Acidification des océansCauses, conséquences, et mesures d'action

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Acidification des océans : causes, conséquences, et mesures d'action

Introduction

L'acidification des océans, ça sonne un peu comme un sujet de science-fiction, mais en fait, c'est une réalité bien concrète. En gros, nos océans deviennent plus acides à cause d'un petit coup de pouce de l'homme, et franchement, ça devrait nous préoccuper. Chaque année, une partie énorme du dioxyde de carbone (CO2) que nous rejetons dans l'atmosphère finit par s'infiltrer dans l'eau de mer. Environ 30 % de ce gaz, qui pourrit notre climat, est absorbé par les océans. Et là, ça devient sérieux : plus de CO2 signifie une baisse de pH, ce qui rend l'eau plus acide. Pas top pour nos amis marins !

On pourrait se dire que ce n'est pas si grave, mais laisse-moi te dire que chaque variation dans le pH a des répercussions directes sur la vie marine. Des coraux aux mollusques, presque tous les organismes aquatiques sont touchés. Les coraux, ces petites merveilles de la nature qui abritent une foule de vie, peinent à construire leurs coquilles et leurs structures. Les poissons, ces magnifiques créatures qui peuplent nos mers, ne vont pas aimer ça non plus. C'est un vrai domino qui se met en marche.

Et ce n'est pas juste une question de biodiversité. L'acidification des océans a des répercussions sur la pêche et l'aquaculture, donc sur notre assiette à nous aussi. Sans poissons et fruits de mer, c'est toute une industrie qui est menacée. Et avec ça viennent des conséquences économiques, sociales et même culturelles. Il est grand temps de parler des solutions, de la manière dont on peut agir. Parce qu'il y a encore de l'espoir, et des mesures à mettre en place pour limiter la casse. Alors accroche-toi, car là, on plonge dans les détails !

30%

Augmentation estimée de l'acidité des océans depuis le début de l'ère industrielle

Des milliers d'espèces

Nombre d'espèces menacées par l'acidification des océans

100 milliards dollars

Coût annuel potentiel de dommages causés par l'acidification des océans à l'économie mondiale d'ici 2100

155 pétagrammes de carbone

Quantité de dioxyde de carbone absorbée par les océans depuis le début de l'ère industrielle.

Les causes de l'acidification des océans

Les émissions de dioxyde de carbone

Le dioxyde de carbone (CO2) joue un rôle central dans l’acidification des océans. En gros, c’est ce gaz que les voitures, les usines et même nos activités quotidiennes rejettent dans l’atmosphère. En fait, depuis le début de l'ère industrielle au 18ème siècle, les niveaux de CO2 dans l'atmosphère ont augmenté de plus de 40 %. Et ce n’est pas tout : près de 30 % de ce CO2 émis est absorbé par les océans.

Quand le CO2 entre en contact avec l'eau de mer, il se transforme en acide carbonique. Ce dernier peut se dissocier pour libérer des ions hydrogène, rendant l'eau plus acide. En parlant de chiffres, le pH moyen des océans a chuté d'environ 0,1 unité depuis 1750, ce qui représente une augmentation de l'acidité de près de 30 %. Ça veut dire que les océans deviennent plus hostiles pour une bonne partie de la vie marine.

Cette acidité accrue affecte plusieurs aspects de l'écosystème marin. Par exemple, les coraux, qui sont déjà sensibles, peinent à construire leur squelette en calcium. En plus, de nombreux organismes comme les mollusques et certains crustacés ont également du mal à former leur coquille. C'est une vraie menace pour la biodiversité.

Il ne faut pas oublier non plus les sources humaines derrière cette pollution. L'agriculture intensive, la déforestation et la combustion des fossiles sont quelques-unes des pratiques qui augmentent le CO2 dans l'atmosphère. Et chaque année, on continue sur cette lancée alors qu'il est crucial d'agir.

En gros, les émissions de dioxyde de carbone sont un facteur clé d'acidification des océans et nécessitent une attention urgente.

L'augmentation de la température des océans

L'augmentation de la température des océans est un phénomène qui a des répercussions importantes sur l'ensemble des écosystèmes marins. Les océans absorbent environ 93 % de la chaleur supplémentaire générée par le réchauffement climatique. Ce n'est pas juste une information à la mode. Cette chaleur supplémentaire provoque un stress thermique sur de nombreuses espèces marines, notamment les coraux, qui sont très sensibles aux variations thermiques.

Quand les températures augmentent ne serait-ce que de quelques degrés, cela peut entraîner un phénomène bien connu : le blanchissement des coraux. C'est là que les coraux expulsent les algues symbiotiques dont ils dépendent pour leur couleur et leur nourriture. Si cette température affinée persiste, cela peut avoir des conséquences dévastatrices sur les récifs coralliens, qui représentent environ 25 % de la biodiversité marine.

L’élévation des températures affecte aussi la distribution géographique des espèces marines. Certaines espèces de poissons évoluent vers des eaux plus froides ou plus profondes. Ça modifie les écosystèmes locaux et perturbe les chaînes alimentaires. Par exemple, les poissons prédateurs peuvent ne plus trouver leurs proies habituelles, ce qui crée un déséquilibre alimentaire.

Les anomalies de température entraînent aussi des événements extrêmes tels que des marées rouges, événements où la prolifération d'algues toxiques devient incontrôlable. Ces algues nuisent à la vie marine et peuvent rendre les fruits de mer dangereux à consommer.

De plus, la température influencera directement les niveaux de dioxyde de carbone dans l'eau. L’absorption plus élevée de CO2 peut aggravent l'acidification, ce qui, comme on l'a vu, pose des enjeux énormes pour toutes les formes de vie marine. Bref, l'augmentation des températures océaniques est un domino qui, une fois tombé, en entraîne beaucoup d'autres.

L'utilisation d'engrais agricoles

L’utilisation d’engrais agricoles pose un véritable problème dans le cadre de l’acidification des océans. Ces engrais, riches en azote et en phosphore, sont souvent utilisés pour booster la productivité des cultures. Cependant, leur ruissellement dans les rivières et les cours d’eau finit par atteindre les océans. Ce phénomène favorise la surfertilisation, entraînant des proliférations algales inquiétantes. Ces algues licencieuses absorbent une grande partie de l’oxygène dans l’eau lorsqu'elles meurent et se décomposent, créant ainsi des zones dites « zones mortes » où la vie marine peine à survivre.

Mais ce n'est pas tout. L'acidification des océans est exacerbée par le libération de l'azote dans l’eau, qui réagit avec le dioxyde de carbone pour former des acides. Cela baisse le pH des eaux marines, rendant l'environnement encore plus hostile pour les espèces sensibles. Les coraux, notamment, souffrent terriblement de cette concurrence avec les algues envahissantes et de la baisse du carbonate de calcium nécessaire à leur construction. Les écosystèmes marins, déjà fragiles, se mettent alors à fléchir face à ces multiples pressions.

En somme, même si les engrais agricoles sont essentiels pour nourrir une population mondiale croissante, leur utilisation doit être repensée. Une approche plus durable, intégrant la gestion des ressources en eau et l’adoption de technologies écologiques, pourrait aider à atténuer leur impact sur les océans.

Causes Conséquences Mesures d'action
Augmentation des émissions de CO2 dues à l'activité humaine Perturbation des écosystèmes marins Réduction des émissions de gaz à effet de serre
Dissolution accrue du CO2 dans les océans Diminution de la calcification chez certaines espèces (coraux, mollusques) Protection et restauration des habitats marins
Utilisation des combustibles fossiles et déforestation Modification des chaînes alimentaires marines Promotion des énergies renouvelables et de la reforestation

La chimie de l'acidification des océans

Le processus de formation des ions hydrogène

Une fois l'acide carbonique formé, il se décompose en ions bicarbonate (HCO3-) et en ions hydrogène (H+). C'est là que ça devient intéressant : plus il y a de CO2 dans l'eau, plus la concentration d'ions H+ augmente. C'est ce que l’on appelle l'acidification. Pour donner une idée, la concentration d'ions H+ a augmenté de 30% par rapport aux niveaux préindustriels.

Cette augmentation d'ions H+ a des effets en chaîne. Elle réduit le pH de l'eau, ce qui impacte non seulement la chimie de l'eau, mais aussi la biodiversité marine. En effet, des espèces sensibles, comme certains coraux et mollusques, peinent à construire leur coquille ou leur squelette calcaire, car ils ont besoin de carbonate pour le faire. Moins de carbonate disponible, c'est moins de structures solides pour ces organismes.

Pour donner un exemple concret, les récifs coralliens, véritables écosystèmes marins, souffrent gravement de cette acidification. Au final, le processus de formation des ions hydrogène à partir du CO2 n'est pas qu'une réaction chimique passive. C'est un acteur majeur dans la transformation de nos océans, et pas dans le bon sens du terme.

Les conséquences sur la biodiversité marine

L'acidification des océans a des conséquences dramatiques sur la biodiversité marine. Tout d'abord, les coraux, ces joyaux des récifs, sont particulièrement vulnérables. La baisse du pH déséquilibre le processus de calcification, le rendant difficile pour ces créatures de construire leurs structures. Résultat ? Des récifs moins robustes, qui sont des habitats essentiels pour des milliers d'espèces.

Les mollusques, comme les coquilles Saint-Jacques et les huîtres, subissent également les effets de l'acidification. La diminution de la calcification les rend plus fragiles. Une étude a révélé que les larves d'huîtres ont une survie diminuée de 60 % dans des conditions acides. C’est énorme, surtout quand on parle de l’écosystème marin qui en dépend.

Les écosystèmes phytoplanctoniques ne sont pas épargnés non plus. Le phytoplancton joue un rôle clé dans la photosynthèse, produisant environ 50 % de l'oxygène qu’on respire. L'acidification peut changer les espèces dominantes et perturber les chaînes alimentaires. Certaines espèces gagnent en abondance, tandis que d'autres, plus sensibles, déclinent. Cela pourrait entraîner une perte de diversité génétique, ce qui affaiblit la résilience des écosystèmes face aux changements futurs.

Les poissons, eux, voient leurs comportements affectés. Une recherche a montré que, dans des conditions d'acidification, les poissons peuvent avoir des difficultés à détecter les prédateurs. Cela n'est pas qu'une question de survie individuelle, mais cela affecte aussi des populations entières. Des espèces emblématiques, comme les poissons clown, bien connus grâce à « Finding Nemo », pourraient aussi en pâtir.

Enfin, l'acidification ne menace pas seulement des espèces isolées, mais aussi l'ensemble des interactions écologiques. En perturbant les relations entre prédateurs et proies, on remet en question l'équilibre des écosystèmes marins. Cela pourrait avoir des répercussions en chaîne, impactant la pêche et les moyens de subsistance humains qui dépendent de ces ressources. La biodiversité marine, donc, est en danger, tout comme nous.

Pollution : Pollution de l'Eau
Pollution : Pollution de l'Eau

50% moins

Réduction observée de la croissance des coquilles d'escargots de mer due à l'acidification des océans

Dates clés

  • 1751

    1751

    Début de l'ère industrielle marquée par une augmentation des émissions de dioxyde de carbone.

  • 2004

    2004

    Lancement du Programme mondial sur l'acidification des océans (GOA-ON) pour surveiller l'évolution de l'acidification des océans à l'échelle mondiale.

  • 2015

    2015

    Accord de Paris sur le climat, visant à limiter l'augmentation de la température mondiale en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels.

Les conséquences de l'acidification des océans

Impact sur les écosystèmes marins

L'acidification des océans a un impact direct sur la santé des écosystèmes marins. Les récifs coralliens, qui abritent une biodiversité incroyable, en souffrent particulièrement. Avec un pH en baisse, coraux et coquillages trouvent de plus en plus difficile de former leurs structures. Cela affecte non seulement leur survie, mais aussi celle des espèces qui dépendent d'eux. Près de 30% des coraux pourraient disparaître d'ici 2050 si rien n'est fait.

Les espèces de plancton, essentielles à la chaîne alimentaire marine, changent aussi. La calcification, c'est-à-dire la formation de coquilles et de squelettes, devient problématique. Ces petits organismes sont à la base de la vie marine, et s'ils déclinent, l'ensemble de l'écosystème s'effondre comme un château de cartes.

Les poissons ressentent également les effets de l'acidification. Certaines espèces, comme les poissons-clowns, ont du mal à détecter les prédateurs dans des eaux plus acides, ce qui met leur survie en péril. L'expérience a montré que les larves de poissons exposées à des niveaux élevés de dioxyde de carbone montrent des comportements anormaux, augmentant leur vulnérabilité.

Enfin, l'acidification perturbe les réseaux trophiques. Des animaux comme les oursins et les moules, dépendants des algues et du phytoplancton, pourraient voir leurs sources de nourriture diminuer. En retour, cela influencera les prédateurs plus hauts dans la chaîne alimentaire, entraînant un bouleversement général de l'écosystème. Les effets domino causés par l'acidification peuvent donc transformer radicalement l'ensemble des habitats marins et la biodiversité qui s'y trouve.

Conséquences sur la pêche et l'aquaculture

L'acidification des océans a un impact direct sur la pêche et l'aquaculture, deux secteurs vitaux pour la sécurité alimentaire mondiale et l'économie des régions côtières. D'abord, la baisse du pH des eaux affecte la capacité des organismes marins à former des structures calcaires, comme les coquilles des huîtres, des coquillages et des coraux. Cela rend leur survie et leur reproduction plus difficiles, ce qui entraîne une diminution des populations.

Les espèces sensibles à l'acidification, comme les mollusques, voient leur croissance ralentir, ce qui est préoccupant pour l'industrie de l'aquaculture. Par exemple, la production de huîtres a chuté dans certaines régions, avec des pertes allant jusqu'à 90 % dans les bassins conchylicoles. Les pêcheurs doivent également s'adapter à des changements dans la répartition des espèces. Certaines espèces migrent vers des eaux plus profondes ou latitudes plus élevées en raison de l’acidification, ce qui complique l’accès à ces populations pour les pêcheurs artisanaux.

Les communautés côtières qui dépendent des ressources marines pour leur subsistance sont particulièrement vulnérables. La diminution des stocks de poisson et de crustacés peut mener à des conflits sur l’accès aux ressources. De plus, des coûts plus élevés pour gérer des stocks en déclin peuvent aussi affecter la rentabilité des entreprises de pêche.

Au final, l'acidification des océans représente une menace qui fragilise non seulement la biodiversité marine, mais aussi les économies locales qui dépendent de la mer. Il devient urgent de développer des stratégies d'adaptation pour faire face à ces bouleversements et assurer un avenir durable pour la pêche et l'aquaculture.

Implications pour l'humanité

L'acidification des océans n'est pas seulement un souci pour les animaux marins, mais ça nous touche aussi de près, nous les humains. Premièrement, la pêche et l'aquaculture sont directement menacées. Par exemple, les coquillages comme les moules ou les huîtres, se développent moins bien dans ces eaux plus acides. Ça pourrait mener à une baisse de production, avec une augmentation des prix et une diminution de la disponibilité de ces produits sur le marché. En 2016, certaines régions de la Nouvelle-Angleterre ont déjà observé un déclin notable de la récolte de coquillages à cause de ce phénomène.

Ensuite, il y a la sécurité alimentaire. En fait, plus d'un milliard de personnes dépendent de la mer pour leur subsistance. La dégradation des ressources maritimes a un impact direct sur leur alimentation, surtout dans les pays en développement où les alternatives sont restreintes. Si ces communautés ne peuvent plus compter sur la mer, leur santé nutritionnelle s'en trouve compromise.

Les communautés côtières sont également vulnérables. Avec l'acidification, certains écosystèmes, comme les récifs coralliens, s'effondrent. Ces récifs ne servent pas seulement de refuge pour les poissons, ils protègent aussi les côtes contre l'érosion. Sans eux, ces zones sont plus à risque face aux tempêtes et à l'élévation du niveau de la mer.

Sans oublier que l'acidification peut influencer le cycle de carbone global. Moins de plancton et d'autres organismes marins signifierait une réduction de l'absorption de CO2, exacerbant ainsi le changement climatique. Ce lien entre les océans et notre climat ne doit pas être négligé.

Enfin, il y a un aspect économique à considérer. Les activités dépendant des océans, que ce soit le tourisme, la pêche ou la recherche, pourraient subir des déconvenues. Le rapport entre l'écosystème marin et les économies locales est crucial. Des secteurs entiers peuvent affecter, surtout les plus fragiles.

En somme, l'acidification des océans ne se limite pas à un problème environnemental; c’est une vrai menace pour notre bien-être et notre développement futur. Ne pas agir pourrait vraiment nous coûter cher.

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? Les coraux ne sont pas des plantes, mais des animaux marins ? Ces créatures fascinantes, essentielles à de nombreux écosystèmes marins, abritent une incroyable diversité de vie.

Le saviez-vous ? Environ 50 à 70% de l'oxygène de la Terre est produit par les océans, principalement par de microscopiques algues appelées phytoplancton. Ces organismes jouent un rôle crucial dans la régulation de la composition de l'atmosphère.

Le saviez-vous ? Les océans absorbent plus de 30% du dioxyde de carbone émis par les activités humaines, ce qui aide à atténuer les effets du réchauffement climatique. Cependant, cela entraîne également l'acidification des océans, menaçant de nombreux organismes marins.

Mesures d'atténuation de l'acidification des océans

Réduction des émissions de dioxyde de carbone

Pour réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2), on peut aborder le problème à plusieurs niveaux. D'abord, il est crucial de passer aux énergies renouvelables. Environ 70 % des émissions mondiales de CO2 proviennent de la combustion des combustibles fossiles. Passer à l'énergie solaire, éolienne ou hydraulique peut changer la donne. Par exemple, l'Allemagne a réussi à produire plus de 40 % de son électricité à partir de sources renouvelables en 2019.

Un autre point important, c'est l'efficacité énergétique. En optimisant les technologies et les infrastructures, on peut réduire la consommation d'énergie. Les bâtiments écologiques, par exemple, consomment jusqu'à 50 % d'énergie en moins que les constructions classiques. Les innovations dans l'éclairage LED et les appareils électroménagers plus performants jouent aussi leur rôle.

Le secteur des transports est également un gros responsable. Passer aux véhicules électriques peut réduire considérablement les émissions. En effet, une étude a montré qu'un véhicule électrique peut réduire les émissions de CO2 de 60 % par rapport à une voiture à essence sur son cycle de vie. Et n'oublions pas l'importance du transport public. En encourageant son utilisation, on réduit le nombre de voitures sur les routes.

Enfin, la reforestation et la protection des forêts existantes sont essentielles. Les arbres absorbent le CO2, et planter des arbres est une solution simple mais efficace. La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques estime qu'une augmentation des forêts pourrait compenser jusqu'à 30 % des émissions de CO2.

Alors, on l’a compris, réduire les émissions de CO2, c’est un ensemble de mesures qui doivent être mises en œuvre à tous les niveaux, de l’individu aux gouvernements. C'est crucial pour combattre l'acidification des océans et préserver notre planète.

Protection des zones côtières sensibles

Les zones côtières sont en première ligne face à l'acidification des océans. Protéger ces espaces est crucial car ils abritent une biodiversité incroyable et offrent des ressources vitales pour les communautés locales. Restaurer les mangroves et les estuaires joue un rôle clé. Ces écosystèmes agissent comme des filtres, absorbant le dioxyde de carbone et offrant un habitat à de nombreuses espèces marines.

La gestion des eaux de ruissellement est tout aussi importante. En limitant les engrais et polluants qui se déversent dans l’océan, on réduit leur impact sur l'acidité de l'eau. Par exemple, des initiatives locales ont été mises en place pour créer des zones tampons, où la végétation aide à absorber les nutriments avant qu'ils n'atteignent l'océan. C’est un vrai coup de pouce pour les récifs coralliens qui souffrent déjà des changements de pH.

Il est vital d'impliquer les communautés côtières dans ces efforts. Lorsqu'elles prennent part à la protection de leur environnement, il y a un vrai engouement. Des projets de conservation qui incluent les populations locales ont montré une efficacité multipliée en termes de préservation des ressources marines.

Enfin, surveiller régulièrement l'état de ces zones sensibles est indispensable. Cela permet de réagir vite en cas de dérive. Des programmes de recherche peuvent ainsi aider à identifier les menaces spécifiques et à améliorer les mesures de protection. En gros, investir dans les zones côtières, c'est garantir un avenir plus résilient pour nos océans et les générations futures.

Recherche et surveillance continue

La recherche et la surveillance de l'acidification des océans sont essentielles pour comprendre l'évolution de cet enjeu climatique. Les scientifiques utilisent une multitude de technologies avancées. Par exemple, les capteurs en mer permettent de mesurer les niveaux de pH et de dioxyde de carbone dissous en temps réel. Grâce à cela, on peut suivre les tendances au fil du temps dans différentes régions océaniques.

Des initiatives comme le Global Ocean Acidification Observing Network (GOA-ON) réunissent des chercheurs de divers pays pour standardiser et partager des données. Cela aide à créer une base solide pour les études comparatives et les modèles prédictifs. Les données recueillies sont précieuses. Elles éclairent non seulement la science, mais aussi les politiques de gestion des ressources marines.

Les modèles climatiques jouent un rôle clé ici. En simulant différents scénarios d'émissions de gaz à effet de serre, ils permettent d’anticiper les futures conditions de l’eau. Cela aide à préparer des plans d’action adaptés pour protéger les espèces vulnérables.

On ne peut pas ignorer l’importance des études locales. Elles montrent comment l’acidification affecte spécifiquement les écosystèmes des côtes, souvent les plus sensibles aux changements. En collectant des données précises sur le terrain, on peut observer des modifications directes et prendre des mesures adaptées.

La sensibilisation du grand public est aussi un élément clé de la recherche. Des projets éducatifs et des campagnes d'information sont mis en place pour attirer l'attention sur ce problème. Plus les gens comprennent les enjeux, plus ils se sentent concernés et motivés à agir.

En intégrant recherche, technologie et communication, on se donne les moyens de comprendre et de faire face à l'acidification des océans. Chaque initiative compte dans la lutte contre cette menace pour notre environnement marin.

40% d'augmentation

Augmentation projetée de la mortalité des larves de poissons en raison de l'acidification des océans

800 millions de personnes

Nombre de personnes directement dépendantes des récifs coralliens menacés par l'acidification des océans

0.1% % par an

Taux moyen actuel d'acidification des océans par an

32 milliards de tonnes

Émissions annuelles de dioxyde de carbone dues à la combustion de combustibles fossiles

300 millions

Nombre de personnes dans le monde qui dépendent directement des ressources marines et côtières

Cause Conséquence Exemple d'Impact Mesure d'Action
Augmentation des émissions de CO2 Diminution du pH de l'eau de mer Affaiblissement des coraux Reduction des émissions de gaz à effet de serre
Utilisation des combustibles fossiles Modification de la chimie marine Perturbation de la chaîne alimentaire marine Promotion des énergies renouvelables
Déforestation et changement d'usage des sols Augmentation de l'acidité Réduction de la biodiversité marine Programmes de reforestation

Conclusion

L’acidification des océans est un véritable fléau qui touche notre planète, et ce, au cœur même de notre écosystème marin. Avec une augmentation continue des émissions de dioxyde de carbone, l’équilibre fragile de nos océans est menacé. Les conséquences sont dramatiques : des écosystèmes marins en danger, des espèces en voie de disparition, sans oublier les impacts sur la pêche et l’aquaculture, qui touchent directement notre alimentation.

Heureusement, il existe des solutions viables. La réduction des émissions de CO2 est cruciale. On ne peut pas continuer à ignorer notre rôle dans ce désastre. Protéger les zones côtières sensibles est également une priorité, tout comme investir dans la recherche pour mieux comprendre ce phénomène.

L'avenir des océans dépend de nos actions, et il est temps d'agir. Ensemble, on peut freiner cette tendance et protéger nos mers pour les générations futures.

Foire aux questions (FAQ)

L'acidification des océans est principalement causée par l'absorption de dioxyde de carbone atmosphérique par les océans, ainsi que par d'autres activités humaines telles que l'utilisation d'engrais agricoles et le réchauffement climatique.

L'acidification des océans entraîne une diminution du pH de l'eau, ce qui peut avoir des effets néfastes sur les organismes marins, y compris les coraux, les mollusques et les poissons.

Des mesures visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone, à protéger les zones côtières sensibles et à promouvoir la recherche et la surveillance continue peuvent contribuer à atténuer l'acidification des océans.

L'acidification des océans peut avoir des répercussions importantes sur les secteurs de la pêche et de l'aquaculture, ainsi que sur les écosystèmes marins fragiles.

L'acidification des océans est étroitement liée au changement climatique, car elle est principalement causée par l'absorption de dioxyde de carbone, qui est également responsable de l'augmentation des températures mondiales.

Pollution

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