En France, seulement 9% des déchets organiques sont recyclés par compostage.
Chaque année, environ 1,3 milliard de tonnes de déchets alimentaires sont produits dans le monde.
Le rapport idéal carbone-azote pour le compostage est d'environ 30:1.
Le temps moyen de décomposition des déchets organiques en compost varie de 3 à 6 mois.
Composter permet de réduire jusqu'à 30% le poids de la poubelle domestique. Les déchets organiques, quand ils partent en incinération ou en décharge, produisent du méthane, un gaz à effet de serre environ 25 fois plus puissant que le CO₂. En compostant tes épluchures de fruits et légumes, marc de café et coquilles d'œufs, tu diminues ces émissions. Petit bonus sympa : beaucoup de collectivités facturent la collecte des déchets selon leur poids ou leur volume, donc composter c'est aussi alléger la facture. Tu évites ainsi d'envoyer inutilement ces matières utiles dans des infrastructures industrielles saturées. De plus, le compostage aide à limiter les odeurs désagréables dans les poubelles. Au final, tu participes directement à réduire sensiblement ton empreinte environnementale sans trop te fatiguer au quotidien.
Avec un compost fait maison, tu introduis directement dans ton jardin des micro-organismes hyper bénéfiques comme les vers de terre, les bactéries bénéfiques et certains champignons qui bossent ensemble pour booster la fertilité du sol. Ces organismes aèrent la terre naturellement, facilitent la pénétration de l’air et la rétention d’eau, et offrent à tes plantes un accès direct aux nutriments. Résultat, les racines poussent plus profondément et tes plantes deviennent plus robustes. Ton compost, riche en matières organiques décomposées, apporte de façon concrète des nutriments primordiaux pour tes légumes ou tes fleurs : de l’azote, essentiel pour la croissance des feuilles, du phosphore pour le bon développement des racines et des fleurs, et du potassium pour renforcer leur résistance aux maladies. En fin de compte, tu obtiens un sol plus équilibré, plus sain, pratiquement vivant quoi, et ça fait une sacrée différence à la fois dans tes récoltes et la santé de tes plantes sur du long terme.
Faire son propre compost, c'est un bon moyen d'alléger le portefeuille. En France, en moyenne chaque habitant génère environ 83 kilos de déchets organiques par an. Résultat, ton volume de poubelle classique diminue d'autant, et moins de sacs poubelles utilisés signifie quelques euros économisés chaque année. Certaines communes aux taux modulables sur le ramassage des ordures peuvent aussi diminuer la facture en fonction du volume produit : autant dire que tu gagnes de l'argent à être vertueux.
Écologiquement parlant, composter chez soi aide directement à réduire les gaz à effet de serre dégagés par le transport et l'incinération des déchets. Savais-tu qu'une tonne de déchets organiques compostée à la maison permet d'éviter l'émission de l'équivalent d'environ 50 kg de CO2 ? Toutes ces économies cumulées ne sont clairement pas négligeables sur l'année !
Ton composteur doit être installé là où tu passes naturellement chaque jour. Sinon, tu vas vite te décourager de faire des allers-retours pour quelques épluchures. Pense à ce petit geste facile et pratique : à moins de 15-20 mètres de ta cuisine, c'est nickel. En clair, accessible facilement même sous la pluie ou par temps glacial. Autre astuce : prévois un petit récipient à déchets organiques sur ton plan de travail de cuisine que tu videras rapidement dans ton composteur. Ça prend 30 secondes, pas une corvée. Plus ton composteur est sur ton chemin quotidien, plus il deviendra naturellement un réflexe, un geste machinal qui simplifie ta vie tout en réduisant tes déchets.
Ton composteur a besoin d'être exposé à l'air frais et au soleil pour encourager l'activité des micro-organismes responsables de la décomposition. Une bonne ventilation limite aussi les mauvaises odeurs en évitant la fermentation anaérobie, qui sent vraiment mauvais au bout d'un moment. Choisis toujours un endroit où le composteur reçoit plusieurs heures de soleil par jour, mais attention, pas non plus en plein soleil brûlant toute la journée, sinon ça dessèche l'intérieur. Une exposition mi-ombragée marche très bien. Un emplacement légèrement surélevé peut être malin pour faciliter la circulation d'air par le dessous. Tu peux aussi favoriser l'aération naturelle en orientant les ouvertures à la perpendiculaire des vents dominants chez toi (si tu sais d'où ils viennent, bien sûr !).
Placer ton composteur à 5 à 10 mètres environ de ta porte d'entrée, c'est l'idéal. À moins de 5 mètres, tu risques de sentir des odeurs les jours chauds, ou même d'attirer quelques invités indésirables comme des insectes à proximité des fenêtres ouvertes. Au-delà de 15 mètres, tu risques simplement de perdre la motivation d'aller y déposer régulièrement tes déchets, surtout quand il pleut ou qu’il fait froid (oui, tu sais exactement de quoi je parle !). Le bon équilibre ? Une distance suffisante pour éviter les désagréments, mais une accessibilité pratique pour encourager une utilisation fréquente et sans contrainte au quotidien. Si tu as un jardin plutôt petit, pense simplement à l'installer du côté qui n'est pas sous le vent dominant, comme ça, pas besoin d’avoir un vaste terrain pour échapper aux mauvaises odeurs.
Étape | Description | Matériaux nécessaires | Conseils |
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1. Choix de l'emplacement | Choisir un endroit sec, ombragé et proche de la source de déchets organiques. | - | Assurez-vous que l'emplacement est facile d'accès toute l'année. |
2. Sélection du composteur | Décider si vous souhaitez construire ou acheter un composteur. | Lattes de bois, plastique recyclé ou bac commercial | Prendre en compte la taille du ménage et l'espace disponible. |
3. Mise en place et préparation | Monter ou installer le composteur et ajouter une couche de branches ou de paille pour une aération adéquate. | Branche, paille, outils de montage | Assurez une bonne aération pour accélérer le processus de compostage. |
4. Ajout de déchets | Commencer à ajouter des déchets organiques en couches alternées (verts et bruns). | Déchets verts et bruns (épluchures de fruits et légumes, feuilles mortes, etc.) | Maintenez un équilibre entre déchets azotés (verts) et carbonés (bruns). |
Un lombricomposteur est idéal pour le compostage en appartement ou petite surface, sympa si t'as pas de jardin. Côté pratique, il est compact, propre, et t'économise les allers-retours dehors. Autre plus : il produit du lombrithé, un engrais liquide hyper nutritif pour tes plantes d'intérieur.
Par contre, c'est sensible, les petits vers composteurs. Exemples : si tu balances trop d'agrumes ou des trucs trop acides, ils sont pas fans et peuvent mourir ou s'échapper vers l'extérieur. Faut aussi surveiller la température, idéalement autour de 20°C, car s'il fait trop chaud ou trop froid, les vers tournent au ralenti voire clamsent.
Niveau entretien, faut régulièrement drainer le lombrithé (au moins une fois par semaine), sinon ça peut sentir mauvais. Attention aussi à pas suralimenter les vers, surtout au début : faut les laisser gérer tranquillement au début avec des petites quantités. Quand ça roule, ça marche nickel, mais ça demande au début une petite période d'adaptation.
Tu n'as pas besoin d'être un as du bricolage pour installer ton premier composteur en tas. Choisis un coin ombragé de ton jardin, délimite une surface au sol d'environ 1 m², puis retourne légèrement la terre pour faciliter l'accès aux vers de terre. Une astuce toute simple : pose une couche de petites branches ou de graviers à la base, ça améliore énormément le drainage et évite l'excès d'humidité. Si tu veux structurer un peu ton tas sans te compliquer la vie, utilise quatre palettes en bois récupérées chez un commerçant du coin (gratuites très souvent !). Assemble-les en carré en les fixant rapidement à l'aide de cordes ou fil de fer. Et voilà, ton espace est prêt à l'emploi en moins d'une heure chrono.
Ce système est ultra facile et rapide à installer, il ne demande presque rien en matériel : juste un coin de jardin, quelques piquets si tu veux délimiter et un peu d'espace. Autre bon plan : il est quasi gratuit.
Côté pratiques, ça marche top pour les grosses quantités de déchets verts, type tontes de pelouse, feuilles mortes, tailles de haies et même la paille. Idéal quand on entretient régulièrement ses espaces extérieurs.
Par contre, des petits inconvénients à connaître : ça peut attirer plus facilement animaux sauvages ou rongeurs si c'est mal géré. Conseil pratique : recouvre le tout régulièrement avec des matières sèches (carbonées) comme des feuilles mortes ou de la paille, ça évite les nuisibles et équilibre le compostage.
Autre bémol : l'esthétique. Un compost en tas, c'est pas le plus joli truc dans un jardin soigné ; du coup réfléchis à le placer un peu discrètement derrière un arbuste ou une haie.
Un dernier truc à surveiller : l'humidité. Vu que c'est à l'air libre, s'il pleut beaucoup, ton tas peut devenir trop trempé et ralentir le compostage (tu mets une bâche temporaire ou tu brasses de temps à autre pour l'aérer, ça règle généralement le souci).
Avec un composteur rotatif, c'est vraiment simple et rapide : tu mets tes déchets dedans, et tu tournes régulièrement la cuve avec une manivelle. Contrairement au composteur en tas où tu dois remuer à la fourche, là tu retournes sans effort et en quelques secondes, ce qui permet d'avoir un mélange homogène plus vite. En tournant tous les deux jours environ, tu obtiens un compost prêt à l'utilisation en seulement 6 à 8 semaines. Petite astuce : ajoute régulièrement des matières sèches (feuilles mortes, carton déchiqueté) pour éviter que le compost soit humide ou pâteux, et maintenir un bon équilibre carbone/azote.
Le lombricomposteur, c'est idéal si t’habites en appartement ou si t’as peu d’espace dehors, car ça marche très bien en intérieur et ça ne dégage quasiment aucune mauvaise odeur. Autre avantage cool : les vers accélèrent drôlement la décomposition, en seulement 2 à 3 mois environ t’as déjà un engrais hyper riche à mélanger dans tes pots ou ton jardin. Par contre, petite contrainte : les vers rouges (Eisenia foetida) qui bossent pour toi sont sensibles à la température. Ils préfèrent vivre dans une ambiance entre 15 et 25°C ; au-delà ou en dessous, leur activité diminue ou ils risquent carrément de mourir. Aussi, faut faire gaffe à ce que tu leur donnes à manger : oublie les agrumes, l’ail ou l’oignon en grande quantité, ils n’apprécient pas trop ça. Dernière chose : même si c’est généralement discret, certains jours tu peux avoir des petits moucherons ou des mouches si tu rajoutes trop de fruits sucrés d'un coup. Le truc c’est d’équilibrer les matières sèches et humides, et de ne pas suralimenter les vers.
Le lombricomposteur est idéal pour l'intérieur, même en appartement. Il prend peu de place et n'a quasiment aucune mauvaise odeur quand il est bien utilisé. L'idéal, c'est de le placer dans la cuisine, arrière-cuisine, ou même sur un balcon couvert. Mais attention — les vers détestent le soleil direct, alors place-les plutôt dans un coin ombragé à température stable (entre 15 et 25°C, c'est parfait).
Pour une utilisation en intérieur sans surprise désagréable, prévoit une couche de papier journal humide à la surface, ça permet d'éviter les moucherons. Des marques proposent même des lombricomposteurs en céramique ou en bois design spécialement conçus pour la maison ; par exemple, le modèle WormUp Home est plutôt joli et se glisse facilement dans la déco du salon ou de la cuisine ! Dernier point sympa : la récupération régulière du "thé à compost", un liquide super nourrissant pour arroser tes plantes vertes d'appartement.
Le compostage domestique fonctionne idéalement à une température d'environ 30°C.
Albert Howard, pionnier anglais de l'agriculture biologique, débute ses recherches sur le compostage en Inde.
Publication du livre 'An Agricultural Testament' par Albert Howard, présentant officiellement ses travaux sur les principes modernes du compostage.
Création à Bruxelles du Comité Jean Pain, association pionnière en Europe pour la promotion du compostage domestique et communautaire.
Introduction des premières campagnes nationales en France pour sensibiliser les particuliers au compostage des déchets ménagers.
Développement du lombricompostage domestique comme alternative pour les ménages en appartement ou sans jardin.
Entrée en vigueur en France du décret 2006-18 relatif aux Plans Territoriaux de Prévention et de gestion des déchets imposant aux collectivités d'accroître leur effort dans la réduction des déchets ménagers via le compostage.
La loi de transition énergétique pour la croissance verte (France) encourage officiellement les pratiques de compostage domestique et collectif pour la réduction des déchets organiques.
Pour construire ton composteur, privilégie des planches de bois naturel non traité : le mélèze, le cèdre rouge ou le robinier (faux-acacia) sont hyper résistants à l'humidité et aux insectes sans avoir besoin de produits chimiques. Autre option sympa : le bois recyclé, comme les palettes en pin réemployées, mais attention, vise toujours les palettes marquées "HT" (traitement thermique à haute température) plutôt que celles traitées chimiquement.
Si le bois ne te branche pas, pense au plastique recyclé (polypropylène ou HDPE), issu de bouteilles, bouchons et emballages recyclés. Ces matériaux résistent bien aux intempéries, sont faciles à nettoyer et assurent une excellente longévité sans relargage toxique.
Enfin, côté quincaillerie, privilégie les vis et charnières en acier inoxydable : elles ne rouillent pas, même après plusieurs années d'utilisation en extérieur, et tu éviteras d'avoir à bricoler tous les six mois.
Pour construire ton composteur, quelques outils fiables feront clairement la différence. Mets la main sur un bon mètre ruban, ça évite les erreurs de mesure qui agacent à mi-chemin. Une scie sauteuse ou une scie circulaire à main aide bien pour découper précisément les palettes ou les planches en bois recyclé. Si tu bricolais avec des palettes récupérées, une pince à déclouer te fera économiser du temps et des efforts. Pense aussi à une visseuse électrique sans fil avec quelques embouts variés, pour fixer facilement les éléments ensemble ; bien plus efficace qu'un tournevis à l'ancienne. Enfin, un petit bonus utile : une agrafeuse murale résistante pour fixer aisément du grillage de protection contre les animaux indésirables. Oublie pas une paire de gants épais—des échardes et des clous rouillés, ça arrive plus vite que prévu !
Le saviez-vous ?
Les vers utilisés dans le lombricompostage (vers de terre rouges californiens) peuvent consommer chaque jour l'équivalent de leur propre poids en déchets organiques !
Le compost mature, reconnaissable par sa couleur sombre et son odeur de terre fraîche, peut augmenter significativement la capacité de rétention d'eau des sols, limitant ainsi les besoins en arrosage jusqu'à 25 %.
Un composteur bien entretenu peut réduire jusqu'à 30% le volume total des déchets ménagers produits par une famille en un an !
Les coquilles d'œufs, broyées avant d'être ajoutées au compost, constituent une excellente source de calcium pour enrichir naturellement votre sol.
Avant de démarrer, assure-toi de bien nettoyer l'espace prévu : retire cailloux, racines et mauvaises herbes pour éviter une contamination future du compost. Si le terrain est légèrement en pente, tant mieux ! Ça aidera à l'écoulement naturel des excès d'eau. Sinon, envisage de créer une légère inclinaison en surélevant légèrement l'arrière avec quelques briques ou planches.
Pour les côtés de ton composteur : planches en bois non traité, palettes récupérées ou bois imputrescible, c'est parfait. Évite absolument les bois traités chimiquement (peinture, vernis industriel, produits anti-pourriture), car ils libéreraient lentement substances toxiques que ton compost absorberait. Pour protéger le bois naturel des intempéries tout en restant écolo, une huile végétale (comme l'huile de lin bio) fera très bien l'affaire.
Si tu as choisi un modèle avec grillage pour améliorer la ventilation, prends du grillage galvanisé, maille de 1 à 2 cm max pour éviter les rongeurs tout en laissant passer air et insectes bénéfiques. Pour assembler, privilégie des vis inoxydables (inox ou acier galvanisé) car elles tiennent durablement dans le temps et ne rouillent pas facilement. Un conseil pratique, prépare d'avance ton matériel : perceuse, visseuse, équerre pour vérifier les angles droits, mètre-ruban et niveau à bulle.
Enfin, prévois une couche de drainage d'environ 5 cm au fond du composteur en alternant copeaux de bois grossiers et petites branches. Ça accélère le processus, améliore l'aération et limite les mauvaises odeurs liées à l'humidité stagnante.
Selon le matériau choisi (bois ou palettes recyclées par exemple), privilégie des fixations inoxydables : vis galvanisées ou inox pour éviter à tout prix les risques de corrosion au fil du temps. Assemble d'abord la base du composteur, c'est elle qui assure la stabilité générale. Commence toujours par équerrer parfaitement tes angles, c'est impératif pour éviter une structure bancale.
Si ton composteur mesure plus d'un mètre de haut ou présente une grande capacité, ajoute des renforts intermédiaires pour éviter toute déformation due au poids des déchets. Pense aussi à espacer légèrement chaque latte de bois (1 à 2 cm) afin d'assurer une bonne ventilation intérieure, essentielle à l'oxygénation et au bon déroulement du processus de compostage.
Pour permettre un brassage facile du compost, équipe un ou deux côtés latéraux d'une ouverture par le bas, type trappe coulissante ou panneaux démontables, solide mais pratique. Fixe chaque panneau avec des charnières robustes, privilégie l'acier inoxydable ou traité anticorrosion.
Enfin, évite toute surface de bois brut en contact direct avec le sol, privilégie des plots ou des briques pour surélever légèrement la structure : très utile pour prolonger la durabilité de ta construction en limitant l'humidité à la base du composteur.
La ventilation, c'est l'assurance d'un compost en bonne santé ! Le principe de base : faire circuler efficacement l'oxygène pour qu’agissent les micro-organismes aérobies. Concrètement, crée un espacement régulier entre les lattes (environ 1 à 2 cm), ça laisse l’air entrer sans libérer les déchets. Autre idée efficace : installe quelques tuyaux en PVC perforés à la verticale au cœur du composteur. Ça booste l'aération en profondeur, tout en limitant le brassage nécessaire à la main. Pense aussi à surélever légèrement ton bac, par exemple grâce à des briques aux quatre coins. Cela garantit une entrée d'air supplémentaire par le dessous, accélère la décomposition et limite les mauvaises odeurs dues aux processus anaérobies. Là, on a un compost plus rapide et facile à gérer.
Le couvercle, c'est ce qui va protéger ton compost du froid, de la pluie et surtout éviter que certains nuisibles se servent chez toi, donc fais-le bien solide et pratique. Tu peux utiliser du bois non traité, c'est écologique et durable. Prévois des charnières inoxydables pour éviter la rouille et faciliter l'ouverture fréquente. Une astuce utile : installe une poignée ergonomique ou une simple corde épaisse pour l'ouvrir facilement, même d'une seule main si l'autre tient un seau plein d'épluchures. Pense aussi à incliner légèrement le couvercle en pente douce, comme une mini-toiture : l'eau s'écoulera toute seule, évitant ainsi les accumulations d'humidité qui ralentissent la décomposition. Tes matériaux doivent laisser passer un peu d'air mais sans trop de grosses ouvertures : privilégie des interstices ou perfore légèrement ton couvercle pour assurer une ventilation optimale tout en faisant barrière aux visiteurs indésirables.
Le compost améliore la structure du sol et sa capacité de rétention d'eau jusqu'à 30%.
Composter les déchets organiques peut réduire de plus de 60% le volume des déchets ménagers.
Un composteur domestique permet de réduire jusqu'à 500 litres de déchets par an.
Un ménage génère en moyenne 4 kg de déchets organiques par semaine.
Environ 40% des déchets ménagers sont des déchets organiques compostables.
Étape | Description | Conseils |
---|---|---|
Choix de l'emplacement | Choisir un endroit aéré, à l'ombre et près de la source de déchets organiques. | Éviter les zones inondables ou trop exposées au soleil. |
Mise en place du composteur | Installer un composteur acheté ou en construire un à partir de matériaux recyclés. | Assurer une bonne aération et faciliter l'accès pour mélanger le compost. |
Ajout des matières organiques | Alterner entre déchets verts (épluchures, restes de fruits) et bruns (carton, feuilles sèches). | Maintenir un équilibre entre les matériaux humides et secs pour éviter les odeurs et accélérer la décomposition. |
Entretien régulier | Mélanger régulièrement le compost et contrôler l'humidité. | Ajouter de l'eau si le compost est trop sec ou des matières brunes s'il est trop humide. |
Les déchets de cuisine sont la base de ton compost, mais au-delà des classiques épluchures de légumes ou marc de café, tu peux intégrer plein d'autres choses auxquelles on ne pense pas forcément. Par exemple, les coquilles d'œufs écrasées sont top : elles apportent du calcium qui aide tes plantes à se renforcer. Pense aussi aux restes de thé, aux filtres en papier et même aux cartons bruns non traités, coupés en petits morceaux, qui améliorent la structure générale de ton compost. Tu peux y mettre des cheveux et poils d'animaux domestiques, ça libère lentement de l'azote que tes bactéries adorent. Papier absorbant ou serviettes en papier non blanchis chimiquement sont aussi autorisés si tu les humidifies un peu avant de les jeter dedans.
N'oublie pas les déchets verts du jardin : feuilles mortes broyées, tontes de gazon séchées, brindilles bien cassées — tout ça équilibre l'humidité et aère ta mixture. Les cendres de bois (en petite quantité !) sont géniales pour ramener au sol des minéraux comme du potassium, mais utilise seulement des cendres issues de bois non traité. Autre astuce : mets-y régulièrement des orties fraîchement coupées sans graines ni racines, elles accélèrent le processus grâce à leur richesse en sels minéraux et vitamines. Secret bonus : les algues fraîches ou séchées, si tu en trouves, ce sont de véritables boosters pour ton sol qui apportent plein d'oligo-éléments rares.
Certains déchets, même organiques, foutent en l'air l'efficacité de ton compost ou attirent des nuisibles. Les viandes et poissons par exemple, oublie-les, car ils génèrent des odeurs hyper attractives pour les rats et souris, et leur décomposition peut favoriser de sales bactéries pathogènes. Pareil pour les produits laitiers comme les yaourts ou le fromage : côté odeurs, ce sera festival garanti et en prime des parasites peuvent s'installer.
Les huiles et matières grasses ne compostent pas bien du tout, elles créent une couche imperméable qui bloque l'air et ralentit sérieusement le travail des micro-organismes. Évite aussi les agrumes comme citrons ou oranges en grandes quantités, ils sont trop acides et flinguent l'équilibre du compost, empêchant certains vers utiles de rester au taf.
Attention particulière aux plantes malades ou infestées, car leur intégration dans ton compost propage les maladies végétales. Même combat pour les mauvaises herbes montées en graines, sinon tu te retrouveras avec une invasion dans ton potager.
Même si c'est tentant, oublie les cendres de charbon ou de barbecue : elles contiennent souvent des métaux lourds ou des produits chimiques toxiques, exactement ce que tu cherches à éviter dans ton jardin. Enfin, les excréments de chats et chiens, c'est carton rouge immédiat : ces déjections contiennent parfois des parasites dangereux pour ta santé (vers ou bactéries), mieux vaut garder ça hors de portée de ton composteur domestique.
Votre compost doit avoir une texture humide mais pas détrempée, semblable à celle d'une éponge essorée. Si le compost est trop sec en été, vous pouvez légèrement l'arroser, mais attention à ne jamais le saturer d'eau, ce qui perturberait l'équilibre biologique du compost.
Oui, le lombricomposteur est spécialement adapté pour une utilisation en intérieur, notamment en appartement. Il ne génère pas d'odeur gênante si bien entretenu, prend peu d'espace et permet de produire un compost de haute qualité toute l'année.
Certains insectes et microorganismes participent activement au processus de compostage. Parmi eux, les vers rouges (lombrics), les cloportes et les collemboles jouent un rôle clé pour décomposer les matières organiques et accélérer la production d'un compost de qualité.
Si votre compost dégage une mauvaise odeur, cela provient généralement d'une trop grande humidité ou d'un manque d'aération. Pour résoudre ce problème, ajoutez progressivement des matières sèches (feuilles mortes, carton broyé...) pour absorber l'humidité, mélangez correctement et aérez régulièrement votre compost.
Le processus complet du compostage domestique dure en général entre 4 et 12 mois selon les matériaux utilisés, la fréquence d'aération et les conditions climatiques. En compostage rotatif ou avec un brassage régulier, vous obtiendrez votre compost mûr plus rapidement, en 4 à 6 mois environ.
Les agrumes peuvent être compostés en quantités modérées. Ils se décomposent plus lentement en raison de leur acidité et peuvent rebuter certains organismes bénéfiques. Il est conseillé de les couper en petits morceaux et de les incorporer en petite quantité, en alternance avec d'autres types de déchets.
Votre compost prêt aura une apparence homogène et foncée (brun foncé à noir), avec une structure friable semblable à celle de la terre riche du potager. Il aura également une agréable odeur de terre forestière. Si aucune matière reconnaissable (épluchures, feuilles entières, branches...) n'est visible, votre compost est prêt.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/5