prolifération des acariens et des moisissures. |
Les COV sont des substances chimiques qui se dissipent facilement dans l'air de ta maison à température ambiante. Petit exemple typique : le formaldéhyde, qu'on retrouve souvent dans les meubles en aggloméré, les revêtements de sol stratifiés, ou encore les peintures toutes fraîches. Autres coupables bien connus : le benzène présent dans les colles, les solvants ou même la fumée de cigarette, et les terpènes des parfums d’ambiance et produits ménagers parfumés. Problème : même en petites quantités, ces substances peuvent irriter les voies respiratoires, provoquer des maux de tête, de la fatigue ou même avoir des effets cancérigènes à long terme.
Pour réduire ton exposition, c'est concret et actionnable : privilégie des meubles en bois massif ou labellisés faibles émissions (comme la certification Émissions dans l'air intérieur A+), choisis des peintures écolabellisées type NF Environnement ou Ecolabel Européen, et pense à bien aérer après toute activité de bricolage ou de nettoyage.
Le taux de CO₂ chez toi grimpe facilement dès que tu cuisines, fais du sport ou que tu restes plusieurs heures dans la même pièce fermée. Ça peut sembler anodin mais au-delà de 1000 ppm (parties par million) de CO₂ dans l'air intérieur, ça commence à sérieusement affecter ta concentration, ta fatigue et la qualité de ton sommeil. Dans les logements mal ventilés, ça monte souvent au-dessus de 2000 ppm sans qu'on s'en rende franchement compte, ce qui est déjà beaucoup trop. Petites astuces simples : prends l'habitude d'aérer une dizaine de minutes même en hiver (le matin et le soir idéalement) et envisage des plantes vertes comme la fougère de Boston ou le dragonnier, qui captent naturellement du CO₂ durant la journée. Pour rester au top chez toi, l'idéal serait d'investir dans un petit capteur de CO₂ (tu peux maintenant en trouver pour quelques dizaines d’euros). Cet appareil tout simple te permet de vérifier directement si ta pièce est bien aérée ou non.
Les moisissures apparaissent surtout quand le taux d'humidité dépasse 60 %, notamment dans les salles de bains ou cuisines mal ventilées. Elles dégagent des spores allergènes, responsables d'irritations, d'asthme ou même d'infections respiratoires chroniques. Pour éviter leur formation, pense à garder une humidité sous contrôle autour de 40 à 50 %, en ventilant régulièrement, en vérifiant les joints de douche et en traitant immédiatement toute fuite.
Côté acariens, ces minuscules arachnides adorent particulièrement tes matelas, tapis et canapés. Ils se nourrissent des squames de peau morte que nous perdons naturellement. Leur prolifération favorise les allergies, rhinites et crises d'asthme. Pour limiter leur développement, lave ton linge de lit toutes les semaines à 60°C minimum, pense à passer régulièrement l'aspirateur avec un filtre HEPA, et expose matelas ou couettes de temps en temps au soleil ou au froid intense si possible.
Les meubles en aggloméré ou MDF libèrent souvent des composés organiques volatils (COV), surtout du formaldéhyde, nocif à haute dose. Choisis du mobilier en bois massif non traité ou à faible émission (labels type E1 ou E0.5). Pareil pour les revêtements de sol : les sols stratifiés ou les moquettes neuves peuvent polluer ton air intérieur pendant plusieurs semaines après la pose. Privilégie des matériaux sains type parquet en bois naturel brut, lino naturel (le vrai, à base d'huile de lin), ou carrelage en terre cuite. Côté peintures, les peintures classiques acryliques ou glycéro contiennent souvent beaucoup de solvants. Tourne-toi vers des peintures écologiques labellisées, genre NF Environnement ou Écolabel Européen, ou mieux : peinture naturelle à l’argile, chaux ou huile végétale, carrément plus clean. Même principe avec les isolants : laine de verre ou polystyrène peuvent dégager des particules irritantes. Opte plutôt pour des isolants biosourcés (fibre de bois, chanvre, lin…), bien plus sains pour ton intérieur (et l’environnement).
Les produits que tu utilises pour nettoyer chez toi (nettoyants, désinfectants, sprays, détachants textiles, produits pour vitres, lingettes parfumées, etc.) lâchent souvent des substances chimiques nocives dans l'air que tu respires. Parmi ces substances, tu trouves souvent des COV (composés organiques volatils), des parfums artificiels et des conservateurs chimiques.
Concrètement, évite les produits pour sols ou meubles qui indiquent des senteurs fortes comme "fraîcheur marine" ou "pin des montagnes" : ils contiennent souvent du limonène ou du pinène, deux substances qui réagissent avec l'ozone domestique pour former des polluants secondaires irritants, voire toxiques.
Opte plutôt pour des produits ménagers estampillés "Écolabel Européen" ou des labels sérieux comme Ecocert, qui limitent strictement la présence de substances dangereuses et émettent moins de molécules irritantes dans l'air.
Encore plus simple : fabrique toi-même tes produits ménagers. Par exemple, le mélange vinaigre blanc + bicarbonate de soude + eau fait des miracles dans presque toute la maison (plans de travail, surfaces en inox, carreaux). C’est sain, économique, et efficace.
Cuisiner au gaz libère du monoxyde de carbone (CO), des particules fines et même du dioxyde d'azote (NO₂) : pour limiter ça, ouvre systématiquement la fenêtre ou utilise une hotte aspirante efficace pendant toute cuisson — même juste pour des pâtes. Si t'as une cuisinière au gaz, pense à vérifier régulièrement que sa combustion est complète, avec une flamme bleue — jamais jaune ou orange. Côté chauffage, les poêles à bois mal entretenus dégagent plein de particules fines : préfère les appareils labellisés Flamme Verte et utilise toujours du bois sec (moins de 20 % d'humidité). Oublie le bois de récupération peint, verni ou traité, ça relargue des composés toxiques dans ton salon. Et dans tous les cas, fais ramoner tes conduits chaque année, c'est obligatoire et bien meilleur pour ta santé. Dernier truc actionnable : baisse promptement ton chauffage d'appoint au pétrole ou au gaz, ils produisent beaucoup de vapeur d'eau et de polluants qui dégradent rapidement ton air intérieur.
Environ 90% de notre temps est passé à l'intérieur, où la qualité de l'air peut avoir un impact majeur sur notre santé.
Première identification des effets néfastes sur la santé de la pollution de l'air intérieur par Florence Nightingale, précurseure dans l'hygiène hospitalière.
Première crise énergétique mondiale, encourageant l'amélioration des systèmes d'isolation thermique, entraînant une diminution de la ventilation naturelle et donc une prise de conscience sur la nécessité d'une bonne qualité d'air intérieur.
Publication par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du premier rapport consacré à la qualité de l'air intérieur et ses implications sanitaires.
Introduction de la notion de 'Sick Building Syndrome' ('Syndrome du bâtiment malsain') par l'OMS pour décrire les effets négatifs de bâtiments mal ventilés ou pollués.
Entrée en vigueur en France de la réglementation imposant l'installation de systèmes de Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) dans les logements neufs.
Lancement en France du second Plan National Santé Environnement (PNSE 2), soulignant pour la première fois les risques sanitaires associés aux polluants intérieurs et recommandant diverses actions préventives.
Obligation en France d’étiquetage sur les émissions de composés organiques volatils (COV) des produits de construction, décoration et ameublement.
Entrée en vigueur de la loi française qui impose une surveillance périodique obligatoire de la qualité de l'air intérieur dans les établissements accueillant les enfants.
Publication par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) d’un rapport officiel confirmant l’importance du renouvellement régulier de l'air intérieur comme moyen essentiel de prévention des infections respiratoires.
Ouvrir les fenêtres 5 à 10 minutes, deux à trois fois par jour, suffit à renouveler efficacement l'air ambiant. Il vaut mieux faire un courant d'air rapide plutôt que de laisser entrouvert toute la journée : ça renouvelle l'air sans refroidir durablement les murs. Petite astuce utile : aère après une douche ou une activité ménage qui génère beaucoup d'humidité ou de polluants (aspirateur, nettoyage avec produits chimiques). Autre bon réflexe : ouvre toujours ta fenêtre le matin ou le soir pour limiter l'entrée d'air extérieur pollué aux heures de pointe du trafic automobile. Évite l'erreur fréquente d'aérer aux heures les plus polluées (matin, fin d'après-midi). Un bon indicateur ? Un taux de CO₂ inférieur à 1000 ppm est idéal pour ta santé et ton confort respiratoire.
Un ventilateur mécanique bien placé peut vite booster la qualité de ton air intérieur sans te ruiner. Le mieux, c'est d'opter pour un modèle avec extraction directe vers l'extérieur, par exemple dans ta salle de bain ou cuisine : il aspire tout l'air pollué et humide pour éviter les moisissures. Pas besoin d'un truc énorme, un débit autour de m³/h adapté à la taille de ta pièce suffit largement (compte par exemple autour de 90 m³/h pour une salle de bain standard). Petit conseil : si tu choisis un modèle à détection d'humidité, il s'active automatiquement quand c’est nécessaire, c’est plus pratique au quotidien ! Et tant qu’à faire, vise un appareil silencieux sous les 30 dB, sinon ça devient vite relou à la longue. Pour plus d’efficacité, pense à nettoyer et dépoussiérer régulièrement la grille d’extraction et son conduit pour éviter que l’air circule moins bien au fil du temps.
Si tu veux vraiment maîtriser la qualité de ton air intérieur, une VMC double flux est une super option. Son principe est hyper simple : elle extrait l'air pollué à l'intérieur et le remplace par de l'air frais venant de dehors, mais contrairement à la simple flux, elle récupère la chaleur de l'air sortant. Du coup, tu gardes ta maison bien ventilée sans faire grimper ta facture d'énergie.
Le gros avantage concret, c’est qu’elle utilise un échangeur thermique, petit appareil ingénieux permettant de réchauffer l'air neuf entrant grâce à la chaleur récupérée sur l'air vicié sortant. En hiver, ça te permet des gains d’énergie pouvant aller jusqu’à 25 % sur tes dépenses de chauffage.
Autre truc cool, avec des filtres intégrés haute efficacité (filtres fins ou HEPA), la VMC double flux bloque pollens, poussières fines et autres polluants extérieurs. C'est particulièrement utile si tu as des allergies, de l'asthme ou simplement si tu habites près d’une route très fréquentée.
Pense cependant à demander à un professionnel qualifié pour dimensionner correctement ton installation : un débit d’air trop élevé pourrait donner une sensation de courant d’air froid, tandis qu’un débit trop faible ne ventilera pas assez efficacement ton habitat. Dernière astuce : vérifie régulièrement les filtres, tu assureras ainsi un fonctionnement optimal et prolongeras la durée de vie de ton matériel.
Le saviez-vous ?
Diminuer la température ambiante d'un degré suffit à diminuer de 7 à 10 % votre consommation énergétique liée au chauffage, tout en améliorant la qualité de l'air en diminuant la prolifération des acariens et microorganismes.
Selon l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI), nous passons environ 80 % de notre temps dans des endroits clos, rendant ainsi la qualité de l'air intérieur essentielle pour notre santé.
Certains types de plantes d'intérieur, comme le palmier Aréca, la fougère de Boston ou le chlorophytum, peuvent contribuer à purifier naturellement l'air en absorbant certains polluants comme le benzène ou le formaldéhyde.
Selon l'ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), l'air intérieur peut être jusqu'à cinq fois plus pollué que l'air extérieur.
Les purificateurs électriques absorbent l'air ambiant, le filtrent puis recrachent un air dépollué. La plupart fonctionnent avec des filtres HEPA (High Efficiency Particulate Air) qui captent plus de 99,97 % des particules fines allant jusqu'à 0,3 micron—les virus, spores de moisissures ou pollens ne font pas le poids face à ça. Certains utilisent en complément une filtration au charbon actif : pratique pour piéger les odeurs ou les COV (Composés Organiques Volatils) provenant notamment des peintures, colles et meubles neufs. Fais gaffe par contre aux modèles générateurs d'ozone, qui peuvent dégager ce gaz irritant pour les poumons à forte concentration. Vise plutôt un appareil estampillé par un organisme indépendant comme AHAM (Association of Home Appliance Manufacturers) ou doté d'un certificat CADR (Clean Air Delivery Rate). Le CADR, justement, c'est super concret pour évaluer la performance : plus il est élevé, plus l'appareil traite vite l'air de ta pièce. Une chambre d'environ 20 m², par exemple, aura besoin d'une valeur adaptée autour de 150-200 m³/h. Le petit bonus moderne : des appareils connectés via des applications smartphone permettent de checker la qualité de l'air intérieur en temps réel. Pratique pour ajuster rapidement les réglages selon les besoins.
Un filtre HEPA, c'est l'un des systèmes de filtration les plus efficaces pour piéger les petites particules dans l'air, genre poussières fines, pollen, spores de moisissures ou même bactéries. Ça capte minimum 99,97 % des particules de taille égale ou supérieure à 0,3 micron, c'est vraiment minuscule, largement inférieur au diamètre d'un cheveu humain (environ 50 à 70 microns !). Attention, les filtres HEPA n'éliminent pas tout type de polluant : les gaz, fumées chimiques ou odeurs passent au travers. Leur efficacité dépend aussi pas mal de l'étanchéité de l'appareil : plus la conception est étanche, meilleure sera leur performance. Quand tu achètes un purificateur HEPA, vérifie bien la norme (EN 1822-1:2009 en Europe par exemple), là tu es sûr d'avoir le vrai truc certifié. Un filtre HEPA de qualité peut durer entre 12 et 24 mois selon ton environnement, mais gaffe à ne pas oublier de le changer quand il faut, sinon il devient lui-même source de pollution. Enfin, pour être clair, les filtres « type HEPA » ou « style HEPA » sont moins performants : ils capturent souvent seulement autour de 85 à 90 % des particules, fais attention aux descriptions ambiguës !
En moyenne, l'air intérieur peut être jusqu'à 25% plus pollué que l'air extérieur.
En moyenne, un détecteur de CO2 de qualité peut coûter environ 100€.
Environ 75% des particules de poussière et de pollen peuvent être réduites grâce à l'utilisation d'un purificateur d'air de qualité.
Environ 50% des foyers utilisent des parfums d'intérieur, qui peuvent contribuer à la pollution de l'air intérieur.
La concentration normale de dioxyde de carbone dans l'air est d'environ 415 parties par million.
Action | Objectif | Fréquence | Impact |
---|---|---|---|
Aérer le logement | Renouveler l'air et diminuer les polluants intérieurs | Quotidien, 10 min le matin et le soir | Amélioration du renouvellement de l'air |
Maintenir une bonne hygiène | Éviter la prolifération des moisissures et des acariens | Régulière | Diminution des allergènes |
Utiliser des produits d'entretien naturels | Réduire l'émission de composés organiques volatils (COV) | À chaque nettoyage | Réduction des polluants chimiques |
Les parfums synthétiques d’intérieur diffusent souvent des COV (composés organiques volatils) qui restent dans l'air. En gros, tu vaporises chez toi des substances chimiques comme le benzène, le formaldéhyde ou encore des phtalates, qui peuvent être irritants ou même allergisants. Ces polluants ont tendance à s'accumuler : plus tu pulvérises, plus leur concentration grimpe durablement. Sans parler des bougies parfumées classiques, elles libèrent parfois du benzène quand leur combustion est incomplète. Tu peux simplement opter pour des alternatives plus naturelles : huiles essentielles (en respectant les doses pour éviter allergies), bougies végétales sans parfum ou diffuseurs avec recharges naturelles et bio. Juste aérer quotidiennement, ça suffit souvent à réduire les mauvaises odeurs sans avoir recours à des toxines inutiles.
Pour limiter la pollution intérieur à la base, mise plutôt sur du mobilier en bois massif non traité ou huilé naturellement, parce que les meubles en panneaux de particules ou agglomérés rejettent des composés organiques volatils (COV) pendant des années. Même si tu ne les sens plus après quelque temps, ils continuent pourtant de dégrader ton air intérieur.
Même logique pour les revêtements de sols : un parquet ou un lino naturel en fibres végétales (comme le vrai linoléum à base d'huile de lin) libère nettement moins de produits nocifs qu'une moquette synthétique ou un PVC bas de gamme.
Attention aussi à tes peintures: choisis celles qui portent un label environnemental, style NF Environnement ou Écolabel Européen. Elles réduisent drastiquement les substances toxiques comparées aux peintures classiques, et cerise sur le gâteau, elles sèchent souvent plus vite et sentent beaucoup moins fort.
Tu peux aussi opter pour des isolants naturels type chanvre, laine de mouton ou fibre de bois. Ces matériaux régulent en plus l'humidité intérieure, et limitent donc le risque de moisissures. De quoi respirer tranquille !
Si chez toi, l'humidité dépasse souvent les 60 %, c'est le moment de réagir : ça favorise les moisissures et proliférations d'acariens. Un déshumidificateur efficace ramène ce taux autour de 40 à 50 %, l'idéal pour ta santé et ton confort. Pas besoin de viser le haut de gamme ultra-sophistiqué : un modèle électrique basique, capable d'extraire environ 10 à 20 litres d'eau par jour, suffit largement dans une pièce standard de 20 à 30 m². Choisis plutôt un appareil doté d'un hygrostat : ça mesure précisément l'humidité et déclenche l'appareil seulement quand nécessaire, pour économiser l'énergie. Niveau entretien, vide régulièrement le réservoir, nettoie le filtre à air tous les mois pour éviter la prolifération d'allergènes et vérifie que le dispositif est placé loin des murs et meubles, pour assurer une circulation d'air optimale. Sache aussi que les modèles avec compresseur consomment généralement moins que ceux à absorption. Si ta pièce est fraîche, privilégie les appareils à absorption, plus efficaces en dessous de 15°C. Enfin, certains modèles récupèrent l'eau extraite pour arroser tes plantes : une petite astuce sympa pour recycler intelligemment.
Ouvre tes fenêtres au moins 10 minutes par jour, même quand il pleut ou qu'il fait froid dehors. L'air humide stagnant favorise le développement de moisissures et d'acariens, qui peuvent déclencher des allergies ou de l'asthme. Pense surtout à aérer après avoir pris ta douche ou pendant que tu cuisines. Petite astuce : crée un courant d'air entre deux fenêtres opposées pour évacuer au maximum l'humidité rapidement (ça marche même en hiver, promis !). Autre chose : pour la salle de bain sans fenêtre, laisse systématiquement la porte ouverte après chaque douche, ça permet à l'humidité de circuler vers des zones ventilées. Surveille ton taux d'humidité avec un petit hygromètre, disponible à une dizaine d'euros : il devrait idéalement rester entre 40 et 60%. C'est simple, pas cher, et très efficace pour bien respirer chez toi.
Parfois, derrière une mauvaise qualité d'air intérieur, il y a simplement une fuite d'eau non détectée. Une zone humide persistante (souvent avec une tache sombre qui grandit petit à petit au plafond, autour des fenêtres, ou près des plinthes) signale une infiltration. Vérifie aussi les endroits auxquels on pense moins souvent : joints des fenêtres, fissures de façade ou gouttières bouchées. Ces zones humides cachées encouragent les moisissures et les champignons, qui vous font respirer des spores nuisibles à la santé. Pour repérer plus vite ces infiltrations, surveille ton compteur d'eau lors d'une période sans consommation : s'il tourne quand même, il y a effectivement une fuite quelque part chez toi. Enfin, privilégie les réparations rapides et efficaces. Faire traîner, c'est multiplier les risques respiratoires, allergiques ou même aggraver l'asthme.
Oui, les bougies parfumées et l'encens peuvent libérer des substances chimiques et des particules fines nocives dans l'air de votre logement. Pour limiter l'impact sur l'air intérieur, privilégiez des bougies naturelles sans parfums artificiels et limitez leur utilisation.
Certains végétaux, tels que le chlorophytum, le ficus ou l'aloe vera, ont la capacité d'absorber et de neutraliser divers polluants courants comme les COV. Toutefois, leur effet purificateur réel est limité et ne dispense pas d'autres mesures telles qu'une bonne ventilation régulière.
Idéalement, il est recommandé d'aérer votre logement au minimum 10 à 15 minutes, deux fois par jour. Cela permet de renouveler efficacement l'air intérieur et d'éliminer une partie des polluants accumulés.
Certains symptômes peuvent indiquer une mauvaise qualité de l'air, comme des maux de tête fréquents, des irritations des yeux ou des voies respiratoires, des allergies répétées ou une sensation générale de fatigue. Lorsque ces symptômes apparaissent principalement à domicile, il est conseillé de vérifier la qualité de l'air intérieur.
Vous pouvez utiliser un appareil de mesure portatif spécialement conçu pour détecter les principaux polluants intérieurs tels que les COV, le dioxyde de carbone (CO₂) et les particules fines. Ces capteurs, disponibles sur le marché grand public, fournissent une indication simple et rapide.
Oui, un chauffage au bois mal entretenu ou mal utilisé peut générer des particules fines ainsi que du monoxyde de carbone (CO), affectant alors la qualité de l'air intérieur. Il est crucial d'entretenir régulièrement votre installation et d'opter pour du bois sec, issu d'une agriculture durable.
Il est conseillé de maintenir un taux d'humidité compris entre 40 % et 60 %. En dessous de 40 % l'air peut devenir trop sec, entraînant des irritations respiratoires. Au-dessus de 60 %, cela favorise l'apparition de moisissures et le développement des acariens.
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Question 1/5