La qualité de l'air dans nos villes, c'est un vrai sujet de préoccupation. Avec le phénomène de l'urbanisation, la pollution est devenue un vrai fléau. Les voitures, les usines, et même nos habitudes de consommation contribuent à rendre notre air irrespirable. Les niveaux de particules fines et d'autres polluants grimpent en flèche. Alors, la question se pose : que peuvent vraiment faire les politiques environnementales locales pour améliorer tout ça ?
Quand on parle de qualité de l'air, il ne s'agit pas juste d'un problème lointain. Les impacts sur la santé publique sont assez graves. Respirer un air pollué peut causer tout un tas de soucis, du simple mal de tête aux maladies chroniques. Les données montrent que des millions de personnes souffrent de maladies liées à la pollution. C'est là qu'interviennent les gouvernements locaux. Ils ont un rôle important à jouer, et les décisions qu'ils prennent peuvent faire toute la différence.
Bien sûr, ce n'est pas une mince affaire. Les réglementations et les normes peuvent sembler ennuyeuses et trop techniques, mais quand on y regarde de plus près, on se rend compte qu'elles sont en fait essentielles. Des initiatives concrètes comme la promotion des transports en commun ou la mise en place de zones à faibles émissions peuvent réellement changer la donne. Les villes qui prennent leurs responsabilités voient souvent des améliorations palpables dans la qualité de l'air.
Il y a aussi les défis à relever. Pas toujours facile de convaincre tout le monde d'adopter des comportements plus verts. Les obstacles politiques, économiques, ou même sociaux peuvent freiner les progrès. Mais ces défis ne sont pas impossibles à surmonter. On a déjà vu des villes qui ont réussi à transformer leur air tout en mettant en place des politiques environnementales efficaces. On va explorer ça plus en détail pour voir les stratégies qui marchent vraiment.
Réduction des émissions de dioxyde de soufre dans les villes européennes entre 1990 et 2018
Coût annuel estimé de la pollution de l'air pour l'économie européenne
Pourcentage de la population mondiale vivant dans des zones où les niveaux de qualité de l'air ne respectent pas les directives de l'OMS
Nombre annuel de décès prématurés attribués à la pollution de l'air intérieur
La qualité de l'air est souvent compromise par plusieurs polluants qui, à long terme, nuisent à la santé humaine et à l'environnement. Parmi les plus connus, on trouve les particules fines, souvent désignées par PM10 et PM2.5. Ces petites particules, qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons, proviennent principalement de la combustion des combustibles fossiles, comme le charbon et le pétrole. Savoir qu'environ 4,2 millions de décès prématurés chaque année sont attribuables à la pollution de l'air, c'est très parlant.
Ensuite, il y a les oxydes d'azote (NOx), principalement émis par les voitures et les installations industrielles. Ces gaz contribuent à la formation de smog et sont responsables de problèmes respiratoires. À titre d'exemple, une journée normale dans une grande ville comme Paris peut voir des concentrations de NOx dépasser les valeurs recommandées.
Les composés organiques volatils (COV) méritent aussi une mention. Ils se vaporisent facilement dans l'air et émanent souvent des peintures, des nettoyants ou d'autres produits chimiques domestiques. Certains COV sont même considérés comme cancérigènes. Introducteur de la pollution intérieur, on estime que l'air à l'intérieur des habitations peut contenir jusqu'à 5 fois plus de COV que l'air extérieur.
Et n'oublions pas le dioxyde de soufre (SO2), surtout issu des centrales électriques et des véhicules. Il peut provoquer de l'acidité dans les pluies, altérant les écosystèmes aquatiques. Ce petit gaz peut également entraîner des problèmes de respiration pour les personnes sensibles.
Les ozones troposphériques sont une autre catégorie. Bien qu'ils soient bénéfiques de la stratosphère, lorsqu'ils se trouvent plus près du sol, ils irritent les poumons et peuvent aggraver des affections comme l'asthme. Ils résultent d'interactions complexes entre la lumière solaire, les polluants et l'humidité.
Tous ces polluants sont liés, et leur interaction peut créer des effets cumulés parfois dévastateurs pour la santé publique et l'environnement. Si on veut vraiment améliorer la qualité de l'air dans nos villes, il est important d'en prendre conscience et d'agir en conséquence.
La pollution de l'air a des effets désastreux sur la santé humaine, touchant de nombreux systèmes du corps. Des études montrent que l'exposition aux particules fines, notamment les PM2.5, est liée à des maladies respiratoires chroniques. Ces particules pénètrent profondément dans les poumons et peuvent même atteindre la circulation sanguine, provoquant des inflammations et exacerbant des conditions comme l'asthme.
Il ne s'agit pas seulement de problèmes respiratoires. La pollution de l'air affecte aussi le système cardiovasculaire. Des recherches indiquent qu'une exposition prolongée peut entraîner des maladies cardiaques, augmentant le risque d'accidents vasculaires cérébraux. Pour donner une idée, une étude a révélé qu'une hausse de 10 µg/m³ de PM2.5 pourrait accroître le risque de crise cardiaque de 10 à 20 %.
Les impacts ne s'arrêtent pas là. Une air pollué peut altérer le développement cognitif chez les enfants. Des études ont montré que la pollution contribue à des baisses de QI et a été liée à des troubles de l'attention. Dans les zones urbaines, où les niveaux de pollution sont souvent élevés, les enfants sont particulièrement vulnérables.
Les personnes âgées, quant à elles, subissent des risques accrus en raison de leur santé fragile. Les maladies pulmonaires, comme la BPCO, sont souvent aggravées par une mauvaise qualité de l'air. De plus, des études mettent en lumière le lien entre pollution et mortalité prématurée, avec des estimations suggérant que
plus d'une dizaine de millions de décès pourraient être attribués à des facteurs environnementaux chaque année dans le monde.
Enfin, il est important de considérer l'impact psychologique de la pollution de l'air. Des recherches signalent un lien entre la pollution et des troubles comme la dépression et l'anxiété. Ce n'est pas juste une question de nez qui coule ou de toux, c'est un problème global de santé qui mérite une attention sérieuse.
Mesure environnementale | Objectif | Impact constaté |
---|---|---|
Zone à faibles émissions (ZFE) | Réduire la circulation des véhicules polluants | Diminution des niveaux de NO2 et de particules fines |
Plantation d'arbres urbains | Améliorer la qualité de l'air et fournir de l'ombre | Augmentation de l'absorption de CO2, réduction de l'effet d'îlot de chaleur |
Subventions pour les véhicules électriques | Encourager la transition vers des transports moins polluants | Diminution de la pollution par les transports, réduction des émissions de gaz à effet de serre |
Les réglementations et normes en matière de qualité de l'air sont importantes pour protéger la santé publique et l'environnement. Dans l'Union européenne, des directives telles que la Directive 2008/50/CE fixent des valeurs limites pour plusieurs polluants, comme le dioxyde d'azote (NO2) ou les particules fines (PM10). Ces normes visent à garantir que les niveaux de pollution ne dépassent pas des seuils nuisibles pour la santé humaine et l'écosystème.
À l'échelle locale, chaque ville peut adopter des règlements spécifiques pour compléter ces lois nationales ou européennes. Par exemple, certaines municipalités instaurent des zones à faibles émissions (ZFE) pour limiter l’accès des véhicules polluants dans certaines zones. Ces initiatives vont de pair avec des normes de transport qui encouragent l'utilisation des transports en commun, des pistes cyclables et des véhicules électriques.
Les administrations locales surveillent également la qualité de l'air à l'aide de réseaux de capteurs qui mesurent les concentrations de différentes substances. Les données recueillies permettent d'évaluer si les villes respectent les normes en vigueur. Si ce n'est pas le cas, des plans d'action peuvent être mis en place, favorisant une réduction des émissions polluantes.
Une autre avancée est l'accent mis sur la transparence : les résultats des mesures de qualité de l'air sont souvent publiés en temps réel, permettant ainsi aux citoyens de connaître l'état de l'air qu'ils respirent. Cette approche aide à responsabiliser les autorités locales tout en sensibilisant le public à l’importance de la qualité de l'air. Enfin, les réglementations s'accompagnent souvent de sanctions pour les entreprises qui ne respectent pas les normes, poussant ainsi à des comportements plus vertueux.
Dans les grandes villes, il existe plusieurs initiatives qui visent à réduire la pollution de l'air, et certaines d'entre elles se distinguent particulièrement. On parle souvent de zones à émissions faibles, où l'accès est restreint pour les véhicules très polluants. Par exemple, Paris a mis en place une zone à faibles émissions qui couvre de vastes secteurs et incite les automobilistes à utiliser des transports plus écologiques. En parallèle, des villes comme Stockholm ont instauré des péages pour circuler en centre-ville, ce qui a réduit le trafic et donc la pollution.
Les transports en commun jouent également un rôle clé. De nombreuses villes investissent dans des systèmes de métro et de bus électrique. En Espagne, Barcelone a déployé des tramways, permettant de désengorger les routes et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. De plus, la promotion du vélo avec des pistes cyclables sécurisées a son importance. Copenhague est souvent citée en exemple, avec environ 40% de la population utilisant le vélo pour leurs trajets quotidiens.
Un autre axe intéressant est l’urbanisme durable. Certaines villes travaillent à la création d’espaces verts. Des études montrent que les parcs et les jardins urbains améliorent la qualité de l'air. À New York, le projet de reforestation a non seulement embelli la ville mais a aussi contribué à capturer des polluants atmosphériques.
Les initiatives locales ne manquent pas aussi pour sensibiliser les citoyens. Des campagnes de sensibilisation à la pollution de l'air encouragent l'adoption de comportements plus responsables. Les entreprises écologiques s'épanouissent, avec des produits qui minimisent l'impact environnemental. Elles font souvent appel à des ambassadeurs de la cause pour engager le dialogue avec le public.
Enfin, le soutien à l'innovation et aux nouvelles technologies est primordial. Certaines municipalités collaborent avec des start-ups pour développer des solutions telles que des capteurs de qualité de l'air portables. Cela permet de renseigner les habitants sur la pollution en temps réel, les incitant à modifier leurs habitudes.
Ces initiatives témoignent d'un engagement fort des municipalités pour améliorer la qualité de l'air dans nos villes. L'approche repose sur une combinaison de réglementations, d'innovation et d'implication des citoyens, tout en plaidant pour un avenir plus sain.
Nombre annuel de décès prématurés attribués à la pollution de l'air extérieur
Création de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) aux États-Unis.
Signature du Protocole de Montréal visant à réduire l'utilisation des substances appauvrissant la couche d'ozone.
Adoption du Protocole de Kyoto visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Signature de l'Accord de Paris sur le climat pour limiter le réchauffement climatique.
Certaines villes ont vraiment brillé en matière de politique environnementale. Prenons Copenhague, par exemple. La capitale danoise vise un objectif audacieux : devenir la première ville au monde à atteindre la neutralité carbone d'ici 2025. Pour cela, elle investit massivement dans des infrastructures de transports durables comme les pistes cyclables et le métro. Le vélo, c'est sacré là-bas !
Ensuite, on a Madrid, qui a instauré un plan de circulation qui limite l'accès aux véhicules polluants dans le centre-ville. En conséquence, la qualité de l'air a considérablement amélioré, avec une réduction des niveaux de dioxyde d'azote de presque 40% depuis sa mise en place en 2018. Cela montre qu'il est possible d'agir rapidement et efficacement.
Il ne faut pas oublier San Francisco, où la ville a mis en avant une politique zéro déchet. En 2007, elle s'est fixé un objectif de recyclage et de compostage à 100%. Aujourd'hui, c'est l'une des villes les plus avancées en matière de gestion des déchets aux États-Unis. Cette initiative a non seulement réduit la pollution, mais aussi créé des emplois dans le secteur de l'environnement.
Et puis, il y a Amsterdam, qui est passée maître dans l'art de réinventer son espace public en faveur des piétons et cyclistes. En multipliant les zones sans voiture et les parcs, elle a non seulement amélioré la qualité de vie des habitants, mais aussi réduit la pollution. L'usage des véhicules électriques explose également, avec des politiques d'incitation à la clé.
Chacune de ces villes prouve qu'avec des mesures concrètes et des investissements réfléchis, on peut vraiment toucher au but. Ce n'est pas juste du blabla, c'est une réalité qui s'améliore jour après jour.
Les municipalités font face à plusieurs obstacles dans leur quête de solutions pour améliorer la qualité de l'air. D’abord, le financement est souvent un gros défi. De nombreuses villes manquent de fonds pour mettre en œuvre des projets ambitieux. La mise en place de mesures comme l'amélioration des infrastructures de transport public ou la promotion des modes de déplacement doux a un coût. Et parfois, les budgets sont serrés.
Un autre point important est le manque de données précises sur la pollution de l'air. Sans une surveillance adéquate et des outils de mesure fiables, il est difficile de cibler les actions à mener. Certaines villes ne disposent pas d'un réseau de capteurs performant, ce qui limite leur capacité à évaluer la situation en temps réel.
La coordination entre les différentes instances gouvernementales peut également poser problème. Entre l’administration centrale, les municipalités et parfois même les collectivités locales, la communication ne coule pas toujours naturellement. Des politiques pourtant bien intentionnées peuvent être diluées, ce qui nuit à leur efficacité.
Un autre obstacle réside dans la sensibilisation des citoyens. Beaucoup de gens ne réalisent pas l'impact de la pollution de l'air sur leur santé. Convaincre les habitants d'adopter des comportements plus respectueux de l'environnement demande un certain engagement. Parfois, il faut des campagnes de sensibilisation bien ficelées pour changer les mentalités.
Enfin, la résistance politique et économique peut également freiner les initiatives. Certaines entreprises, en particulier celles liées à l'industrie pétrolière ou automobile, peuvent faire pression pour maintenir un statu quo qui leur est favorable. Cela complique encore plus le tableau. En résumé, les municipalités doivent naviguer à travers un véritable labyrinthe d'obstacles pour réussir à instaurer des politiques environnementales efficaces.
Le saviez-vous ?
La pollution de l'air est responsable de plus de 4,2 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la Santé.
Un arbre mature peut absorber jusqu'à 150 kg de CO2 par an, et contribuer ainsi à améliorer la qualité de l'air urbain.
Saviez-vous que la qualité de l'air intérieur peut être jusqu'à 10 fois plus polluée que l'air extérieur, selon l'Agence de Protection de l'Environnement des États-Unis (EPA) ?
La qualité de l'air dans les villes est souvent mesurée à l'aide d'indicateurs fiables. Parmi eux, on retrouve principalement le PM10 et le PM2.5, qui désignent respectivement les particules en suspension dont le diamètre est inférieur à 10 et 2,5 micromètres. Ces particules sont particulièrement préoccupantes car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et même dans la circulation sanguine, ayant des effets néfastes sur la santé.
Un autre indicateur clé est le niveau d'ozone troposphérique. Bien qu'il protège la Terre des rayons UV à haute altitude, au sol, il devient un polluant atmosphérique, provoquant des irritations des voies respiratoires et exacerbant les maladies pulmonaires. Les données concernant le dioxyde d'azote (NO2) sont également importantes. Émanant principalement des véhicules à moteur, il est lié à des problèmes respiratoires et cardiovasculaires.
Les ozones, les composés organiques volatils (COV) et le monoxyde de carbone (CO) complètent ce tableau de diagnostic de la pollution urbaine. Les COV, souvent présents dans les peintures et les produits de nettoyage, contribuent également à la formation de l’ozone troposphérique, aggravant encore les problèmes de santé.
Pour évaluer ces indicateurs, de nombreuses villes utilisent des réseaux de stations de mesure qui collectent des données en temps réel. Ces informations peuvent être croisées avec des données météorologiques pour fournir des analyses plus complètes. La qualité de l'air est souvent exprimée à travers un indice de qualité de l'air (IQA), qui regroupe plusieurs polluants en un score simple, permettant aux citoyens de visualiser rapidement l'état de l'air qu'ils respirent.
Dans certaines villes, le suivi de ces indicateurs a conduit à des alertes publiques qui encouragent les populations sensibles, comme les personnes asthmatiques, à réduire leurs activités en extérieur lors des pics de pollution. L'utilisation croissante de ces indicateurs favorise aussi une prise de conscience citoyenne, incitant ainsi les municipalités à agir pour améliorer la qualité de l'air.
Plusieurs villes à travers le monde ont constaté des progrès significatifs après avoir instauré des politiques environnementales strictes. Prenons l'exemple de Londres, qui a mis en place des zones de faible émission en 2015 et a observé une réduction de nearly 45% des niveaux de dioxyde d'azote dans ces zones en seulement quelques années. Sur le continent, une initiative similaire à Paris, la « journée sans voiture », a démontré une diminution de 60% du trafic dans certaines zones, ce qui a favorisé une meilleure qualité de l'air et encouragé les habitants à adopter des modes de transport alternatifs.
À Copenhague, la ville a investi dans des infrastructures cyclables, faisant passer le nombre de cyclistes de 37% en 2005 à 62% en 2020 parmi les habitants. Ça fait une grosse différence, non seulement pour la qualité de l'air, mais aussi pour la santé des citoyens qui s'oxygènent au lieu de s'enfermer dans une voiture. De plus, Barcelone a mis en place des « superblocks », qui restreignent la circulation automobile dans certaines zones. Ce projet a contribué à diminuer le bruit et à augmenter la biodiversité urbaine, rendant la ville plus agréable à vivre.
Les données sur la qualité de l'air après l'instauration de ces politiques parlent d'elles-mêmes. Dans des villes comme Los Angeles, la mise en place de réglementations sur les émissions des véhicules a permis de réduire les concentrations d'ozone de nearly 60% depuis les années 90. Cela montre clairement que des actions ciblées et une volonté politique peuvent engendrer des changements positifs concrets.
Ces exemples montrent que les villes qui prennent les devants en matière d'environnement en récoltent les bénéfices, tant en termes de santé publique que de qualité de vie. Mais attention, il reste encore beaucoup à faire, et ces succès ne doivent pas masquer les efforts constants nécessaires pour maintenir une amélioration durable.
Part des émissions de CO2 provenant des bâtiments résidentiels et tertiaires dans l'Union Européenne
Réduction moyenne des émissions de polluants atmosphériques dans les villes ayant adopté des politiques environnementales strictes
Pourcentage des citadins respirant des niveaux de pollution de l'air supérieurs aux limites recommandées
Nombre de personnes exposées à des taux de pollution de l'air dépassant les recommandations de l'OMS
Ville | Mesure environnementale | Réduction de la pollution |
---|---|---|
Paris | Limitation de la vitesse à 30 km/h dans la ville | Diminution de 20% des émissions de NOx |
Copenhague | Investissement dans les infrastructures cyclables | Diminution de 25% des émissions de CO2 liées au transport |
Stockholm | Taxe de congestion pour les véhicules entrant dans la ville | Réduction de 10-14% des émissions de gaz d'échappement |
Madrid | Zones à faibles émissions interdisant les véhicules les plus polluants | Baisse de 32% de la pollution de l'air en moyenne |
Les villes mettent en œuvre diverses stratégies pour réduire la pollution atmosphérique, et certaines sont particulièrement efficaces. Le développement des corridors verts est l'une d'elles. En intégrant des espaces verts comme des parcs et des jardins le long des axes routiers, on peut réellement aider à filtrer l'air. Ces zones ne sont pas seulement agréables, elles jouent un rôle important dans l'amélioration de la qualité de l'air.
Un autre point fort, c'est l'encouragement des transports en commun. Quand les administrations locales investissent dans des systèmes de transport fiables et accessibles, cela incite les citoyens à laisser leur voiture au garage. Par exemple, des villes comme Copenhague ont favorisé le vélo comme moyen de transport. Résultat : moins de voitures, moins de pollution.
Les régulations sur les émissions industrielles sont également incontournables. Less enjeux sont là pour forcer les industries à adopter des technologies propres. Des programmes de subventions pour mettre à niveau les équipements peuvent aussi aider les entreprises à se conformer sans se ruiner.
Ne pas oublier le pousser à l'usage des énergies renouvelables. L'installation de panneaux solaires sur les bâtiments publics et résidentiels ne fait pas que réduire les émissions de CO2, ça commence à transformer notre paysage urbain. Et cela alimente la réflexion sur l'idée que les villes devraient devenir des habitats durables.
Enfin, la sensibilisation du public par le biais d'ateliers et de campagnes d'information est un facteur clé. Quand les gens prennent conscience de l’impact de leurs comportements sur la qualité de l'air, ils sont plus susceptibles de faire des choix écologiques, comme réduire leur utilisation de voitures en faveur du covoiturage ou de la marche à pied.
En somme, toutes ces stratégies, en synergie, peuvent véritablement faire la différence et offrir aux citadins un air plus pur et une qualité de vie améliorée.
L'engagement citoyen est un levier important pour améliorer la qualité de l'air dans nos villes. Quand les gens prennent conscience de l'impact de leurs actions sur l'environnement, cela peut mener à de réels changements. Par exemple, des campagnes de sensibilisation comme “Changeons d’Air” en France incitent les habitants à utiliser les transports en commun ou à partager des trajets, réduisant ainsi le nombre de voitures sur les routes.
Les initiatives locales, souvent portées par des associations ou des collectifs, font aussi un travail extraordinaire. Ils organisent des événements pour informer le public sur la qualité de l'air, comme des ateliers sur le compostage ou des formations sur l’écoconduite. Ces actions aident à construire une culture de la responsabilité environnementale.
Les réseaux sociaux jouent également un rôle majeur. Ils permettent de mobiliser rapidement de grandes foules. Un simple hashtag peut provoquer des marches pour le climat ou des actions de nettoyage de quartier. Par ailleurs, des applis comme AirVisual ou Plume Labs aident les manuels citoyens à surveiller la qualité de l'air en temps réel.
L’engagement ne s'arrête pas là. Les citoyens peuvent aussi participer aux conseils municipaux pour influencer les décisions. Cela leur permet de faire entendre leur voix sur des sujets comme la création d'espaces verts ou l'amélioration des infrastructures cyclables. Tout cela contribue à une meilleure qualité de l'air.
Enfin, l'éducation joue un rôle clé. Les écoles intégrant des programmes sur l'environnement préparent les futures générations à être des citoyens responsables. Parler de qualité de l'air dès le plus jeune âge peut favoriser des comportements bénéfiques sur le long terme. En somme, quand les citoyens s'impliquent, la qualité de l'air a toutes les chances de s'améliorer.
La qualité de l'air dans nos villes est un sujet qui nous touche tous. Des politiques environnementales locales bien pensées peuvent faire une énorme différence, mais ce n’est pas toujours simple. Prévenir la pollution nécessite des efforts constants, et les résultats ne s'obtiennent pas du jour au lendemain. Certaines villes montrent que c'est possible, d'autres peinent à s'améliorer.
On observe que des réglementations et des initiatives adaptées peuvent diminuer significativement les niveaux de pollution. Au fil des années, des données indiquent des améliorations là où les mesures sont appliquées avec sérieux. Mais attention, il ne suffit pas d'écrire des lois sur le papier. Les engagements des citoyens et des responsables sont primordiaux pour obtenir des résultats durables.
Il est important que chaque acteur, qu'il soit citoyen, entreprise ou collectivité, prenne conscience de son rôle. Au final, la qualité de l'air est l'affaire de tous. Si nous choisissons de travailler main dans la main, nous avons de grandes chances de respirer mieux et de vivre dans des environnements sains. Comme on dit, l'avenir de notre air nous appartient.
Les principaux polluants atmosphériques urbains incluent le dioxyde d'azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2), les particules fines (PM2.5 et PM10), l'ozone troposphérique (O3) et le monoxyde de carbone (CO).
La pollution de l'air urbain peut causer des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires, des maladies pulmonaires chroniques et même augmenter la mortalité, en particulier chez les populations vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes de certaines maladies.
Les normes varient d'un pays à l'autre, mais elles visent généralement à limiter les niveaux de différents polluants dans l'atmosphère pour protéger la santé humaine et l'environnement.
Des initiatives telles que la promotion des transports publics, la mise en place de zones à faibles émissions, la promotion de la mobilité douce (vélo, marche à pied), et la conversion vers des sources d'énergie plus propres peuvent contribuer à réduire la pollution atmosphérique dans les villes.
Les municipalités utilisent des indicateurs de qualité de l'air pour surveiller les progrès, tels que les niveaux de polluants, les taux d'émissions de véhicules, les niveaux de bruit, entre autres, pour évaluer les impacts de leurs politiques environnementales.
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Question 1/5