L'acidification des océansConséquences et mesures d'intervention pratiques

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L'acidification des océans: conséquences et mesures d'intervention pratiques

Introduction

L’acidification des océans est un problème qui prend de l’ampleur et qui mérite toute notre attention. Résultat direct de l’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère, ce phénomène a des répercussions majeures sur la vie marine et les écosystèmes, et il est temps de s’y pencher sérieusement. Qui aurait cru qu’une simple molécule de gaz pouvait causer tant de dégâts dans nos océans ? La vérité, c’est que chaque fois qu’on brûle des combustibles fossiles, un peu de ce CO2 finit dans l’eau, transformant nos mers en une potion acide.

Du coup, l’impact sur la faune et la flore marines est colossal. Les coraux, par exemple, sont particulièrement vulnérables, car ils aiment un environnement plutôt alcalin. Pourtant, face à cette tendance à la baisse de pH, ils risquent de déserter les lieux ou de ne pas survivre. Et si les coraux se mettent à disparaître, qu'est-ce qu'il en est des poissons qui dépendent de ces récifs pour se cacher et se nourrir ? Sans parler des écosystèmes marins, où tout est interconnecté.

Mais ce n’est pas fini. Les conséquences de cette acidification ne se limitent pas aux océans eux-mêmes. Des secteurs comme la pêche, l’aquaculture et même le tourisme côtier sont appelés à sentir les effets d’une mer en déclin. Avec une vie marine qui meurt progressivement, la qualité de vie et les moyens de subsistance de millions de personnes sont en jeu. C’est un vrai casse-tête qu’il va falloir résoudre rapidement. Mais c’est possible ! En comprenant les mécanismes qui sous-tendent cette acidification, nous avons une chance de mettre en place des solutions durables et efficaces pour préserver notre habitat aquatique. Rien n’est perdu, mais il est grand temps d'agir.

30% d'augmentation

L'augmentation prévue de l'acidité des océans d'ici la fin du siècle par rapport aux niveaux préindustriels.

1 million espèces

Le nombre d'espèces marines menacées par l'acidification des océans.

3 milliards de personnes

Le nombre de personnes dépendant directement des ressources marines pour leur subsistance, ce qui les rend vulnérables aux impacts de l'acidification.

100% d'augmentation

L'augmentation prévue des coûts de la pêche due à la diminution des stocks de poissons en raison de l'acidification des océans.

Comprendre l'acidification des océans

Les causes de l'acidification

L'acidification des océans est principalement causée par l'absorption du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique. En fait, environ 30% des émissions de CO2 générées par les activités humaines sont captées par les océans. Ce processus, bien que naturel, se produit à un rythme alarmant, accru par l'industrialisation et la combustion de combustibles fossiles.

Une fois dans l'eau, le CO2 se dissout et forme de l'acide carbonique. Cet acide se dissocie ensuite en ions bicarbonate et hydrogène, ce dernier étant responsable de l'augmentation de l'acidité. Voilà pourquoi le pH des océans baisse progressivement, ce qui est problématique. Entre 1750 et 2020, le pH des océans a chuté de près de 0,1 unité, ce qui représente une augmentation de 30% de l'acidité.

Les activités agricoles et les décharges d'eaux usées contribuent aussi à ce phénomène. Les nitrates et phosphates présents dans les engrais se retrouvent dans les rivières, puis dans les océans. Ce surplus nourrissant favorise la prolifération d'algues qui, en mourant et en se décomposant, consomment l'oxygène et relâchent encore plus de CO2, aggravant l'acidification.

Enfin, la déforestation joue également son rôle. Elle diminue la capacité des écosystèmes terrestres à absorber du CO2. Moins d'arbres signifie plus de CO2 dans l'air, ce qui finit dans nos océans. Les interactions entre ces différentes causes se révèlent ainsi être un véritable cercle vicieux.

Le processus d'acidification

L'acidification des océans commence par une simple réaction chimique. Quand le dioxyde de carbone, aussi appelé CO2, se retrouve dans l'atmosphère, une bonne partie se dissout dans l'eau de mer. Environ 30 à 40 % du CO2 émis par nos activités humaines finissent dans les océans. Cette dissolution transforme le CO2 en acide carbonique, qui à son tour se dissocie pour former des ions bicarbonate et des ions hydrogène. Les ions hydrogène sont les véritables coupables ici, car leur augmentation dans l'eau diminue le pH, rendant l'eau plus acide.

Le pH des océans a déjà chuté d'environ 0,1 unité depuis la révolution industrielle, ce qui correspond à une augmentation de 30 % de l'acidité. Cette tendance est alarmante. Quand l'eau devient plus acide, elle perturbe l'équilibre chimique des océans, en diminuant la concentration d'ions carbonate. Or, ces ions sont essentiels à la formation des coquilles et squelettes de nombreuses espèces marines comme les coraux, les mollusques et certains crustacés.

Ce processus de dissolution s'accélère avec l'augmentation des émissions de CO2 et avec la hausse des températures, qui favorisent également la solubilité du gaz. En parallèle, les iles de chaleur générées par les changements climatiques rendent la situation encore plus précaire. C’est un véritable cercle vicieux qui s’installe, aggravant la santé de nos mers et océans.

La compréhension du mécanisme de l'acidification est cruciale. Cette connaissance permet de mieux appréhender les impacts sur la biodiversité marine et les conséquences sur les ressources alimentaires. Chaque action que nous prenons pour réduire nos émissions contribuant à l'acidification est donc une étape vers la protection de nos océans.

Effets de l'acidification sur la vie marine
Effets de l'acidification Conséquences Exemples
Diminution du pH de l'eau de mer Impact sur la formation des coquilles et des squelettes de certains organismes marins Diminution du taux de croissance des coraux
Augmentation du niveau de CO2 dissous Modification de l'équilibre acido-basique chez les poissons et crustacés Diminution de la capacité des poissons à détecter les prédateurs
Altération de la chimie de l'eau La dégradation de l'habitat des organismes marins Détérioration des récifs coralliens

Conséquences de l'acidification des océans

Impacts sur la vie marine

L'acidification des océans a un impact direct et sérieux sur la vitalité de nombreux organismes marins. Lorsque le pH des eaux diminue, la capacité des animaux marins à se développer et à se multiplier est compromise. Les coraux, par exemple, ont besoin de carbonate de calcium pour former leurs structures. Avec un environnement plus acide, leur croissance est ralentie, rendant les récifs plus vulnérables aux dommages et moins capables de résister aux tempêtes.

Les mollusques, comme les coques et les huîtres, subissent également les conséquences de cette acidification. Ces créatures peinent à fabriquer leurs coquilles, ce qui a des répercussions sur leur population. Certaines études montrent qu'il pourrait y avoir une diminution de jusqu'à 50 % de leur population dans certaines zones d'ici 2100. Cela affecte non seulement leur survie, mais perturbe également la chaîne alimentaire marine, car de nombreux prédateurs dépendent de ces organismes comme source de nourriture.

Les poissons ne sont pas épargnés non plus. L'acidification peut altérer leur comportement, rendant certaines espèces plus vulnérables aux prédateurs. Des études ont révélé que les larves de poissons peuvent perdre leur sens de l'olfaction, les rendant incapables d'éviter des zones dangereuses. Cela a un effet en cascade, perturbant les écosystèmes marins. En plus, les espèces qui dépendent de coraux saines pour leur habitat voient leur survie menacée.

La biodiversité marine, déjà sous pression, est également fragilisée. Des espèces sensibles à l'acidité peuvent disparaître, ce qui réduit la biodiversité et modifie les écosystèmes. Les habitats marins comme les mangroves, qui servent de refuge à de nombreuses espèces, sont menacés par l'acidification, mettant en péril les espèces qui y vivent.

Ces impacts ne sont pas à prendre à la légère. La perte de biodiversité marine et les changements dans le comportement des espèces pourraient transformer radicalement nos océans. Il est donc essentiel de surveiller ces changements et de trouver des moyens de protéger la vie marine pour préserver l'équilibre de nos écosystèmes marins.

Conséquences sur les écosystèmes marins

L'acidification des océans a des conséquences dramatiques sur la biodiversité marine. Les coraux, par exemple, se retrouvent en première ligne. Avec l’augmentation de l’acidité, leur capacité à former des structures calcaires se réduit. Cela veut dire que des récifs entiers peuvent devenir fragiles et moins résilients face aux tempêtes et à l'érosion.

Les planctons, ces petits organismes souvent méprisés, sont également en danger. Ils forment la base de la chaîne alimentaire marine. Leur réduction peut entraîner des effets en cascade, menaçant de nombreuses espèces, des petits poissons aux mammifères marins. Une étude a démontré que certaines espèces de plancton souffrent d'une baisse de leur taille, affectant leur vitalité et leur reproduction.

Les écosystèmes de vasières et d’herbiers marins subissent aussi les conséquences de cette acidification. Ces habitats sont cruciaux pour de nombreuses espèces, notamment comme zones de reproduction. Leur déclin pourrait signifier moins de poisson à pêcher, car de nombreuses espèces en dépendent pour se cacher ou se nourrir. C'est du gagnant-gagnant, sauf que là, tout le monde perd.

Il est donc évident que cette acidification a des répercussions bien au-delà d’un simple changement de pH. Ce phénomène influence la résilience écologique des océans, vital pour la santé de la planète. Avec la disparition de certaines espèces, c’est toute l'équilibre des écosystèmes marins qui est compromis. Réveillons-nous, il y a urgence!

Eau et Océans : Protection des Océans
Eau et Océans : Protection des Océans

40%
de diminution

La diminution de la croissance des coquilles et des squelettes de certains organismes marins en raison de l'acidification des océans, menaçant ainsi leur survie.

Dates clés

  • 1751

    1751

    Première observation scientifique de l'acidification des océans par le chimiste russe Mikhail Lomonosov.

  • 1979

    1979

    Découverte du phénomène d'acidification des océans causée par l'absorption de dioxyde de carbone par les océans.

  • 2005

    2005

    Publication du premier rapport de la Royal Society sur l'acidification des océans, mettant en évidence ses effets sur la vie marine.

  • 2015

    2015

    Lancement de l'Initiative internationale sur l'acidification des océans, visant à sensibiliser et à atténuer les effets nocifs de l'acidification.

  • 2020

    2020

    Première observation de l'impact de l'acidification des océans sur les récifs coralliens en raison du blanchissement.

Impact sur les activités humaines

Pêche et aquaculture

La pêche et l'aquaculture ressentent déjà les effets de l'acidification des océans. Une eau plus acide modifie la chimie marine, impactant gravement les organismes marins, en particulier les mollusques, comme les huîtres et les coques. Ces espèces dépendent du calcium pour construire leur coquille. Avec une diminution des niveaux de carbonate de calcium, leur croissance est compromise. Les écloseries rencontrent des difficultés pour produire des jeunes animaux qui survivent, réduisant ainsi la disponibilité de ces produits sur le marché.

Pour les pêcheurs, la situation est tout aussi préoccupante. Des études ont révélé que des poissons comme le merlan et le bar doivent lutter contre des niveaux d'acidité élevés, affectant leur comportement et leur reproduction. Ce qui signifie moins de poissons dans nos assiettes à l'avenir. La biodiversité marine se réduit, ce qui rend l'écosystème plus vulnérable face aux maladies et aux parasites, rendant ainsi la pêche plus risquée et moins prévisible.

Du côté de l'aquaculture, des solutions émergent, comme des techniques pour ajuster le pH de l'eau. Mais ces ajustements viennent souvent avec un coût supplémentaire. Les producteurs doivent alors jongler entre rentabilité et durabilité. Les consommateurs, désireux d'assister à une transition vers une aquaculture plus résiliente, pourraient être prêts à payer un peu plus pour des produits qui garantissent la santé des océans.

L'impact de l'acidification va bien au-delà de l'environnement. Cela menace la sécurité alimentaire de millions de personnes, surtout dans les pays où la pêche est une source de revenu essentielle. Les communautés côtières dépendent fortement de ces ressources marines. Face à ces enjeux, il devient crucial de réfléchir à des pratiques innovantes et durables.

Tourisme côtier

Le tourisme côtier est un secteur vital, représentant environ 40 % de l'industrie touristique mondiale. Mais avec l'acidification des océans, il est en danger. Les écosystèmes marins, qui attirent des millions de visiteurs chaque année, sont affectés. Les coraux, par exemple, souffrent d'un blanchissement accru, transformant des paysages marins éclatants en déserts aquatiques.

Cette dégradation a un impact direct sur les activités liées à la plongée et au snorkeling, où les gens viennent admirer la richesse marine. Si les récifs coralliens continuent de s'affaiblir, non seulement la biodiversité souffrira, mais également l'attrait touristique de ces zones.

Les secteurs de la pêche et de la mariculture, souvent liés au tourisme, subissent également des pertes. L'acidification affecte les coquillages comme les huîtres et les moules, essentiels pour la gastronomie locale. Moins de ces produits, c'est aussi moins d'options pour les restaurants côtiers, dévalorisant l'expérience culinaire des visiteurs.

Les destinations côtières pourraient voir leurs revenus chuter, poussant des économies locales déjà fragiles au bord du gouffre. En fin de compte, les voyageurs sont de plus en plus conscients de l’impact de leurs choix. Les consommateurs cherchent des destinations qui s'engagent dans la durabilité et la protection de leurs écosystèmes. Le tourisme côtier doit s'adapter, non seulement pour préserver sa base économique, mais aussi pour séduire une clientèle davantage soucieuse de l’environnement.

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? Le niveau de pH moyen de l'océan a diminué de 0,1 unité depuis le début de l'ère industrielle, ce qui représente une augmentation de 30% de l'acidité.

Le saviez-vous ? Les coraux sont particulièrement sensibles à l'acidification des océans, car cela nuit à la construction de leur squelette calcaire, compromettant ainsi la stabilité des récifs coralliens.

Le saviez-vous ? L'acidification des océans a des effets néfastes sur les mollusques et les crustacés car elle affaiblit leur capacité à construire des coquilles et des carapaces solides.

Le saviez-vous ? La hausse du CO2 atmosphérique, à l'origine de l'acidification des océans, a augmenté de 31% depuis le début de l'ère industrielle, passant de 280 ppm à plus de 400 ppm actuellement.

Mesures d'adaptation et d'atténuation

Gestion durable des ressources marines

La gestion durable des ressources marines est cruciale pour régénérer la santé des océans face à l'acidification. Cela passe d'abord par la mise en place de pratiques de pêche responsables. En choisissant des méthodes qui minimisent les captures accessoires et qui ne dégradent pas les habitats marins, on aide à préserver la biodiversité. Par exemple, l'utilisation de filets à mailles plus grandes permet aux jeunes poissons de s'échapper, assurant ainsi leur croissance et leur reproduction.

On ne peut pas parler de gestion durable sans évoquer la protection des habitats. Les zones marines protégées (ZMP) sont des espaces où l’exploitation est régulée ou interdite. Elles permettent aux écosystèmes de se régénérer et, dans certains cas, favorisent même le retour d’espèces disparues. C’est un peu comme un refuge pour la vie marine. En 2020, seulement 7,6 % des océans étaient couverts par des ZMP, alors qu'un objectif de 30 % est visé d'ici 2030.

Une autre approche est l’aquaculture durable. L’élevage de poissons peut être fait de manière à réduire l’impact environnemental, comme l’intégration de cultures maritimes et de poissons dans des systèmes aquaponiques. Cela diminue la nécessité de nourriture sauvage et aide à maintenir l’équilibre des écosystèmes.

Et n’oublions pas l’importance de la sensibilisation des pêcheurs et des consommateurs. En leur fournissant des informations sur les produits de la mer durables, on stimule la demande pour des pratiques respectueuses des écosystèmes. Les étiquettes qui identifient le mode de pêche ou d'élevage responsable aident à orienter les choix des consommateurs vers des options plus éthiques.

Il est aussi essentiel d’investir dans la recherche scientifique pour mieux comprendre l'impact de l'acidification et les meilleures façons de préserver les ressources marines. Cela inclut des études sur l'adaptation des espèces marines face aux changements climatiques. Une bonne connaissance scientifique permettra de prendre des décisions éclairées pour protéger nos océans.

En somme, chaque petite action compte. Que ce soit une politique gouvernementale, un engagement d'entreprise ou un choix de consommateur, tous peuvent contribuer à une gestion durable des ressources marines. Si on veut vraiment inverser la tendance, il va falloir agir ensemble.

Réglementation et protection des écosystèmes

La réglementation joue un rôle crucial dans la protection des écosystèmes marins face à l'acidification des océans. Les gouvernements et organisations internationales doivent établir des lois et des normes pour réduire les émissions de CO2. Par exemple, l'Accord de Paris engage les pays à limiter l'augmentation de la température mondiale et à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. En appliquant ces engagements, on diminue indirectement l'acidification des océans.

La création d'aires marines protégées (AMP) est une autre mesure efficace. Ces zones permettent de préserver la biodiversité et de renforcer la résilience des écosystèmes marins. Depuis 2019, environ 7,65 % des océans sont sous protection, mais le rythme d’établissement de nouvelles AMP doit accélérer.

Les réglementations sur les pratiques de pêche sont tout aussi essentielles. Des quotas durables et des techniques de pêche sélectives aident à maintenir les populations de poissons et à préserver les habitats marins. L’Union européenne a déjà mis en place la politique commune de la pêche (PCP), qui vise une exploitation durable des ressources maritimes.

Il est également important de protéger les coraux, qui sont particulièrement vulnérables à l'acidification. Des initiatives, comme la restauration des récifs coralliens, ont vu le jour pour soutenir ces écosystèmes clés. Les lois interdisant certaines pratiques destructrices, comme le dynamitage de corail, sont un pas dans la bonne direction.

Enfin, la réglementation transcende les limites nationales. La coopération régionale et internationale est essentielle pour adresser une problématique aussi complexe. Les protocoles mondiaux qui rassemblent différents pays autour d’objectifs communs sont nécessaires pour assurer une protection optimale des océans. Sans actions concrètes et coordonnées, l’avenir de nos mers et océans est en jeu.

100 mètres

La profondeur moyenne des zones mortes déjà touchées par l'acidification des océans, présentant des risques pour la biodiversité marine.

70% de diminution

La diminution estimée des populations de certaines espèces de plancton en raison de l'acidification des océans, impactant la chaîne alimentaire marine.

5 milliards de tonnes

La quantité de CO2 absorbée par les océans chaque année, contribuant ainsi à l'acidification des eaux.

30% de diminution

La diminution attendue des récifs coralliens d'ici 2050 en raison de l'acidification des océans, menaçant la biodiversité marine.

Surveillance de l'acidification des océans
Méthodes de surveillance Principaux indicateurs à surveiller Périodicité des relevés Exemples d'organismes suivis
Capteurs chimiques pH, niveau de CO2 dissous Continu, quotidien à mensuel Plancton, coraux, mollusques
Observations par satellites Concentration de chlorophylle, température de surface Quotidien à annuel Algue, phytoplancton, zones côtières
Mesures in situ Concentration de carbonate, salinité Hebdomadaire à annuel Éponges, coraux mous, poissons
Interventions pour contrer l'acidification
Stratégies Méthodes Exemples Impact attendu
Réduction des émissions de CO2 Transition vers les énergies renouvelables, séquestration du CO2 Installation de parcs éoliens offshore, captage et stockage du CO2 Diminution de l'acidification et des effets sur les organismes marins
Restauration des écosystèmes marins Réhabilitation des mangroves, création de zones marines protégées Replantation d'herbiers marins, régénération des récifs coralliens Amélioration de la résilience des écosystèmes et des espèces marines
Technologies d'atténuation Alcalinisation artificielle, bio-ingénierie marine Injection d'alcali, développement d'organismes marins tolérants Neutralisation de l'acidité et préservation des habitats marins
Actions à l'échelle locale Protection des zones côtières, promotion de pratiques durables Nettoyage des littoraux, sensibilisation des communautés locales Conservation des écosystèmes côtiers et préservation de la biodiversité marine

Technologies et innovations pour contrer l'acidification

L'acidification des océans est un vrai défi, mais il y a des technologies et des innovations qui peuvent aider à soulager un peu la situation. Par exemple, certaines recherches se concentrent sur le captage du CO2 à grande échelle. Ces systèmes, épaulés par les progrès en chimie et en ingénierie, cherchent à extraire le dioxyde de carbone directement de l'air pour réduire la quantité qui finit dans nos océans.

Ensuite, on trouve les bio-additifs marins. Ces solutions, qui peuvent inclure certaines algues ou coquillages, ont la capacité de réguler le pH des eaux. En plus, elles peuvent même renforcer la croissance des coraux. Pas mal, non ?

N'oublions pas non plus les progrès en monitoring. Avec des drones, des capteurs et des satellites, on peut maintenant surveiller l’acidification des océans d'une manière très précise. Ça permet de détecter les changements plus tôt et d’ajuster nos stratégies en conséquence.

Et puis, il y a des initiatives de restauration des écosystèmes. La plantation de coraux et la réhabilitation des habitats côtiers peuvent aider à renforcer la résilience des écosystèmes face à l’acidification.

Pour finir, la collaboration entre scientifiques, entreprises et gouvernements est cruciale. Une approche collective peut vraiment booster l’innovation et générer des résultats concrets. En gros, il y a de l'espoir, et grâce aux nouvelles technologies, on peut vraiment commencer à voir le bout du tunnel !

La sensibilisation et l'éducation

La sensibilisation et l'éducation sont essentielles pour lutter contre l'acidification des océans. Les scientifiques s’accordent à dire qu’une bonne compréhension du problème peut mobiliser le grand public. D'abord, il est crucial de communiquer sur les causes de l'acidification. Si les gens réalisent que leurs comportements quotidiens, comme l’utilisation excessive d'énergies fossiles, ont un impact, ils seront plus enclins à changer.

Les campagnes de sensibilisation jouent un rôle clé. Des initiatives locales, des programmes scolaires et des projets artistiques peuvent rendre le sujet plus accessible. Les jeunes, par exemple, sont de véritables ambassadeurs de la cause. En les informant sur l’acidification, on crée une génération consciente et pro-active.

L'éducation, c’est aussi apprendre à s'engager. Des ateliers, des conférences et des webinaires peuvent donner aux participants les outils nécessaires pour agir. La formation des pêcheurs et des professionnels du tourisme est capitale, car ce sont eux qui sont directement touchés.

Finalement, l’histoire montre que la mobilisation collective peut engendrer des changements positifs. De simples gestes, comme réduire son utilisation de plastique ou choisir des produits locaux, peuvent faire la différence. Plus on est nombreux à agir, plus l’impact est fort. D’où l'importance d’informer, d’éduquer et de rassembler. Voilà le chemin vers un avenir plus durable pour nos océans.

Conclusion

L'acidification des océans est un véritable défi qui affecte non seulement la vie marine, mais aussi notre quotidien. Les chiffres ne mentent pas : d'ici la fin du siècle, les océans pourraient être jusqu'à 150 % plus acides. Ça fait réfléchir, non ? Les conséquences sur les coraux, les coques et les chaînes alimentaires marines sont alarmantes.

Les impacts touchent aussi les secteurs que nous chérissons, comme la pêche, essentielle pour la sécurité alimentaire. Sans parler du tourisme côtier, qui attire des millions chaque année. La beauté des paysages marins et la biodiversité que nous aimons tant risquent d'en pâtir.

Mais tout espoir n'est pas perdu. En adoptant des mesures simples et efficaces, comme la gestion durable des ressources, on peut faire une différence. La sensibilisation est essentielle. Chaque geste compte. Informons-nous, agissons et protégeons nos océans, car ce qui est en jeu, c'est notre futur et celui des générations à venir. Entreprendre des actions dès maintenant pourrait nous éviter de devoir faire face à des conséquences catastrophiques demain.

Foire aux questions (FAQ)

L'acidification des océans est principalement causée par l'absorption par les océans du dioxyde de carbone (CO2) émis par les activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles.

L'acidification des océans affecte de nombreuses espèces marines, en particulier celles qui forment des coquilles ou des squelettes calcaires, telles que les coraux, les mollusques et les organismes planctoniques.

Pour atténuer l'acidification des océans, il est essentiel de réduire les émissions de CO2 en transitionnant vers des énergies renouvelables et des technologies moins émettrices, ainsi qu'en protégeant et restaurant les écosystèmes marins.

L'acidification actuelle des océans est à un niveau sans précédent depuis 14 millions d'années, avec des taux d'acidification environ 10 fois plus rapides que lors des dernières décennies.

Oui, les individus peuvent agir en réduisant leur empreinte carbone, en favorisant une consommation durable et en soutenant les initiatives de conservation marine.

Pollution : Pollution de l'Eau

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