Les émissions mondiales de CO2 par habitant en 2018.
La part des émissions de gaz à effet de serre liées aux logements en France.
L'économie d'énergie réalisable en rénovant les fenêtres d'un logement.
Le nombre de personnes dépendant de combustibles traditionnels pour la cuisson dans le monde.
La consommation énergétique, c'est clairement l'un des leviers les plus efficaces pour faire baisser la pollution et préserver notre planète. Question énergie, il y a urgence : le secteur énergétique représente près de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Oui oui, tu as bien lu, 75 %, c’est énorme ! Et comme une grande partie de notre énergie provient encore des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), on rejette sans arrêt du CO2, principal responsable du changement climatique.
En réduisant ta consommation d'énergie chez toi, non seulement tu participes à limiter ces émissions polluantes, mais tu fais aussi de sérieuses économies sur tes factures. Chaque petit geste compte vraiment : baisser d'1°C chez toi diminue ta consommation de chauffage d'environ 7 % ! Et ça, ça se ressent tout de suite côté porte-monnaie.
Être attentif à ton utilisation d'énergie, ça aide aussi à préserver les ressources naturelles à long terme. Les énergies fossiles ne sont pas illimitées, loin de là !
Tu vois, réduire ta conso énergétique, ça fait du bien à la planète, à tes finances, et franchement, c'est pas si compliqué. Tout le monde peut contribuer à son niveau sans se prendre la tête. Alors autant s'y lancer !
Avant de décider comment agir, tu dois savoir précisément où part ton énergie. Un outil pratique, c'est le wattmètre individuel, petit appareil que tu peux brancher sur n'importe laquelle de tes prises électriques. Ça peut paraître gadget, mais c'est super efficace pour voir en temps réel combien consomme ton vieux frigo ou ta machine à café.
Prends aussi le réflexe de consulter ton compte client chez ton fournisseur d'énergie : la plupart des fournisseurs te proposent maintenant des tableaux de suivi détaillés pour scruter tes dépenses énergétiques mois par mois. Ça te donne une idée claire de tes pics de consommation et des tendances saisonnières. Si t'as un compteur Linky, tu peux même suivre ta conso quotidienne ou horaire directement en ligne, pratique pour repérer rapidement les anomalies.
Et si tu veux aller plus loin, tu peux envisager carrément un audit énergétique. Un professionnel viendra passer ton logement au peigne fin avec des outils spécialisés comme la caméra thermique, qui détecte en quelques minutes les pertes de chaleur dans ta maison. Là, tu verras très concrètement que ta fenêtre ou ta trappe à grenier fuit comme une passoire. Une fois que t'as toutes ces infos précises en main, réduire ta consommation devient un jeu d'enfant, parce que les actions à mener sautent aux yeux.
Pour réduire efficacement ta consommation d'énergie, il faut que tu identifies précisément où ça consomme vraiment chez toi. Voici ce qu'on retrouve souvent dans la plupart des foyers :
1. Le chauffage arrive en première position, représentant parfois jusqu'à 60 % de ta facture annuelle. Ça signifie qu'une meilleure isolation, ou juste un réglage plus judicieux des températures, fait rapidement une grosse différence.
2. En seconde place : l'eau chaude sanitaire (environ 12-15 %). On y pense moins instinctivement, mais les douches trop longues ou un ballon d'eau chaude mal réglé peuvent faire grimper vite la consommation.
3. Ensuite, les gros appareils électroménagers (frigo, congélateur, machine à laver et sèche-linge) peuvent totaliser environ 20 % de ta consommation annuelle. Par exemple, un vieux frigo consomme environ 400 kWh/an, alors qu'un modèle performant peut descendre en dessous de 150 kWh/an.
4. L'éclairage n'est pas le plus gros poste (autour de 10 % maxi), mais remplacer des ampoules classiques par des LED réduit cette conso d'environ 80 %.
5. Attention aussi aux appareils en veille, comme la télé, la box internet ou la chaîne hi-fi, qui consomment inutilement jusqu'à une centaine d'euros par an si on ne les débranche jamais.
En ciblant précisément ces postes-là chez toi, tu peux facilement savoir où agir en priorité, sans t'éparpiller.
Action | Impact | Coût estimé | Économie annuelle estimée |
---|---|---|---|
Isolation thermique du logement | Réduction de la déperdition de chaleur | Variable selon le logement | Jusqu'à 30% sur la facture de chauffage |
Utilisation d'ampoules LED | Moins de consommation d'électricité | Plus cher à l'achat, mais durée de vie plus longue | Environ 80€ par an et par foyer |
Débrancher les appareils en veille | Diminution de la consommation électrique inutile | Aucun | Environ 10% de la facture d'électricité |
Chauffage à température modérée | Économie d'énergie | Aucun | 7% d'économie d'énergie par degré en moins |
Remplacer une seule ampoule classique de 60 watts par une LED permet d'économiser jusqu'à 12 euros par an, sachant qu'elle consomme jusqu'à 80 % d'énergie en moins. Au-delà du côté économique, ces ampoules durent longtemps : environ 15 000 heures contre à peine 1 000 heures pour les vieilles ampoules à filament. Concrètement, cela veut dire que tu pourrais partir sur plus de 10 ans sans changer d'ampoule, sympa non ? Vérifie juste que tes LED ont une couleur "blanc chaud" (2700K-3000K), plus agréable et moins agressive, surtout dans les pièces à vivre comme la chambre ou le salon. Si tu veux une lumière proche de la lumière du jour, va plutôt vers du "blanc froid" (supérieur à 4 500K), c'est top pour la cuisine ou ton coin bureau. Autre astuce : regarde l'indication en lumens plutôt qu'en watts pour comparer correctement la luminosité. Une ampoule classique de 60 watts correspond en gros à une LED de 800 lumens. Côté budget, des ampoules LED de qualité coûtent entre 3 et 10 euros pièce, mais l'investissement est vite rentabilisé en comparaison des ampoules traditionnelles ou halogènes moins chères à l'achat mais coûteuses en consommation. Pour faire simple, privilégie absolument les ampoules labellisées A+ ou A++, tu t'y retrouveras vite niveau portefeuille et environnement.
Première étape, dégage tes fenêtres : enlève les meubles imposants ou les plantes grimpantes qui bloquent la lumière. Plus tu libères l'espace devant une fenêtre, plus l'éclairage naturel peut pénétrer profondément dans ton logement.
Peins tes murs avec des couleurs claires ou pastel — blanc, beige, crème — ça réfléchit mieux la lumière et augmente jusqu'à 20 % la luminosité globale d'une pièce.
Autre petite astuce complémentaire : pose des miroirs stratégiquement en face ou à côté d'une fenêtre, ça peut renvoyer la lumière jusqu'au fond de la pièce et éviter d'allumer trop tôt.
Si tu peux, installe des stores ou des volets réglables : tu pourras moduler facilement la quantité de lumière sans avoir recours aux éclairages artificiels. Certains stores orientables permettent un dosage optimal de la luminosité tout au long de la journée.
Dernière chose toute simple, prouve ton espace régulier : lave souvent tes fenêtres — des vitres sales réduisent la lumière naturelle jusqu'à 30 %. De cette manière, tu économises concrètement sur ta facture tout en profitant à fond d'une lumière beaucoup plus agréable pour ton humeur et ta santé visuelle.
Pas besoin d'avoir la même température partout chez toi, le mieux c'est d'adapter selon l'endroit et tes habitudes. Par exemple, dans le salon, 19°C suffisent largement. Pour la chambre, 17°C à 18°C c'est idéal pour bien dormir (et en plus tu gagnes en qualité de sommeil). Une salle de bain confortable juste avant ta douche peut être à 21-22°C, mais que pendant les moments où tu l'utilises, pas toute la journée non plus. Le plus simple, c'est d'utiliser un thermostat programmable ou connecté : tu règles une température plus basse la nuit, pendant ton absence ou au boulot, et tu ajustes un peu à la hausse avant ton réveil ou quand tu rentres chez toi. Résultat, tu peux économiser jusqu'à 15% sur ta consommation énergétique annuelle rien qu'en gérant intelligemment chaque pièce et chaque plage horaire.
Un entretien régulier de ta chaudière peut améliorer son rendement de 8 à 12 %, ça fait une vraie différence sur ta facture annuelle ! Pense donc à faire venir un pro chaque année pour vérifier le brûleur, le circuit hydraulique et nettoyer l'échangeur thermique. Pour les chauffe-eaux électriques, vérifie régulièrement l'état de la résistance, surtout si ton eau est calcaire : le tartre accumulé fait augmenter la conso d'énergie de parfois plus de 10 %. Installer un adoucisseur ou faire un détartrage tous les 2 ans peut nettement améliorer ça. Pense aussi à purger tes radiateurs à eau chaude une fois par an, l'air dans les tuyaux les rend moins efficaces. Simple, mais réellement efficace pour réduire ta conso énergétique !
Première étape indispensable : repérer tes vrais gouffres énergétiques. Quelques suspects classiques faciles à débusquer chez toi : ton frigo très ancien, la machine à laver en fin de vie, ou encore ce bon vieux congélo de ta grand-mère – ces appareils vieillissants piochent souvent beaucoup plus que tu ne penses.
Pour les identifier clairement, utilise un wattmètre, hyper simple à trouver dans les magasins de bricolage ou même en prêt gratuitement dans certaines collectivités locales. Branche cet appareil entre ta prise électrique et ton équipement, laisse tourner quelques heures ou idéalement une journée complète, pour capter précisément leur consommation réelle.
Checke en priorité les appareils qui dégagent de la chaleur (four électrique, sèche-linge, plaques chauffantes d'ancienne génération). Et vérifie aussi ceux que tu laisses souvent en mode veille (TV ou ordinateur), ça paraît léger, mais bout à bout, ça finit par peser lourd sur ta facture.
Concrètement, si un appareil domestique dépasse nettement 200-300 kWh par an en utilisation normale (hors chauffage), il mérite d'être examiné de près (et éventuellement remplacé par une alternative moins gourmande).
Une astuce bonus rapide : crois pas aveuglément les étiquettes énergie d'origine – un appareil A++ d'il y a 10 ans consomme souvent plus qu'un modèle récent avec la même étiquette. L'âge compte autant (voire davantage) que le classement !
La consommation en veille, c'est un peu le vampire silencieux de l'énergie chez toi. Une télé, même éteinte, continue souvent à pomper du jus si elle reste branchée, pareil pour les box internet, chargeurs, micro-ondes ou consoles de jeux. En gros, certains appareils en veille peuvent bouffer jusqu'à 15 à 50 kWh par an chacun. L'astuce concrète : branche ces appareils sur des multiprises avec interrupteur, comme ça t'as juste à couper l'alimentation d'un seul geste quand tu t'en sers pas. Autre chose utile : utilise des prises intelligentes ou des programmateurs horaires automatiques, surtout pour éteindre ta box durant la nuit ou tes absences. Ça évite la flemme et économise facilement de l'énergie, ce qui peut représenter environ 80 euros d'économie par an pour une maison moyenne d'après l'ADEME. Rapide, efficace, et en bonus c'est aussi moins risqué pour tes appareils en cas d'orage ou de surtension !
Prends une douche plus courte : 5 minutes économisent en moyenne 60 à 80 litres d'eau contre 150 à 200 litres si tu restes 10-15 minutes sous l'eau. Moins d'eau chaude consommée, c'est moins d'énergie utilisée pour chauffer le ballon. Essaie un minuteur étanche ou une playlist courte (1 à 2 chansons max.) pour chronométrer sans te prendre la tête. Autre astuce : coupe l'eau quand tu appliques ton shampoing ou gel douche, ça économise facilement 15 à 20 litres par douche. En un an, en réduisant juste quelques minutes ta douche quotidienne, tu peux économiser près de 900 kWh, soit l'équivalent de la consommation annuelle d'un frigo-congélateur performant.
Première astuce facile : passe à des méthodes de cuisson économes comme la cuisson vapeur ou la cuisson à l'étouffée. Non seulement elles chauffent plus vite, mais elles utilisent jusqu'à 50% d'énergie en moins que des méthodes traditionnelles. Autre bon plan : choisis des ustensiles adaptés, genre casseroles et poêles avec fond épais, ils diffusent mieux la chaleur et cuisent plus vite tes aliments. Pense aussi à toujours mettre un couvercle sur tes casseroles pendant la cuisson, c'est tout bête, mais ça réduit la déperdition de chaleur et fait économiser pas mal d'énergie à chaque repas. Dernière minute : tu peux même éteindre tes plaques quelques minutes avant la fin de cuisson, tes plats finiront tranquillement de mijoter grâce à la chaleur résiduelle. Résultat : tu cuisines malin et tu limites efficacement ta facture !
Capacité globale de production d'énergie solaire photovoltaïque installée dans le monde en 2019
Lancement du premier programme national d'économie d'énergie en France suite au choc pétrolier de 1973.
Sommet de la Terre à Rio de Janeiro : prise de conscience mondiale sur la nécessité de réduire les consommations énergétiques et les émissions polluantes.
Signature du Protocole de Kyoto, premier accord international contraignant limitant les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés.
Entrée en vigueur en Europe du système d'étiquetage énergétique obligatoire pour les appareils électroménagers.
Accord de Paris issu de la COP21 : engagement mondial pour contenir le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C via notamment la réduction des consommations énergétiques.
Lancement du Plan de rénovation énergétique des bâtiments en France pour accélérer la baisse des consommations énergétiques du secteur bâtiment (responsable d'environ 45% des consommations énergétiques finales).
Déploiement massif du dispositif Coup de pouce chauffage et isolation en France, afin d'inciter les ménages à entreprendre des travaux d'économie d'énergie.
Tu peux réduire de 20 à 30 % tes pertes d'énergie rien qu'en isolant correctement tes murs et tes combles. Premier réflexe : les combles. Si tu as des combles perdus (celles où on ne circule pas), opte pour dérouler une couche épaisse (30 à 40 cm minimum) d'isolant en flocons, comme la ouate de cellulose ou la laine minérale à souffler. Le matériau en vrac est plus efficace pour combler les moindres espaces. Côté murs extérieurs, privilégie une isolation par l'extérieur quand c'est possible : plus efficace, ça évite en plus les ponts thermiques. Compte autour de 100 à 200 euros/m² selon l'isolant, mais crois-moi, c'est vite rentable vu les économies de chauffage derrière. Si t'isoles par l'intérieur, choisis une isolation avec des panneaux de fibre de bois ou de chanvre pour une meilleure régulation thermique été comme hiver. Pense aussi aux aides financières : tu peux décrocher jusqu'à 50 à 90 % d'aides via MaPrimeRénov’, sous condition de revenus. Pour un résultat vraiment efficace, fais vérifier l'étanchéité à l'air par un pro après travaux : ça évite les mauvaises surprises et augmente nettement l'efficacité de l'isolation.
Si tu veux vraiment gagner en confort et économiser sur ta facture d'énergie, opte pour du double ou triple vitrage avec du gaz argon intégré. Concrètement, le gaz argon isole mieux que l'air classique, tu gagnes au moins 10 à 20% en efficacité thermique par rapport à un double vitrage classique à l'air. Pour aller encore plus loin, privilégie les menuiseries avec un cadre à rupture de pont thermique : ça évite que le froid extérieur ne migre à l'intérieur par les contours de ta fenêtre. Niveau matériaux, le PVC ou le bois isolent mieux que l'aluminium brut (sauf si tu pars sur de l'aluminium avec rupture de pont thermique intégrée). Pense aussi au coefficient Uw : plus il est bas, meilleure est l'isolation (l'idéal est d'être sous les 1,2 W/m²K). Oriente-toi sur des certifications genre NF, CEKAL ou Acotherm qui t'assurent qualité et performances garanties dans le temps.
Quand tu achètes un appareil électroménager, t'as sûrement remarqué l'étiquette énergie avec des lettres allant de A à G. Depuis mars 2021, les étiquettes ont changé : finies les A+, A++, A+++, on repart sur une échelle simple de A (hyper efficace) à G (très gourmand en énergie). Un appareil classé A consomme beaucoup moins qu'un D ou un E, jusqu'à 40 % voire plus selon les cas.
Choisir un appareil mieux classé, par exemple un lave-linge classe A plutôt que classe D, c'est économiser facilement plus de 30 euros par an sur ta facture électrique. Si tu prends un frigo, la différence est encore plus marquée, vu qu'il tourne non-stop : une classe énergétique élevée fait gagner jusqu'à 50 % d'énergie. En gros, plus l'appareil sert souvent ou tourne en continu, comme les réfrigérateurs, les congélos ou les lave-vaisselle, plus ça vaut le coup d'investir dans du A ou du B direct, même si c'est un peu plus cher à l'achat.
Petit truc pratique : regarde aussi sur l'étiquette la consommation annuelle calculée en kWh, c'est souvent indiqué clairement. Ça te permet d'avoir une idée concrète en euros de ce que ton appareil va coûter chaque année et de faire un choix direct, sans prise de tête.
Si tu veux vraiment réduire ta facture énergétique, repère les labels fiables comme Energy Star, un label européen reconnu pour sa rigueur : il garantit une consommation énergétique bien plus faible. Par exemple, un frigo estampillé Energy Star peut consommer jusqu'à 40% de moins qu'un modèle classique. Du côté des lave-linges, les certifications les plus intéressantes sont celles classées A+++, qui te permettent d'économiser environ 30% d'énergie à chaque lavage comparé à du matériel ancien. Un petit investissement au départ, mais tu récupères vite ta mise sur le long terme, crois-moi. Et surtout, fais attention aux labels trompeurs ou purement marketing—toujours vérifier l'origine du certificat directement sur les sites officiels (comme celui de l'ADEME en France).
Si tu envisages de passer au solaire chez toi, commence déjà par vérifier rapidement l’orientation et l’inclinaison de ta toiture. La position idéale en France, c’est plein sud avec une inclinaison d’environ 30° pour capter un max les rayons du soleil. Si ton toit est mal orienté, pas de panique : même une orientation est-ouest peut produire suffisamment d’énergie pour être rentable !
Autre chose importante : regarde bien les labels et les garanties proposés par les fabricants (bien viser une garantie d’au moins 20 ans sur les panneaux, c’est rassurant). Niveau installations faciles à vivre, il y a aujourd’hui des systèmes de fixation intégrés efficaces, pratiques et bien plus esthétiques qu’avant.
Côté budget, c’est clair, ça pique un peu au début, mais retiens bien qu’avec les aides dispo comme la prime à l'autoconsommation ou le crédit d’impôt, la facture devient beaucoup plus douce. Et puis bonne nouvelle, depuis quelques années, il est possible de revendre directement ton surplus produit sur le réseau EDF à un tarif intéressant autour de 0,13 €/kWh.
Exemple rapide : une installation classique (3 kWc, environ 8 panneaux sur un toit standard) coûte généralement entre 7 000 et 9 000 € TTC posée, mais permet de couvrir jusqu’à la moitié de tes besoins annuels d’électricité ! Au bout d’une dizaine d’années, généralement, l’installation est rentabilisée. Ensuite, c’est quasiment de l’électricité gratuite pendant environ 25 ans.
Dernier détail pratique : si ton budget est limité, commence petit. Tu peux toujours augmenter progressivement ton installation par la suite sans problème. Certaines marques proposent d'ailleurs des solutions modulables très sympas, permettant d’ajouter facilement de nouveaux panneaux solaires en fonction de tes besoins et finances.
Installer un chauffe-eau solaire peut réduire jusqu'à 70 % de la consommation d'énergie liée à l'eau chaude de ta maison. En gros, ça prend pas énormément de place : deux ou trois panneaux solaires thermiques sur le toit, raccordés à un ballon d'eau chaude spécifique. Plus besoin d'avoir plein soleil tout le temps : même par temps nuageux, ça chauffe assez pour faire une différence. Niveau prix, tu peux compter de 4 000 à 7 000 euros environ, souvent amorti en moins de 10 ans grâce aux économies d'énergie. Petite astuce : renseigne-toi sur les aides financières disponibles comme MaPrimeRénov' ou les aides régionales pour alléger la facture. Choisis idéalement un système avec une certification sérieuse du type CSTBat ou Solar Keymark, ça te garantit une vraie efficacité et pérennité. Si tes besoins sont importants (famille nombreuse ou piscine chauffée), pense à coupler ton chauffe-eau solaire avec une pompe à chaleur ou une résistance électrique d'appoint pour gérer facilement les pics de consommation.
Opter pour un chauffage bois performant (poêles à granulés labellisés Flamme Verte ou inserts fermés) permet de diviser par 3 ou 4 la pollution de l'air comparé à une vieille cheminée ouverte qui est un vrai gouffre énergétique. Pour les granulés, vérifie toujours qu'ils soient certifiés (NF Biocombustibles ou DINplus), c'est un vrai gage de qualité : ils produisent peu de cendres, limitent l'encrassement du poêle et assurent un très bon rendement. Côté bois-bûche, privilégie du bois sec (humidité inférieure à 20 %), idéalement stocké pendant au moins 2 ans. Le bois humide (au-delà de 25 %) pollue beaucoup plus et te fait perdre jusqu'à 30 % d'efficacité, donc tu brûles beaucoup plus de bois pour chauffer la même pièce. Pour comparer les coûts, un logement bien isolé équipé d'un poêle performant consomme en moyenne entre 1,5 et 2 tonnes de granulés par an contre environ 6 à 8 stères de bois sec. Dernière chose, fais-toi accompagner : plusieurs aides (comme MaPrimeRénov', ou le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie) peuvent prendre en charge jusqu'à 50 % à 80 % du prix de ton installation.
Le saviez-vous ?
Une douche de 5 minutes consomme entre 40 et 60 litres d’eau, contre environ 150 litres pour un bain. Réduire sa consommation d'eau chaude contribue aussi à diminuer considérablement sa facture énergétique.
Selon l'ADEME, remplacer une ampoule classique par une LED permet d’économiser en moyenne 80 % d’énergie et multiplie la durée de vie par 10 à 15 fois.
Les appareils électriques laissés en mode veille représentent jusqu'à 10 % de la consommation électrique annuelle d'un foyer moyen. Pensez à les débrancher complètement lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
Réduire de seulement 1°C la température du chauffage chez soi permet de diminuer sa facture énergétique de 7 % environ ? Une bonne façon d'allier écologie et économies !
Tu peux consulter le site de ta mairie ou de ta communauté de communes pour découvrir des projets concrets près de chez toi. Beaucoup de villes ont mis en place des réseaux citoyens pour partager des conseils pratiques et organiser, par exemple, des ateliers d'auto-construction de panneaux solaires. Certaines associations locales proposent des diagnostics énergétiques gratuits de ton logement : ça permet de repérer facilement les travaux d'isolation à prioriser. Des plateformes collaboratives existent aussi pour investir en commun dans des projets verts comme des installations de production d'énergie renouvelable (éolien citoyen, par exemple). Pour trouver ces réseaux rapidement, l'ADEME publie sur son site un annuaire interactif qui référence les initiatives locales partout en France.
Les ampoules LED consomment jusqu'à 80% d'énergie en moins qu'une ampoule traditionnelle. Elles ont également une durée de vie beaucoup plus longue (jusqu'à 25 ans environ contre 2 ans seulement pour les ampoules classiques), ce qui diminue leur impact environnemental tout en réduisant votre facture d'électricité.
La température idéale recommandée est de 19°C pour les pièces à vivre et de 17°C pour les chambres. Réduire sa température d'un seul degré vous permet de réaliser jusqu'à 7% d'économie sur votre facture énergétique annuelle.
En général, les appareils les plus énergivores dans un logement sont le chauffage (environ 65% de la consommation totale), le chauffe-eau (12%) ainsi que les appareils électroménagers tels que le réfrigérateur, le congélateur, le sèche-linge et le lave-linge.
Oui, investir dans des panneaux solaires photovoltaïques représente généralement une économie à long terme. Bien que l'installation initiale possède un coût élevé, la rentabilité commence souvent après 7 à 12 ans en raison de la réduction significative des dépenses en électricité. Les aides et crédits d'impôt proposés par l'État peuvent également accélérer le retour sur investissement.
Les classes énergétiques vont de A (les plus économes et performantes) à G (les moins performantes et les plus énergivores). Privilégier des appareils classés A ou mieux (A+, A++, A+++) vous permet de réaliser des économies importantes et de limiter votre impact environnemental.
Une mauvaise isolation est évidente avec certains signes comme des courants d'air, des murs froids au toucher ou des écarts importants de température entre les pièces. Pour une analyse plus fine, il est conseillé de réaliser un diagnostic thermique par un professionnel.
Différents dispositifs existent : MaPrimeRénov', l'éco-prêt à taux zéro, les primes des Certificats d'Économie d'Énergie (CEE) et les aides des collectivités locales. Chacune possède ses conditions d'éligibilité selon la nature des travaux et votre lieu de résidence.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/3