Marcher pour aller à l'école ? Franchement, aujourd'hui, ça a un peu perdu la cote. Pourtant, si on prend le temps d'y réfléchir deux secondes, on se rend vite compte que se déplacer à pied au quotidien, surtout pour les enfants, ça change tout. Et pas seulement parce que ça fait bouger, mais aussi parce que ça apprend plein de trucs sympas sur soi, les autres et même sur notre planète.
On a souvent oublié que les choix qu'on fait pour nos trajets quotidiens ont pas mal d'effets sur l’environnement. Avec la pollution qui grimpe en ville et le dérèglement climatique qui pointe son nez, troquer la voiture contre ses baskets, c'est une solution simple et efficace. Pour les enfants, ça signifie aussi grandir avec une vraie conscience écolo, comprendre de façon concrète comment un petit geste peut faire beaucoup.
Puis bon, soyons honnêtes : bouger, ça fait du bien. La marche quotidienne aide à garder une bonne santé, éloigne les risques d’obésité et donne même un coup de pouce au moral. Moins d'écran, moins de sédentarité, ça fait des gamins plus énergiques, concentrés, et bien dans leurs baskets.
Mais malgré tous ces supers avantages, la réalité c'est que pas mal d'enfants marchent peu ou presque plus. Entre les risques liés à la sécurité routière, le manque de trottoirs adaptés et les inquiétudes des parents à laisser leurs petits s'aventurer seuls, on comprend que marcher ne soit pas toujours le choix numéro 1. Pourtant, avec un peu d'organisation et d’encouragement, on peut vite inverser la tendance.
Sensibiliser les gosses à l'importance de la marche, ça passe forcément par l'école, les éducateurs et évidemment les familles. Ça peut être sympa et ludique : journée sans voiture, système de pédibus, projets scolaires sur l'écologie... Et clairement, si les adultes montrent eux-mêmes l’exemple régulièrement, les enfants suivront naturellement le mouvement.
Bref, redonner le goût de la marche aux enfants, c’est leur apprendre à prendre soin de leur santé, mais aussi à devenir, dès maintenant, des citoyens responsables de leur communauté et conscients des enjeux environnementaux. Tout ça en mettant un pied devant l’autre, tout simplement.
En moyenne, une marche rapide permet de brûler 75 % plus de calories qu'une journée sédentaire
En France, seulement 15 % des enfants se rendent à l'école à pied en 2020, contre 80 % dans les années 1960
La marche à pied permet de réduire de 30 % le risque de développer des troubles anxieux chez les enfants
En cas de courte distance à parcourir, 60 % des déplacements effectués en voiture pourraient être remplacés par la marche à pied
Marcher régulièrement améliore la concentration des enfants en stimulant l'afflux sanguin vers leur cerveau, leur permettant ainsi d'être plus attentifs et performants en classe. Le fait de parcourir à pied le trajet vers l'école libère des endorphines, ces hormones du bien-être, réduisant leur stress et leur anxiété dès le matin. L'exposition à la lumière naturelle lors d'une promenade matinale contribue directement à synchroniser leur horloge interne, améliorant ainsi la qualité du sommeil. Et c'est prouvé, un meilleur sommeil améliore leur comportement général durant la journée. En bougeant au quotidien, les enfants renforcent également leur capital osseux dès le plus jeune âge, ce qui diminue à long terme les risques d'ostéoporose ou de fragilité des os. Autre point plutôt méconnu : marcher régulièrement entraîne aussi une augmentation du volume pulmonaire. Cela leur permet naturellement d'avoir une meilleure capacité respiratoire et d'être moins essoufflés en faisant du sport ou des jeux actifs. Marcher tous les jours aide aussi leur système immunitaire à bien se développer pour mieux résister aux infections banales comme les rhumes ou les grippes. Bref, choisir la marche plutôt que la voiture, c’est un boost garanti à leur santé physique et mentale, qui leur servira toute leur vie.
Habituer les enfants à marcher régulièrement permet de diminuer nettement leur risque d'être en surpoids. Quelques chiffres concrets : selon une étude menée par l'OMS, 60 minutes de marche quotidienne réduisent de presque 50 % le risque de développer une obésité infantile. Lors de la marche, le corps brûle non seulement des graisses, mais régule mieux les niveaux d'insuline, ce qui limite fortement l'apparition précoce du diabète de type 2. Un gamin qui marche chaque jour active mieux son rythme cardiaque et développe progressivement son endurance cardio-respiratoire.
Mais il n'y a pas que le corps qui bénéficie : moins de temps assis, c'est aussi moins de douleurs chroniques du dos et moins de troubles musculo-squelettiques précoces. Une marche quotidienne de 20 à 30 minutes suffit déjà à améliorer nettement la posture et l'équilibre d'un enfant en pleine croissance. Autre détail sympa : marcher régulièrement améliore l'humeur grâce à la sécrétion naturelle d'endorphines, ces fameuses hormones du bien-être. Finalement, bouger à pied, c'est une façon simple et cool de protéger efficacement et durablement la santé des plus jeunes contre les méfaits de la sédentarité.
Bénéfice | Description | Impact sur la santé | Sources |
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Activité physique | La marche est une forme d'exercice physique accessible qui contribue à l'activité quotidienne recommandée. | Amélioration du système cardiovasculaire et renforcement des muscles. | Organisation Mondiale de la Santé |
Autonomie | Marcher pour aller à l'école ou à des activités renforce l'autonomie et la confiance en soi des enfants. | Renforcement de l'indépendance et de la prise de décision. | Pédiatrie Sociale |
Relation avec l'environnement | La marche expose les enfants à leur environnement direct, favorisant l'observation et l'apprentissage. | Éveil de la conscience environnementale et développement sensoriel. | Éducation National pour l'Environnement |
Faire marcher les enfants plutôt que les déposer systématiquement en voiture peut réduire drastiquement la pollution locale dans les villes, surtout aux heures d'entrée et de sortie des écoles. D’après Airparif par exemple, près d'un quart des émissions des particules fines vient du trafic routier lié aux trajets domicile-école. Quand on laisse la voiture au garage, les concentrations en oxydes d’azote (NOx), responsables de l'asthme et d'autres maladies respiratoires chez les enfants notamment, diminuent immédiatement autour des écoles. Un rapport britannique a démontré qu'une simple réduction de 20% du nombre de trajets en voiture pour l'école ferait baisser d'environ 12% les niveaux locaux de dioxyde d'azote. Faire marcher les enfants, c'est donc offrir à toute la communauté scolaire un air plus respirable. Sans compter que ça donne l'occasion aux enfants eux-mêmes de comprendre concrètement comment des petits changements au quotidien rendent l'air qu'ils respirent bien meilleur.
Marcher, c'est super léger pour la planète : parcourir 1 km à pied émet environ 0 gramme de CO2, contre environ 180 grammes en moyenne pour un kilomètre en voiture essence classique. Concrètement, si un enfant fait chaque jour à pied les 2 kilomètres qui le séparent de l'école, il évite d'émettre environ 72 kg de CO2 par an. Ça représente presque autant d'émissions carbone que l'équivalent de 400 km en voiture. Chaque chose compte : sur une école entière, ça devient rapidement significatif. Si 100 élèves marchent ces distances chaque jour plutôt que d'utiliser la voiture, la réduction dépasse facilement 7 tonnes de CO2 économisées sur l'année scolaire. Marcher, c'est pas juste symbolique, c'est une action ultra efficace pour réduire concrètement nos émissions quotidiennes.
En moyenne, 1 000 pas correspondent à environ 10 minutes de marche, soit un quart d'heure d'activité physique recommandée
Premier Pédibus organisé à Odense au Danemark pour encourager les enfants à marcher vers l'école en groupe et en sécurité.
Lancement officiel des premières journées sans voiture en France, sensibilisant dès lors régulièrement le public et notamment les enfants aux déplacements piétons et écologiques.
Création officielle de la « Semaine Européenne de la Mobilité », événement annuel encourageant la mobilité urbaine durable et la marche à pied auprès des enfants comme des adultes.
Expansion massive des initiatives de Pédibus en France, favorisant les déplacements collectifs à pied des élèves vers les écoles primaires.
Mise en place en France du Plan national pour le développement actif des déplacements scolaires, intensifiant la promotion de la marche à pied auprès des enfants.
Signature de l'accord de Paris sur le climat lors de la COP21, renforçant la sensibilisation du grand public, y compris les enfants, à adopter des modes de déplacement écologiques et durables dont la marche.
Appel international des jeunes, notamment sous l'impulsion de Greta Thunberg, à favoriser la mobilité durable, mettant en avant les bienfaits des déplacements à pied pour réduire l'empreinte carbone.
Quand davantage d'enfants utilisent leurs pieds plutôt que la voiture pour se rendre à l'école, les résultats sont directs et rapides : jusqu'à 20 % du trafic urbain aux heures de pointe matinales pourraient être liés aux déplacements scolaires selon certaines études menées en France. Plusieurs villes pilotes ont montré qu'en généralisant les trajets pédestres scolaires grâce à des dispositifs simples comme les Pédibus, le nombre de voitures en circulation autour des établissements chute significativement. Par exemple, une expérience à Lille a permis de faire baisser de près de 25 % le trafic automobile aux alentours immédiats des écoles concernées. Dans les zones urbaines denses, chaque voiture en moins permet de libérer l'espace équivalent à une petite chambre—c'est autant de terrain récupéré pour créer des espaces verts, aérer la ville ou élargir les trottoirs. Ces gains concrets rendent immédiatement la ville plus agréable et moins stressante pour petits et grands.
La marche quotidienne vers l'école favorise naturellement la communication informelle entre les enfants et leurs voisins. Une étude britannique de Living Streets montre qu'environ 75% des enfants interrogés qui se rendent à pied à l'école disent avoir davantage d'amis dans leur quartier que ceux qui s'y rendent en voiture. La marche en groupe, comme les initiatives de "pédibus", permet aux enfants de se familiariser avec les autres générations, notamment les adultes bénévoles qui les accompagnent. Les parcours quotidiens à pied les aident aussi à mieux connaître leur quartier, renforçant ainsi leur sentiment d'appartenance à une communauté. Marcher ensemble favorise la découverte de petits commerces locaux, de parcs cachés ou encore de lieux culturels méconnus proches des écoles. L'expérience collective du trajet piéton développe aussi l'esprit solidaire entre camarades, surtout chez les jeunes, qui se sentent alors davantage responsables les uns des autres.
Le saviez-vous ?
Marcher tous les jours contribue non seulement à améliorer la concentration chez les enfants, mais également à stimuler leur créativité et leur capacité d'apprentissage à l'école.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), seulement 60 minutes de marche par jour peuvent aider à réduire jusqu'à 50% le risque d'obésité infantile.
Une étude britannique a démontré qu'un enfant qui va à pied à l'école parcourt en moyenne 2 à 3 kilomètres par jour, soit environ 400 à 600 kilomètres par an, l'équivalent de la distance Paris-Marseille !
Adopter régulièrement la marche à pied permet de diviser par quatre l'émission de CO₂ liée aux trajets domicile-école, par rapport à l'utilisation quotidienne d'une voiture individuelle.
La plupart des villes n'ont clairement pas pensé leurs aménagements en fonction des enfants marcheurs. Par exemple, des trottoirs super étroits ou occupés par des voitures garées obligent souvent les gosses à descendre sur la chaussée, pas cool du tout pour leur sécurité. Une étude de l'Agence d'urbanisme de Lille en 2021 montrait que seuls 35 % des itinéraires scolaires en ville sont jugés vraiment sûrs pour les gamins qui se déplacent à pied.
Un autre problème concret : la visibilité aux passages piétons. Beaucoup sont mal signalés, avec des feux de traversée trop courts ou absents, alors forcément les parents hésitent. Dans plein de quartiers, on trouve très peu de rues piétonnes dédiées ou de pistes clairement séparées des voitures, ce qui ne donne vraiment pas envie d'envoyer ses enfants à pied tout seuls à l'école.
Certaines villes commencent à bouger sur ce plan : Strasbourg ou Grenoble par exemple développent des zones apaisées où ils limitent drastiquement la vitesse des voitures à 20 km/h max et sécurisent de vrais chemins de marche adaptés aux plus jeunes. Mais globalement, c'est clairement pas encore suffisant pour encourager la marche à pied chez les enfants partout en France.
La peur des accidents sur le trajet scolaire est l'une des principales raisons pour lesquelles de nombreux parents évitent de laisser leurs enfants marcher seuls. D'ailleurs, selon l'association Prévention Routière, environ 30% des accidents impliquant des piétons âgés de 5 à 9 ans surviennent lors des trajets scolaires, le matin ou après la sortie des classes. Pour rassurer tout le monde, quelques actions simples marchent très bien : tracer des itinéraires sécurisés et identifiés clairement autour des écoles, avec des signalisations colorées au sol, et multiplier les "zones 30". À Lyon, par exemple, leur mise en place a permis de réduire jusqu'à 40% les accidents impliquant des piétons et cyclistes. Autre idée simple à adopter : installer des points d'arrêts sécurisés ciblés aux intersections clés, où des parents volontaires ou des agents communaux accompagnent les enfants pour traverser les rues dangereuses. C’est une méthode que beaucoup de villes, comme Strasbourg, utilisent déjà et ça fonctionne super bien pour que chacun se sente en sécurité.
La peur de tomber sur une situation dangereuse en chemin est l'une des grandes raisons pour lesquelles les enfants ne vont pas à pied à l'école seuls. Dans plusieurs villes de France, des initiatives locales ont vu le jour pour sécuriser les trajets quotidiens. Par exemple, certaines municipalités ont mis en place des systèmes de "rues scolaires" où la circulation des véhicules motorisés est restreinte aux horaires d'entrée et de sortie de cours, diminuant du coup le risque d'agression ou de vols par effet d'une meilleure surveillance collective. Des communes misent aussi sur la création de marches collectives d'enfants encadrées par des adultes volontaires ou un personnel municipal clairement identifiable (comme à Strasbourg ou Grenoble), rendant le trajet plus sûr et rassurant pour les gamins (et aussi franchement pratique pour leurs parents). Pour les familles, une astuce toute simple est d'apprendre aux enfants à repérer des lieux-refuges sur leurs trajets quotidiens (commerces de proximité, poste de police, bibliothèques) et à connaître les adultes référents auxquels ils peuvent se fier en cas de problème. Enfin, la création de groupes de voisins connectés via des messageries instantanées (type WhatsApp) s'avère pas mal efficace pour partager immédiatement toute situation suspicieuse dans le quartier et renforcer le sentiment collectif de sécurité.
Près de 40 % des enfants dans le monde ne disposent pas d'espaces publics sûrs pour se déplacer à pied ou à vélo
Environ 1 km parcouru à pied permet d'éviter le rejet de 200 g de CO2 dans l'atmosphère en moyenne, ajusté pour une estimation plus précise.
2 heures de marche par semaine réduisent de 25 % le risque d'hypertension chez les adolescents
Marcher au moins 3 jours par semaine améliore significativement le développement cognitif des enfants
Depuis les années 1970, le nombre de trajets en voiture pour accompagner les enfants à l'école a augmenté de 200 %.
Bénéfices de la marche à pied | Activités pour encourager la marche | Astuces pour des déplacements ludiques |
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Amélioration de la santé physique | Marche à pied vers l'école | Organiser une chasse au trésor en chemin |
Renforcement de l'autonomie | Parcourir des sentiers de randonnée locaux | Utiliser des podomètres et organiser des défis |
Diminution de l'empreinte carbone | Participer à des événements de marche communautaire | Thématiser les balades (p.ex. journée de la nature) |
Apprendre tôt les enjeux écologiques, c'est un levier vraiment puissant. À Genève par exemple, des écoles intègrent des ateliers pratiques où les enfants calculent leur impact carbone personnel et découvrent combien marcher quotidiennement réduit leur empreinte sur l'année. Moins abstrait que des discours compliqués, ça leur fait un déclic concret.
Autre truc malin : certains établissements, comme à Grenoble, proposent aux élèves de "mesurer la pollution réelle" autour de leur école à l'aide de capteurs portatifs. En marchant dans leur quartier, les enfants visualisent directement la différence de qualité de l'air entre les zones très fréquentées en voiture et les rues piétonnes.
Au Canada ou en Belgique, de nombreuses classes bossent avec des applications qui traduisent leurs pas quotidiens en données environnementales directement accessibles. Les enfants voient en direct combien leur choix de se déplacer à pied préserve la planète.
Ces approches montrent aux enfants, clairement et sans blabla, qu'ils agissent déjà chaque jour en faveur du développement durable, juste en choisissant la marche.
Organiser une journée sans voiture en ville est une manière simple et efficace pour sensibiliser directement les enfants aux avantages concrets de la marche à pied. Par exemple, durant la Journée sans voiture à Paris, certaines rues deviennent totalement piétonnes pendant une journée complète. Résultat : moins de bruit, air plus pur, et rues plus sûres pour marcher tranquillement. Tu peux également proposer aux enfants des animations pratiques lors de ces journées, comme des ateliers ludiques pour repenser la rue autrement, des parcours de jeux urbains ou encore des défis sportifs d'orientation urbaine. À Strasbourg, par exemple, les écoles profitent souvent de cette occasion pour organiser des balades pédagogiques, permettant aux enfants de redécouvrir leur quartier à pied. Ça leur montre directement l’intérêt de réduire la dépendance à la voiture, tout en s'amusant. Ces journées leur fournissent des expériences positives, dont ils se souviennent lorsqu'ils doivent choisir comment se déplacer au quotidien.
Le pédibus fonctionne comme un bus humain avec des arrêts précis où des enfants se regroupent à une heure donnée pour marcher ensemble vers l’école. En général, des parents bénévoles accompagnent le groupe tout au long du trajet. Une étude menée par l'ADEME montre qu'un trajet en pédibus permet de réduire en moyenne jusqu'à 200 kg de CO₂ par enfant et par an par rapport à la voiture individuelle sur ces courtes distances.
Pour démarrer concrètement un projet de pédibus dans ta commune, il faut d’abord tracer des parcours sécurisés, identifier clairement les arrêts en choisissant des endroits faciles d’accès et visibles, et organiser une réunion rapide avec les parents intéressés ou l'association des parents d'élèves (APE). Une bonne astuce : demander le soutien logistique de ta mairie ou d'une association locale dédiée à la mobilité douce (comme Agir pour l'environnement) pour obtenir matériel (chasubles réfléchissantes, panneaux indicateurs, bandes réfléchissantes) et conseils pratiques.
À Nantes, par exemple, des « lignes » de pédibus gérées par des parents bénévoles marchent chaque matin, et une app hyper simple (comme Cmabulle) aide même à organiser les trajets, gérer les présences et prévenir facilement en cas d'absence ou retard.
Dernier conseil pratique : organise une petite récompense régulière, du genre goûter collectif ou badge symbolique pour les enfants réguliers. Ça booste la motivation à fond et ça rend la marche encore plus conviviale !
Voir leurs parents faire un trajet quotidien à pied augmente fortement la probabilité que les enfants adoptent cette habitude. Un rapport de l'ADEME souligne que lorsqu'un parent privilégie la marche ne serait-ce qu'un jour par semaine pour se rendre au travail, son enfant a environ deux fois plus de chances de préférer aller à l'école à pied. Inutile de viser la perfection, chaque trajet compte ! Partager ensemble le trajet vers l'école ou une activité proche devient vite une routine agréable. Concrètement, si les enfants voient leurs parents renoncer ponctuellement à la voiture pour de petites courses de quartier ou pour rejoindre leur travail à proximité, ils l'intègrent comme une norme positive, et pas comme une contrainte.
Au Danemark, par exemple, une étude a observé que l'implication des parents dans les déplacements à pied augmente chez les enfants la perception positive des distances courtes. Autrement dit, leurs enfants arrivent à mieux apprécier des trajets pédestres de 10 à 15 minutes comme quelque chose de tout à fait normal. Ils évaluent ainsi les distances de façon plus réaliste en grandissant.
Même sans longs discours, l’exemple quotidien des parents s’intègre durablement, et façonne une vraie préférence pour la marche chez les enfants. Résultat : on obtient une génération moins dépendante de la voiture pour des trajets courts. Sans oublier qu’au passage, on crée plus d’opportunités pour discuter, observer et découvrir ensemble son quartier !
Les éducateurs ont une place centrale quand il s'agit d'encourager les enfants à marcher pour se rendre à l'école. Au Danemark, certains enseignants lancent des défis marchants avec leur classe : le groupe note chaque trajet réalisé à pied pendant un mois, offrant une récompense ludique (sortie pique-nique ou activité extérieure) à la classe la plus motivée. Ce genre d'activités concrètes donne aux enfants l'occasion de considérer la marche comme un jeu ou une aventure plutôt que comme une obligation.
Le programme britannique Living Streets fournit aux enseignants des fiches détaillées pour intégrer facilement le sujet dans les cours, mélangeant maths ou géo autour de la marche à pied. Résultat : les enfants apprennent les bienfaits de leurs déplacements quotidiens en étudiant par exemple la distance, les itinéraires locaux ou même les économies de CO2 réalisées.
Et puis, quand des éducateurs prennent l'initiative d'organiser des sorties à pied, ils montrent concrètement que la marche c'est sympa et faisable. Une étude australienne a montré que lorsque les équipes éducatives sont activement impliquées dans les pratiques marchantes, la fréquentation piétonne des élèves grimpe en moyenne de 25 %. Rien de mieux que des enseignants motivés qui accompagnent régulièrement leurs élèves à pied pour montrer que marcher, ce n'est ni compliqué ni exceptionnel.
Intégrer la marche à pied directement dans les programmes scolaires, c'est un moyen efficace d'aider les enfants à comprendre pourquoi c'est bon pour eux et pour l'environnement. Certaines écoles incluent déjà des activités pédagogiques autour du concept de mobilité douce, où les élèves calculent par exemple la distance parcourue à pied chaque jour ou mesurent combien de CO2 cela permet d'économiser. Cette méthode concrète permet d'associer directement les maths ou les sciences à un trajet quotidien, c'est beaucoup plus parlant que des théories abstraites. Ça motive aussi les élèves parce qu'ils appliquent directement ce qu'ils apprennent en classe à leur quotidien. Et puis, intégrer la marche dans des programmes comme l'EPS permet de travailler facilement sur la santé physique. À certains endroits, ça prend aussi la forme de défis "marches collectives" où chaque classe relève un challenge sur une durée précise, c'est ludique et convivial. Quand les établissements font l'effort d'inclure la marche dans leur projet éducatif, les résultats sont souvent surprenants : davantage d'élèves marchent volontairement, plus régulièrement, tout simplement parce qu'ils comprennent l'intérêt derrière.
Oui, enseignez aux enfants les règles de sécurité de base : traverser uniquement aux passages protégés, regarder plusieurs fois des deux côtés avant de traverser, éviter d'utiliser des appareils électroniques en marchant. Insistez aussi sur l'importance de rester visible, notamment à la tombée de la nuit, avec des vêtements réfléchissants ou clairs.
Un pédibus scolaire est un système d'accompagnateurs adultes qui guident à pied un groupe d'enfants vers leur école selon un itinéraire fixe à horaires réguliers. Pour le mettre en place, rapprochez-vous d'autres parents d'élèves, identifiez ensemble les itinéraires les plus pratiques et sécurisés, puis proposez l'initiative aux responsables scolaires.
Encouragez votre enfant en lui expliquant les bénéfices directs qu'il peut en retirer, comme rencontrer ses amis, découvrir son quartier ou gagner en autonomie. Vous pouvez également organiser un trajet agréable, lui permettre de choisir son itinéraire, ou encore participer ensemble une ou deux fois avant qu'il ne prenne l'habitude.
Il n'existe pas d'âge universel précis, cela dépend de la maturité de l'enfant, de la distance à parcourir et des infrastructures disponibles. Cependant, à partir de 8 ou 9 ans, avec une bonne préparation et un itinéraire sécurisé, de nombreux enfants peuvent commencer à effectuer seuls ou en petit groupe des trajets à pied quotidiens.
Marcher tous les jours renforce les capacités cardiovasculaires des enfants, diminue le risque d'obésité et de développer des maladies liées à la sédentarité. Cela contribue également au bien-être mental de l'enfant en réduisant le stress, en améliorant le sommeil et l'attention à l'école.
Des trottoirs larges, éclairés et sécurisés, des zones limitées à 30 km/h, des parcours piétonniers réservés, ainsi que des espaces végétalisés et agréables stimulent le déplacement à pied des familles en leur apportant une sécurité et un confort accrus.
Une hausse du nombre de piétons diminue la congestion automobile en ville, réduit la pollution de l'air ainsi que les émissions de gaz à effet de serre, tout en renforçant les liens sociaux et en dynamisant la vie de quartier et les commerces locaux.
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Question 1/5