Quand tu penses Smart City, il y a de grandes chances que tu imagines tout de suite des voitures autonomes, des drones ou encore des immeubles ultra-connectés. Mais soyons honnêtes deux secondes, la première chose qui rend vraiment une ville intelligente, c'est comment elle gère le transport. Pas de mystère ici : si tu es coincé 45 minutes tous les matins dans les bouchons ou que le bus n'arrive jamais à l'heure, même l'appli la plus branchée du monde ne va pas te redonner le sourire.
Donc, tout l'intérêt de la ville intelligente côté transport, c'est d'améliorer ta vie quotidienne. Et pour y arriver, il y a quelques priorités vraiment essentielles. La première, c'est évidemment l'accessibilité. Pas seulement au sens « avoir un bus près de chez soi » mais aussi avec des réseaux de transport qui fonctionnent sans accroc, et une infrastructure qui permette à tout le monde, vraiment tout le monde, de circuler facilement en ville—que ce soit un cycliste, une famille avec poussette ou une personne à mobilité réduite.
Deuxième gros sujet incontournable : encourager et faciliter la mobilité durable. C'est bien beau de nous expliquer qu'on devrait laisser nos voitures chez nous pour sauver la planète, mais sans alternative pratique et attrayante, personne ne jouera le jeu. C'est là que les véhicules électriques, les initiatives de covoiturage et la sensibilisation à des modes de déplacement plus écolos viennent faire la différence.
Autre priorité à ne pas négliger, c'est la gestion efficace du trafic urbain. Ça ne se limite pas juste à installer quelques panneaux lumineux histoire de remplir le cahier des charges. L'idée c'est surtout de rendre la circulation plus intelligente, plus fluide et moins chaotique avec des technos comme l'IoT, des algorithmes prédictifs ou encore une signalisation dynamique intelligente.
Enfin, côté sécurité, zéro négociation possible : on parle d'éviter aux gens de se faire écraser sur le chemin du travail, pas d'avoir juste de chouettes trottoirs tendances. Ici, ça passe avant tout par des aménagements bien pensés, comme des espaces clairement séparés pour vélos et piétons, et un éclairage urbain qui s'adapte intelligemment au contexte pour éviter les zones accidentogènes.
Bref, penser la planification des transports dans une Smart City, c'est avant tout comprendre que c'est ça qui rend la ville vivable, agréable et tournée vers le futur. C'est pas juste une question de technologie bling-bling, mais de trouver comment tout ça peut améliorer concrètement ton quotidien, tout en respectant mieux l'environnement.
L'Organisation mondiale de la santé estime que 80% de la population mondiale urbaine est exposée à des niveaux de pollution de l'air supérieurs aux limites recommandées.
Le temps moyen passé en embouteillage par les automobilistes dans la ville de Los Angeles en 2021.
Les villes intelligentes pourraient réaliser des économies de 100 milliards de dollars par an grâce à des solutions de mobilité innovantes.
Le nombre de véhicules électriques vendus dans le monde en 2023, soit une augmentation de 24% par rapport à 2022.
L'idée, c'est d'organiser les transports pour que passer d'une solution à une autre soit fluide, rapide et sans prise de tête. De bons exemples : à Copenhague, t'as des gares spécialement conçues pour que le métro, le vélo, le bus et même le ferry soient accessibles facilement depuis un seul endroit. Du concret : prévoir des espaces adaptés pour garer facilement des vélos perso à côté des arrêts de bus ou de tram permet aux gens de combiner librement leur propre matériel avec les transports collectifs. Une autre astuce efficace est d'uniformiser les systèmes d'informations voyageur entre les différentes stations et moyens de transport, avec des infos précises en temps réel sur les correspondances, les retards éventuels, ou même le taux d'occupation des véhicules. À Zurich par exemple, l'appli ZVV indique clairement la marche à suivre pour passer d'un tram à un système de cars régionaux sans perdre de temps, avec notifications en cas de perturbations. Et pour les villes vraiment ambitieuses, le billet unique numérique — payable via smartphone et valable sur tous les moyens de transport (autobus, tramways, métro, trains régionaux, ferry, etc.) sans se compliquer la vie — reste la référence absolue pour encourager le multimodal efficace.
Pour réellement améliorer l'accessibilité, une smart city ne peut plus se contenter du minimum : il faut intégrer des dispositifs pratiques comme des bandes d'éveil podotactiles intelligentes qui envoient directement sur smartphone des alertes ou des indications audio aux personnes malvoyantes lorsqu'elles arrivent sur un quai ou devant un obstacle. Certaines villes comme Lyon testent déjà ce type de dispositifs sur les quais de métro.
Autre idée qui marche bien : des applications mobiles inclusives comme Wheelmap ou Jaccede, qui géolocalisent précisément les itinéraires et lieux accessibles aux fauteuils roulants et mettent régulièrement à jour leurs infos grâce à des contributions des utilisateurs. C'est simple et efficace, les utilisateurs repèrent directement les ascenseurs en fonctionnement, les trottoirs trop hauts ou les rampes dispos autour d'eux en temps réel.
Pour booster vraiment les déplacements au quotidien, des villes comme Barcelone ont généralisé le système de rampes automatiques intégrées aux autobus urbains avec plateforme basculante pilotée à distance par le chauffeur. Ça réduit sacrément le temps de montée à bord pour quelqu'un en fauteuil ou avec une poussette, et du coup, tout le monde gagne du temps et la fluidité du trafic augmente.
Enfin, intégrer des balises Bluetooth dans l'espace public est une solution ultra pratique : dès que la personne malvoyante équipée d'un smartphone compatible passe à proximité d'une balise, elle reçoit automatiquement par audio les indications nécessaires sans avoir à manipuler son téléphone. Strasbourg teste déjà ça en centre-ville, et ça facilite franchement la vie.
Pour booster l'utilisation du vélo, la piste cyclable idéale devrait être séparée physiquement des voitures. Une étude danoise a démontré que séparer clairement les pistes cyclables du reste de la chaussée réduit le nombre d'accidents cyclistes de près de 50 %. À Londres, après l'ouverture des infrastructures cyclables "Cycle Superhighways" séparées des routes, le nombre de cyclistes aux heures de pointe a augmenté de 60 %.
Deux trucs simples à faire dans ta ville : d'abord, les pistes doivent être larges (minimum 2,5 mètres dans chaque sens pour une bonne fluidité). Ensuite, faut soigner les intersections avec des marques de couleur et une bonne visibilité, comme à Amsterdam où des pistes clairement peintes en rouge indiquent aux automobilistes qu'ils croisent une zone vélo.
Autre chose qu'on oublie facilement : le revêtement. Quand Paris s'est mise à refaire ses pistes cyclables en bitume lisse plutôt qu'en pavés ou en dalle, le confort et la rapidité des déplacements à vélo ont nettement progressé, avec une hausse notable de fréquentation.
Et pour encourager vraiment tout le monde : prévoir des tracés continus et cohérents qui connectent directement les quartiers résidentiels avec les centres d'emploi ou de loisirs, sans ruptures brutales. Copenhague fait ça très bien : plus de 60 % des habitants utilisent leur vélo au quotidien grâce à ce réseau cyclable hyper fonctionnel et cohérent.
Pour réussir une zone piétonne, plus question de juste fermer la rue aux voitures et poser trois bancs. Il faut penser l'espace avec mobilier urbain modulaire et écologique, par exemple des bancs en matériaux recyclés, végétalisés ou intégrant des bornes de recharge USB. À Lisbonne, la Rua Nova do Carvalho, surnommée la "Rue Rose", combine pavement coloré, mobilier urbain design et lumière d'ambiance, transformant un ancien quartier délaissé en lieu branché et sûr.
Créer une vraie attractivité implique aussi d'y installer des activités éphémères comme des pop-up stores ou marchés temporaires pour dynamiser l'espace public. Le quartier de Superkilen à Copenhague propose une place animée, pleine d'éléments urbains interactifs venant de partout dans le monde : fontaine marocaine, banc brésilien, barre de sport russe… tout pour rendre le lieu vivant et attractif.
Pour le sentiment de sécurité, multiplier les traversées piétonnes clairement marquées, raccourcir au maximum les distances à franchir sans protection et prévoir un revêtement au sol antidérapant et bien visible, surtout autour des écoles ou des zones fréquentées par les familles. Associer ça à un éclairage calibré selon les usages (augmentant aux heures de pointe et baissant en pleine nuit pour économiser l'énergie) est aussi très efficace pour rassurer tous ceux qui passent par là le soir. Berlin, par son programme de rénovation des éclairages publics, a réduit les incidents nocturnes tout en baissant sa consommation d'énergie de 30 % grâce à un éclairage intelligent géré par des capteurs connectés.
Priorité | Description | Exemple concret |
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Intermodalité | Faciliter le passage d'un mode de transport à un autre pour optimiser les trajets. | Correspondance entre le métro et les bus électriques à la station "Central Park". |
Accessibilité | Rendre les services de transport utilisables par tous, y compris les personnes à mobilité réduite. | Installation de rampes d'accès et de signalisation en braille dans les gares. |
Durabilité | Promouvoir des modes de transport respectueux de l'environnement. | Flotte de bus fonctionnant à l'hydrogène dans la ville de "GreenVille". |
Une action efficace : orienter directement les campagnes vers les habitudes concrètes des habitants. Par exemple, la métropole de Nantes a mis en place le Défi Mobilité chaque année en septembre : pendant une semaine, les entreprises et les établissements scolaires motivent leurs équipes pour tester des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle (vélo, marche, transports en commun...). Résultat clair : près de 80% des participants changent durablement leurs habitudes de déplacement après l’expérience.
Autre astuce qui marche : plutôt que des messages négatifs culpabilisant l’usager ("Arrêtez de conduire seul !"), proposer des messages motivants et positifs associés à des bénéfices immédiats. Grenoble, par exemple, a lancé l’appli Métromobilité, qui montre en temps réel combien de CO₂ on économise en choisissant le vélo ou les transports publics au lieu de sa voiture perso. Résultat : des milliers d’utilisateurs réguliers qui apprécient concrètement l’impact de leurs choix quotidiens.
Bonus malin testé à Strasbourg : intégrer un volet ludique, avec des récompenses simples mais attractives (réductions, bons d'achat locaux, etc.) pour encourager les déplacements durables grâce à l'appli Optimix. Là, quand tu te déplaces à pied, à vélo ou en tram, tu cumules des points que tu échanges contre des avantages chez des commerçants partenaires. C'est concret, fun, et ça fonctionne hyper bien pour créer de nouvelles habitudes.
Dans les Smart Cities qui se bougent vraiment, le soutien à l’auto-partage et aux initiatives collaboratives passe souvent par des actions bien concrètes comme la réservation d’emplacements dédiés sur voirie ou dans certains parkings publics dès le lancement de nouveaux projets. Bordeaux, Nantes ou encore Lyon l’ont bien compris et offrent déjà des places réservées, idéalement situées, aux plateformes du genre Citiz ou Yea!.
Pour encourager activement ces pratiques, certaines villes investissent directement dans ces projets ou facilitent les démarches administratives à l’installation, histoire de ne pas freiner les initiatives prometteuses dès le départ. À Grenoble par exemple, la mairie a participé financièrement au lancement du service électrique et collaboratif « Citélib by Ha:mo » en partenariat avec Toyota et EDF.
Autre piste qui fait ses preuves, créer des abonnements combinés et avantageux entre transports en commun et véhicules partagés, du genre « carte tout-en-un », incitant clairement les résidents à lâcher leur voiture individuelle plus souvent. Un choix malin qui marche particulièrement bien à Strasbourg où les abonnements multimodaux rendent l’auto-partage très attractif et financièrement avantageux.
Enfin côté nouvelles idées à tester, certaines communes misent sur des appels à projets citoyens avec financement et accompagnement à la clé. Un bon moyen de faire émerger des initiatives hyper locales, parfaitement adaptées aux besoins réels de chaque quartier, comme ça s’est fait à Lille avec des groupements de voisins organisés en « garages collaboratifs », pratiques pour partager entretien et matériel de réparation entre voisins et diminuer collectivement les frais liés à la voiture individuelle.
La clé, c’est d’aller plus loin que de simples bornes de recharge posées à droite à gauche dans la ville. Exemple concret : Amsterdam, qui expérimente des bornes intégrées directement aux lampadaires publics. Le gros avantage ? L’alimentation électrique est déjà là, pas besoin de re-creuser les trottoirs pour installer les câbles. On gagne du temps, on économise des ressources, et l’espace urbain n’est pas encombré. Bref, tout le monde y gagne.
Autre piste intéressante : les systèmes intelligents de pilotage énergétique. Au lieu de tirer à fond sur le réseau aux heures de pointe, ces systèmes analysent la consommation en temps réel, détectent les périodes creuses et rechargent intelligemment les véhicules. Ça réduit la pression sur le réseau électrique, et ça limite les pics coûteux et polluants.
Enfin, certains quartiers vont même plus loin en combinant bornes de recharge et stockage d’énergie. Par exemple, à Grenoble, le projet « ABC » intègre des panneaux solaires sur les toits, couplés à des batteries collectives pour alimenter les bornes du quartier. Résultat ? Autonomie énergétique accrue et moindre dépendance vis-à-vis du réseau principal.
Les villes qui réussissent vraiment leur transition électrique combinent souvent réglementation et coups de pouce financiers concrets. Par exemple, à Oslo, ils ont mis en place des zones zéro émission dans le centre-ville, interdisant progressivement les véhicules thermiques. Très clair comme approche, et ça marche.
Côtés aides, regarde Amsterdam : ils offrent jusqu’à 2000 euros de subvention pour l’achat d’un scooter électrique ou d’un vélo cargo. Pas ridicule, non ? À Paris, si tu convertis ton vieux véhicule thermique en électrique via un retrofit, tu peux toucher jusqu'à 6000 euros d’aide, ce qu'on oublie souvent, et c’est pourtant hyper malin pour recycler plutôt que racheter. Et en Norvège, tu échappes à plein de taxes lourdes à l’achat d'un véhicule électrique, ce qui fait exploser les ventes, évidemment.
Mais attention, les incitations seules ne suffisent pas, il faut une réglementation claire derrière. Londres te surtaxe direct avec sa Ultra Low Emission Zone, une taxe journalière assez salée pour les véhicules les plus polluants. T’as vite envie de passer à l’électrique ou aux transports en commun, crois-moi. Voilà le bon équilibre à retenir : taper au portefeuille d’un côté, soulager le porte-monnaie de l’autre. Simple et efficace.
La part modale du vélo dans les déplacements urbains est de 20% à Copenhague.
Création de la première zone piétonne permanente en centre-ville à Rouen, ouvrant la voie à une réflexion sur la mobilité douce en milieu urbain.
Lancement officiel du service 'Vélo'v' à Rennes, véritable pionnier français en matière de vélos en libre-service automatisés.
Introduction du péage urbain à Stockholm, marquant un tournant dans la régulation du trafic pour favoriser une mobilité durable.
Paris inaugure Vélib’, le service de vélos en libre-service à grande échelle, démocratisant ainsi le vélo comme alternative sérieuse à la voiture.
La ville espagnole de Santander se lance dans le premier grand projet européen d'intégration IoT, pilotant l'utilisation des capteurs intelligents pour la gestion du trafic urbain.
Amsterdam met en service le premier réseau public de bornes de recharge intelligente pour véhicules électriques, généralisant l'e-mobilité en milieu urbain.
La ville de Lyon introduit son application 'Onlymoov' intégrant en temps réel tous les modes de transport urbains pour fluidifier les déplacements des citoyens.
Inauguration à Singapour du système de navigation urbaine prédictive assistée par intelligence artificielle, pouvant anticiper et prévenir les embouteillages.
Les villes comme Barcelone ou Singapour utilisent déjà des réseaux de capteurs IoT placés sur les routes, feux tricolores et même lampadaires pour gérer le trafic en temps réel. Ces petits appareils bourrés de techno — comme les caméras intelligentes ou les capteurs magnétiques intégrés au sol — détectent à chaque instant la densité du trafic routier, cycliste ou piéton. Résultat concret : la ville peut ajuster automatiquement la durée des feux selon le trafic réel, éviter les bouchons avant même qu'ils se forment, ou privilégier les véhicules prioritaires comme des bus ou des ambulances. À Singapour, la mise en pratique de ce système a permis d'améliorer la vitesse moyenne des trajets urbains d'environ 20 %. Côté piétons et cyclistes, l'avantage est aussi tangible : les capteurs détectent les flux aux intersections sensibles et adaptent les temps d'attente pour traverser en sécurité, réduisant les risques d'accidents tout en fluidifiant les déplacements. Pour une ville qui veut concrètement optimiser sa régulation du trafic, investir dans ce type de réseau connecté permet donc une gestion dynamique hyper efficace.
L'analyse prédictive, c'est la capacité de deviner où et quand le trafic risque de saturer avant même que ça arrive. En récoltant en temps réel un tas de données via des capteurs intégrés, des caméras de circulation et même les positions GPS des smartphones anonymisés, certaines villes arrivent déjà à prévoir avec précision les embouteillages.
Par exemple, Singapour utilise un système ultra efficace (Expressway Monitoring and Advisory System - EMAS) qui analyse en permanence les données de trafic pour anticiper les bouchons jusqu'à 30 minutes à l'avance. Résultat : ils orientent les automobilistes vers des itinéraires alternatifs bien avant que ça coince.
À Barcelone, un algorithme prédictif basé sur le machine learning et l'analyse historique du trafic permet aujourd'hui aux responsables de réguler le flux automatiquement à certaines heures ou selon la météo prévue, ce qui évite aux habitants de perdre leur temps dans des embouteillages prévisibles.
Pour passer à la vitesse supérieure, il ne suffit pas de connaître la situation du moment. Les villes les plus intelligentes intègrent des outils de simulation avancée. On peut par exemple utiliser des simulations numériques du trafic, en reprenant des scénarios précis (concerts, événements sportifs, travaux prévus) pour adapter en amont la signalisation et les recommandations de trajet en temps réel. Ça permet d'attaquer directement les facteurs déclencheurs plutôt que d'intervenir trop tardivement quand les bouchons deviennent incontrôlables.
Concrètement, pour mettre tout ça en place, trois étapes à retenir : installer un réseau dense de capteurs fiables, créer une plateforme connectée capable de centraliser ces données et enfin former la personne responsable à comprendre les prédictions et agir rapidement. Sans action concrète derrière, prédire ne sert à rien !
Une signalisation dynamique bien pensée permet aux villes intelligentes de modifier en temps réel les limitations de vitesse, les sens de circulation ou de prévenir visuellement des dangers ou ralentissements imminents. À Bordeaux, par exemple, des panneaux indiquent précisément l'heure estimée d'arrivée aux principaux points d'intérêt en fonction du trafic réel, permettant aux automobilistes de choisir rapidement un itinéraire alternatif. À Singapour, on utilise largement des panneaux intelligents couplés à des algorithmes qui réagissent automatiquement à l'évolution du trafic : dès qu'une congestion est détectée, hop, le système propose immédiatement des routes alternatives et ajuste le rythme des feux pour réguler au mieux la circulation. Autre exemple pratique : à Nice, le tramway bénéficie de feux intelligents qui lui donnent la priorité sur les feux rouges classiques, réduisant son temps de trajet de près de 20%. Concrètement, adopter une signalisation dynamique réduit non seulement les embouteillages mais aussi les émissions polluantes en évitant l'arrêt et le redémarrage fréquents des véhicules. Un double bonus côté fluidité et écologie urbaine.
Pour fluidifier tes déplacements en ville, l'idée maintenant c'est d'avoir accès à des infos super précises en temps réel via des applis très complètes, genre Citymapper ou Moovit. Ces plateformes te donnent des mises à jour instantanées sur la dispo des transports publics, les retards éventuels, les endroits où ça coince niveau trafic, et même les dispo immédiates de vélos ou trottinettes électriques à proximité. Des villes comme Lyon avec Onlymoov ou Paris avec RATP intègrent à fond ces solutions pour te guider directement vers les trajets les plus cool. L'astuce utile : certaines applis (Google Maps le fait très bien) ajoutent des alertes prédictives basées sur l'analyse des habitudes des utilisateurs, pour mieux anticiper les bouchons avant même qu'ils se forment. Cerise sur le gâteau : des options personnalisées enregistrent tes destinations fréquentes, tes préférences de transport ou l'accessibilité souhaitée (ascenseurs, rampes, etc.), ce qui simplifie la navigation au quotidien.
Le saviez-vous ?
Selon l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), le nombre mondial de véhicules électriques circulant sur les routes pourrait atteindre environ 145 millions d'unités d'ici 2030, rendant indispensable le déploiement massif d'infrastructures de recharge adaptées.
D'après une étude menée par IBM, les systèmes de gestion intelligente du trafic peuvent potentiellement diminuer les embouteillages urbains jusqu'à 30 %, en réduisant ainsi les émissions de CO₂ de manière significative.
Selon plusieurs études, les modes de transport doux, tels que la marche et le vélo, réduisent non seulement la pollution et le trafic, mais améliorent également significativement la santé physique et mentale des citadins.
La ville de Copenhague, pionnière dans les infrastructures cyclables, enregistre quotidiennement plus de déplacements effectués à vélo qu'en voiture dans son centre-ville. Cette tendance réduit significativement les coûts liés à la santé publique tout en stimulant l'activité économique locale.
La création de pistes cyclables séparées du trafic routier réduit jusqu'à 90 % les risques d'accidents graves pour cyclistes selon une étude néerlandaise. À Utrecht par exemple, les autorités ont installé des voies protégées physiquement par des bordures ou des séparateurs végétalisés, et la ville a observé un boost significatif de l'usage du vélo.
Installer des ilots piétons-centriques (ou "îlots-refuge") à mi-chemin des traversées de routes larges permet aux personnes âgées, enfants et personnes à mobilité réduite d'avancer à leur rythme sans risque. Barcelone applique cette méthode sur de grands axes avec succès visible en termes de sécurité perçue.
L'utilisation de revêtements différenciés, comme des dalles texturées ou colorées spécifiquement dédiées aux cyclistes et piétons, permet aussi une démarcation intuitive des espaces sans signe supplémentaire encombrant la vue. La ville de Copenhague privilégie ce type d'approche sensorielle avec d'excellents retours des utilisateurs.
Un autre truc qui marche : rétrécir un peu la largeur visuelle des voies réservées aux voitures pour inciter naturellement les automobilistes à réduire leur vitesse, une technique appelée "apaisement visuel" utilisée avec succès à Strasbourg, notamment autour des écoles et zones résidentielles.
L’un des exemples les plus intéressants, c’est la ville de Barcelone qui a mis en place un éclairage qui adapte automatiquement son intensité selon la circulation, la météo ou encore la présence piétonne détectée par des capteurs. Concrètement, ça permet aux lampadaires d'être très lumineux quand quelqu'un traverse une rue, puis de baisser leur consommation quand il n’y a personne ou peu de trafic. Résultat : la ville a économisé jusqu’à 30 % d’énergie tout en réduisant fortement les accidents aux carrefours dangereux. Autre exemple cool : Los Angeles utilise des lampadaires LED connectés qui signalent immédiatement aux autorités lorsqu’une panne survient ou quand une zone manque de luminosité, facilitant une maintenance rapide et ciblée. Bref, installer des lumières intelligentes aux points sensibles permet non seulement d’améliorer la sécurité et la visibilité, mais aussi de profiter d'une gestion hyper efficace pour des économies d'énergie concrètes et une réactivité immédiate en cas de problème.
Les technologies intelligentes comprennent des solutions telles que l'éclairage connecté, les capteurs détectant les véhicules et les piétons ou encore les systèmes de signalisation dynamique. Ces dispositifs améliorent la visibilité, anticipent les risques et assurent une circulation fluide et sécurisée.
L'intégration des véhicules électriques contribue à réduire significativement la pollution atmosphérique et sonore, diminue la dépendance aux énergies fossiles et permet aux villes d'atteindre leurs objectifs environnementaux et climatiques.
L'intermodalité facilite l'utilisation combinée de différents modes de transport (bus, tramway, vélo, etc.), permettant aux utilisateurs de choisir le trajet optimal, de réduire le temps et le coût des déplacements, tout en limitant l'empreinte environnementale.
Les Smart Cities favorisent la mobilité durable en mettant en place des infrastructures adaptées (véhicules électriques, pistes cyclables, zones piétonnes), en encourageant les transports alternatifs (auto-partage, vélo), mais aussi en optimisant en temps réel la gestion du trafic afin de réduire la congestion et la pollution.
Une Smart City, ou ville intelligente, est une ville utilisant les technologies numériques, les données et l'Internet des Objets (IoT) pour améliorer la qualité de vie, optimiser les services municipaux et favoriser le développement durable.
Parmi les défis majeurs figurent le financement et l'entretien des infrastructures innovantes, la protection des données personnelles des citoyens, la maîtrise des coûts énergétiques, et la réduction des inégalités d'accès aux nouvelles solutions technologiques.
Oui, développer les transports doux est crucial car cela diminue drastiquement l'empreinte écologique des villes, libère l'espace urbain, améliore la qualité de l'air et puis, c’est bénéfique pour la santé physique et mentale des citoyens !
Vous pouvez privilégier les transports en commun, adopter le vélo ou la marche pour les courts trajets, participer à des programmes locaux d'auto-partage, et évidemment sensibiliser votre entourage à l’importance d'une mobilité urbaine responsable.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/7