Les questions d’environnement et de durabilité ne sont plus des sujets abstraits réservés aux débats scientifiques. Aujourd’hui, elles touchent tout le monde. Du réchauffement climatique à la perte massive d’espèces, ces défis exigent de vrais spécialistes capables d'agir concrètement sur le terrain. La bonne nouvelle ? Plein de métiers existent justement pour s’attaquer directement à ces problèmes : scientifiques, ingénieurs, spécialistes en conservation... toute une panoplie d'experts qui s’engagent à préserver notre planète.
Les métiers dédiés à la protection de l'environnement sont hyper variés et combinent souvent passion pour la nature et rigueur scientifique. On trouve d’abord les pros de la recherche, comme les écologues, qui étudient les interactions des organismes avec leur milieu, ou encore les climatologues, experts en changement climatique. Ils collectent des données, analysent les phénomènes complexes et apportent des réponses claires aux décideurs politiques (ou au grand public comme toi et moi).
Mais la science environnementale, ce n’est pas que du travail en labo ou sur le terrain. Ce sont aussi des dizaines de jobs très techniques et pratiques, comme ceux dans l’ingénierie environnementale. Ces spécialistes, ingénieux par nature, inventent de nouvelles méthodes pour gérer les déchets, purifier l’eau ou même créer des bâtiments écologiques. Leur défi quotidien, c'est innover pour diminuer notre impact sur la planète.
Enfin il y a ceux qu’on pourrait appeler les protecteurs directs du vivant : ceux dont l'objectif premier est la biodiversité. Zoologistes protégeant les espèces en voie d’extinction, gardes techniciens surveillant les réserves naturelles ou gestionnaires de parcs nationaux cherchant à concilier visites et préservation : tous ont à cœur le respect et l’équilibre des espèces et des écosystèmes.
Ces métiers ont du sens, pas seulement parce qu’ils sont passionnants, mais parce qu’ils offrent une vraie chance de changer les choses. Ils nous rappellent aussi qu’un avenir durable est possible à condition que chacun y participe à sa façon. Alors, prêt à découvrir comment des pros passionnés utilisent la science pour sauver la planète ? C'est parti !
Le pourcentage de la population mondiale qui dépend de la génération d'énergie à base de la biomasse pour la cuisine, chauffage et éclairage.
La quantité de plastique déversée dans les océans chaque année, menaçant la vie marine et les écosystèmes marins.
Le niveau record atteint en 2019 de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère terrestre.
La part des terres émergées recouverte par les activités humaines, mettant ainsi en péril de nombreuses espèces et écosystèmes.
Un écologue ne se contente pas juste d'observer les plantes et les animaux, il analyse surtout comment ils interagissent entre eux et avec leur environnement. Côté concret, il évalue par exemple comment la réintroduction du loup affecte la biodiversité locale, en mesurant son impact sur les populations de cerfs, sur les plantes qu'ils consomment, et même sur la santé des cours d'eau autour. Pour ça, il collecte des données terrain précises (comptages directs, utilisation de caméras-pièges, prélèvements) et les traite via des logiciels spécialisés comme GIS (Système d'Information Géographique) pour cartographier les résultats. Certains écologues travaillent aussi sur l'aménagement urbain durable, comme à Lyon où des corridors écologiques sont aménagés spécialement pour connecter les espaces verts urbains et favoriser le déplacement naturel des espèces. Ce métier ne se passe pas uniquement dehors : une bonne partie consiste à rédiger des rapports techniques compréhensibles pour aider les décideurs politiques ou acteurs privés à prendre des mesures efficaces de préservation ou de restauration écologique (par exemple recréer des zones humides pour réguler les crues). Niveau études, une formation poussée en écologie associée à des connaissances en outils statistiques et informatiques est essentielle pour percer réellement dans ce domaine.
Un biologiste de la conservation bosse sur le terrain et en labo pour comprendre comment préserver les espèces et leurs habitats. C'est du concret : études génétiques pour éviter la consanguinité dans les petites populations comme celle des lynx ibériques, ou poses de balises GPS sur les oiseaux migrateurs pour repérer leurs trajets et protéger leurs haltes importantes. Il fixe des priorités, repère les zones sensibles et conseille sur les actions à mener. Par exemple, il peut collaborer avec des agriculteurs pour adapter leurs pratiques afin de favoriser la biodiversité locale. Pour se lancer dans ce domaine, mieux vaut être à l’aise avec les données statistiques, les technologies de monitoring (pièges photographiques, drones) et aimer travailler dehors sur le terrain. Formation idéale : master en écologie ou gestion de la biodiversité, stages de terrain en prime.
Le job d'un climatologue, c'est avant tout d'étudier les changements climatiques en analysant plein de data (satellites, relevés météo, carottes glaciaires). En gros, ils essaient de percer les secrets du climat pour prévoir les évolutions à venir et mesurer l'impact que ça aura concrètement sur nos vies. Par exemple, Valérie Masson-Delmotte, climatologue membre du GIEC, explique comment la hausse d'1,5°C pourrait déjà multiplier les canicules et déstabiliser nos écosystèmes d'ici 2050. Leur boulot sert directement aux décideurs politiques : grâce à leurs projections, on sait exactement quelles régions seront les plus touchées par la sécheresse ou la montée des eaux. Leurs résultats permettent d'anticiper où investir en priorité, comme le développement de villes plus résistantes aux vagues de chaleur ou de protections côtières renforcées. Pour bosser là-dedans, avoir une spécialisation en physique de l'atmosphère ou en analyse des données est un gros plus. Ah, puis parler anglais est indispensable, toute la communauté scientifique bosse en anglais dans ce domaine !
Un météorologue environnementaliste, c'est celui qui regarde plus loin que les nuages et les précipitations du jour. Son truc à lui, c'est d'étudier comment la météo joue sur la qualité de l'air, la dispersion des polluants et les risques naturels liés au climat. Par exemple, il peut prévoir où se dirigera un panache de fumée en cas d'incendie de forêt, comme celui des Landes en 2022, ou déterminer la façon dont les conditions météo aggravent un épisode de pollution de l'air comme à Paris lors des pics de particules fines.
Sur le terrain, il utilise des outils spécialisés : stations météo mobiles, capteurs qui récoltent des données hyper précises sur température, humidité, vitesse du vent… Il se sert aussi de modèles numériques sophistiqués qui simulent en temps réel comment les polluants voyagent dans l'atmosphère selon différents scénarios météo.
Au final, ses analyses servent à prévenir les autorités locales et à prendre des décisions rapides comme fermer temporairement certaines routes ou alerter la population exposée. Le but ? Réduire les impacts sur la santé et éviter les dégâts environnementaux graves. Un boulot où chaque prévision compte vraiment.
Un hydrogéologue, typiquement, évalue comment l'eau souterraine se déplace sous la surface. Mais en réalité, cela va beaucoup plus loin que ça : ces experts identifient précisément où se situent les nappes phréatiques, ils regardent dans quel état elles sont, leurs niveaux de pollution éventuels, puis conseillent directement les collectivités, industriels ou agriculteurs sur comment gérer ces ressources.
Si tu veux du concret, quand on doit implanter une décharge, créer une nouvelle exploitation agricole intensive ou développer un quartier d'habitation, l'hydrogéologue intervient pour mesurer les risques de contamination des réserves d'eau souterraines et propose des recommandations comme la meilleure localisation pour protéger les nappes phréatiques. Il aide aussi à réparer les dégâts : par exemple, après une contamination des sols par une fuite de produits chimiques industriels, l'hydrogéologue propose des plans pour stopper la pollution, assainir l'eau contaminée, voire réhabiliter complètement le site.
Un hydrogéologue bosse aussi dans des contextes urgents de stress hydrique, où ses analyses permettent de déterminer où il faut absolument creuser un puits pour garantir l'accès des populations à l'eau potable. On l'a vu plusieurs fois, notamment en Afrique subsaharienne ou encore en Asie centrale, où des équipes d'hydrogéologues ont permis à des communautés entières d'obtenir un accès digne et durable à l'eau.
L'expert forestier durable conseille les gestionnaires de forêts pour adopter des modèles de gestion responsable, conciliant économie locale et préservation de la biodiversité. Concrètement, il réalise des diagnostics terrain et utilise des outils de modélisation numérique pour étudier comment chaque arbre prélevé impactera l’écosystème à court et long terme. Il peut recommander par exemple d'introduire des méthodes de coupe moins invasives comme la coupe irrégulière, qui respecte mieux la diversité naturelle des espèces. Il intervient aussi directement auprès des entreprises labellisées PEFC ou FSC, en veillant à leur conformité avec ces certifications internationales strictes. Il accompagne enfin la mise en place de projets innovants, comme les initiatives de paiement pour services écosystémiques où des propriétaires forestiers reçoivent des aides financières s'ils gèrent leur forêt de façon responsable, préservant des services essentiels comme la captation du carbone ou la filtration naturelle de l'eau.
Métiers | Secteur d'activité | Salaire annuel moyen | Nombre d'emplois aux États-Unis |
---|---|---|---|
Écologiste | Recherche scientifique en environnement | 71 360 $ | 40 000 |
Climatologue | Recherche scientifique en environnement | 78 040 $ | 8 800 |
Ingénieur-e en environnement | Ingénierie environnementale | 88 860 $ | 55 000 |
Biologiste de la conservation | Conservation de la biodiversité | 63 420 $ | 21 000 |
Spécialiste en politique environnementale | Politique environnementale et de la durabilité | 69 600 $ | 18 200 |
Les pros de ce métier bossent concrètement sur la transformation des déchets en nouvelles ressources : au lieu d'enfouir ou brûler, tu valorises. Par exemple, transformer les boues des stations d'épuration en biogaz pour produire de l'énergie, comme le fait l'usine Aquapole à Grenoble, qui fournit jusqu’à 18 000 habitants en chauffage grâce à ça. Ou encore, récupérer des plastiques difficiles à recycler pour les réintroduire dans la fabrication de matériaux de construction (c'est ce que fait notamment l'entreprise française Le Pavé avec ses dalles inspirées du recyclage plastique).
Dans la pratique quotidienne, l'ingénieur repère les matières encore peu exploitées, monte des procédés efficaces pour leur valorisation et vérifie comment ça tient financièrement et écologiquement. Si cette partie-là est concrètement ton objectif professionnel, tu devrais sérieusement booster tes connaissances sur des domaines pointus comme la méthanisation, la gazéification ou encore la biodégradation enzymatique de plastiques (des recherches en plein boom actuellement). Avoir une vision claire des flux de déchets produits par les processus industriels aide aussi énormément à trouver comment les transformer en ressources rentables et écologiques.
Si tu cherches de l’impact direct, c'est typiquement le genre de métier où tu sautes du labo au terrain, avec des résultats concrets sur l’environnement. Pas de greenwashing ici, juste du réel.
Un spécialiste en réduction des déchets industriels travaille concrètement à identifier où se situe le gaspillage dans un processus de production. Il réalise souvent un diagnostic déchets pour détecter les points faibles des chaînes industrielles : surplus de matières premières, emballages non optimisés ou encore déchets dangereux inutiles.
Son travail peut mener à des économies spectaculaires, comme dans le secteur automobile où certains constructeurs ont réussi à réduire de 15 à 20 % la quantité de déchets générés simplement en retravaillant la découpe de leurs pièces et en réutilisant leurs chutes métalliques. Autre exemple concret : dans l'industrie agroalimentaire, ces spécialistes suggèrent souvent des solutions pour valoriser les biodéchets, comme transformer les restes organiques en compost, biogaz, voire en alimentation animale.
Concrètement, il conseille aussi les entreprises sur les outils pratiques, comme le recours à des emballages consignés, le choix de matières premières plus facilement recyclables ou réutilisables (éco-conception), et les accompagne dans la mise en place de démarches comme la certification ISO 14001, gage d'une gestion responsable des rejets industriels.
Enfin, il opère souvent un suivi chiffré précis, mesurant la performance environnementale de ses recommandations grâce à des indicateurs concrets comme les quantités recyclées ou les réductions d'achat de nouvelles matières premières. Ce métier aide directement les entreprises à concilier économies financières et gains environnementaux tangibles.
L'ingénieur en traitement des eaux usées est en première ligne pour gérer et améliorer nos systèmes d'assainissement. Concrètement, son boulot consiste à optimiser les procédés qui permettent de traiter les effluents domestiques et industriels pour qu'ils retournent dans la nature sans risques. Il teste et met en place des méthodes comme les filtres plantés de roseaux, idéals pour une épuration écologique, ou encore les biotechnologies innovantes utilisant des bactéries spéciales capables de "grignoter" efficacement les polluants.
Un exemple concret : à Marquette-lez-Lille, la station Ovilléo traite les eaux de toute la métropole grâce au concept de digestion anaérobie, qui permet de capturer le biogaz produit durant le traitement et même de l'utiliser pour alimenter l'usine elle-même. Résultat : elle couvre environ 94 % de ses propres besoins énergétiques grâce à ses déchets ! L'ingénieur est aussi là pour s’assurer qu'on récupère intelligemment les sous-produits, comme ces "boues" valorisées en agriculture comme engrais naturels.
Tu veux bosser là-dedans ? Sache qu'il faudra bien connaître les normes environnementales, maîtriser des techniques chimiques et biologiques, mais aussi avoir une bonne dose d'esprit pratique et innovant. On cherche aujourd’hui à consommer moins d’énergie et à être autonome en ressources, donc c'est un métier particulièrement stratégique dans les collectivités qui cherchent à être plus écoresponsables !
Un expert en qualité de l'air, c'est un peu le médecin de l'atmosphère. Son quotidien, c'est de mesurer les concentrations de polluants atmosphériques, comme les fameuses particules fines (PM2,5 et PM10), les oxydes d'azote (NOx) ou l'ozone, souvent critiqués pour leur impact sur la santé. Il utilise des stations d'analyse placées dans les rues, à proximité d'écoles ou d'usines, ou même directement embarquées sur des drones et véhicules pour cartographier la pollution.
Concrètement, il bosse sur des campagnes d'études dites de "micro-capteurs" pour identifier précisément les sources d'émissions contaminantes dans des lieux ciblés (trafic routier, chauffage au bois, industrie). Un exemple sympa : à Grenoble, une équipe d'experts a lancé une opération participative appelée Mobicit'air, où des habitants se promenaient avec des capteurs individuels, permettant de créer une carte collaborative de la qualité de l'air respiré au quotidien.
L'expert conseille aussi les collectivités locales pour aider à mettre en place des zones à faibles émissions (ZFE) capables de réduire les taux de pollution en centre-ville. Il propose des mesures simples et concrètes, comme des restrictions pour les véhicules polluants, des itinéraires spécifiques pour vélos ou des verdissements spécifiques avec plantations adaptées à l'absorption de polluants.
Son but ultime : réduire concrètement notre exposition quotidienne à des polluants dangereux pour protéger votre santé, la mienne, et celle de notre planète.
C’est le pro qui pilote le développement et la mise en place concrète des systèmes exploitant les énergies vertes, comme le solaire, l'éolien ou la biomasse. Sur le terrain, il optimise par exemple la configuration d'un parc solaire pour tirer un maximum d'énergie selon l'ensoleillement du coin, ou il adapte la hauteur et le modèle précis des éoliennes en fonction des particularités climatiques locales. Son job, c'est aussi de surveiller en temps réel les performances et anticiper les baisses de rendement. Ce métier demande aussi de connaître super bien les besoins locaux en énergie. Par exemple, l’île danoise de Samsø est devenue autonome à 100 % grâce à des ingénieurs spécialisés qui y ont installé des dizaines d’éoliennes et ont rendu possible l'utilisation mixte de chaleur renouvelable et de biocarburants locaux : résultat, aucun besoin d'importer du pétrole pour l’électricité ou le chauffage. Pratique, concret et impactant. Pour devenir ingénieur en énergies renouvelables, une formation en génie énergétique ou énergétique et environnement, complétée par des stages directs en entreprises comme Engie Green, EDF Renouvelables ou Akuo Energy, aide vraiment à se spécialiser sur le tas et à acquérir l’expertise technique recherchée.
Un concepteur en bâtiments écologiques imagine, dessine et développe des constructions durables qui consomment peu d'énergie et utilisent des ressources naturelles ou recyclées. Le concret, c'est de proposer des bâtiments à très faible impact environnemental, comme les maisons passives qui ne nécessitent quasiment aucun chauffage grâce à une excellente isolation et une orientation optimisée pour capter l'énergie solaire naturellement. Aussi, il travaille avec des matériaux innovants souvent locaux comme le chanvre, la paille, le bois traité écologiquement ou la terre crue. Par exemple, en France, l'écoquartier de Grenoble "De Bonne" a permis de diviser par trois la facture énergétique des habitants grâce à ces approches concrètes. Un bon concepteur doit bien collaborer avec tout le monde : habitants, ingénieurs, architectes et même des paysagistes, pour véritablement créer des espaces agréables à vivre et écologiques. Ce métier demande aussi une bonne maîtrise des nouvelles normes techniques comme le label français E+C- (Bâtiments à Énergie Positive & Réduction Carbone) qui aide à atteindre les objectifs français en matière de neutralité carbone vers 2050. Enfin, connaître les logiciels spécialisés (comme SketchUp couplé à l'extension Sefaira, ArchiCAD EcoDesigner Star ou Revit avec Insight) fait vraiment la différence pour anticiper précisément les performances écologiques d'un bâtiment dès la conception.
Le nombre de décès par an attribués à la pollution de l'air extérieur.
Le physicien français Joseph Fourier décrit pour la première fois l'effet de serre, ouvrant la porte à la climatologie moderne.
Publication du livre 'L'origine des espèces' par Charles Darwin, marquant le début de la compréhension moderne de l'évolution et de la biodiversité.
Rachel Carson publie 'Silent Spring', alertant le monde sur les dangers environnementaux liés aux produits chimiques, amorçant ainsi le mouvement écologique.
Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à Stockholm, premier sommet mondial sur les défis écologiques.
Publication du rapport Brundtland proposant officiellement le concept de développement durable au niveau international.
Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, signature des conventions sur le changement climatique (CCNUCC) et la biodiversité (CDB).
Protocole de Kyoto, premier accord mondial juridiquement contraignant pour lutter contre le changement climatique.
Signature de l'Accord de Paris sur le climat, engageant 196 pays à limiter le réchauffement mondial en dessous de 2°C, avec un idéal à 1,5°C.
Le zoologiste spécialisé en conservation n'est pas juste celui qui observe les animaux dans la nature : concrètement, c'est la personne qui étudie leurs comportements, déplacements et interactions, pour ensuite élaborer des stratégies pratiques de préservation. Il peut par exemple proposer des aménagements spécifiques pour la reproduction d'une espèce menacée, comme la création de zones humides protégées pour les amphibiens en déclin ou de tunnels sous les routes pour permettre aux animaux de traverser sans risque. Son rôle peut aussi être très concret : implanter des balises GPS sur des loups pour comprendre exactement leurs territoires et déplacements, puis adapter les zones protégées en fonction de ces données. Sur le terrain, il travaille souvent avec des collectivités locales, associations, collectivités territoriales ou ONG, leur apportant des solutions directement actionnables pour limiter les conflits homme-animal, restaurer des habitats ou stopper des espèces invasives nuisibles. Côté pratique, une grande partie du métier consiste aussi à sensibiliser, éduquer sur la biodiversité locale, expliquer au public pourquoi certaines pratiques (comme laisser son chat divaguer dans la nature) impactent fortement les espèces autour de chez soi.
Le responsable programmes espèces menacées coordonne concrètement les actions de conservation sur le terrain. Son boulot, c'est de diriger des projets visant des espèces précises, par exemple les programmes de sauvegarde du lynx boréal ou du gypaète barbu en France. Ce professionnel sélectionne les aires prioritaires d'action, pilote les suivis scientifiques, surveille les résultats des réintroductions et donne son feu vert sur les méthodes employées pour préserver ces espèces.
Il bosse souvent en lien étroit avec les administrations publiques, les associations locales et les chercheurs en écologie. Par exemple, pour la tortue d'Hermann dans le Var, il met en place les mesures anti-incendie, contrôle la densité des prédateurs invasifs et sensibilise les habitants du coin. Côté concret, il obtient des financements, comme ceux du programme européen LIFE, et assure derrière que tout est bien dépensé sur des actions utiles.
Pour réussir là-dedans, il faut une bonne combinaison d'expertise scientifique (biologie, écologie), de maîtrise des politiques environnementales, et aussi du feeling relationnel, parce qu'il va falloir négocier et fédérer pas mal de partenaires différents. Ce profil est en première ligne pour guider les choix techniques—par exemple décider si une réintroduction d'espèce est vraiment nécessaire et viable, ou s'il est mieux de restaurer l'habitat directement.
Au niveau international, on peut citer les responsables qui bossent sur la préservation du gorille des montagnes en Afrique de l'Est : réunir ressources financières, convaincre les politiques et impliquer les communautés locales pour diminuer le braconnage. Concrètement, ça donne parfois des programmes de tourisme alternatif, qui créent des revenus locaux tout en éloignant les braconniers.
Bref, ce métier demande de l'engagement, de la diplomatie, et une bonne capacité d'action sur des tâches super variées. Un vrai boulot utile pour ceux qui veulent avoir un impact clair sur la sauvegarde d'espèces en danger.
Ce métier consiste à gérer concrètement un parc naturel protégé ou une réserve naturelle, comme le Parc National des Calanques ou le Parc Naturel Régional du Vercors. Le responsable de parc naturel pilote la gestion écologique du site en décidant des zones à protéger en priorité, organise l'accueil maîtrisé du public et met en place des suivis scientifiques réguliers pour observer l'évolution des espèces et des écosystèmes. Dans les faits, il est souvent épaulé par une équipe pluridisciplinaire — scientifiques, techniciens spécialistes d’espèces précises, gardes forestiers — pour assurer la gestion écologique quotidienne. Une autre part concrète du métier, c’est la communication pour sensibiliser les visiteurs et les habitants du coin : par exemple avec des panneaux pédagogiques pour expliquer pourquoi le pâturage des moutons est important pour garder un paysage ouvert, ou comment préserver les terrains sensibles lors d'excursions pédestres. Protéger la biodiversité ne suffit pas, le gestionnaire doit aussi gérer l’équilibre délicat entre la préservation, les usages locaux (agriculture, forêt, tourisme…) et l’économie rurale environnante pour trouver des compromis où tout le monde y gagne. Les défis pratiques sont nombreux et quotidiens : par exemple coordonner un chantier écotouristique le moins impactant possible, vérifier les relevés d’espèces réalisés sur le terrain par les gardes techniciens, ou encore négocier avec les élus des aménagements urbains compatibles avec les enjeux écologiques du parc.
Le garde technicien d'espaces protégés, c'est clairement le gardien concret du vivant sur le terrain. Son quotidien varie du suivi écologique (comptage d’espèces, relevés botaniques) à la surveillance active pour prévenir le braconnage ou les dégradations environnementales. Côté concret, c’est lui qui pose des pièges photographiques pour traquer les déplacements d’animaux menacés, comme le lynx boréal dans le Jura ou les loups dans le Mercantour. Sur le terrain, c’est aussi lui qui restaure des habitats spécifiques : en Camargue, par exemple, il va gérer la montée artificielle de l’eau pour protéger des zones humides afin d’aider certaines espèces d’oiseaux nicheurs rares comme le héron pourpré.
En pratique, il bosse directement avec des techniciens scientifiques, leur transmet les observations du terrain pour que les études soient précises et fiables. En bonus, il réalise souvent l'accueil et la sensibilisation du public : visites guidées pédagogiques, animations auprès des scolaires, histoire de transmettre la passion et les enjeux concrets de la conservation. Les troupes de bouquetins du Parc National de la Vanoise, par exemple, sont mieux protégées grâce aux observations précises et régulières des gardes techniciens sur place.
Si tu penses à t'orienter vers ce métier, il faut absolument avoir une bonne condition physique, aimer passer du temps dehors, de jour comme (parfois) de nuit, et avoir des connaissances naturalistes solides, apprises de façon diplômante (type BTS en gestion et protection de la nature) ou directement sur le terrain en cumulant expériences et formations. Le permis de chasse peut être utile selon les postes, pour bien comprendre les enjeux locaux.
Les métiers de l'environnement offrent des perspectives salariales plutôt variées : tout dépend du niveau technique et des responsabilités. Par exemple, un jeune ingénieur environnemental débutant gagne en moyenne entre 2 300€ et 2 800€ brut par mois en France, tandis que les profils expérimentés dans certains domaines techniques ou de management peuvent atteindre 5 000€ bruts mensuels ou davantage.
Les employeurs recherchent le plus souvent des titulaires d'un diplôme universitaire en gestion des ressources naturelles, écologie, biologie, géosciences ou ingénierie environnementale. Des compétences complémentaires comme le SIG (systèmes d'information géographique) ou la gestion de projets constituent également un atout important.
Absolument. Des métiers dans les organisations non gouvernementales internationales, les institutions intergouvernementales, les bureaux d'études environnementaux ou les multinationales investissant dans la durabilité peuvent vous permettre une carrière internationale. Avoir un bon niveau d'anglais et des compétences interculturelles sera néanmoins essentiel.
Le mieux est d'expérimenter à travers des stages, du bénévolat ou par des discussions avec des professionnels du domaine qui vous intéresse. Vous pouvez aussi consulter des fiches métiers détaillées et réfléchir à votre affinité personnelle avec les problématiques écologiques et votre envie d'agir pour l'environnement.
Oui, certains métiers dans le secteur environnemental sont accessibles sans diplôme universitaire, par exemple garde technicien d’espaces protégés, animateur environnement, agent de tri et valorisation des déchets, ou technicien en maintenance de systèmes d’énergies renouvelables. Ces métiers nécessitent souvent des formations courtes et spécialisées.
Les parcours peuvent varier selon le métier visé, mais généralement il est conseillé de suivre des formations universitaires ou des écoles spécialisées en écologie, biologie, ingénierie environnementale, sciences de la Terre ou gestion durable des ressources naturelles. Vous pouvez également envisager des formations professionnelles spécialisées.
Parmi les métiers les plus recherchés figurent notamment les ingénieurs en énergies renouvelables, les spécialistes en traitement des eaux, les experts en biodiversité et conservation, ainsi que les climatologues et spécialistes en gestion des déchets.
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Question 1/6