On aime tous se balader dans une rue, un parc ou une plage bien propre. Pourtant, quand on regarde autour de nous, nos villes ne sont pas toujours nickel. Les déchets traînent sur les trottoirs, dans les buissons ou pire : ils finissent dans les rivières et dans la mer. Ce n'est pas top pour les animaux, ni pour nous, et encore moins pour la planète. C'est là que l'éco-citoyenneté vient changer la donne.
L'idée, c'est simple : rassembler des gens autour d'un projet concret, genre nettoyer un espace public en ville. Ça s'appelle un nettoyage participatif, et c'est plutôt sympa parce que ça permet de faire bouger les choses directement. Nettement plus efficace que de râler tout seul dans son coin contre l'état de la rue en bas de chez toi.
Mais attention, organiser un événement de nettoyage participatif, c'est quand même du boulot. Entre trouver un lieu adapté, mobiliser les participants, gérer le matos et communiquer sur l'événement, on ne s'ennuie pas. Et la bonne nouvelle, c'est que ça marche souvent super bien : rencontres sympa, sensibilisation concrète, et espaces verts enfin propres et accueillants. Ça donne franchement envie de s'y mettre. Alors, envie de passer à l'action ? Voici comment faire concrètement.
En moyenne, 15 tonnes de déchets sont collectées lors d'une journée de nettoyage participatif dans une grande ville.
80% des déchets marins proviennent de l'activité humaine, dont une grande partie est susceptible d'être ramassée lors d'une action de nettoyage participatif.
Un groupe de 10 à 15 personnes est capable de nettoyer environ 500 mètres carrés d'espace public en une heure.
En moyenne, une personne passe 3 heures par semaine à utiliser et jeter des objets plastiques, ce qui représente un potentiel de déchets collectés lors d'un nettoyage participatif.
L'éco-citoyenneté, c'est un peu comme être un citoyen classique mais en mode responsable : tu prends conscience de l'impact de tes choix quotidiens sur l'environnement et la société. Ça veut dire adopter des comportements qui font attention à la planète, comme trier tes déchets, réduire la consommation d'eau et d'énergie, choisir de se déplacer à pied, en vélo ou en transports en commun plutôt qu'en voiture. Mais c'est pas juste chez toi ; c'est aussi agir collectivement, participer à des actions locales, sensibiliser ton entourage et encourager les autres à changer leurs habitudes pour protéger la nature. C'est une façon active d'être impliqué dans la vie de ta communauté en respectant la planète et ses ressources.
Étape | Description | Acteurs impliqués | Matériel nécessaire |
---|---|---|---|
1. Planification | Définir le lieu, la date et les objectifs du nettoyage. | Associations, collectif de citoyens, municipalité | Calendrier, cartes du lieu, supports de communication |
2. Mobilisation | Promouvoir l'événement et recruter des bénévoles. | Écoles, entreprises, résidents locaux | Affiches, réseaux sociaux, bouche à oreille |
3. Action | Nettoyage proprement dit des espaces sélectionnés. | Volontaires, partenaires locaux | Gants, sacs poubelle, pinces de ramassage |
4. Sensibilisation | Mener des activités éducatives sur l'importance de la propreté urbaine. | Éducateurs, experts environnementaux | Matériel pédagogique, ateliers, dépliants |
Organiser régulièrement des nettoyages collectifs permet de réduire directement la quantité de déchets plastiques et chimiques qui polluent nos sols et nos cours d'eau. Ça évite par exemple que des métaux lourds comme le plomb ou le mercure s'infiltrent durablement dans les nappes phréatiques. Retirer les mégots de cigarettes—un seul contaminant jusqu'à 500 litres d'eau à cause des substances toxiques qu'il contient—préserve la vie aquatique locale. Moins de déchets au sol signifie aussi moins de pollution microplastique, parce que beaucoup d'objets abandonnés finissent par se fragmenter en millions de minuscules particules quasiment impossibles à ramasser ensuite. Une étude menée par l'association Surfrider Europe montre d'ailleurs qu'un gobelet en plastique peut mettre jusqu'à 50 ans à se décomposer complètement dans la nature. Ce genre d'action participative fait comprendre concrètement aux participants que chaque déchet ramassé, c'est potentiellement une catastrophe écologique évitée un peu plus loin—et ça motive à agir mieux au quotidien.
Participer ensemble à un nettoyage d'espaces publics, c'est plus qu'un simple ramassage de déchets. On crée une action collective, on se sent utile. Les gens discutent facilement quand ils sont occupés sur une même tâche. Une personne qui tient un sac poubelle, une autre qui ramasse les déchets au sol : collaboration immédiate, échanges spontanés.
Ces moments partagés, sans rapport avec le boulot ou la famille, tissent naturellement des liens nouveaux, parfois improbables. Des retraités parlent avec des ados du quartier, des voisins se découvrent enfin après des années à s'ignorer. D'ailleurs, certaines villes françaises, comme Lille ou Bordeaux, rapportent que les nettoyages participatifs organisés par des citoyens renforcent vraiment les relations de voisinage et baissent même les petits conflits locaux.
Des enquêtes montrent aussi qu'après un événement de ce type, environ un participant sur deux garde contact avec des personnes rencontrées pendant le nettoyage (enquête ADEME, 2018). Ça va plus loin : des petits groupes se forment parfois ensuite pour monter d'autres projets ensemble, du jardin partagé au recyclage solidaire. Ce genre d'actions facilite l'intégration sociale aussi, en donnant à chacun une occasion d'être utile dans un but commun.
Lorsqu'un habitant participe directement au nettoyage d'un espace public, il comprend mieux l'importance de son propre comportement. Ramasser soi-même les déchets, ça parle immédiatement plus fort qu'une campagne de pub ou une affiche municipale. Selon l'ADEME, la sensibilisation directe par l'action multiplie par trois les chances qu'une personne adopte durablement des bons gestes dans son quotidien. Un participant qui découvre, par exemple, la quantité réelle de mégots jetés au sol (1 mégot pollue jusqu'à 500 litres d'eau potable), sera plus attentif ensuite à son propre comportement, voire deviendra ambassadeur auprès de ses proches. On appelle cela la pédagogie par l'exemple. Un événement participatif peut aussi intégrer des ateliers courts : tri et recyclage, durée de vie des déchets, démonstrations sur l'impact en milieu urbain... L'observation concrète des conséquences facilite l'assimilation du message.
Environ 20% des déchets collectés lors des nettoyages participatifs sont des débris de plastique.
Création du ministère de l'Environnement en France marquant l'engagement national en faveur de la protection de l'environnement.
Publication du Rapport Brundtland introduisant mondialement le concept de développement durable et mettant en avant l'idée d'une responsabilité citoyenne envers l'environnement.
Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, événement majeur sensibilisant la communauté internationale aux enjeux environnementaux et sociétaux.
Création de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme, acteur majeur français mobilisant citoyens et décideurs autour d'actions éco-citoyennes concrètes.
Lancement officiel en France de l'opération 'Nettoyons la Nature', encourageant les citoyens au nettoyage participatif d'espaces publics chaque année.
Adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD) par l'ONU, incluant notamment l'objectif 'Villes et communautés durables', promouvant des actions de participation citoyenne active.
Première édition du World Cleanup Day mondial ayant permis la mobilisation de 18 millions de citoyens pour le nettoyage participatif de l'environnement.
La Convention citoyenne pour le climat en France soumet des propositions impliquant directement les citoyens dans la transition écologique, notamment suite aux préoccupations environnementales croissantes.
La clé, c'est d’élaborer des objectifs concrets et réalistes dès le départ : nombre de participants visés, quantité de déchets à ramasser (en kg ou nombre de sacs remplis), nombre exact de sites à nettoyer, ou encore le type précis de déchets ciblés (plastiques à usage unique, mégots, encombrants…). Fixer clairement ces cibles permet aussi de mieux communiquer après l'événement, en affichant clairement les résultats concrets obtenus par rapport aux objectifs fixés. L'idée, c'est que tout le monde comprenne exactement pourquoi il est là, histoire de se sentir utile et impliqué dès le départ. Cibler précisément permet aussi d'obtenir plus facilement du soutien : dire "On veut ramasser tous les mégots de ce parc pour protéger les oiseaux" convaincra mieux qu'un vague appel au respect de l’environnement. Pense à impliquer directement les futurs participants dans la définition de ces objectifs via un sondage rapide ou une consultation en ligne, ça les motivera bien plus.
Organiser un événement de nettoyage participatif coûte souvent un peu plus que prévu, donc mieux vaut anticiper clairement les frais. Pour être concret, prends en compte rapidement les frais de matériel (gants, sacs poubelles, pinces), la couverture d'assurance responsabilité civile et parfois même des frais d'autorisation municipale selon la ville. Pense aussi aux petits détails souvent oubliés, comme l'eau potable, les en-cas pour les participants ou l'impression de flyers et affiches pour faire ta pub.
Si tu vois que ton budget dépasse tes fonds disponibles, tourne-toi concrètement vers des structures locales. Par exemple, envisage un partenariat intelligent avec les commerces de ta ville. Beaucoup acceptent volontiers d'offrir matériel ou collation en échange d'une petite visibilité (logo sur les affiches ou les réseaux). Autre solution intéressante : la demande de subvention municipale. Certaines municipalités aiment financer ce genre d'opération citoyenne, il suffit souvent de constituer un petit dossier simple à remplir. Et si tu cherches d'autres options, des fondations et associations en écologie proposent régulièrement des financements complémentaires. Pour ça, contacte-les bien en amont (au moins 3 à 4 mois avant ton événement), crois-moi, ça fonctionne régulièrement.
Le saviez-vous ?
La loi française prévoit une amende pouvant atteindre 135 € en cas de dépôt ou d'abandon de déchets sur la voie publique. Participer à des nettoyages participatifs aide à sensibiliser chacun sur les comportements responsables à adopter.
Un mégot de cigarette jeté par terre met en moyenne 12 ans à se décomposer complètement, tout en polluant jusqu'à 500 litres d'eau à lui seul.
Selon une étude réalisée par l'association Surfrider Foundation Europe, environ 80% des déchets retrouvés dans les océans proviennent initialement de déchets abandonnés en milieu urbain qui sont emportés par les eaux de pluie.
La participation régulière à des événements de nettoyage participatif des espaces publics en ville permet de réduire de manière significative les coûts municipaux liés à la propreté urbaine, parfois jusqu'à 20% par an.
Repère les endroits précis où les déchets s'accumulent souvent : berges de rivières, espaces verts fréquentés, sorties d'école ou encore parkings abandonnés. Priorise les sites à fort impact, ceux qui sont visibles ou où les déchets risquent vraiment de polluer les cours d'eau ou d'affecter la faune locale. Exemple concret : une zone près d'un marché où emballages plastiques et papiers s'entassent régulièrement après les jours de vente. Pense aussi à choisir des lieux accessibles facilement à pied ou en transports en commun, pour faciliter la vie aux participants. Prends en compte les aspects pratiques comme la sécurité, notamment en évitant des zones dangereuses (présence de trafic intense, pentes abruptes, terrains instables). Avant décision définitive, fais un repérage rapide sur place pour vérifier par toi-même le degré réel de saleté du lieu et prévoir le matériel adéquat (ex : prévoir des pinces longues si le terrain est très pentu ou difficilement accessible). Enfin, n'oublie pas que des collectivités locales tiennent parfois déjà une liste actualisée des points noirs à nettoyer en priorité, donc un coup de fil aux services techniques municipaux peut considérablement te simplifier la tâche.
Selon les villes, tu peux avoir besoin d'un tas de paperasses pour lancer ton nettoyage citoyen. Première étape concrete : rapproche-toi du service environnement, propreté ou voirie de ta mairie. Généralement, il faut remplir un formulaire spécifique (parfois dispo directement sur le site web de la municipalité), indiquant les lieux choisis, date, horaires, nombre estimé de participants, etc. Certaines villes comme Paris ou Lyon proposent même des plateformes en ligne pour simplifier ces démarches.
Si ton action doit bloquer temporairement une rue ou un espace public fréquenté, pense à décrocher au préalable une autorisation d'occupation temporaire du domaine public. Il est recommandé de s'y prendre au moins 1 mois à l'avance, car les délais de réponse peuvent devenir longs selon les communes.
En plus, phénomène auquel on pense moins : s'il y a collecte importante de déchets, il faudra souvent une autorisation d’intervention des services municipaux pour venir récupérer le gros tas à la fin. Certaines villes, comme Bordeaux ou Nantes, ont déjà passé des conventions avec des associations locales, ce qui facilite grandement les choses, alors renseigne-toi là-dessus avant de démarrer.
Cible d'abord les associations locales (sportives, environnementales, culturelles) : elles mobilisent facilement leurs membres. Pense aux étudiants : ils aiment ces actions concrètes pour l'environnement, rapproche-toi des BDE ou assos étudiantes. Intègre les familles avec enfants : propose une section spéciale animation ou jeu éducatif pour motiver les parents. N'oublie pas les entreprises locales sensibles à la RSE : elles peuvent inciter leurs salariés à participer et même sponsoriser l'événement. Enfin, sollicite les écoles primaires et collèges pour toucher les jeunes générations, toujours partantes et motivées par les profs pour vivre une expérience écologique concrète.
Pense à organiser un concours photo sur Instagram ou Facebook : la meilleure image prise lors de l'événement reçoit un petit cadeau offert par un commerçant local (ça motive tout le quartier à bouger !).
Mets en avant un défi collectif du style "Objectif Zéro Déchet" : annoncer clairement à la communauté le poids de déchets que l'on veut ramasser, ça donne un vrai sentiment de challenge. Affiche l'objectif clairement sur l'événement Facebook et les réseaux sociaux, puis fais des mises à jour live le jour même pour maintenir les participants motivés.
Associe-toi avec un personnage local apprécié : l'engagement d'un influenceur local, d'un sportif connu dans la commune ou d'un artiste peut sérieusement booster l'intérêt.
Utilise le principe du "bonus citoyen" : propose une petite récompense comme une entrée gratuite à la piscine municipale ou un tarif réduit pour une activité culturelle locale pour tous les participants inscrits. Les gens adorent les gestes sympas en échange de leur temps.
Prépare des animations sympas pour attirer les familles : organise des jeux éducatifs pour enfants en marge de l'opération afin de permettre la participation des familles avec enfants. Une petite chasse au trésor sur le thème de l'environnement, ça passe toujours super bien !
Enfin, n'oublie pas de prévoir un moment convivial après la collecte (petit goûter, musique, échange détendu). Cela contribue à fidéliser les participants, qui auront envie de revenir la prochaine fois.
Gants de protection : prends des gants anti-coupure réutilisables plutôt que des jetables fins. Ils protègent mieux contre les déchets pointus (verre, métal) et durent plus longtemps. Pour les petits budgets, tu peux en récupérer auprès des services techniques municipaux ou les louer par lots via des associations locales spécialisées.
Sacs poubelle : opte pour différentes couleurs de sacs afin de faciliter le tri : par exemple, noir pour les déchets non recyclables, jaune pour plastique et emballages, vert pour le verre. Pense aussi aux grands sacs réutilisables en toile épaisse à poignée, super pratiques pour des déchets encombrants ou lourds (plastiques épais, petites ferrailles).
Pinces à déchets : tu peux louer ou emprunter des pinces ramasse-déchets auprès des collectivités ou d'organismes spécialisés afin de limiter frais et gaspillage. Choisis des pinces assez longues (au moins 80 cm) pour économiser ton dos ! Certaines assos locales (comme Surfrider Foundation en bord de mer ou Nettoyons Lyon en ville) peuvent même te prêter gratos tout le matériel nécessaire pour ta journée.
Contacte directement ta mairie ou les associations locales comme Surfrider Foundation, ou encore World Cleanup Day : elles ont souvent du matériel prêté gratuitement comme des sacs biodégradables, pinces à déchets ou gants réutilisables. Essaie aussi de voir avec les services techniques de ta commune : ils peuvent parfois prêter gratuitement du matériel de sécurité (gilets réfléchissants, signalétiques). Les grands magasins spécialisés en bricolage ou jardinage du coin (Leroy Merlin, Castorama...) sont parfois partants pour un partenariat matériel ponctuel, surtout si tu valorises leur soutien sur ton événement ou sur les réseaux sociaux. Demande-leur franchement, ça ne coûte rien. Pense aussi aux entreprises locales impliquées dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) : elles adorent sponsoriser ce type d'événements éco-citoyens contre un peu de visibilité. Prends rendez-vous, présente-leur clairement ton projet, et négocie au moins un partenariat matériel ou logistique.
Pense à afficher dans des endroits très fréquentés comme les entrées de métro, les marchés ou les devantures de commerces de proximité (boulangeries, épiceries bio, commerces zéro déchet, centres sociaux) en demandant l'autorisation préalable. Imprime sur du papier recyclé avec une encre végétale, c’est toujours mieux niveau cohérence avec l'opération. Un bon plan aussi : contacter directement les petits commerçants qui soutiennent les démarches environnementales, certains acceptent volontiers d’afficher dans leurs vitrines ou à la caisse. Fais des affiches claires, simples, et qui attirent l'œil immédiatement : peu de texte, une image impactante, et surtout le lieu, la date et l'heure bien en évidence. Mets aussi un contact facile à joindre (numéro, mail ou QR code vers un formulaire d'inscription). N'oublie pas les panneaux d'affichage municipaux gratuits : les mairies proposent souvent quelques emplacements réservés aux associations ou initiatives citoyennes—vérifie juste les dates lors de la réservation. Pour les relais locaux, identifie quelques leaders d'opinion dans ton quartier (responsables associatifs, responsables scolaires, commerçants influents) pour qu'ils diffusent l'info dans leurs propres réseaux en parlant de vive voix, le bouche à oreille marche toujours bien.
Pour toucher efficacement les journalistes locaux, commence par identifier les bons contacts : appelle directement les rédactions pour récupérer le mail ou le téléphone des correspondants spécialisés en environnement ou en actualités locales. Envoie un communiqué de presse court, clair et accrocheur environ deux semaines avant le jour J. Pas besoin de faire compliqué, juste le quoi, quand, où, pourquoi. Accompagne ton communiqué de quelques images ou photos marquantes : ça attire toujours l'œil d'un journaliste ! Tente aussi de proposer des formats intéressants : les radios adorent les témoignages ou les ambiances sonores, et les télés cherchent généralement des images de terrain dynamiques. Pense à des médias moins classiques comme les webradios ou podcasts locaux, ils ont souvent une communauté fidèle. Relance gentiment au téléphone quelques jours après, sans insister lourdement. Propose-leur de venir directement sur place ou de réaliser une courte interview avant l'événement pour un reportage anticipé. Si possible, prévois un référent médias dédié le jour même, c'est rassurant pour eux. Reste toujours réactif et accessible pour répondre facilement aux questions : on oublie souvent que les journalistes locaux travaillent souvent dans l'urgence, leur facilité la tâche augmente tes chances d'avoir une bonne couverture médiatique.
Dans les grandes villes, il est possible de mobiliser jusqu'à 1000 personnes pour une action de nettoyage participatif lors d'un événement fédérateur.
Chaque participant à un nettoyage participatif peut collecter en moyenne 5 kilogrammes de déchets pendant l'événement.
En France, les déchets plastiques mettent en moyenne 60 jours à se désintégrer en eau douce, mais beaucoup plus longtemps dans les espaces publics.
Chaque année, environ 7 milliards de mégots de cigarettes sont jetés dans les rues des villes françaises, ce qui rend leur collecte lors d'actions de nettoyage participatif indispensable.
Le coût moyen pour organiser un nettoyage participatif dans une ville de taille moyenne s'élève à environ 200 euros, principalement pour l'achat de matériel et la communication de l'événement.
Étape | Action | Ressources nécessaires | Conseil clé |
---|---|---|---|
1. Planification | Choix du lieu et de la date | - Calendrier des événements locaux - Carte de la ville - Plateforme de communication |
Coordonnez avec les services municipaux pour éviter les conflits d'événements. |
2. Communication | Mobilisation des bénévoles | - Affiches - Réseaux sociaux - Flyers |
Utilisez des méthodes de communication variées pour atteindre un large public. |
3. Logistique | Préparation du matériel | - Gants de protection - Sacs poubelle - Pinces ramasse-déchets |
Assurez-vous d'avoir suffisamment de matériel pour tous les participants. |
4. Action | Nettoyage et tri des déchets | - Bennes à ordures - Poubelles de tri sélectif |
Encouragez le tri et le recyclage des déchets collectés. |
Prépare une feuille d'émargement simple et claire : nom, prénom, e-mail, numéro de téléphone (facultatif mais pratique). Utilise un QR code affiché à l'entrée pour faciliter une inscription numérique via Google Forms ou Typeform — super rapide et ça évite les files d'attente. Prévois quelqu'un à l'accueil pour accueillir les gens, leur expliquer pourquoi ils signent (ça sert au suivi du nombre réel de participants, à l'assurance en cas d'accident, et puis surtout à garder contact après l'action). Par exemple, après un nettoyage en juin dernier à Toulouse, les organisateurs ont réutilisé la liste d'émargement pour envoyer un petit bilan du poids total des déchets ramassés, avec des infos sur les prochains événements : simple et efficace !
Commence avec un bonjour sympa, sans en faire trop. Dis clairement pourquoi vous êtes là, genre "Aujourd'hui, on se mobilise concrètement pour rendre notre quartier plus propre et protéger notre environnement local.".
Précise deux-trois objectifs concrets histoire de canaliser les efforts : "On va nettoyer ensemble le parc et les berges pour faire disparaître au moins la moitié des déchets visibles. On vise aussi à sensibiliser les passants en installant quelques panneaux explicatifs.".
Balance ensuite une courte phrase motivante, genre "Chaque déchet ramassé aujourd'hui, c'est autant de pollution en moins pour les sols et rivières du coin.".
Ajoute une info vraiment utile du style "À propos, pendant la collecte, pensez bien à faire un tri rapide entre déchets recyclables et non-recyclables, ça simplifie beaucoup le traitement derrière.".
Concluez avec un rappel rassurant sur la sécurité : "Et évidemment, faites attention à vous, portez bien vos gants à tout moment et signalez-nous immédiatement tout déchet coupant ou dangereux.".
Pour que tout roule le jour J, prépare en amont un tableau des rôles précis : gestion des déchets, sécurité des participants, distribution du matériel, accueil, orientation et animation sur site. Chaque groupe doit connaître clairement sa mission, l'idéal c'est un responsable par équipe pour éviter les flottements. Autre astuce : fais une rapide cartographie du site avant l'événement pour identifier précisément les zones critiques où agir en priorité. Pense aussi à équilibrer les équipes selon les efforts à fournir (ramassage lourd, zones difficiles d'accès, etc.) et les capacités physiques de chacun. Donne aux volontaires les plus expérimentés ou aux connaisseurs de l'écologie urbaine un rôle spécial : former les nouvelles recrues, les accompagner et répondre à leurs questions tout au long de la journée. N'oublie pas de prévoir quelques personnes mobiles, une sorte d'équipe volante, prête à intervenir là où ça coince ou là où il y aurait un surplus de travail imprévu. Le secret pour éviter la galère ? Être précis sur qui fait quoi, sans rigidité, avec une bonne dose de flexibilité pour s'adapter au terrain.
Même si un nettoyage participatif peut s'organiser tout au long de l'année, il est souvent conseillé de privilégier les saisons printanière et automnale où le climat est généralement plus adapté à une activité extérieure. Veillez aussi à éviter les périodes de vacances ou de grands événements locaux susceptibles de limiter la participation.
Avant l'événement, coordonnez-vous avec le service municipal en charge de la collecte des déchets afin de définir clairement les modalités d'enlèvement. Assurez-vous de trier correctement les déchets selon les consignes locales afin de faciliter leur recyclage ou traitement adapté.
Les déchets les plus fréquemment collectés incluent des emballages en plastique, mégots de cigarettes, papiers et cartons, canettes en aluminium, verres cassés et masques jetables. Il est important d'informer clairement les participants sur les consignes de sécurité pour manipuler ces déchets.
Pour cela, utilisez plusieurs canaux de communication, tels que les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille, l'affichage dans les lieux publics, et prenez contact avec des médias locaux comme la presse régionale ou les radios locales qui peuvent relayer votre initiative.
Dans certains cas, oui. De nombreuses municipalités ou collectivités mettent à disposition du matériel gratuitement ou via un système de prêt. Contactez directement votre mairie ou les services concernés pour vérifier cette possibilité.
Oui, il est souvent nécessaire de demander une autorisation auprès de votre municipalité. Celle-ci vous permettra d'utiliser légalement l'espace public et de coordonner l'éventuelle collecte et gestion des déchets ramassés.
Vous pouvez contacter des associations environnementales locales, des écoles et universités, des entreprises soucieuses de leur responsabilité sociétale, ainsi que la municipalité pour soutenir financièrement ou matériellement votre initiative.
Plusieurs façons existent pour évaluer le succès : comptabiliser le nombre de participants, quantifier les déchets collectés (en kilos ou nombre de sacs remplis), évaluer l'impact visuel du nettoyage via des photos avant/après et solliciter les avis et retours des citoyens.
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Question 1/4