On pense souvent à la pollution comme à quelque chose qui se passe dehors. Mais voilà, la réalité c'est que l'air à l'intérieur de chez nous est parfois encore plus pollué que celui des rues en pleine ville. Entre les produits ménagers chimiques, les meubles synthétiques, la cuisson quotidienne ou tout simplement un manque d'aération, on respire quotidiennement un air loin d'être idéal.
Cette pollution intérieure peut causer pas mal de désagréments : allergies, toux, maux de tête ou encore fatigue. Heureusement, pas besoin de changer toute ta vie ou d'investir une fortune. Quelques gestes simples, mais bien ciblés, suffisent largement pour améliorer significativement la qualité de l'air que tu respires à la maison.
L'idée, c'est pas de devenir maniaque du contrôle, mais juste de prendre conscience de quelques bonnes habitudes à prendre sans trop d'effort. Ouvrir régulièrement ses fenêtres, adopter des produits naturels pour nettoyer, penser aux plantes dépolluantes ou encore éviter certains polluants lors de la cuisson : avec un minimum de vigilance, tu peux facilement faire une grosse différence.
Dans cet article, je vais donc te livrer 5 gestes simples, pratiques et réalistes, pour que chez toi, tu puisses respirer un air plus sain. Sans prise de tête, promis.
Les émissions de CO2 dues à la cuisson en intérieur
La part des ménages utilisant des produits ménagers contenant des substances nocives pour la santé
Le nombre d'euros économisé par an en Europe grâce à une meilleure qualité de l'air intérieur
La superficie d'une pièce recommandée pour une plante d'intérieur pour purifier l'air
Renouveler l'air de ta maison, ça peut réduire jusqu'à 50 % la concentration des polluants intérieurs, dont les composés organiques volatils (COV) rejetés par les meubles, peintures et produits ménagers. Pour être efficace, ouvre grand tes fenêtres pendant 5 à 10 minutes plusieurs fois par jour, idéalement tôt le matin ou le soir quand la pollution extérieure est moindre. Pense surtout à aérer après des activités polluantes comme la cuisine, la douche, ou encore du bricolage. Un renouvellement régulier diminue aussi le taux d'humidité, réduisant le risque de moisissures ou d'acariens responsables d'allergies respiratoires. Fais gaffe à bien adapter selon la saison : en hiver, privilégie des ouvertures courtes et fréquentes, tandis qu'en été, une aération prolongée tôt le matin permet aussi de rafraîchir.
Pour lutter efficacement contre la pollution intérieure liée à la cuisson, tu dois absolument choisir une hotte aspirante avec un débit minimal de 300 m³/h, idéalement autour de 600 m³/h pour une cuisine ouverte. La puissance d'une hotte se mesure en mètres cubes par heure (m³/h), vérifie donc bien ce chiffre avant l'achat. Autre point important : les filtres. Prends une hotte équipée de filtres à charbon actif performants si tu es en mode recyclage ; ils capturent odeurs et composés organiques volatils (COV). Et surtout, pense à nettoyer ou remplacer régulièrement ces filtres, environ tous les 2 à 3 mois pour les filtres à charbon et toutes les 4 semaines pour ceux métalliques anti-graisse. Assure-toi enfin que ta hotte est placée à une hauteur adaptée : à peu près 65 cm au-dessus d'une plaque électrique, ou aux alentours de 70 cm si tu utilises du gaz. Ça va permettre à ta hotte d'être beaucoup plus efficace pour aspirer fumées et polluants dès leur source.
Si t'habites dans un logement récent, t'as sûrement remarqué qu'il est hyper étanche à l'air. C'est top pour l'isolation thermique, mais ça laisse les polluants s'accumuler bien tranquillement chez toi. Installer une Ventilation Mécanique Contrôlée, ou VMC, ça permet justement d'assurer un renouvellement d'air constant. T'as principalement deux types de VMC : la VMC simple flux, qui extrait l'air vicié vers l'extérieur pour faire entrer naturellement l'air frais par des entrées placées au-dessus des fenêtres ; et la VMC double flux, plus évoluée, qui récupère la chaleur de l'air intérieur avant de l'évacuer, histoire de ne pas trop gaspiller d'énergie.
Une VMC bien installée peut renouveler totalement l'air de ta maison toutes les 2 à 3 heures environ, ce qui limite considérablement la concentration de polluants intérieurs comme les COV et l'humidité excessive. Pour que ça marche nickel, l'installation doit respecter certaines règles : placer le groupe moteur loin des chambres à coucher pour éviter le bruit, prévoir régulièrement (tous les 3 à 5 ans minimum) un nettoyage complet des bouches et des conduits, et surtout, choisir un débit adapté à ta surface et au nombre d’occupants.
Ce que les gens savent moins, c'est qu'une bonne installation de VMC, sur le long terme, ça protège ta maison des moisissures et ça augmente même légèrement sa valeur immobilière lors d'une éventuelle revente. Petite astuce : privilégie les modèles récents certifiés avec un bon classement énergétique (genre classe A ou A+), ils consomment très peu, t’économisent sur la facture d’électricité, et surtout font beaucoup moins de bruit.
Geste | Description | Avantages | Fréquence recommandée |
---|---|---|---|
Aérer les pièces | Ouvrir les fenêtres pendant au moins 10 minutes par jour pour renouveler l'air. | Réduit la concentration des polluants intérieurs. | Quotidienne |
Éviter les produits parfumés | Utiliser des produits ménagers sans parfum pour limiter les composés organiques volatils. | Diminue l'exposition aux substances potentiellement allergisantes ou irritantes. | À chaque utilisation |
Maintenir une bonne hygiène | Nettoyer régulièrement les surfaces et textiles pour éviter l'accumulation de poussière et d'acariens. | Lutte contre les allergènes et la prolifération des microbes. | Régulière |
Contrôler l'humidité | Maintenir le taux d'humidité entre 40% et 60% pour prévenir la croissance de moisissures. | Prévient les problèmes respiratoires liés à l'humidité et aux moisissures. | Continue |
Le vinaigre blanc est costaud contre la pollution intérieure parce qu'il remplace efficacement les produits d’entretien toxiques bourrés de composés organiques volatils (COV). Par exemple, pour nettoyer tes vitres sans inhaler de produits chimiques, mélange juste 50 % de vinaigre blanc avec 50 % d’eau chaude, et essuie avec un chiffon microfibre : résultat impeccable garanti sans cocktail chimique ! Pour dégraisser ta cuisine, pulvérise du vinaigre pur sur les surfaces grasses (hotte, plaques de cuisson), laisse poser 5 à 10 minutes et rince : hyper efficace, simple et sain pour l'air de ta maison. Pour éviter les mauvaises odeurs et les moisissures dans les canalisations, verse régulièrement du vinaigre blanc chaud dans tes éviers et douches. Enfin, tu peux même utiliser le vinaigre blanc pour réduire les émissions nocives provenant d'appareils ménagers entartrés (bouilloire, cafetière), en y laissant agir un demi-litre de vinaigre dilué quelques heures, avant de bien rincer. C'est économique, non-toxique, et surtout, ça aide vraiment à respirer un air plus pur chez toi.
Le bicarbonate, c'est un allié écolo super efficace pour assainir ta maison sans produits chimiques toxiques. Concrètement, il capte et neutralise les mauvaises odeurs : saupoudres-en au fond de ta poubelle, dans ton frigo ou sur tes tapis avant d'aspirer et fini les odeurs désagréables. Il nettoie et désinfecte naturellement les surfaces difficiles comme les joints de carrelage noircis dans la salle de bain. Mélange simplement du bicarbonate avec un peu d'eau pour obtenir une pâte facile à utiliser sur la robinetterie, l'évier ou le four. Il est aussi redoutable pour absorber l'humidité et prévenir le développement des moisissures dans les endroits humides comme les placards ou sous l'évier. Penser à en garder toujours sous la main, c'est pratique, économique et beaucoup mieux pour ta santé respiratoire qu'un produit ménager industriel.
Investir dans un aspirateur performant, c'est clairement un bon geste pour ta santé respiratoire. Pour vraiment retenir les particules fines (poussières, allergènes, poils d'animaux), choisis-le équipé d'un filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air). Un vrai bon filtre HEPA piège jusqu'à 99,97 % des particules de 0,3 microns, donc beaucoup plus efficace qu'un aspirateur basique. Autre astuce à laquelle on ne pense pas forcément : opte pour un aspirateur qui est certifié anti-allergène (label ECARF, par exemple), pratique si tu es sensible. Dernier conseil concret, vide ou remplace régulièrement le sac ou le bac collecteur, car même un aspirateur à filtre HEPA ne sert à rien s'il est saturé.
Pour éviter l'accumulation des allergènes et polluants domestiques, l'idéal c'est de dépoussiérer les surfaces principales comme les meubles et les étagères au moins une fois par semaine. Si t'as des animaux domestiques ou des allergies, accélère le rythme à deux à trois fois par semaine, ça évite que poussières et allergènes se déposent durablement. Pense aussi aux zones auxquelles tu ne penses jamais : nettoie derrière les équipements électroniques genre télé ou ordinateur une à deux fois par mois. Niveau sol, privilégie un aspirateur équipé d'un filtre HEPA efficace, à utiliser environ deux fois par semaine. Une maison dépoussiérée régulièrement, c'est un air plus sain, moins chargé en particules fines et donc moins de problèmes respiratoires pour toi et tes proches.
Le pourcentage d'augmentation du taux de pollution à l'intérieur des foyers par rapport à l'extérieur
Florence Nightingale souligne l'importance de l'aération et de la ventilation dans les lieux clos pour améliorer la qualité de l'air et la santé.
Premier choc pétrolier : prise de conscience accrue de l'isolation thermique dans les habitations, entraînant des questionnements sur la ventilation intérieure et la qualité de l'air.
Lancement des premières études approfondies par la NASA sur les plantes d'intérieur capables de dépolluer l'air ambiant (NASA Clean Air Study).
Publication du rapport officiel de la NASA révélant les effets dépolluants prouvés scientifiquement de certaines plantes d'intérieur.
Entrée en vigueur en France de l'obligation d'équiper en VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) tout logement neuf, afin d'assurer la bonne qualité de l'air intérieur.
Entrée en vigueur en France de mesures d'interdiction de fumer dans les lieux publics clos, première étape clé de limitation des polluants intérieurs liés au tabac.
Nouvelle réglementation en France imposant l'étiquetage obligatoire des émissions de polluants volatils (COV) sur les produits de construction, décoration et ameublement.
Publication officielle par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) du premier rapport solide de recommandations sur la surveillance et la gestion de la qualité de l'air intérieur dans les logements français.
Pendant la pandémie COVID-19, prise de conscience mondiale accrue de l’importance d'une bonne ventilation intérieure pour prévenir la transmission virale et améliorer la santé respiratoire.
Certaines plantes possèdent des capacités de filtration naturelles prouvées scientifiquement. Elles absorbent certains polluants présents dans l'air à travers leurs feuilles et racines, aidant à réduire les composés toxiques à l'intérieur de ta maison. Par exemple, le chlorophytum (la fameuse "plante-araignée") absorbe efficacement le formaldéhyde contenu dans les colles, les meubles et certains textiles. D'autres, comme le spatiphyllum (ou fleur de lune), sont particulièrement bons pour capter des polluants chimiques émis par les produits nettoyants et les matériaux synthétiques.
Placer plusieurs végétaux dans une même pièce renforce leur efficacité, grâce à un phénomène appelé biofiltration : chaque variété filtre des polluants spécifiques, donc tu multiplies les bénéfices. Pense aussi à régulièrement dépoussiérer leurs feuillages pour garder leurs capacités de filtration au maximum.
Attention, la capacité purifiante des plantes fonctionne mieux dans des pièces bien éclairées où la photosynthèse est optimale. Et n'espère pas purifier toute ta maison rien qu'avec deux petits cactus sur ta table : pour un appartement ou une maison moyenne, installe plutôt une dizaine de plantes réparties un peu partout. Plus elles sont grandes et feuillues, plus elles sont efficaces.
Le chlorophytum (ou plante araignée), super facile à vivre, absorbe surtout le formaldéhyde et le monoxyde de carbone. Place-le dans le salon ou près de la cuisine, il fait bien le job. L'aloé véra n'est pas seulement utile pour ses vertus cosmétiques, elle élimine aussi efficacement le benzène et le formaldéhyde souvent présents dans les peintures et les colles. Pour ta chambre, pense au spathiphyllum (fleur de lune), véritable championne pour capturer l'ammoniac, l'acétone et même certains polluants émis par les plastiques. Autre plante incontournable : la fougère de Boston, idéale dans une salle de bain grâce à sa capacité à éliminer le xylène et à réguler l'humidité ambiante. Enfin, attention au ficus benjamina, très efficace contre les COV mais déconseillé dans une chambre car il libère un peu de CO₂ la nuit. Le mieux reste de combiner plusieurs variétés, histoire d'avoir une maison plus saine et agréable à vivre.
Le saviez-vous ?
Adopter une cuisson douce à basse température ou privilégier les méthodes de cuisson à la vapeur permettent de réduire considérablement la formation de composés toxiques dans l'air de votre cuisine.
Certaines plantes vertes comme le chlorophytum, le lierre ou encore le ficus sont capables d'absorber naturellement certains composés chimiques toxiques (formaldéhyde, benzène, ammoniac) présents dans l'air intérieur.
Selon l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME), l'air intérieur est souvent 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur, principalement à cause des composés chimiques issus des produits ménagers, du mobilier et du tabagisme.
Un taux d'humidité intérieur idéal se situe entre 40 % et 60 %. Une hygrométrie insuffisante peut causer des irritations respiratoires, tandis qu'une hygrométrie trop élevée favorise la prolifération de moisissures et d'acariens.
Quand tu cuisines à haute température, notamment les grillades, rôtis ou poêlées bien saisies, tu libères davantage de polluants dans l'air intérieur. Par exemple, faire trop chauffer de l'huile végétale dégage un composé nocif appelé acroléine, mauvais pour tes voies respiratoires. Pense à choisir des températures de cuisson modérées et privilégie autant que possible la cuisson à la vapeur ou mijotée. Si tu apprécies les aliments grillés, évite de noircir ou de brûler les ingrédients : les parties carbonisées génèrent davantage de substances toxiques comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Autre suggestion pratique : marine régulièrement tes aliments avant cuisson. Une étude montre que faire mariner sa viande de 30 minutes à 1 heure avant cuisson réduit considérablement la formation d'agents polluants comme les amines hétérocycliques (AHC), souvent présents lors de grillades.
Enfin, garde bien à l'esprit que couvrir ta casserole pendant la cuisson réduit énormément l'émission d'humidité et de graisses dans l'air ambiant, limitant du même coup la pollution intérieure.
La manière dont tu cuisines impacte directement la qualité de ton air intérieur. Par exemple, une cuisson à très haute température, comme frire ou griller fortement, produit beaucoup plus de particules fines et de composés nocifs dans ta cuisine, notamment l'acroléine, irritante pour les voies respiratoires. Opter davantage pour une cuisson à basse température—cuisson vapeur, mijotage doux ou encore cuisson à l'étouffée—réduit fortement cette émission de polluants. Concrètement, garder les températures sous les 180-200°C limite le dégagement de ces substances toxiques. Autre point : éviter de surchauffer les huiles et privilégier les matières grasses adaptées aux hautes températures, comme l'huile de coco ou d'olive raffinée. Cela évite les fumées chargées en polluants. De même, reste vigilant sur le revêtement de tes poêles : les surfaces antiadhésives usées libèrent des particules indésirables—remplace-les dès qu'elles sont abîmées. Enfin, pense à couvrir tes casseroles : une petite astuce toute simple, mais efficace pour éviter les fameuses vapeurs chargées de polluants volatils.
Geste | Description | Bénéfices | Fréquence recommandée |
---|---|---|---|
Aérer le logement | Ouverture des fenêtres pendant au moins 10 minutes par jour, même en hiver. | Renouvellement de l'air et diminution de la concentration de polluants intérieurs. | Quotidiennement |
Éviter les sources de pollution | Choisir des produits ménagers écologiques, éviter de fumer à l'intérieur. | Réduction de l'émission de substances nocives et amélioration de la qualité de l'air. | En continu |
Contrôler l'humidité | Maintenir un taux d'humidité entre 40% et 60% pour prévenir la moisissure. | Prévention des moisissures et des acariens, réduction des risques d'allergies. | Régulièrement |
Chez toi, plein d'objets apparemment inoffensifs rejettent des COV (composés organiques volatils), des substances chimiques qui se diffusent facilement dans l'air ambiant. Parmi eux : les peintures traditionnelles, les colles, les solvants pour bricoler ou même certains produits cosmétiques comme les parfums d'intérieur ou les désodorisants en spray. Ces polluants passent souvent sous le radar, mais ils peuvent provoquer irritations respiratoires, allergies ou maux de tête, surtout à la longue.
Petite astuce pour éviter tout ça : choisis toujours des produits portant un écolabel ou spécifiquement indiqués comme "faibles en émission" de COV. Quand tu rénoves une pièce, opte pour des matériaux écologiques (panneaux, isolants, revêtements de sol sans solvants...) pour vraiment limiter ces émanations. Et dernière chose : aère un bon coup après avoir utilisé ce type de produits, histoire d'évacuer rapidement ces polluants invisibles.
Quand on parle d'air intérieur pollué, la fumée de cigarette est l'une des pires coupables. Une seule cigarette libère environ 4000 composés chimiques, dont une cinquantaine reconnus cancérigènes : benzène, formaldéhyde, monoxyde de carbone, arsenic, plomb entre autres. Même après avoir écrasé cette cigarette, les substances toxiques persistent dans les meubles, tapis et textiles : c'est ce qu'on appelle la fumée tertiaire. Ces résidus chimiques réagissent avec l'air ambiant pour produire encore plus de polluants nocifs au fil du temps. Autre pollution intérieure souvent oubliée : l'encens et les bougies parfumées. Leur combustion libère des composants qu'on relève aussi dans le trafic routier : benzène, formaldéhyde ou particules fines ultra polluantes. Une étude de l'ADEME révèle même que brûler régulièrement de l'encens chez soi peut équivaloir, en termes de particules fines respirées, à vivre près d'une route très fréquentée. Pour préserver tes poumons, la règle est simple : privilégie des bougies naturelles, limite l'encens et surtout, jamais de cigarette à l'intérieur.
Quand tu choisis du mobilier ou des matériaux, privilégie autant que possible ceux portant des labels écologiques reconnus : FSC, PEFC ou le label européen Ecolabel. Quand ils sont certifiés, ton bois ou ta peinture émettent moins de substances toxiques dans l'air intérieur, notamment les fameux composés organiques volatils (COV) suspectés d'avoir un impact sur la santé respiratoire. Un sol en linoléum naturel (composé principalement d'huile de lin, farine de bois et résines) est clairement préférant à un revêtement vinyle basique qui contient des plastifiants et pollue davantage l'air ambiant. Côté mobilier, méfie-toi des meubles agglomérés ou en panneaux de particules qui libèrent souvent du formaldéhyde, connu pour être irritant voire cancérogène. Oriente-toi plutôt vers des meubles en bois massif, ou aggloméré sans formaldéhyde ajouté, ou même en bambou : une plante à pousser rapide, solide et plutôt sympa côté style. Pense aussi aux traitements naturels pour protéger ou rénover tes meubles, comme l'huile dure, l'huile de lin ou des cires naturelles qui n'émettront quasiment rien de mauvais dans ton salon ou ta chambre.
L'humidité idéale d'une maison tourne autour de 40 à 60 %. Sous ces seuils, gare aux irritations (yeux, voie respiratoire) et aux dégâts sur le bois ; au-delà, c'est la porte ouverte aux moisissures et aux acariens. Pour savoir où tu en es, achète simplement un petit appareil appelé hygromètre (compte environ 10 euros en magasin de bricolage), qui mesure précisément le taux d'humidité ambiant en temps réel. Place-le dans les pièces de vie principales (salon, chambres), là où tu passes le plus clair de ton temps. Si tu constates une humidité excessive, augmente ta ventilation : ouvre plus souvent, ajuste ta VMC ou utilise un déshumidificateur électrique. À l'inverse, si l'air devient trop sec en hiver à cause du chauffage intensif, une solution simple est de disposer des récipients d'eau près des radiateurs ou d'investir dans un diffuseur d'humidité. Fais attention aussi à la salle de bain : c'est la pièce la plus sensible. Prends l'habitude de laisser tourner l'extracteur ou d'ouvrir la fenêtre après chaque douche au moins une dizaine de minutes pour éviter que la vapeur s'accumule.
Pour éviter une maison humide, l'idéal est de garder autour de 50 % l'humidité relative. Au-dessus de 60 %, les moisissures débarquent vite, surtout dans les coins isolés ou reculés de tes pièces à vivre. Pense donc à aérer au moins deux fois par jour pendant une dizaine de minutes. Évite aussi de sécher le linge à l'intérieur sans ventilation et vérifie les petits coins : placards, dessous des meubles, dos des rideaux. Pense à investir dans un petit déshumidificateur électrique portable si l'humidité persiste malgré tes efforts : ça vaut le coup, surtout si tu vis dans une région humide. D'ailleurs, quand tu cuisines ou prends ta douche, couvre les casseroles et active toujours ta ventilation mécanique ou ouvre rapidement une fenêtre juste après avoir fini. Enfin, dernier truc tout simple : laisse circuler un maximum l'air chez toi en évitant de trop coller tes meubles aux murs extérieurs, surtout dans les chambres où tu passes pas mal de temps.
Faire contrôler ta chaudière ou ton poêle une fois par an, ça évite de laisser s'installer des saletés ou de perdre en efficacité. Une chaudière mal réglée, ça émet vite beaucoup plus de monoxyde de carbone et de particules fines, tout en gonflant la facture d'énergie (jusqu'à 12 % de consommation supplémentaire au bout de seulement 2 ans sans entretien). Aussi, une installation mal entretenue s'use plus vite : sa durée de vie peut être réduite d'environ 5 à 7 ans. Quand le chauffagiste passe, c'est l'occasion de vérifier les joints, la combustion, les filtres, et de nettoyer les résidus présents sur les brûleurs. Certains contrats d'entretien incluent aussi des mesures précises des émissions, histoire de s'assurer que l'air respiré à la maison reste sain. Un contrôle régulier permet en plus de détecter rapidement les petites fuites ou les risques cachés qui pourraient dégénérer en coûts élevés ou en problèmes de santé pour toute la famille.
Il est conseillé d'aérer votre logement au moins deux fois par jour pendant environ 10 à 15 minutes. L'idéal est d'aérer le matin et le soir afin de renouveler efficacement l'air intérieur et réduire la concentration de polluants et d'humidité.
Des symptômes tels que maux de tête, sensations d'irritation des yeux, du nez ou de la gorge, allergies, fatigue inhabituelle, troubles respiratoires ou toux persistante peuvent indiquer une mauvaise qualité de l'air intérieur de votre domicile.
Oui, les bougies parfumées, notamment celles fabriquées à base de paraffine, ainsi que les encens libèrent souvent des composés organiques volatils (COV) dans l'air intérieur. Privilégiez les bougies naturelles (à base de cire d'abeille, par exemple) ou limitez leur usage.
Oui, les capteurs connectés spécialisés dans la mesure de la qualité de l'air intérieur sont disponibles en grand nombre sur le marché. Ceux-ci mesurent généralement les niveaux de COV, le CO2, les particules fines (PM2.5) et même l'humidité, vous permettant d'agir rapidement lors de la dégradation de l'air ambiant.
Une humidité intérieure optimale se situe généralement entre 40 % et 60 %. Si elle dépasse régulièrement les 65 %, vous pouvez rencontrer des phénomènes de condensation sur les vitres, décollements de papier peint, apparition de moisissures et prolifération d'acariens, sources de risque pour votre santé (allergies respiratoires, asthme, irritations cutanées). Un hygromètre peut vous aider à contrôler ce taux d'humidité facilement.
Privilégiez toujours des matériaux étiquetés A+, des matériaux naturels écologiques (bois massif brut non traité, isolants naturels comme le chanvre ou la fibre de bois, peintures minérales ou à base végétale) et des meubles certifiés faibles émissions, identifiés par des écolabels reconnus.
Certaines plantes d'intérieur contribuent à absorber une partie des polluants présents dans l'air intérieur. Si elles ne remplacent pas totalement une bonne ventilation, leur efficacité à réduire certains COV, comme le benzène ou le formaldéhyde, a été démontrée dans diverses études. Toutefois, pour une réelle efficacité, il est nécessaire d'en disposer plusieurs, en veillant à leur bonne santé.
Privilégiez l'usage d'une hotte performante lorsque vous cuisinez, réduisez les températures de cuisson pour éviter la formation de fumées et de particules fines, et évitez autant que possible les fritures ou les grillades excessives à haute température. Pensez également à couvrir vos casseroles afin de limiter la dispersion des vapeurs de cuisson.
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Question 1/5