Nombre de tonnes de CO2 économisées chaque année si un Américain remplace la viande par du tofu une fois par semaine.
Équivalent CO2 émis pour la production d'un kg de bœuf, contre 2 kg pour un kg de tofu.
Pourcentage de l'empreinte carbone réduite en adoptant une alimentation végétarienne par rapport à une alimentation omnivore.
Nombre de personnes que pourrait nourrir la planète si tout le monde adoptait un régime végétarien.
Quand on parle protéines, pas besoin de penser uniquement viande ou poisson. Les aliments végétaux regorgent de protéines, et contrairement à ce qu'on entend souvent, ils sont complets nutritionnellement parlant. Lentilles, quinoa, soja ou champignons : chacun apporte des protéines de qualité, faciles à cuisiner au quotidien. Manger végétal aide aussi la planète : diminuer la viande, c'est clairement bon pour réduire l'empreinte carbone et économiser l’eau. On fait du bien au corps et à l’environnement, tout simplement. Voici quelques alternatives végétales délicieuses, pleines de protéines et parfaites pour adopter une alimentation durable sans prise de tête !
Avec leurs 9 grammes de protéines pour 100 grammes, les lentilles dépassent largement le riz et les pâtes, et approchent même les valeurs observées dans certains produits animaux comme les œufs. Encore mieux : leurs protéines sont très digestes et facilement assimilables par l'organisme. Bonus sympa : les lentilles contiennent pas mal de lysine, un acide aminé souvent plus rare dans les céréales. Du coup, associées avec du riz ou du blé au repas (bonjour le délicieux dhal avec son riz basmati !), elles donnent un profil protéique plus équilibré, parfait si tu réduis ta consommation de viande. Enfin, petit détail qui compte : une cuisson prolongée mais douce permet de préserver au max ces précieuses protéines.
Les lentilles sont blindées de minéraux essentiels : particulièrement intéressantes pour leur teneur en fer (3,3 mg pour 100g cuites), elles sont une super option si tu cherches à éviter la viande rouge tout en surveillant ton apport en fer. Grâce à leur richesse en fibres alimentaires, environ 8g pour 100g, elles facilitent aussi ta digestion et équilibrent ta glycémie en ralentissant l'absorption des glucides dans l'organisme—hyper pratique pour éviter les coups de barre après les repas.
Elles sont également généreuses en magnésium (environ 36 mg pour 100g cuites), un atout majeur pour ton équilibre nerveux, musculaire et pour lutter contre la fatigue chronique. Autre point non négligeable, elles fournissent une belle quantité de vitamines du groupe B, notamment la vitamine B9 (folates)—idéales avant ou pendant la grossesse, mais aussi essentielles pour la régénération cellulaire au quotidien.
Dernier bonus intéressant : leur faible index glycémique (IG d'environ 25 à 30 selon les variétés) les rend totalement adaptées aux personnes diabétiques ou à ceux qui aimeraient simplement garder une énergie stable toute la journée.
Les lentilles corail cuisent plus vite (environ 15 minutes) que les lentilles vertes ou brunes et sont idéales pour épaissir rapidement une soupe, un dhal indien épicé, ou même garnir une bolo végétale à la place de la viande hachée. Les lentilles vertes du Puy tiennent mieux à la cuisson, parfaites dans les salades froides type taboulé gourmand avec menthe, grenade et feta émiettée. Pour booster direct la digestibilité et l'absorption des nutriments, fais-les tremper entre 6 et 12 heures avant cuisson – si t'as zappé, même 1 heure vaut mieux que rien. Tu peux aussi glisser discrètement des lentilles cuites dans tes burgers végétaux maison : mixe-les grossièrement avec un œuf et tes épices préférées, façon steak végétal hyper protéiné. Autre idée sympa : les mixer pour réaliser un houmous original, différent des pois chiches, avec tahini, ail et citron. Un conseil pour l'équilibre des saveurs : pense à ajouter une touche d'acidité (jus de citron, vinaigre ou tomates) durant les dernières minutes de cuisson, ça relève les lentilles et rend tous les nutriments encore plus disponibles.
Aliment | Protéines pour 100g | Avantages environnementaux | Remarques |
---|---|---|---|
Lentilles | 9g | Peu d'eau requise, faible émission de gaz à effet de serre | Riches en fibres, fer, sans gluten |
Quinoa | 14g | Culture résistante à la sécheresse | Complet en acides aminés essentiels |
Tofu (ferme) | 17g | Moins de terres agricoles que pour l'élevage | Peu de gras saturés, source de calcium |
Pois chiches | 19g | Fixent l'azote, enrichissent le sol | Polyvalents en cuisine, bons pour la digestion |
Le quinoa apporte 14 grammes de protéines complètes pour 100 grammes, ce qui est assez exceptionnel dans les végétaux. Pourquoi "complètes" ? Parce qu'il contient les neuf acides aminés essentiels dont ton corps a absolument besoin, du coup rien à envier à un œuf ou un morceau de viande côté protéines. Et cerise sur le gâteau, le quinoa ne contient aucun gluten, parfait pour les intolérants ! Alors oui, ça ressemble à une céréale, mais botaniquement, c'est plutôt une petite graine issue de la même famille que les épinards. Un vrai petit trésor nutritionnel venu d'Amérique du Sud.
Le quinoa a une particularité sympa : contrairement à la plupart des céréales, il contient l'ensemble des acides aminés essentiels. Ça veut dire une protéine de qualité comparable à celles des produits animaux, parfaite pour les végétaliens ou végétariens. En prime, il est blindé de magnésium, de fer et de zinc. Autre truc cool, son faible indice glycémique (IG autour de 53) évite les pics de sucre dans le sang.
Côté planète, le quinoa pousse bien sur des sols pauvres, à haute altitude (principalement dans les Andes). Ça limite sa concurrence avec les cultures qui occupent des terres agricoles très fertiles. Mais attention, tout n'est pas rose : la hausse brutale de la demande mondiale a parfois déstabilisé les marchés locaux en Bolivie et au Pérou. Du coup, pour une vraie démarche durable, mieux vaut privilégier un quinoa labellisé commerce équitable et si possible produit en France (oui, ça existe !), pour réduire l'impact du transport.
Pour changer du traditionnel quinoa en salade froide, tente un buddha bowl coloré : quinoa tiède comme base, légumes rôtis façon patates douces et carottes, quelques pois chiches épicés grillés dessus, avocat en lamelles, graines de courges croquantes saupoudrées par-dessus. Arrose le tout d'une sauce acidulée à base de citron vert et tahini.
Autre recette gourmande : galettes express au quinoa. Mélange quinoa cuit refroidi, œufs ou graines de chia trempées pour la version végane, parmesan râpé ou levure maltée, ciboulette et épices de ton choix (paprika fumé ou cumin font parfaitement l'affaire). Fais cuire en petites galettes dans de l'huile d'olive, croustillant à l'extérieur, moelleux à cœur au rendez-vous.
Enfin, pense aussi à transformer tes restes de quinoa en dessert : version risotto sucré façon riz au lait, avec un peu de lait végétal, vanille, cannelle et une pointe de sirop d'érable. Tu peux finir avec des morceaux de fruits frais par-dessus ; mangue, fraises ou poire pour varier les plaisirs.
Pourcentage de terres agricoles utilisées pour l'élevage, contribuant à la déforestation et à la perte de biodiversité.
Introduction du tofu sur le marché européen grâce à l'essor des commerces alimentaires asiatiques
Publication de 'Diet for a Small Planet' de Frances Moore Lappé, ouvrage pionnier mettant en avant les alternatives végétales aux protéines animales
Sommet de la Terre à Rio de Janeiro introduisant à grande échelle la question de l'impact environnemental de notre alimentation
La FAO publie un rapport majeur soulignant l'impact environnemental mondial important de la consommation de protéines animales
Déclaration officielle par l'ONU soulignant l'importance de favoriser les protéines végétales pour atteindre les objectifs climatiques
Le rapport spécial du GIEC met en avant les liens entre consommation alimentaire et réchauffement climatique, en recommandant fortement les protéines végétales
Le soja affiche un taux particulièrement élevé de protéines végétales, jusqu'à deux fois supérieur à celui de la viande à poids égal. Mieux encore : il contient tous les acides aminés essentiels, ceux que ton corps ne peut pas fabriquer seul. C’est rare dans le règne végétal, d’où son surnom "viande végétale". À noter — ce chiffre de 36 g concerne le soja sec, qui une fois cuit ou transformé, descend autour d'une quinzaine de grammes pour 100 g, ce qui reste conséquent. Attention aussi qu'entre graines grillées (édamame), fèves de soja fraîches, farine ou protéines texturées, les apports en protéines varient sensiblement. Autre petit bonus sympa : le soja apporte également une dose intéressante de fer, magnésium et calcium.
Le soja, c'est la protéine star des veggies, mais question environnement tout n'est pas rose. La majorité des cultures intensives de soja—85% environ—est destinée à nourrir le bétail et non les consommateurs végétariens. En gros, ce n'est pas ton tofu qui dévore les forêts amazoniennes, mais plutôt le steak dans l'assiette de ton voisin. Ceci dit, la monoculture intensive, surtout au Brésil et en Argentine, entraîne une déforestation massive, une perte de biodiversité et utilise souvent des pesticides controversés, comme le glyphosate.
Autre souci : le soja génétiquement modifié (OGM). La majorité du soja mondial est OGM, notamment aux États-Unis, au Brésil et en Argentine. En Europe par contre, les produits bio et la plupart des aliments à base de soja destinés à la consommation humaine ne contiennent pas d'OGM (normes obligent).
Côté solutions, privilégier un soja produit localement ou à minima européen (France, Italie, Autriche) et bio permet de contourner une grande partie de ces soucis. Aujourd'hui, on voit émerger de plus en plus de filières courtes françaises qui cultivent un soja durable garanti sans OGM, en rotation avec d'autres cultures pour préserver les sols. Donc, pas besoin de bouder ton latte soja préféré, mais regarde juste d'où viennent tes graines avant d'acheter.
Le soja, franchement, c'est un super allié végétal mais à condition de respecter quelques points importants côté conso. Première chose à garder en tête : privilégier le soja bio et français, histoire d'éviter les OGM majoritairement cultivés ailleurs— États-Unis, Brésil en tête.
Autre truc auquel on pense moins : mieux vaut ne pas abuser des produits ultra-transformés à base de soja comme les protéines texturées hyper transformées, les nuggets ou substituts industriels. Préfère-le sous des formes moins transformées : tofu nature ou tempeh fermenté sont au top niveau digestibilité par exemple.
Surtout, modération pour les personnes sensibles ou à risque : les phyto-œstrogènes contenus naturellement dans le soja peuvent influencer ton équilibre hormonal. Ça veut pas dire que tu risques gros en buvant ton petit verre de lait de soja, mais si tu as des antécédents de cancer hormono-dépendant ou des troubles thyroïdiens confirmés, mieux vaut en discuter avant avec ton médecin.
Dernière astuce concrète : plutôt que consommer tout le temps la même source végétale, essaie de varier ton alimentation en alternant soja, haricots, lentilles et céréales complètes, pour avoir un apport équilibré, éviter d'accumuler des petites quantités de substances secondaires et franchement, varier les plaisirs.
Le saviez-vous ?
Le quinoa n’est pas techniquement une céréale mais une pseudo-céréale : il appartient à la même famille botanique que les épinards et les betteraves.
Il faut environ 15 400 litres d'eau pour produire 1 kg de viande bovine contre seulement 1 250 litres pour produire 1 kg de lentilles. Choisir des protéines végétales contribue fortement à la réduction de la consommation mondiale d'eau.
Associer céréales et légumineuses au cours d'un même repas, comme le riz complet et les haricots rouges, permet d'obtenir une combinaison de protéines aussi complète que celles issues de sources animales.
Les champignons possèdent une texture particulière appelée 'umami', qui donne une saveur délicieuse et profonde aux plats végétariens. C'est une excellente astuce culinaire pour réduire facilement sa consommation de viande.
Avec ses 8 g de protéines aux 100 g, le tofu se défend plutôt pas mal côté protéines dans le monde végétal. Ce qui est cool surtout, c'est qu'il contient tous les acides aminés essentiels, ceux que ton corps ne sait pas produire tout seul. Pas si fréquent pour une protéine végétale !
Pour info rapide, une portion de 150 g de tofu, c'est environ 12 g de protéines, soit l'équivalent de 2 gros œufs. Pas mal quand on veut diversifier sans perdre en qualité nutritionnelle.
Et côté digestion ? Bonne surprise : ses protéines sont faciles à assimiler. Bonne nouvelle pour ceux qui ont tendance à avoir du mal avec certaines légumineuses ou céréales malgré leur richesse en protéines. Pas de ballonnement garanti après le repas.
Petit bonus pratique : plus le tofu est ferme, plus sa teneur en protéines par gramme est élevée. Le tofu ferme (égoutté, pressé) aura ainsi quelques grammes de protéines en plus qu'un tofu soyeux, plus humide. À garder en tête quand tu fais tes courses !
Tu tombes souvent sur ces packs de tofu dans les rayons des magasins bio ou du supermarché sans être sûr de leur usage réel ? Voilà comment t'y retrouver simplement :
Le tofu ferme, c'est celui à privilégier quand tu veux des morceaux qui se tiennent à la cuisson. Sa texture compacte permet de le poêler, griller, frire ou encore de l'intégrer aux brochettes et salades en dés. Petite astuce : pense à bien le presser avant cuisson pour retirer l'eau excédentaire, il absorbera mieux les marinades et deviendra croustillant à souhait.
Le tofu soyeux, quant à lui, ressemble plutôt à du yaourt ou de la crème fraîche épaisse. Il est parfait quand tu veux obtenir une consistance lisse et crémeuse très rapidement. Utilise-le pour épaissir tes smoothies, sauces, ou desserts végétaux sans cuisson—mousse au chocolat express, tu connais ?
Enfin, pour relever tes plats avec un petit goût particulier, le tofu fumé est idéal. Léger goût de fumée naturelle, il fait des merveilles simplement coupé en cubes dans une salade ou sauté rapidement. Petite idée rapide qui marche à coup sûr : le râper pour un effet lardons 100 % végétal dans tes pâtes carbo véganes.
Petit détail pratique à la loupe : vérifie toujours la provenance du soja utilisé (France ou Europe idéalement). Côté nutrition, si tu veux optimiser l'apport en calcium et protéines, privilégie une version enrichie en calcium. Au-delà de l'étiquette, l'essentiel est de trouver celui que tu trouves savoureux, parce que côté cuisine, tofu rime avec plaisir autant qu'avec bienfaits végétaux !
Tu peux râper le tofu ferme pour donner de la texture à des boulettes végétales ou dans une farce de lasagnes. Le tofu soyeux, lui, remplace facilement la crème épaisse : mixé avec un peu de moutarde forte et d'herbes fraîches, ça fait une sauce légère nickel pour gratins ou quiches. Si t'es amateur de barbecue, tranche du tofu ferme en pavés épais et marine-les avec sauce soja, ail écrasé, miel (ou sirop d'agave) et gingembre râpé. Laisse reposer au frais une bonne heure et balance-les directement sur la grille, t'obtiendras un tofu hyper savoureux, mariné à cœur, caramélisé dehors. Un autre truc cool, c'est de l'utiliser émietté et revenu avec des épices mexicaines pour des tacos végé rapides et protéinés. Pour les fans de cuisine japonaise, le tofu frit (agedashi tofu) servi chaud avec une sauce soja légère, ciboule ciselée et copeaux de bonite est un classique à tester absolument. Dernière idée sympa : en dessert, mixe tofu soyeux, cacao pur, un filet de sirop d'érable et une pincée de sel, et hop ça fait une mousse au chocolat onctueuse prête en cinq minutes !
Consommation d'eau nécessaire pour produire un kg de lentilles par rapport à un kg de bœuf.
Pourcentage des émissions mondiales de gaz à effet de serre attribuables à l'élevage de bétail.
Quantité d'eau nécessaire pour produire 1 kg de viande de bœuf, contre 1800 litres pour 1 kg de soja.
Réduction de la consommation de protéines animales par personne et par an en optant pour une alimentation végétarienne.
Réduction des émissions de méthane en passant à une alimentation végétarienne.
Source de protéines végétales | Protéines pour 100g | Bénéfices |
---|---|---|
Lentilles | 9g | Riches en fibres, fer et vitamines du groupe B |
Haricots noirs | 8,9g | Bonne source d'antioxydants et de minéraux |
Tofu | 8g | Peu de calories et riche en calcium et magnésium |
Avec environ 3 grammes de protéines pour 100 grammes, les champignons ne sont clairement pas les premiers de la classe côté protéines végétales. Pourtant, ils apportent des protéines avec un profil intéressant : riches en acide glutamique, un acide aminé qui booste l'umami, cette fameuse cinquième saveur qui rend les plats si savoureux. Certes, leur teneur en protéines est modeste, mais leur intérêt réside surtout dans leur facilité à enrichir subtilement les repas quotidiens sans effort majeur. Autre bonus concret : ces protéines végétales sont particulièrement digestes et légères, idéales pour compléter d'autres sources végétales plus lourdes (comme les légumineuses). Alors, même si ce n'est probablement pas ton ingrédient "star" en protéines, leur apport fait figure de complément malin et gourmand dans ta routine alimentaire.
Les champignons apportent beaucoup plus qu'un petit goût sympa à tes plats : ils sont blindés de nutriments intéressants, contrairement à ce qu'on pourrait penser au vu de leur poids léger. Déjà ils sont faibles en calories, mais blindés de minéraux utiles à notre organisme comme le sélénium, le cuivre et le potassium, qui donnent un coup de pouce à ton système immunitaire et aident à réguler ta pression sanguine. Beaucoup de variétés contiennent également une belle quantité de vitamines du groupe B, notamment la vitamine B2 (riboflavine), essentielle pour produire de l'énergie, et même de la vitamine D, parfois rare à trouver naturellement dans les végétaux. Cerise sur le gâteau, les champignons renferment certains antioxydants uniques tels que l'ergothionéine, qui protège tes cellules du stress oxydatif et favorise la santé du cerveau sur le long terme. Niveau protéines, c'est clair qu'ils ne rivalisent pas avec les lentilles ou le soja, mais leur apport peut enrichir tes repas du quotidien, tout en équilibre et en légèreté.
Certaines variétés de champignons apportent beaucoup plus que l'habituelle "poêlée aux champis" du dimanche. Par exemple, le shiitaké, venu d'Asie, est une pépite : près de 2g de protéines pour seulement 30 grammes séchés. À côté des protéines, il contient aussi des bêta-glucanes efficaces pour renforcer les défenses immunitaires.
Autre champion : le pleurote. 100 grammes frais apportent près de 3g de protéines, et il pousse facilement, souvent localement, même en agriculture urbaine ou domestique. Bonus écolo non négligeable.
Enfin, le star du moment, le pleurote du panicaut (également appelé eryngii) se démarque côté goût et texture ferme type viande. Environ 3,5g de protéines pour 100g, mais aussi une belle quantité d'antioxydants et de fibres utiles au microbiote intestinal.
Ces champignons ne font pas que dépanner en cuisine : ils enrichissent vraiment notre assiette côté santé et apport protéiné.
Les protéines végétales sont souvent perçues comme moins complètes parce qu'elles ne comportent pas toujours tous les acides aminés essentiels, contrairement à la viande ou aux œufs. C'est vrai dans certains cas, par exemple les céréales manquent souvent de lysine, et les légumineuses de méthionine. Mais, dans la pratique, en combinant légumineuses et céréales (lentilles + riz, pois chiche + semoule), ce souci est facilement résolu.
Petit point important : les protéines végétales sont généralement accompagnées de plus de fibres et de composés phytochimiques bénéfiques (polyphénols, antioxydants...) que les protéines animales. Ça, côté santé et digestion, c'est plutôt un avantage.
Côté écologique, remplacer une partie des protéines animales par du végétal peut drastiquement réduire ton empreinte carbone. Produire 100g de protéines issues du bœuf rejette environ 25 kilos de CO2, contre seulement 0,7 kilo pour la même quantité de protéines issues des lentilles. La différence est énorme.
D'ailleurs, question usage des terres : pour produire la même quantité de protéines, le soja demande environ 10 fois moins d'espace agricole qu'élever du bœuf.
Seul avantage net des protéines animales : elles affichent d'habitude de meilleures teneurs en certains nutriments comme la vitamine B12, plus rare dans les végétaux. Mais là encore, un mode alimentaire végétal varié et éventuellement complémenté fait très bien l'affaire.
Manger végétal peut changer la donne côté carbone. Par exemple, produire 1 kg de tofu génère environ 2 kg de CO2, alors qu'1 kilo de bœuf grimpe facilement à plus de 27 kg. Sacrée différence, c'est direct et concret. Même quand on regarde du côté des lentilles ou du quinoa, l'empreinte carbone est souvent inférieure à 1 kg de CO2 par kilo produit : on est très loin des steaks et autres grillades. Pourquoi ? Simple : les légumineuses et céréales poussent vite, utilisent moins de ressources et ne nécessitent pas de vastes pâturages gourmands en espace et en eau. Privilégier régulièrement ces alternatives végétales permet donc concrètement de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Sans virer forcément 100% végétalien, une assiette veggie quelques fois par semaine suffit déjà à alléger vraiment la note carbone.
Quand tu troques un steak contre du tofu ou des lentilles, tu épargnes énormément d'eau. Produire 1 kilo de lentilles nécessite environ 1 250 litres d'eau ; en comparaison, 1 kilo de boeuf peut demander jusqu'à 15 000 litres. Concrètement, c'est 12 fois moins d'eau par kilo. Choisir des protéines végétales permet aussi de réaliser des économies énergétiques directes. Par exemple, produire des protéines de soja nécessite beaucoup moins d'énergie fossile : autour de 10 fois moins d'énergie que pour la viande bovine. Et si tu veux aller encore plus loin, privilégie des végétaux cultivés localement ou issus de filières courtes : c'est encore moins d'énergie dépensée pour le transport et la conservation. Un petit exemple concret : remplacer 100 grammes de bœuf par des lentilles, une seule fois, équivaut à économiser la même quantité d'eau que plusieurs semaines de douches courtes. Cela montre bien qu'au quotidien tu peux faire bouger les choses très facilement en adaptant simplement ton repas.
Pour tirer pleinement bénéfice des protéines végétales, l'une des clés consiste à varier les sources durant la journée : lentilles, soja, quinoa, tofu, graines ou noix par exemple. Plus tu diversifies, plus tu assures un apport équilibré en acides aminés.
Astuce simple : combine les aliments. Associer céréales et légumineuses (riz + haricots rouges ou semoule + pois chiches, par exemple) crée une protéine complète très similaire à celle trouvée dans les produits animaux en termes d’acides aminés essentiels.
Pense aussi aux snacks protéinés sains pour compléter tes repas : graines de chia, amandes, noix, pâte à tartiner à base de cacahuète ou de noisette, ou encore des graines de courge. Des petites portions ici et là boostent ton quota quotidien facilement.
N'oublie pas d'inclure régulièrement des aliments fermentés comme le tempeh, qui améliorent la digestibilité des protéines.
Dernier conseil pratique : fais attention aux quantités, adapte-les à ton mode de vie. Si tu pratiques une activité physique régulière, tes besoins en protéines augmentent naturellement. Dans ce cas, une poignée de noix supplémentaire ou une portion légèrement plus généreuse de légumineuses feront la différence.
L'alimentation végétale consomme nettement moins d'eau, produit moins d'émissions de gaz à effet de serre, et nécessite moins de surface agricole que la production animale. Par exemple, produire 1 kg de lentilles demande environ 1 250 litres d'eau, contre 15 000 litres pour 1 kg de bœuf.
Non, le soja n'est pas dangereux, à condition d'être consommé dans des quantités modérées et en alternance avec d'autres aliments végétaux. Choisissez de préférence un soja issu de filières biologiques ou européennes contrôlées, pour une meilleure traçabilité.
La clé est de privilégier des sources végétales riches en fer telles que les lentilles, les haricots rouges, les épinards ou le quinoa, et d'associer cette consommation à des aliments riches en vitamine C comme les agrumes pour améliorer l'absorption du fer.
Oui, à condition de varier les sources pour garantir un apport complet des acides aminés essentiels. Combiner régulièrement légumineuses (lentilles, haricots) et céréales (riz, quinoa) permet d'obtenir efficacement une protéine complète.
Oui, le tofu est très polyvalent et simple à cuisiner même lorsqu'on débute. Privilégiez le tofu ferme et pensez à bien l'égoutter puis à le mariner avant cuisson. Il absorbe facilement les saveurs et accompagne bien les légumes sautés, les currys ou encore les soupes.
D'un point de vue nutritionnel, les champignons sont légèrement moins riches en protéines que la viande. Toutefois, leur texture charnue et leur richesse en saveurs en font une excellente alternative culinaire, permettant de diversifier les plats végétariens tout en apportant fibres et vitamines.
Dans le cas d'une alimentation strictement végétale (vegan), seule la vitamine B12 nécessite impérativement une supplémentation. Une attention particulière peut également être portée à la vitamine D, l'iode ou encore les oméga-3, selon vos habitudes alimentaires et votre mode de vie.
Dans certaines régions d'Amérique du Sud, la popularité du quinoa à l'international a effectivement entraîné des tensions environnementales et malmené l'agriculture locale traditionnelle. Cependant, privilégier un quinoa cultivé localement en Europe ou issu du commerce équitable permet de profiter de ses bienfaits tout en respectant une démarche durable.
Personne n'a encore répondu à ce quizz, soyez le premier ! :-)
Question 1/5